Godot Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Manifeste du néo-féodalisme Article 1 – La propriété Nous croyons que la propriété est une valeur absolue et sacrée, qui prime sur toute autre considération. Nous croyons que la propriété ne peut être que privée. La « propriété publique » constitue un abus de langage. Article 2 – L’individu Nous croyons que l’individu se définit par la valeur de sa propriété. Nous croyons qu’un individu a pour vocation d’accroître la valeur de sa propriété. Un individu qui n’œuvre pas à l’accroissement de la valeur de sa propriété est un individu qui se déconsidère en tant que tel. Article 3 – L’individu et la propriété a/ Nous croyons qu’un individu et sa propriété sont unis par un lien intime que rien ne peut défaire. Un individu possède nécessairement une propriété, fut-elle nulle, voire négative. De même, une propriété ne peut être liée qu’à un seul individu. b/ Nous croyons qu’un individu dont la propriété a une valeur donnée vaut davantage qu’un individu dont la propriété a une valeur moindre. c/ Nous croyons que seule peut légitimement porter atteindre à la propriété d’un individu la volonté de bonification de la propriété d’un autre individu dont la propriété a une valeur supérieure. d/ Une propriété est susceptible d’être héritée. Un individu peut à titre provisoire se réclamer de la propriété d’un autre individu avec lequel il entretient un lien de parenté descendant. Article 4 – La collectivité Nous croyons qu’une collectivité se définit comme suit : une collectivité est un ensemble d’individus qui se donnent des objectifs, des fins et des moyens communs et qui en cela ont renoncé à leur qualité d’individus à part entière. Il en découle des articles 3a et du premier paragraphe du présent article que la collectivité ne peut légitimement prétendre à une propriété. En conséquence, la valeur d’une collectivité est nulle. Le collectivisme est toute idéologie, philosophie, opinion ou autre, qui glorifie la collectivité et néglige l’individu, ou qui vise la suprématie de la collectivité et l’anéantissement de l’individu. Article 5 – L’individu et la collectivité a/ Nous croyons que l’individu et la collectivité sont deux notions antagonistes et irréconciliables. L’affirmation de l’un est synonyme de la négation de l’autre. Tout individu est soit collectiviste, soit individualiste. b/ Nous croyons que toute action collective est néfaste car i) elle entrave l’individu et ii) elle émane d’une entité dont la valeur est nulle. c/ Nous croyons qu’un individu qui œuvre au sein d’une action collective perd sa qualité d’individu à part entière. La valeur de sa propriété sera dès lors considérée comme nulle. d/ Nous croyons qu’un individu à part entière ne peut se réclamer comme tel et simultanément se réclamer d’une collectivité. Article 6 – La liberté Nous croyons que les seules libertés dignes d’être prises en considération sont la liberté de l’individu à accroître par tous les moyens possibles, légaux ou illégaux, la valeur de sa propriété et la liberté de chaque individu à jouir de sa propriété, ainsi que toutes les libertés qui en découlent. Etant donné que la propriété est une valeur absolue et sacrée, il s’agit là de libertés absolues et sacrées. A ce titre, nous nous qualifierons nous-mêmes volontiers de « libéraux. » Toutes les libertés considérées légitimes par le présent manifeste doivent nécessairement découler des libertés prévues dans le présent article. Article 7 – La liberté d’entreprendre Nous croyons que la liberté d’entreprendre, qui découle de la notion même de liberté, est une liberté sacrée. Cette liberté ne doit en aucune façon être entravée, et aucune entité, qui ne soit pas un autre individu qui défend sa propre liberté, telles que l’Etat ou la loi, ne doivent entraver cette liberté. Article 8 – La liberté ne doit être entravée en aucune manière. Nous croyons que toutes les libertés qui découlent de l’article 6, tels que la liberté d’ouvrir des hostilités avec un autre individu, à part entière ou pas ; la liberté de s’approprier ou de jouir de la propriété d’un autre individu, à part entière ou pas, dans l’incapacité de la défendre ; la liberté d’induire un individu, à part entière ou pas, de valeur moindre en erreur ou de le manipuler, la liberté d’abandonner à sont sort un individu, à part entière ou pas ; doivent être respectées par tous les moyens. Aucune entité tel que l’Etat ne doit intervenir dans le cours naturel des choses. Chaque individu a la liberté de défendre sa liberté et sa propriété et d’accroître sa valeur, y compris par les armes, au besoin en déclenchant des guerres, des famines et en entretenant la misère à la suite de catastrophes, naturelles ou pas. Article 9 – Conflit de libertés Nous croyons qu’en cas de conflit entre les libertés de différents individus, aucune entité telles que la loi ou l’Etat ne doivent arbitrer l’issue naturelle du conflit. Article 10 – La valeur de toute chose Nous croyons que la valeur de toute chose, y compris celle d’un individu dont la valeur est celle de sa propriété, est définie par sa convertibilité en dollars américains, monnaie émise par la réserve fédérale des Etats Unis d’Amérique. Article 11 – L’entreprise Nous croyons que : a/ l’entreprise est l’outil avec lequel les individus bonifient leur propriété ; b/ un individu peut prendre des parts dans une entreprise, sous forme d’actions ou autre, les vendre, les échanger, ou toucher des sommes à titre de dividendes ou autre ; c/ un individu peut aussi prendre la direction d’une entreprise ; d/ un individu peut également créer une entreprise. e/ les individus qui ne sont pas des individus à part entière sont également autorisés à prendre des parts dans une entreprise, les diriger ou en créer ; Nous croyons également que : a/ les entreprises sont constituées de divers objets, tels que des individus, à part entière ou pas, qui ont un coût ; b/ l’entreprise constitue la matière structurante fondamentale de toute société évoluée. Elle établit une hiérarchie de dominant-dominé en fonction de la valeur de la propriété de chacune de ses composantes, ce qui contribue à l’intériorisation des règles qui régissent la société en laquelle nous croyons ; c/ l’évolution naturelle tend à restreindre le nombre d’entreprises et à augmenter la taille de chacune, accroissant ainsi la structuration de ses composantes, au bénéfice des individus dont la valeur est la plus importante. d/ il n’y a pas d’entreprises publiques ou privées, il n’y a que des entreprises, par définition privées ; toutes suivant les mêmes règles et le même objectif, à savoir, accroître la valeur des propriétés de leurs propriétaires. Toute entreprise qui dérogerait à ces règles ou à cet objectif est appelée à évoluer ou à disparaître. Article 12 – Le travail Nous croyons que le travail est un mal nécessaire pour la bonification d’une propriété dont le coût d’entretien doit être comprimé par tous les moyens, légaux ou illégaux, afin que les individus de valeur supérieure puissent procéder à la bonification de leur propriété dans les conditions les plus favorables. Nous pensons, en conséquence, qu’il est important d’entretenir une pénurie de travail important afin d’éviter des hausses du prix du travail. Article 13 – Politique économique Nous croyons qu'une politique économique cohérente doit impérativement servir la bonification des propriétés des individus dont la valeur est la plus élevée. Une politique économique qui poursuit d’autres buts ou objectifs est irrémédiablement vouée à l’échec. Nous croyons en une politique monétaire qui maintient des taux d’intérêts élevés et une inflation inexistante afin d’éviter l’érosion de la propriété et permettre même sa bonification automatique. Nous croyons qu’une politique sociale doit comporter le moins de dépenses possibles car a/ la distribution de fonds se fait au détriment de la propriété d’individus, et ce d’autant plus que ces individus ont une valeur importante ; b/ une politique sociale envahissante constitue une concurrence déloyale faite par la collectivité au détriment de l’individu, et constitue donc une atteinte à la liberté d’entreprendre ; c/ une politique sociale envahissante incite les fournisseurs de travail à la paresse et favorise la collectivisation des revendications ; portant ainsi atteinte à des libertés fondamentales de l’individu. Nous croyons qu’il est nécessaire de favoriser une politique économique orientée vers la finance plutôt que vers l’industrie ; cette première permet une bonification de la propriété des individus dont la valeur est la plus importante plus facilement. Nous croyons que, conformément à l’article 11 du présent manifeste, une politique économique doit, autant que possible, mettre en concurrence le prix du travail de différents prestataires afin d’exercer une pression à la baisse de son coût. Article 14 – Démocratie Nous croyons que la démocratie est le respect de la propriété, de l’individu et de la liberté. Une démocratie qui détourne les notions de propriété, d’individu et de liberté tels que définis dans le présent manifeste, ou se réclame d’autres valeurs que la propriété, l’individu et la liberté, n’est plus une démocratie mais une dictature. Article 15 – Education Nous croyons que l’éducation doit préparer chacun à son rôle tel que le prédestine sa propriété et la propriété des individus avec un lien de parenté ascendant avec l’individu considéré. A cette fin, les établissements doivent avoir une valeur en rapport avec la valeur des jeunes individus qui les fréquentent. Article 16 – L’Etat et la loi Nous croyons que l’Etat et la loi, conceptions directement issues du collectivisme, sont éminemment néfastes, à l’exception des cas où une alliance est envisageable avec une de ces deux entités, ou les deux, au moyen d’allègement d’impôts, de subventions, de lois qui libèrent la liberté de chaque individu tel qu’il est prévu dans les articles précédents ; lorsque l’Etat met à la disposition d’individus dont la valeur est importante ses forces de l’ordre ou ses capacités militaires, quand la loi permet aux individus de valeur importante de contrôler les individus de valeur moindre, ou encore lorsqu’est mis en place la privatisation de gains et la collectivisation des dépenses. En revanche, lorsque l’Etat et/ou la loi entravent l’individu tel que défini dans les articles 2 et 3, la liberté quelle que définie dans l’article 6, 7, 8 et 9, la propriété telle que définie dans l’article 1 et 3, inverse la hiérarchie des valeurs prévue dans l’article 10, la liberté d’entreprendre prévu dans l’article 7, ou contredit la définition du travail tel que prévu dans l’article 11, l’Etat et la loi doivent être combattus par tous les moyens, y compris la guerre, le coup d’état ou la corruption des représentants politiques, médiatiques ou judiciaires. Article 17 – Mœurs Nous ne croyons en rien de particulier en matière de mœurs, si ce n’est que tout individu a le droit de bonifier sa propriété ou de jouir de sa propriété de la façon qui lui semble la plus approprié, du moment que cela ne porte pas atteinte à la propriété d’un individu de valeur supérieure. Néanmoins, nous croyons que l’attitude à adopter la plus pertinente en matière de mœurs est celle qui favorise la promotion les valeurs de propriété, d’individu et de liberté tels que définis dans le présent manifeste, en l’associant aux mouvements sociétaux dominants. Article 18 – L’alliances Nous croyons que toute alliance qui permet de promouvoir ce en quoi nous croyons est bénéfique, y compris les alliances avec l’Etat et la loi, des mouvements légaux ou illégaux tels que les communistes, les socialistes, les islamistes, les intégristes chrétiens, protestants, catholiques ou orthodoxes, avec l’extrême droite ou l’extrême gauche, ou même, si ça existe, avec l’extrême centre ; du moment où le les valeurs dans les quelles nous croyons prévalent sur l’idéologie ou entité avec laquelle une alliance a été contractée. Article 19 – Référence historique Nous croyons que l’époque historique qui correspond le mieux à nos aspirations est l’époque féodale, et nous nous qualifierons pour cette raison de néo-féodaux. En effet, à l’époque l’Etat n’avait pour ainsi dire pas d’autorité ; cette autorité était détenue par nombre d’individus dont la valeur et l’autorité était d’autant plus grande que leur propriété était importante. L’Etat lui-même était privatisé et sa valeur était définie par la propriété d’un seul individu, le roi, qui agissait et se définissait comme individu et non comme une collectivité. A l’époque, la valeur de l’individu par la propriété était parfaitement codifiée et les individus à valeur nulle assumaient parfaitement leur rôle. A l’époque encore, une idéologie religieuse dominait les esprits et les encourageait à assumer leur rôle. Autant cette idéologie religieuse était ferme à l’égard des individus de moindre valeur, autant était-elle flexible envers les individus à la valeur supérieure. Nous croyons cependant que les temps ont changé depuis l’époque féodale. En outre, par propriété il fallait entendre la terre, ce qui en faisait une propriété à la mobilité réduite pour ne pas dire nulle. De même, de nos jours, l’Etat s’est avéré une entité fort utile dans la mesure où la propriété peut aisément s’en émanciper en raison notamment de sa mobilité, et décharge les individus de la tâche fort fastidieuse de police ainsi que de lever des armées et organiser les guerres nécessaires à la bonification des propriétés. On note aussi que l’autorité de l’Etat favorise grandement l’ordre, lorsque cet ordre est jugé utile, et gère le fait que les individus, en particulier les individus qui ne le sont pas à part entière, ont parfaitement intériorisé les lois que l’Etat a imposé. Nous croyons néanmoins qu’à l’heure actuelle, les individus contemporains, qu’ils possèdent une qualité d’individus à part entière ou pas, ne comprendraient pas l’opportunité de recréer un nouveau féodalisme. Nous éviterons donc de porter à la connaissance de nos contemporains l’existence de ce manifeste, et en particulier, le présent article.
Dilbert Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Tous ces articles sont absurdes (et de plus contradictoires), et surtout ils n'ont rien de libéral ni de libertarien. C'est plutôt une déclaration de principe hobbesienne. Utile surtout pour voir ce qui sépare l'état de nature hobbesien du libéralisme. Il n'y aura guère que N Luxivor qui prendra ça pour du libertarisme.
Godot Posté 28 février 2006 Auteur Signaler Posté 28 février 2006 Absurde, contradictoire … quelques précisions seraient les bienvenues pour engager le débat.
Ronnie Hayek Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Tous ces articles sont absurdes (et de plus contradictoires), et surtout ils n'ont rien de libéral ni de libertarien. C'est plutôt une déclaration de principe hobbesienne. Utile surtout pour voir ce qui sépare l'état de nature hobbesien du libéralisme.Il n'y aura guère que N Luxivor qui prendra ça pour du libertarisme. Je me demande s'il ne s'agit pas d'une blague de NL, d'ailleurs…
Godot Posté 28 février 2006 Auteur Signaler Posté 28 février 2006 En me baladant de lien en lien, j'ai trouvé la citation suivante : "Laisser la loi aux mains de gouvernants élus, c'est confier le pot de crème à la garde du chat." - Friedrich von Hayek
Ronnie Hayek Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 En me baladant de lien en lien, j'ai trouvé la citation suivante :"Laisser la loi aux mains de gouvernants élus, c'est confier le pot de crème à la garde du chat." - Friedrich von Hayek Oui, je me souviens même d'avoir repris cette citation dans le wikibéral. Et ? Elle vous pose problème ?
Godot Posté 28 février 2006 Auteur Signaler Posté 28 février 2006 Bah non. Tu n'as pas lu notre manifeste ?
Dilbert Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Article 1 : si la propriété prime sur toute autre considération, j'ai le droit de tuer mon voisin pour lui prendre sa propriété. Donc crétin et absurde. Et surtout antilibéral et antilibertarien. Article 2 : "un individu a pour vocation d’accroître la valeur de sa propriété" : assigner une "vocation" à un individu est antilibéral et antilibertarien. Je ne discute même pas du reste tellement c'est profondément crétin. Je suppose que l'auteur croit dénigrer intelligemment le libéralisme. Il devrait commencer par lire quelques ouvrages avant de dire n'importe quoi.
Godot Posté 28 février 2006 Auteur Signaler Posté 28 février 2006 Article 1 : si la propriété prime sur toute autre considération, j'ai le droit de tuer mon voisin pour lui prendre sa propriété. Donc crétin et absurde. Et surtout antilibéral et antilibertarien. Dans ta signature, il y a écrit, en danois "Soutenez le Danemark dans son combat pour le monde libre." Si c’est à la guerre en Irak ce à quoi tu fais référence, excuse-moi de te décevoir, mais ce n’est pas pour la liberté qu’il y a là-bas des soldats danois. Article 2 : "un individu a pour vocation d’accroître la valeur de sa propriété" : assigner une "vocation" à un individu est antilibéral et antilibertarien. L’individu n’a donc pas de vocation ? Je suppose que l'auteur croit dénigrer intelligemment le libéralisme. Je ne vois pas ce qui te fait dire ça.
Antoninov Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Euh, Godot, je pense que le drapeau danois dans la signature de Dilbert fait plutôt référence à la liberté d'expression, me semble-t-il. Autre exemple aberrant: Article 12 – Le travail(…) Nous pensons, en conséquence, qu’il est important d’entretenir une pénurie de travail important afin d’éviter des hausses du prix du travail. Qui doit entretenir et comment?
tienouchou Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Ce manifeste me paraît plus anarchique qu'autre chose. La différence entre les mouvements libéraux, libertariens et les mouvements néo-féodaux. C'est que le premier instaure un Etat de droit alors que le second non.
Godot Posté 28 février 2006 Auteur Signaler Posté 28 février 2006 Euh, Godot, je pense que le drapeau danois dans la signature de Dilbert fait plutôt référence à la liberté d'expression, me semble-t-il. Ah, c'est curieux parce que je croyais que c'était un journal danois, et non le Danemark en tant que pays, qui avait publié les fameuses caricatures. En revanche, c'est bien le Danemark en tant que pays qui a envoyé des soldats en Irak. Et il a été dit qu'il s'agissait de libérer l'Irak. Autre exemple aberrant:Qui doit entretenir et comment? La banque européenne fait ça très bien.
Invité Arn0 Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 mouvements néo-féodaux Ca existe ce genre de chose? A mon avis c'est juste une volonté de caricaturer le libéralisme (ce qui est idiot, historiquement c'est d'abord contre le féodalisme que le libéralisme c'est constitué).
Godot Posté 28 février 2006 Auteur Signaler Posté 28 février 2006 Ca existe ce genre de chose? A mon avis c'est juste une volonté de caricaturer le libéralisme (ce qui est idiot, historiquement c'est d'abord contre le féodalisme que le libéralisme c'est constitué). Oui mais bon, si les socialistes s'appellent eux-mêmes socialistes, on peut bien appeler les libéraux féodalistes. Ca fait mieux.
Invité Arn0 Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Oui mais bon, si les socialistes s'appellent eux-mêmes socialistes, on peut bien appeler les libéraux féodalistes. Ca fait mieux. J'ai pas compris ?
Godot Posté 28 février 2006 Auteur Signaler Posté 28 février 2006 Quel est le rapport entre la politique d'un PS français et le socialisme ? Aucun. Alors, peut-être que le féodalisme n'a qu'un lointain rapport avec ce que fut la période féodale (quoique), mais "féodalisme" ça fait mieux que "libéralisme" Ce manifeste me paraît plus anarchique qu'autre chose. La différence entre les mouvements libéraux, libertariens et les mouvements néo-féodaux. C'est que le premier instaure un Etat de droit alors que le second non. Qu'est-ce que l'Etat de droit si ce n'est une forme particulièrement tentaculaire de collectivisme qui gère tout à tort et à travers ?
pankkake Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Ah, c'est curieux parce que je croyais que c'était un journal danois, et non le Danemark en tant que pays, qui avait publié les fameuses caricatures. Je suis complètement d'accord, j'en ai vraiment marre qu'on associe toujours tout au pays, ou à tous les habitants d'un pays. (Je suis sémantico-maniaque .) En revanche, c'est bien le Danemark en tant que pays qui a envoyé des soldats en Irak. Et il a été dit qu'il s'agissait de libérer l'Irak. D'accord, enfin plus précisément l'Etat du Danemark. La banque européenne fait ça très bien. Comment ? Sinon, ça m'a tout l'air d'une compilation de préjugés sur le libéralisme (article 6) ; mais j'y comprends rien tellement les propositions de contredisent, je me demande si celui qui a fait ça s'en est aperçu.
Invité Arn0 Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Quel est le rapport entre la politique d'un PS français et le socialisme ? Aucun. Alors, peut-être que le féodalisme n'a qu'un lointain rapport avec ce que fut la période féodale (quoique), mais "féodalisme" ça fait mieux que "libéralisme" Le problème c'est pas que ça fait mieux ou pas. C'est antinomique. Les deux sont en opposition directe, l’un n’est pas la version modérée de l’autre (contrairement à la politique du parti socialiste par rapport au socialisme "véritable"). Le féodalisme (qui est un système plus qu'une idéologie d'ailleurs, il faudrait donc l'opposer au capitalisme plus qu’au libéralisme mais peu importe) repose sur les privilèges contrairement au libéralisme qui repose sur l’égalité en droit. C’est au nom de cette égalité en droit que le libéralisme s’oppose à la fois au socialisme et au féodalisme. Il est aussi différent de l’un que de l’autre.
Godot Posté 28 février 2006 Auteur Signaler Posté 28 février 2006 Comment ? Eh bien en jouant la bonification des propriétés en bourse contre l'activité économique.
h16 Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Eh bien en jouant la bonification des propriétés en bourse contre l'activité économique. Mais kesse ke sa veu dir ?
Godot Posté 28 février 2006 Auteur Signaler Posté 28 février 2006 Le féodalisme (qui est un système plus qu'une idéologie d'ailleurs, il faudrait donc l'opposer au capitalisme plus qu’au libéralisme mais peut importe) repose sur les privilèges contrairement au libéralisme qui repose sur l’égalité en droit. C’est au nom de cette égalité en droit que le libéralisme s’oppose à la fois au socialisme et au féodalisme. Il est aussi différent de l’un que de l’autre. Je te demande pardon : le système féodal classique reposait sur des relations entre individus, des relations de suzerain à vassal, des hommes se soumettaient à des hommes dont la valeur était supérieure et obtenaient ainsi leur protection. Maintenant, il ne s'agit pas non plus de recalquer la féodalité classique au monde moderne, mais de s'en inspirer pour savoir la nature des relations entre individus la plus appropriée.
Domi Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Je pense qu'il vaudrait mieux éviter de discuter avec ce triste personnage. S'il a des arguments contre le libéralisme, qu'il les énonce franchement. S'il pense réellement ce qu'il dit, c'est un tordu et un sadique ou un partisan du troisième reich. Dans tous les cas, nous n'avons de temps à perdre avec un menteur ou un fou.
Godot Posté 28 février 2006 Auteur Signaler Posté 28 février 2006 Mais kesse ke sa veu dir ? Ca veut dire que la banque centrale européenne, en maintenant des taux d'intérêts élevés, favorise les individus dont la valeur est supérieure.
Coldstar Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Mon clavier me démange. Mais je ne réponds plus par principe aux fils où des mecs qui viennent débattre et provoquer ouvrent 1 fil et y abordent 19 points… … en y fichant bien plus que 19 âneries. Monsieur Godot, votre manifeste emploie les termes "individu de valeur supérieure". Si vous croyez à ce concept, et / ou pensez spirituel d'implémenter ce terme dans la bouche de libéraux, je vous dirai d'aller vous faire voir chez Georges Frêche.
h16 Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Mon clavier me démange. Mais je ne réponds plus par principe aux fils où des mecs qui viennent débattre et provoquer ouvrent 1 fil et y abordent 19 points…… en y fichant bien plus que 19 âneries. Monsieur Godot, votre manifeste emploie les termes "individu de valeur supérieure". Si vous croyez à ce concept, et / ou pensez spirituel d'implémenter ce terme dans la bouche de libéraux, je vous dirai d'aller vous faire voir chez Georges Frêche.
Godot Posté 28 février 2006 Auteur Signaler Posté 28 février 2006 Monsieur Godot, votre manifeste emploie les termes "individu de valeur supérieure". Si vous croyez à ce concept, et / ou pensez spirituel d'implémenter ce terme dans la bouche de libéraux, je vous dirai d'aller vous faire voir chez Georges Frêche. Je ne vois pas le rapport avec Frêche, mais passons. La qualité de supérieure fait référence à la propriété de l'individu. On constate tous les jours l'actualité de ce postulat. Alors, précisez, s'il vous plaît, ce qui vous dérange. S'il pense réellement ce qu'il dit, c'est un tordu et un sadique ou un partisan du troisième reich. Vous devenez insultante. En quoi est-ce tordu ou sadique ? Quand au troisième reich, c'est là bien la preuve d'où la dérive collectiviste peut mener.
Invité Arn0 Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Je sais bien qu’il s’agit simplement d’une attaque anti-libéral mais je vais quand même prendre la peine de la réfuter d’un point de vue libéral. (mes réponses en italique ) Article 1 – La propriété Nous croyons que la propriété est une valeur absolue et sacrée, qui prime sur toute autre considération. Ne veut rien dire. Le droit de propriété ne vaut tant qu’on ne porte pas atteinte à la propriété d’autrui. Nous croyons que la propriété ne peut être que privée. La « propriété publique » constitue un abus de langage. Tous les libéraux ne rejettent pas forcement l’idée de propriété publique. Les rues, les routes, le domaine public en général par exemple. Seul les anarcho-capitaliste et les minarchiste très strict rejette cette idée, et ils sont malgré tout minoritaire chez les libéraux. Article 2 – L’individu Nous croyons que l’individu se définit par la valeur de sa propriété. N’importe quoi, aucun libéral ne défendrait cette idée. D’autant plus qu’un grand nombre adhère à l’idée que la valeur est subjective. C’est les individu qui donne de la valeur au chose, c’est elle qui se définit par eux et non l'inverse. Nous croyons qu’un individu a pour vocation d’accroître la valeur de sa propriété. Un individu qui n’œuvre pas à l’accroissement de la valeur de sa propriété est un individu qui se déconsidère en tant que tel. C’est a chacun de choisir sa propre vocation pour les jusnaturaliste, même si ils peuvent avoir leur propre idée sur le sujet (mais ce n’est pas en tant que libéraux alors). Pour les utilitaristes la vocation de l’homme c’est pas l'argent, mais le bonheur. Article 3 – L’individu et la propriété a/ Nous croyons qu’un individu et sa propriété sont unis par un lien intime que rien ne peut défaire. Un individu possède nécessairement une propriété, fut-elle nulle, voire négative. De même, une propriété ne peut être liée qu’à un seul individu. Un propriété négative ? De plus on peut tres bien défaire un "lien de propriété" par consentement volontaire du propriétaire. De plus un propriété peut être lié a plusieurs personne (copropriété, entreprise et autre) b/ Nous croyons qu’un individu dont la propriété a une valeur donnée vaut davantage qu’un individu dont la propriété a une valeur moindre. Les individus sont égaux en droit. c/ Nous croyons que seule peut légitimement porter atteindre à la propriété d’un individu la volonté de bonification de la propriété d’un autre individu dont la propriété a une valeur supérieure. Non, certain libéraux peuvent justifier une atteinte à la propriété au nom de l’interet général. Aucun ne le justifierais par la volonté de quelqu’un de "bonifier" sa propriété. d/ Une propriété est susceptible d’être héritée. Un individu peut à titre provisoire se réclamer de la propriété d’un autre individu avec lequel il entretient un lien de parenté descendant. On est libre de céder sa propriété à n’importe qui. Article 4 – La collectivité Nous croyons qu’une collectivité se définit comme suit : une collectivité est un ensemble d’individus qui se donnent des objectifs, des fins et des moyens communs et qui en cela ont renoncé à leur qualité d’individus à part entière. Une entreprise, une association sont avec cette définition des collectivités. Les libéraux n’ont rien contre ce genre de collectivités, ceux qui les dérangent c’est que l’on contraignent les gens a avoir des objectifs et des moyens communs par la force. Il en découle des articles 3a et du premier paragraphe du présent article que la collectivité ne peut légitimement prétendre à une propriété. En conséquence, la valeur d’une collectivité est nulle. La collectivité peut prétendre à tout propriété qu’elle aurait acquiss légitimement. Le collectivisme est toute idéologie, philosophie, opinion ou autre, qui glorifie la collectivité et néglige l’individu, ou qui vise la suprématie de la collectivité et l’anéantissement de l’individu. Article 5 – L’individu et la collectivité a/ Nous croyons que l’individu et la collectivité sont deux notions antagonistes et irréconciliables. L’affirmation de l’un est synonyme de la négation de l’autre. Tout individu est soit collectiviste, soit individualiste. Nous croyons que les collectivités (tel que définis plus hauts) sont naturels et inévitables, mais qu’elles doivent respecter les droits des individus. b/ Nous croyons que toute action collective est néfaste car i) elle entrave l’individu et ii) elle émane d’une entité dont la valeur est nulle. Tel que définit plus haut une entreprise est une collectivité, quel libéral est contre les entreprises ? c/ Nous croyons qu’un individu qui œuvre au sein d’une action collective perd sa qualité d’individu à part entière. La valeur de sa propriété sera dès lors considérée comme nulle. d/ Nous croyons qu’un individu à part entière ne peut se réclamer comme tel et simultanément se réclamer d’une collectivité. Une "collectivité" est un ensemble d’individus, il n’y pas de groupe sans individus et j’ai jamais vu un individu ne faisant parti d’aucune collectivité. Article 6 – La liberté Nous croyons que les seules libertés dignes d’être prises en considération sont la liberté de l’individu à accroître par tous les moyens possibles, légaux ou illégaux, la valeur de sa propriété et la liberté de chaque individu à jouir de sa propriété, ainsi que toutes les libertés qui en découlent. Etant donné que la propriété est une valeur absolue et sacrée, il s’agit là de libertés absolues et sacrées. A ce titre, nous nous qualifierons nous-mêmes volontiers de « libéraux. » Toutes les libertés considérées légitimes par le présent manifeste doivent nécessairement découler des libertés prévues dans le présent article. N’importe quoi. Pour un libéral la liberté consiste à faire tout ce qui ne portent pas atteinte à la propriété d’autrui. Volé quelqu’un, ce qui serait légitimes avec la définition de cet article, est totalement contraire au libéralisme et au droit de propriété. Article 7 – La liberté d’entreprendre Nous croyons que la liberté d’entreprendre, qui découle de la notion même de liberté, est une liberté sacrée. Cette liberté ne doit en aucune façon être entravée, et aucune entité, qui ne soit pas un autre individu qui défend sa propre liberté, telles que l’Etat ou la loi, ne doivent entraver cette liberté. Si on définit la liberté comme je l’ai dit alors c’est à peu pres juste. Si on la définit tel que dans l’article 6 alors c’est une catastrophe. Article 8 – La liberté ne doit être entravée en aucune manière. Nous croyons que toutes les libertés qui découlent de l’article 6, tels que la liberté d’ouvrir des hostilités avec un autre individu, à part entière ou pas ; la liberté de s’approprier ou de jouir de la propriété d’un autre individu, à part entière ou pas, dans l’incapacité de la défendre ; la liberté d’induire un individu, à part entière ou pas, de valeur moindre en erreur ou de le manipuler, la liberté d’abandonner à sont sort un individu, à part entière ou pas ; doivent être respectées par tous les moyens. Aucune entité tel que l’Etat ne doit intervenir dans le cours naturel des choses. Chaque individu a la liberté de défendre sa liberté et sa propriété et d’accroître sa valeur, y compris par les armes, au besoin en déclenchant des guerres, des famines et en entretenant la misère à la suite de catastrophes, naturelles ou pas. N’importe quoi. Article 9 – Conflit de libertés Nous croyons qu’en cas de conflit entre les libertés de différents individus, aucune entité telles que la loi ou l’Etat ne doivent arbitrer l’issue naturelle du conflit. L’immense majorité considère que le rôle principal de l’Etat est justement de régler les conflits de liberté (ou de propriété). Pour la petite minorité qui ne reconnaissent pas l’état, ils reconnaissent quand même la Loi. Article 10 – La valeur de toute chose Nous croyons que la valeur de toute chose, y compris celle d’un individu dont la valeur est celle de sa propriété, est définie par sa convertibilité en dollars américains, monnaie émise par la réserve fédérale des Etats Unis d’Amérique. N’importe quoi, de plus une partie importante des libéraux est très critique vis-à-vis de la politique monétaire américaine (je vous parle même pas de ceux qui veulent ouvrir la monnaie à la concurrence). C’est bizarre tout de même de reconnaître aucune valeur à l’état mais de donnez une valeur aux chose par rapport à une chose gérer par un état. Article 11 – L’entreprise Nous croyons que : a/ l’entreprise est l’outil avec lequel les individus bonifient leur propriété ; b/ un individu peut prendre des parts dans une entreprise, sous forme d’actions ou autre, les vendre, les échanger, ou toucher des sommes à titre de dividendes ou autre ; c/ un individu peut aussi prendre la direction d’une entreprise ; d/ un individu peut également créer une entreprise. e/ les individus qui ne sont pas des individus à part entière sont également autorisés à prendre des parts dans une entreprise, les diriger ou en créer ; Nous croyons également que : a/ les entreprises sont constituées de divers objets, tels que des individus, à part entière ou pas, qui ont un coût ; Les entreprise sont des association à but lucratif b/ l’entreprise constitue la matière structurante fondamentale de toute société évoluée. Elle établit une hiérarchie de dominant-dominé en fonction de la valeur de la propriété de chacune de ses composantes, ce qui contribue à l’intériorisation des règles qui régissent la société en laquelle nous croyons ; L’association, a but lucratif ou pas, est inévitable dans tout société quelle soit évoluée ou pas. c/ l’évolution naturelle tend à restreindre le nombre d’entreprises et à augmenter la taille de chacune, accroissant ainsi la structuration de ses composantes, au bénéfice des individus dont la valeur est la plus importante. N’importe quoi. d/ il n’y a pas d’entreprises publiques ou privées, il n’y a que des entreprises, par définition privées ; toutes suivant les mêmes règles et le même objectif, à savoir, accroître la valeur des propriétés de leurs propriétaires. Toute entreprise qui dérogerait à ces règles ou à cet objectif est appelée à évoluer ou à disparaître. Une entreprise a l’objectif que les propriétaires de cette entreprise veulent bien lui donner. Les associations ont un but non lucratif, les mutuelles sont la propriété de leur client et servent les objectifs de leurs client, les entreprise gérées par les salarié servent les objectif que leur donnent leur salarié et ainsi de suite. Enfin bon je m’arrête là, j’en ai marre.
Coldstar Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Je ne vois pas le rapport avec Frêche, mais passons.La qualité de supérieure fait référence à la propriété de l'individu. On constate tous les jours l'actualité de ce postulat. Alors, précisez, s'il vous plaît, ce qui vous dérange. Peut-on confondre "individu de valeur supérieure" avec le concept de "surhomme"? (Quelquefois prudemment rebaptisé "homme nouveau"). Si oui, Georges Frêche est un spécialiste reconnu de la question, capable de reconnaître immédiatement les surhommes et les sous-hommes dans une foule. Il faut regarder les actus. Pour ce qui est des précisions, je n'en donnerai pas, ce serait à vous de le faire. Si vous voulez rester courtois et faire l'effort de comprendre des arguments adverses, peut-être rediscuterai-je un jour avec vous. En attendant, je considère qu'il est inutile de discuter dans un fil qui prétend aborder d'emblée 19 thèmes, ce tour de force engendrera peut-être chez vous autosatisfaction et quelques compliments de vos bons amis les Ceux Qui Savent (i.e. dans leur grande sagesse que la liberté est dangereuse etc… ), mais il rend impossible toute discussion suivie et argumentée. Combien de fois avons-nous vu des intervenants extérieurs aborder 10 sujets à la fois pour mieux sauter de l'un à l'autre dès que leurs arguments se font ridiculiser? Et dans votre cas je n'ai toujours pas vu l'ombre d'un argument. Si vous voulez disserter du féodalisme, du surhomme, des banques centrales, vous ouvrez trois fils de discussions distincts. Et 19 si vous tenez tant à chaque idée de ce manifeste. Je considère que ce fil ne se prête à aucune discussion et devrait être fermé. J'y cesse toute participation.
Ash Posté 28 février 2006 Signaler Posté 28 février 2006 Ca n'est pas mieux compris ailleurs. http://www.peres-fondateurs.com/forum/viewtopic.php?id=8810 On revoit la copie ?
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