vincponcet Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 et bah, voilà un combat pour l'égalité homme/femme. Maintenant, je ne sais pas ce que celà vaux d'un point de vue libéral ? Peut-être qu'il faudrait conclure un contrat pré-coït entre les deux (ou plus?) parties pour définir si il s'agit effectivement d'un coït ou que celà est fait dans une perspective procréatrice. — http://fr.news.yahoo.com/09032006/202/etat…e-pas-etre.html jeudi 9 mars 2006, 8h43 Etats-Unis: des hommes demandent un droit à ne pas être père WASHINGTON (AFP) - Le "Centre national de l'homme" a annoncé son intention d'engager une procédure judiciaire aux Etats-Unis pour faire reconnaître le droit constitutionnel d'un homme à refuser d'être père, dans la mesure où l'avortement garantit ce droit aux femmes. Fondé en 1987 pour promouvoir l'idée que "les hommes devraient bénéficier des mêmes choix, libertés et privilèges" que les femmes, le centre s'est emparé du cas d'un technicien informatique de 25 ans, Matt Dubay, qui refuse de payer une pension alimentaire pour une enfant qu'il n'a jamais désirée. Le centre doit déposer jeudi des conclusions devant une cour fédérale du Michigan pour faire reconnaître le droit de Matt Dubay à refuser la fatalité d'une grossesse qu'il n'a pas désirée. "Un homme doit avoir ce que les femmes ont déjà, c'est-à-dire le droit à l'intimité sexuelle sans la peur d'une procréation forcée. Pour que l'homme et la femme soient des partenaires égaux, aucun des deux ne doit avoir le pouvoir de contrôler l'autre", a expliqué le directeur du centre, Mel Feit. "L'homme et la femme ont tous les deux accès à des méthodes de contraception. Mais si elles échouent, seule la femme a encore un recours", a-t-il ajouté, en précisant que l'annonce de cette procédure un 8 mars, journée internationale des femmes, n'était qu'une coïncidence. "A l'heure de la liberté de reproduction pour les femmes, la paternité doit être plus qu'une affaire d'ADN: un homme doit choisir d'être père de la même manière qu'une femme choisit d'être mère", insiste le communiqué. Le centre a choisi de baptiser sa procédure "Roe vs. Wade for men" (Roe contre Wade pour les hommes), du nom de la décision de la Cour suprême américaine qui a autorisé l'avortement aux Etats-Unis en 1973.
Invité jabial Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Je soutiens cette initiative. Pour moi, le fait d'être le père biologique n'engende aucune obligation du point de vue du DN.
Ronnie Hayek Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Ravages de l'égalitarisme: après la création d'un "droit à ne pas être mère" (confondant coercition et contrainte naturelle), voici le "droit à ne pas être père". Dans le même registre, il y avait aussi le "droit à ne pas être né" (demande qui avait été rejetée, si je me rappelle bien). Pourtant, les hommes qui ont fait trempette ont une part de responsabilité dans la conception. Il n'est que justice qu'ils l'assument - qu'ils aient voulu ou non procréer, cela fait partie des aléas coïtaux. Maintenant, s'ils ne le souhaitent pas, la solution du père adoptif existe aussi - en accord avec la génitrice, évidemment. La responsabilité du père consiste notamment à ne pas laisser tomber du jour au lendemain sa femme et le(s) mouflet(s) conçu(s) sans la moindre compensation. Je ne comprends pas pourquoi il faudrait une nouvelle loi en la matière (ou plutôt, si, je ne comprends que trop bien).
Calembredaine Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Je soutiens cette initiative. Pour moi, le fait d'être le père biologique n'engende aucune obligation du point de vue du DN. On (enfin je parle pour moi) a vraiment l'esprit sclérosé par le fil de la pensée unique car je n'avais jamais envisagé cet aspect des choses parfaitement logique! Je soutiens également cette initiative.
Sous-Commandant Marco Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Certainement, la requête est mal formulée: on ne peut pas refuser d'être père. En revanche, on devrait pouvoir refuser de payer une pension alimentaire pour ses enfants, désirés ou pas d'ailleurs. Il ne faut pas une nouvelle loi, il faut abroger les lois existantes en ce domaine.
Calembredaine Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Ravages de l'égalitarisme: apr!ès la création d'un "droit à ne pas être mère" (confondant coercition et contrainte naturelle), voici le "droit à ne pas être père". Dans le même registre, il y avait aussi le "droit à ne pas être né" (demande qui avait été rejetée, si je me rappelle bien).Pourtant, les hommes qui ont fait trempette ont une part de responsabilité dans la conception. Il n'est que justice qu'ils l'assument - qu'ils aient voulu ou non procréer, cela fait partie des aléas coïtaux. Maintenant, s'ils ne le souhaitent pas, la solution du père adoptif existe aussi - en accord avec la génitrice, évidemment. La responsabilité du père consiste notamment à ne pas laisser tomber du jour au lendemain sa femme et son mouflet sans la moindre compensation. Je ne comprends pas pourquoi il faudrait une nouvelle loi en la matière (ou plutôt, si, je ne comprends que trop bien). Tu as raison mais admet que dans le contexte incohérent du droit positif concernant le "droit à" l'avortement, la demande du père est tout à fait logique. Cela met en exergue l'absurdité de l'intervention étatique à vouloir construire ce château de cartes qu'est l'ensemble des "droits à".
h16 Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Tu as raison mais admet que dans le contexte incohérent du droit positif concernant le "droit à" l'avortement, la demande du père est tout à fait logique. Cela met en exergue l'absurdité de l'intervention étatique à vouloir construire ce château de cartes qu'est l'ensemble des "droits à". Je rejoins RH & Rocou. A partir du moment où l'égalitarisme rampant dégouline de tout côté, je ne vois pas pourquoi ce qu'on accorde aux femmes serait à refuser aux hommes, pour des raisons logiques. Maintenant, ça ne m'empêche pas de constater qu'il s'agit encore une fois d'une loi visant à réduire les responsabilités personnelles, et imposer de fait ses choix (en matière sexuelle ici) au reste de la société. Superbe. Bientôt, on pourra commettre n'importe quelle bêtise, on trouvera toujours une loi comme échappatoire.
Dardanus Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Bientôt, on pourra commettre n'importe quelle bêtise, on trouvera toujours une loi comme échappatoire. Ouf ! Moi qui croyait la loi liberticide, mais non, elle donne la liberté de faire le couillon…à défaut de faire le couillu…
h16 Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Ouf ! Moi qui croyait la loi liberticide, mais non, elle donne la liberté de faire le couillon…à défaut de faire le couillu… Il y a des lois qui protègent (celles sur la propriété, par exemple), mais bien plus souvent qu'à leur tour, elles visent pour l'état à asseoir des faux droits (et ceux-là permettent en effet de faire le couillon )
Fredo Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Le fait est qu'on peut se retrouver père "à son insu". Je me demande si cela n'est pas un écho à une affaire dont on avait parlé ici il y a quelques mois : un médecin américain s'était retrouvé avec la demande d'une de ses collègues de reconnaître son bébé et lui payer une pension. Celui-ci avait déclaré n'avoir pourtant pas eu de relations "sexuelles" avec la mère. En fait, ladite collègue avait copieusement conservé la semence après une turlute dans le bureau, et s'était faite inséminer.
h16 Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Le fait est qu'on peut se retrouver père "à son insu". Je me demande si cela n'est pas un écho à une affaire dont on avait parlé ici il y a quelques mois : un médecin américain s'était retrouvé avec la demande d'une de ses collègues de reconnaître son bébé et lui payer une pension. Celui-ci avait déclaré n'avoir pourtant pas eu de relations "sexuelles" avec la mère. En fait, ladite collègue avait copieusement conservé la semence après une turlute dans le bureau, et s'était faite inséminer. Je me demande dans quelle mesure on ne peut pas traîner la mère en justice pour avoir usé de la semence dans une autre optique que celle initialement envisagée par le donneur. En outre, à titre moral, elle mérite des grosses tartes pour avoir utilisé son enfant comme gagne-pension. C'est assez ignoble. (je n'imagine même pas les dégâts psychologiques que le petit aura à subir quand il prendra connaissance des circonstances et motivations de sa mère dans les causes de son existence)
Dardanus Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Je me demande dans quelle mesure on ne peut pas traîner la mère en justice pour avoir usé de la semence dans une autre optique que celle initialement envisagée par le donneur. En outre, à titre moral, elle mérite des grosses tartes pour avoir utilisé son enfant comme gagne-pension. C'est assez ignoble.(je n'imagine même pas les dégâts psychologiques que le petit aura à subir quand il prendra connaissance des circonstances et motivations de sa mère dans les causes de son existence) L'amertume d'avoir une mère thune ?
antietat Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Je me demande dans quelle mesure on ne peut pas traîner la mère en justice pour avoir usé de la semence dans une autre optique que celle initialement envisagée par le donneur. En outre, à titre moral, elle mérite des grosses tartes pour avoir utilisé son enfant comme gagne-pension. C'est assez ignoble.(je n'imagine même pas les dégâts psychologiques que le petit aura à subir quand il prendra connaissance des circonstances et motivations de sa mère dans les causes de son existence) Ben actuellement on ne le peut pas ou plus exactement on le peut sans avoir aucun espoir d'issue positive. Je soutiens entièrement cette initiative car il y a certainement dû se passer le dialogue suivant : Lui : Tu as pris ta pilule chérie ? Elle : Mais oui bien sûr ne t'inquiétes pas ! Lui : Sinon je peux mettre une capote tu sais ? Elle : Allons, allons, pas de latex entre nous ! On dirait que tu n'as pas confiance en moi, ma parole ? Qq semaines plus tard. Elle : Et bien ça y est maintenant c'est sûr je suis enceinte et je crois bien que je vais le garder finalement ! Si elle devait passer cette loi mettrait un terme au petit jeu du pile je gagne face tu perds qui prévaut à l'heure actuelle dans ce domaine là.
Calembredaine Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Celui-ci avait déclaré n'avoir pourtant pas eu de relations "sexuelles" avec la mère. En fait, ladite collègue avait copieusement conservé la semence après une turlute dans le bureau, et s'était faite inséminer. Attitude courante en Afrique, soit dit en passant. (récupération du préservatif usagé et "insémination" personnelle)
Fredo Posté 9 mars 2006 Signaler Posté 9 mars 2006 Euh, je ne sais pas si le mot "turlute" est de l'argot répandu partout, je précise donc : dans ce cas là le médecin n'avait vraiment pas eu de relation sexuelle avec sa collègue, il s'était agi d'une simple fellation. Et pourtant une recherche en paternité aurait montré son ADN …
Taranne Posté 12 mars 2006 Signaler Posté 12 mars 2006 Euh, je ne sais pas si le mot "turlute" est de l'argot répandu partout, je précise donc : dans ce cas là le médecin n'avait vraiment pas eu de relation sexuelle avec sa collègue, il s'était agi d'une simple fellation. Légalement, une fellation est un acte sexuel. Bon, je sais, Clinton prétend que non, mais il n'est pas juriste.
Ronnie Hayek Posté 12 mars 2006 Signaler Posté 12 mars 2006 Légalement, une fellation est un acte sexuel. Bon, je sais, Clinton prétend que non, mais il n'est pas juriste. Et Bill d'entonner: "Turlute avant d'aller au lit fait passer bonne nuit." (je ne sais plus qui chantait ça, quelqu'un s'en souvient-il ?)
Chitah Posté 12 mars 2006 Signaler Posté 12 mars 2006 1 - la requête de ces hommes est débile, car Roe vs Wade et partant le droit d'avorter (pour les femmes) n'est pas un droit constitutionnel, mais un "landmark" : A landmark decision is the outcome of a legal case (often thus referred to as a landmark case) that establishes a precedent that either substantially changes the interpretation of the law or that simply establishes new case law on a particular issue. Certain cases within this category are widely known in legal studies and may be reviewed by law students even if they have been overturned by later decisions. 2 - ce n'est pas parce que l'argumentation de ces types est idiote que leur demande l'est : pourquoi je devrais ne pas avoir le droit de m'évaporer, de disparaître sur une île déserte, ou tout simplement de ne plus avoir rien à foutre de quelqu'un? Dans le cas de mon contrat de travail, ce n'est pas le cas, je n'en ai pas le droit car j'ai signé notamment une clause précise : l'employeur que j'ai doit être mon seul employeur, et je dois notifier toute volonté de cesser le travail (le contrat) avec lui.
Bastiat Posté 12 mars 2006 Signaler Posté 12 mars 2006 Je soutiens cette initiative. Pour moi, le fait d'être le père biologique n'engende aucune obligation du point de vue du DN. En cas de mariage c'est clair, c'est le contract qui régle ça ainsi que l'avortement par exemple. Hors mariage je dirais que la femme dispose d'un droit de garde sur l'enfant jusqu' a sa majorité et non le père. La pension éventuelle peut dans ce cas être le résultat d'une transaction qui permette au père de disposer d'une partie de ce droit de garde. Ainsi plus de père tiroir caisse qui ne voit plus ses enfants. Tu as raison mais admet que dans le contexte incohérent du droit positif concernant le "droit à" l'avortement, la demande du père est tout à fait logique. Cela met en exergue l'absurdité de l'intervention étatique à vouloir construire ce château de cartes qu'est l'ensemble des "droits à". Ben non la mêre est propriétaire de sont corps quand même !
wapiti Posté 12 mars 2006 Signaler Posté 12 mars 2006 Et Bill d'entonner: "Turlute avant d'aller au lit fait passer bonne nuit." (je ne sais plus qui chantait ça, quelqu'un s'en souvient-il ?) Je ne me rappelle plus le nom du groupe, mais je l'avais entendue dans un bar à Liège, ça n'a pas du dépasser la frontière française à mon avis.
Calembredaine Posté 13 mars 2006 Signaler Posté 13 mars 2006 Hors mariage je dirais que la femme dispose d'un droit de garde sur l'enfant jusqu' a sa majorité et non le père. En vertu de quoi?? Ben non la mêre est propriétaire de sont corps quand même ! Je ne vois pas le rapport
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