GEF Posté 18 février 2006 Signaler Posté 18 février 2006 Il y a quelques jours, j'ai fait un billet sur les extraits d'un livre de William Reymond sur Coca Cola (Coca Cola, l'enquête interdite). S'ensuivit une petite discussion avec l'auteur qui me fit peu après parvenir cet appel : Chers Amis, chers lecteurs, chers confrères,En 1997, avec la publication de mon adresse électronique dans Dominici non coupable, j'entamai un dialogue avec vous. Depuis, de forums en blog, de JFK à Bush, il n'a jamais cessé. Et, tout au long de ces années, je me suis toujours refusé à utiliser ce lien nous unissant afin de vous demander d'acquérir un de mes livres. En 2006, avec la publication de Coca-Cola, l'enquête interdite, j'ai décidé, pour la première fois, de m'adresser à vous afin de recevoir votre soutien. Une démarche que j'entreprends d'autant plus volontiers que le livre est déjà un succès. Ainsi, vous comprendrez plus facilement que ma décision n'est pas mercantile. Ne voulant pas ici prendre en otage le temps de ceux qui ne le souhaiteraient pas, je n'irai pas très loin dans mon explication, demandant aux autres de se rendre sur mon Blog afin de découvrir les raisons de ma décision. Vous y découvrirez que si je vous demande aujourd'hui de lire Coca-Cola, l'enquête interdite, c'est parce que, au delà de mon cas, il y va de la survie d'un genre en voie de disparition : le journalisme d'investigation indépendant. Mais aussi, parce que le lire, c'est résister aux méthodes déguisées de censure et de pression mises en place par la Compagnie. Et, ainsi, dénoncer son refus d'assumer son passé et son obligation au devoir de mémoire. Bien entendu, au delà d'un achat, les moyens d'agir sont nombreux et variés. Le premier est simple, immédiat, gratuit et efficace. Il vous suffit de faire suivre ce message à vos contacts. Ils pourront ainsi prendre connaissance de l'existence du livre. Ou bien encore, postez-le sur les blogs et forums que vous fréquentez. Il existe bien d'autres moyens de vous rendre utile et, une fois de plus, ils sont listés sur mon Blog Si vous appréciez mon travail, si vous avez aimé le livre et si, tout simplement, vous soutenez la recherche de vérité, alors je sais que vous comprendrez mon appel. En vous remerciant de votre fidélité et de votre soutien et en espérant vous lire bientôt, William www.williamreymond.com L'intégralité de mon appel à résister se lit ici : www. williamreymond.com/LeW-Log/nfblog/ P.S : Pour celles et ceux qui ignorent le coeur de mon travail dans Coca-Cola, l'enquête interdite, voici le texte d'un communiqué de presse que l'AFP ne jugea pas bon de reprendre : "Le 27 janvier, les Éditions Flammarion publient le nouveau livre de William Reymond, Coca-Cola, l’enquête interdite. Pour la première fois, à l’aide de documents inédits, l’auteur révèle les activités secrètes de Coca-Cola durant la Seconde guerre mondiale. Ainsi, le livre détaille les efforts de la Compagnie américaine pour contourner le blocus britannique exercé sur l’Allemagne nazie. Il révèle comment, depuis les États-Unis, durant toute la durée du conflit, Coca-Cola a continué a assurer la survie de sa marque dans l’Europe occupée. Une stratégie passant par la création, dans les laboratoires d’Atlanta, d’un Coke bis, le Fanta vendu ensuite en Allemagne, France, Belgique, Italie et aux Pays-Bas. Le livre dévoile comment, en 1944, et afin de continuer a assurer la production de plus de 40 millions de bouteilles en Allemagne, Coca-Cola GmbH a eu recours à des travailleurs forcés. Enfin, William Reymond documente l’existence française de Coca-Cola sous le régime de Vichy et prouve que, jusqu’à la Libération, la boisson était vendue à un prix réduit aux troupes d’occupation." Qu'en pensez-vous ? (De William Reymond, de ce livre et de ses livres si quelqu'un l'a/les a lu(s), et de ses craintes) Site de l'auteur: http://www.williamreymond.com/LeW-Log/nfblog/ Mon billet http://www.cca-fr.net/dotclear/index.php?2…-le-capitalisme
Sous-Commandant Marco Posté 18 février 2006 Signaler Posté 18 février 2006 J'ai lu "Mafia S.A." et "JFK, le dernier témoin", qui sont deux bons livres, bien documentés. William Reymond s'en prend maintenant à Coca-Cola. C'est certainement salutaire, mais il ne faut pas s'étonner de la prudence de la presse… Un budget pub, c'est vite perdu.
GEF Posté 18 février 2006 Auteur Signaler Posté 18 février 2006 J'ai lu "Mafia S.A." et "JFK, le dernier témoin", qui sont deux bons livres, bien documentés. William Reymond s'en prend maintenant à Coca-Cola. C'est certainement salutaire, mais il ne faut pas s'étonner de la prudence de la presse… Un budget pub, c'est vite perdu. Il est vrai. Toutefois, il n'y a pas que Coca qui fasse de la pub… Mais, justement, je ne sais pas si la presse a été si prudente que cela. Si j'en crois ce que dit l'auteur lui-même, il est passé chez Fogiel, qui est assez prescripteur. Marianne a publié des extraits (certes pas forcément bien choisis)… Et puis, cela dépasse la presse : il se plaint aussi que les librairies et autres points de vente ne mettent pas son livre assez en avant. Pourtant, il a atteint de bons classements de vente : Après une semaine de vente, Coca-Cola, l’enquête interdite rentre directement dans les classements des meilleurs ventes.Le livre est 4° des ventes hebdomadaires d’Amazon.fr, 9° du Palmarès de l’Express et surtout, surtout, il est 6° du classement des meilleures ventes de Livres-Hebdo, le classement considéré le plus exact. Merci à toutes, merci à tous et rendez-vous demain ici-même pour quelques lignes afin d’expliquer pourquoi ce succès est IMPORTANT. (Sur son W-Log, à la date du 6 février) Qu'est-ce qui pourrait expliquer un revirement si le livre se vend bien, Coca Cola aurait-il le bras si long ? Mais il pose aussi une question plus générale : peut-on dire avec lui que le journalisme d'investigation indépendant se meurt ? Et je me demande si ce n'est pas une occasion de montrer que les libéraux/libertariens ne sont pas des défenseurs acharnés des multinationales…
Calembredaine Posté 18 février 2006 Signaler Posté 18 février 2006 J'ai lu "Mafia S.A." et "JFK, le dernier témoin", qui sont deux bons livres, bien documentés. William Reymond s'en prend maintenant à Coca-Cola. C'est certainement salutaire, mais il ne faut pas s'étonner de la prudence de la presse… Un budget pub, c'est vite perdu. Et puis empoisonner les nazis tout en leur soutirant du fric c'est assez fort. Une médaille pour Coca!
h16 Posté 18 février 2006 Signaler Posté 18 février 2006 Il y a quelques jours, j'ai fait un billet sur les extraits d'un livre de William Reymond sur Coca Cola (Coca Cola, l'enquête interdite). S'ensuivit une petite discussion avec l'auteur qui me fit peu après parvenir cet appel : Qu'en pensez-vous ? (De William Reymond, de ce livre et de ses livres si quelqu'un l'a/les a lu(s), et de ses craintes) Site de l'auteur: http://www.williamreymond.com/LeW-Log/nfblog/ Mon billet http://www.cca-fr.net/dotclear/index.php?2…-le-capitalisme Les agissements de pas mal de firmes internationales sont généralement, à un moment ou un autre, parfois "borderline" si vous me passez l'anglicisme. C'est vrai de Coca, de Rhone Poulenc, de BASF, etc… Dès qu'une entreprise prend une taille mondiale, il y a toutes les chances que son management, pour pouvoir faire fonctionner la boîte, doivent se compromettre un peu ou beaucoup avec les instances étatiques en place. Le journalisme d'investigation est intéressant sur ces sujets, par contre, il prend un risque modéré : celui de ne pas être publié, avoir une mauvaise pub (ou inexistante). Bon. J'aimerai, en fait, plus de journalisme d'investigation sur les abus de pouvoir, les petites & grandes magouilles politiques, etc… Car là, il ne s'agit pas seulement d'un risque économique que les journalistes prennent, mais bien un risque physique. Autrement dit : c'est bien de dénoncer les exactions des firmes privées, ce serait mieux encore de dénoncer les exactions des instances/hommes/organisations publiques ; avant de dénoncer les petites rapines, on pourrait dénoncer les gros massacres, les casses fumants, …
Domi Posté 18 février 2006 Signaler Posté 18 février 2006 Et généralement dans notre système Etatique magouilles des firmes privées et des hommes d'Etat sont imbriquées, non?
GEF Posté 19 février 2006 Auteur Signaler Posté 19 février 2006 Et généralement dans notre système Etatique magouilles des firmes privées et des hommes d'Etat sont imbriquées, non? Certes, mais pas d'angélisme : pourquoi la direction d'une compagnie ne saurait-elle pas capable de mal agir ? Sinon, je me suis procuré le livre. Quand je l'aurai achevé, j'en ferai un carnet de lecture. EDIT: ne serait-elle pas capable, mille pardons
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