Chitah Posté 29 mars 2006 Signaler Posté 29 mars 2006 http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=8379 Apparemment, la retraite par capitalisation est en train de foirer dans ce pays (c'est surement très exagéré), avez-vous des informations sur le sujet? Il est quasi-évident que cet argument va arriver en France et devenir l'équivalent des déraillements de trains britanniques dans les débat sur le transport.
Dilbert Posté 29 mars 2006 Signaler Posté 29 mars 2006 http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=8379Apparemment, la retraite par capitalisation est en train de foirer dans ce pays (c'est surement très exagéré), avez-vous des informations sur le sujet? Il est quasi-évident que cet argument va arriver en France et devenir l'équivalent des déraillements de trains britanniques dans les débat sur le transport. La réponse est simple : ce n'est pas du libéralisme, puisqu'on force les salariés à cotiser à des entreprises données. La seule position défendable est l'abolition complète de toute cotisation. Chacun prévoit pour sa retraite comme il l'entend. "Oui mais si les gens dépensent tout et se retrouvent sans rien à la retraite ?" Réponse : responsabilité personnelle. Les gens sont jugés assez adultes pour voter (c'est à dire penser à l'avenir du pays), et pas pour penser à leur avenir ?
Domi Posté 29 mars 2006 Signaler Posté 29 mars 2006 Les entreprises se retrouvant en situation de monopole, avec des salariés obligés de cotiser, elles n'ont aucun intérêt à améliorer leur qualité de service, ni même à le rendre.
Sous-Commandant Marco Posté 29 mars 2006 Signaler Posté 29 mars 2006 Notez l'aspect obligatoire des cotisations, le prélèvement des cotisations par l'employeur, la supervision par une super-intendance (étatique?) et la solution proposée: ajouter des fonds supplémentaires provenant des impôts. Peut-être cela permettra-t-il à certains fonds de pension mal gérés d'éviter la faillite?
Messer Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 Ouip, car ce genre de problème reste quand même un écueil important à prévoir dans une anarcapie ou dans un système libre.. Un Etat avec la retraite par répartition tombe forcément moins facilement en faillite qu'une entreprise..
Dilbert Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 Ouip, car ce genre de problème reste quand même un écueil important à prévoir dans une anarcapie ou dans un système libre.. Un Etat avec la retraite par répartition tombe forcément moins facilement en faillite qu'une entreprise.. Read my lips : D I V E R S I F I C A T I O N !
Sous-Commandant Marco Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 Dans un système ou l'état est très présent, peut-être les salariés anticipent-ils son intervention lorsque les retraites s'avèrent insuffisantes. Ce qui expliquerait qu'ils ne cotisent pas suffisamment. Dans une acarcapie, les choses seraient plus claires: pas d'état donc pas de "sauveur" miracle si les choses se passent mal.
Joanes K-Parijs Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 Chacun prévoit pour sa retraite comme il l'entend. Et tu fais comment quand tu te retrouve avec des petits vieux qui crève en bas de chez toi ? Alors oui, mais à condition qu'il y ait un "basic income" universel et cumulable (on ne peut pas laisser crever les irresponsables) et des campagnes d'information, des contraintes pour prendre une (vraie) caisse de retraite et y verser un minimum (on ne devient pas responsable d'une génération à l'autre, ça prends du temps).
Dilbert Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 Et tu fais comment quand tu te retrouve avec des petits vieux qui crève en bas de chez toi ? Ils n'ont pas de famille ? comment faisait-on avant qu'existe la retraite payée par le vol des actifs ? (inutile de me dire "à ces époques-là on ne vivait pas vieux", parce que 1. c'est faux 2. ce n'est pas une question d'âge, mais d'aptitude à subvenir à ses besoins à partir d'un certain stade dans sa vie).
Dardanus Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 Ils n'ont pas de famille ? comment faisait-on avant qu'existe la retraite payée par le vol des actifs ? (inutile de me dire "à ces époques-là on ne vivait pas vieux", parce que 1. c'est faux 2. ce n'est pas une question d'âge, mais d'aptitude à subvenir à ses besoins à partir d'un certain stade dans sa vie). La CGT il y a un siècle était hostile aux retraites ouvrières car les ouvriers atteignaient rarement l'âge de la retraite.
Dilbert Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 La CGT il y a un siècle était hostile aux retraites ouvrières car les ouvriers atteignaient rarement l'âge de la retraite. Quand je regarde mon arbre généalogique (famille de paysans, d'artisans et petits commerçants du Sud-Ouest) aux XVIIIe et XIXe siècles, je constate que les gens dépassaient fréquemment les âges de 60-70 ans. Comment diable faisaient-ils, alors que la retraite n'existait pas, et qu'à 50 ans on était déjà bien usé ? (je connais la réponse mais je pose la question)
Freeman Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 Il faut supprimer l'idée de cotisations obligatoires, chacun doit être libre de travailler comme il veut et de cotiser comme il veut.
h16 Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 (on ne devient pas responsable d'une génération à l'autre, ça prends du temps). Non. Le temps mis pour se responsabiliser est d'autant plus court que les conséquence personnelles d'un comportement irresponsable sont fortes.
vincponcet Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=8379Apparemment, la retraite par capitalisation est en train de foirer dans ce pays (c'est surement très exagéré), avez-vous des informations sur le sujet? Il est quasi-évident que cet argument va arriver en France et devenir l'équivalent des déraillements de trains britanniques dans les débat sur le transport. L'article parle de fraude des entreprises qui n'ont pas versée les cotisations aux fonds de pension qu'elles ont prises sur les salaires. Il n'y a rien de libéral dans le vol. Rq, quand la CGT, MEDEF & co se servent dans notre caisse de retraite publique que le monde entier nous envie, personne ne crie au scandale, ni contre l'étatisme. Quand un privé vole ses clients, on accuse le libéralisme.
L'affreux Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 Retraites par répartition vs par capitalisation… la liberté n'a rien à voir là-dedans.
Dilbert Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 Retraites par répartition vs par capitalisation… la liberté n'a rien à voir là-dedans. Exact, d'ailleurs rien n'empêche les mutuelles d'exister et les gens d'y cotiser volontairement, s'ils tiennent tant que ça à l'aspect "non lucratif". D'ailleurs en France les caisses de retraite (comme celles de sécu) sont de droit privé.
Taranne Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 Il est quasi-évident que cet argument va arriver en France et devenir l'équivalent des déraillements de trains britanniques dans les débat sur le transport. C'est en bonne voie. Regardez les commentaires de l'internaute qui signe Machinchose. C'est tout de même incroyable que les échecs du libéralisme soient toujours rédhibitoires alors que ceux du socialisme ou de la sociale-démocratie ne signifient jamais rien, si ce n'est qu'on n'est pas allé assez loin. J'ai beau me targuer d'être le roi de la mauvaise foi, je crois que je n'en ai pas encore assez pour être de gauche. Le curriculum de M. Riesco: http://www.eumed.net/economistas/06/riesco.htm C'est en espagnol, mais on comprend qu'il a participé aux Jeunesses Communistes et soutenu activement l'Unité Populaire.
Sous-Commandant Marco Posté 30 mars 2006 Signaler Posté 30 mars 2006 Un autre son de cloche, plutôt néo-libéral: http://www.libres.org/francais/actualite/a…ili_a2_4605.htm http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/A…1074931,00.html «Au Chili et au Pérou, les travailleurs qui n'ont pas pu souscrire à une caisse de retraite privée ont, pour la plupart, investi dans leurs maisons, d'autres biens ou l'éducation de leurs enfants», poursuit-il. […]4. Finalement, ce système n'a pas été à l'abri du gouvernement comme cela avait été prévu. «De nombreux investisseurs considéraient la plupart de ces pays comme des paris risqués et leur ont accordé des prêts avec des taux d'intérêt élevés. En outre, les fonds de retraites, en grande partie, constitués de bons de trésors, ont à leur tour généré des taux d'intérêt élevés», explique Gill. Donc, une partie de ces fonds sont investis en obligations du trésor, c'est à dire dans de la richesse fictive.
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