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Quelle Politique D'immigration Pour La France ?


Invité Arn0

La politique d'immigration francaise  

45 membres ont voté

  1. 1. Quelle politique d'immigration souhaiteriez vous voir adopter par la France?

    • Immigration libre
      24
    • Politique d’accueil large, mais avec des gardes fous
      6
    • La même politique qu'actuellement
      0
    • Immigration choisie (choix des immigrés en fonction de leur utilité pour la France ou de leur capacité à s'intégrer).
      7
    • Immigration zéro
      0
    • Immigration négative (expulsion des étrangers)
      0
    • Je m’en fiche, de toutes façons faut être fous pour venir vivre en France
      5
    • Autre
      3


Messages recommandés

Posté

Pour ma part je comprends la position de William White et d'Harald, même si je n'adhère pas. Par contre il y en a 5 qui ont voté "immigration choisie". Ca ça (me) fait mal. Je peux connaitre les raisons de ce choix ?

Posté
Voilà. Foutus pour foutus, autant inviter le maximum de monde à la branlée magistrale.

:icon_up::doigt:

Et puis j'aime bien certains passages de la DDH, or n'est-il pas dit qu'un individu est libre de choisir le lieu de sa résidence ?

Posté
Pour ma part je comprends la position de William White et d'Harald, même si je n'adhère pas. Par contre il y en a 5 qui ont voté "immigration choisie". Ca ça (me) fait mal. Je peux connaitre les raisons de ce choix ?

j'ai voté immigration choisie. Il y a un résultat intéressant en économie selon lequel lorsqu'il existe plusieurs distortions dans un système, la suppression de l'une des distortions risque d'éloigner de l'optimum plutot que d'en rapprocher. Dans le système actuel en raison des contraintes sur le temps de travail, le salaire minimum, les charges importantes, les différentes allocations, le rmi non cumulable etc, les individus ayant une faible productivité sont soit dans l'incapacité de travailler, soit non pas l'intéret de travailler. Privilégier une immigration de personnes plus facilement employables dans les conditions actuelles me semble une meilleure idée.

Posté
Encore une fois, avec ce genre de raisonnement, certains en viendront à dire qu'il faut cesser de procréer.

Crois-tu que vis à vis de la population d'origine étrangère ce genre de propos ne se tiennent pas ?

Cependant à y réfléchir, supprimer les aides sociales clouerait le bec à pas mal d'adorateurs de Noenoeil. Ca serait un bon début.

Posté
Assainir le système dans son ensemble. Il me semble suicidaire de passer une immigration libre avec une société bloquée comme la nôtre peut l'être en ce moment. Ce serait offrir le pouvoir au borgne sur un plateau d'argent. L'immigration libre ne peut se comprendre que dans une configuration de quasi plein emploi où le chômage au lieu d'être structurel est simplement transitionnel. Si vous voulez éviter que les relents nauséabonds ne prennent de l'ampleur, vous devrez tenir compte de la réalité.

Tu ne fais qu'extrapoler et reprendre à ton compte les théories du borgne à savoir "l'étranger qui mange le pain et prend le boulot du français". Comme le souligne RH, il est absurde d'avoir une "politique de la famille", de demander au femmes d'avoir plus d'enfants et dans le même temps, refuser l'arrivée d'individus.

Et une fois encore, rien ne dit que supprimer les frontières signifierait immigration de masse d'autant plus qu'elles sont actuellement des vraies passoires.

Finalement ce qui gène les Homme de l'Etat, les politiques, c'est que les clandestins -qui ne reçoivent rien du système- ne paient pas leur dîme. Une preuve de plus que le système redistribue bien moins qu'il ne spolie.

Posté

L'immigration choisie c'est quand même un sacré pléonasme et d'un point de vue libéral ça me semble extrêmement inaproprié.

Enfin, on a déjà vu des gens défendre que la préférence nationale se mariait parfaitement avec le libéralisme après tout.

Reunion du 23 janvier 1999

La préférence nationale, réponse à l'immigration par Henry de Lesquen président du club de l'Horloge

1 . Comme l'a rappelé Alain Dumait, c'est le Club de l'Horloge qui a, le premier, parlé de "préférence nationale". Il a proposé le concept dans son livre de 1985, la préférence nationale, réponse à l'immigralion (Albin Michel), publié sous la direction de Jean.Yves le Gallou. Nous avions constaté que l'on faisait de moins en moins de différences entre Français et étrangers et nous avions estimé que cette situation ne pouvait perdurer sans conduire à la disparition de la nation.

Il ne peut y avoir de nation, en effet, sans que la loi lasse un minimum de distinction entre les nationaux et les étrangers : c'est ce que nous avons appelé la préférence nationale. la nation est une communauté. Or, aucun groupe social n'a d'existence s'il n'y a pas quelque distinction entre ceux qui en font partie et ceux qui lui sont extérieurs. ce principe est absolument général : il n'est pas d'association, d'Eglise, de club ou de parti, qui n'oppose un dedans et un dehors, qui n'établisse une frontière autour des membres du groupe. Dans le même ordre d'idées, nous avons aussi introduit la notion de "préférence familiale", qui a eu moins de succès, mais qui se justifie pour les mêmes raisons.

D'une certaine manière, en disant cela, j'enfonce des portes ouvertes… mais l'idéologie dominante est rebelle aux vérités premières.

D'où le succès de la notion d'exclusion, que nous avons étudiée dans un livre de 1995, le Refus de l'exclusion, nouvelle expression de l'utopie égalitaire (lettres du monde). Un minimum de réflexion démontre que l'exclusion ne saurait se confondre avec l'injustice, qu'il existe des exclusions légitimes et que l'on ne saurait même concevoir un ordre social qui n'en définirait pas, la propriété, par exemple, repose sur des relations d'inclusion-exclusion : le propriétaire a un droit exclusif sur les biens qui lui appartiennent. De fait, ceux qui proclament qu'il faut "refuser l'exclusion" sont les premiers à la pratiquer à l'encontre de leurs adversaires politiques.

Ainsi, du moment qu'une nation existe, elle a le droit d'exclure les étrangers du territoire national, et de réserver tel ou tel droit à ses nationaux. on peut discuter de l'étendue de cette préférence nationale, mais on ne peut pas la récuser dans son principe sans refuser la nation elle-même.

Et cela reste vrai quelle que soit la conception de la nation. Si j'étais libertarien, par exemple, je verrais la nation comme une copropriété. De même que les copropriétaires d'un immeuble ont le droit, ou devraient avoir le droit, de limiter l'accès aux parties communes, de même les citoyens, copropriétaires de la nation, ont le droit de restreindre le séjour des étrangers sur le domaine public.

2 - Contrairement à ce que l'on dit souvent, la préférence nationale n'implique pas nécessairement le protectionnisme. Dans notre ouvrage de 1985, nous écrivions même : "En réalité, la préférence nationale, bien comprise, n'est pas une préférence pour le producteur national, mais une préférence pour le consommateur national, et elle implique le libre-échange entre les nations." Cette afirmation catégorique mérite sans doute d'être nuancée, mais j'observe que bs avocats du protectionnisme ne réclament, le plus souvent, que la préférence européenne, c'est-à-dire le relèvement du tarif extérieur commun, et non le rétablissement de barrières douanières entre la France et ses partenaires du Marché commun. Nous ajoutions, dans le même livre : "le libre-échange des marchandises et des capitaux réduit beaucoup la propension à émigrer des entreprises françaises n'auront pas envie de faire venir une main-d'oeuvre bon marché, si elles ont la possibilité de s'établir là où celle-ci se trouve ; et les habitants des pays pauvres renonceront à s'expatrier si des capitaux étrangers et des débouchés à l'exportation leur fournissent sur place les emplois désirés. on peut donc dire que, dans une large mesure, les échanges de marchandises et de capitaux sont un substitut des échanges de population. " Ainsi, il est vraisemblable que le protectionnisme renforce les pressions migratoires, et demande d'autant plus de volonté politique si l'on veut leur résister.

En revanche, la préférence nationale implique, nécessairement, une certaine discrimination dans la distribution des droits sociaux, ceux-ci sont un aimant pour les populations affamées du tiers-monde, et il est certain que la remise en cause de l'Etatprovidence réduirait l'immigration cependant, les choses étant ce qu'elles sont, il est indispensable de réserver certains droits sociaux aux Français et peut-être aussi, aux Européens), c'est le cas aux minimums, des allocations familiales, dont le but est d'aider au redressement de la natalité française, et non d'aggraver l'exubérance démographique des populations issues du tiers-monde. De plus, il est clair que les immigrés illégaux, qui violent la loi du simple lait de leur présence sur le territoire national, ne devraient pouvoir prétendre à aucune espèce de droit social. En outre, même dans une société purement libérale, où toute redistribution forcée aurait disparu, deux catégories de droits devraient être réservées aux nationaux. Ils constituent le noyau de la préférence nationale. ce sont ( l ) le droit de vote, ( 2 ) le droit de séjour perpétuel sur le territoire national ,or, force est de constater que la nation est combattue sur ces deux plans. le traité de Maastricht a donné le droit de vote aux prétendus "citoyens européens" pour les élections locales, qui, toutes locales qu'elles soient, désignent des élus investis de prérogatives de puissance publique ; et il y a fort à parier que la prochaine revendication concernera les immigrés non européens.

Quant au droit de séjour perpétuel, il a été accordé, en pratique, à une bonne partie des immigrés en situation régulière par la loi de 1984 qui a créé un titre de séjour de dix ans, renouvelable de plein droit.

Ainsi, la préférence nationale n'est pas "une" réponse à l'immigration, parmi d'autres, mais bien "la" réponse, et la seule possible, en ce sens que foule politique qui vise à rétablir la nation dans ses droits suppose qu'une certaine différence soif laite entre les nationaux et les étrangers.

3 . la préférence nationale est elle compatible avec le libéralisme ? A mon avis, cela ne fait aucun doute. C'est seulement un libéralisme utopique et mondialiste qui peut refuser l'idée de nation et la préférence nationale qui en découle. un libéralisme conséquent doit intégrer le sens des traditions et l'idéal de la nation, celle synthèse nationale-libérale que défend le Club de l'Horloge a été illustrée, dans le monde anglo-saxon, par Ronald Reagan et Margaret Thatcher. Elle représente un puissant courant qui traverse l'Occident fout entier, et c'est sur celle base, et sur celle base seulement, que l'on pourra faire, en France, l'union de la droite. (nb: les voilà vos méchants libéraux-conservateurs xénophobes !)

Puisqu'elle est inhérente à l'idée de nation, la préférence nationale ne peut pas non plus être en contradiction avec la tradition républicaine issue de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Rappelons qu'en 1932 le Parlement français a voté à l'unanimité dans les deux Chambres (avec l'abstention des communistes une loi de préiérence nationale qui demandait au gouvernement de fixer, par décret, un maximum à l'emploi des étrangers dans chaque branche de l'économie ; cette loi s'est traduite par l'expulsion de centaines de milliers d'immigrés italiens ou polonais. C'est donc une imposture de se réclamer de la République pour condamner la préférence nationale.

Il est vrai que la formule a été utilisée par le Front national, où Jean-Yves le Gallou l'a introduite. Mais il est absurde de rejeter une idée juste au seul motif qu'elle est prônée par un parti que certains n'aiment pas et qui n'est pas "politiquement correct. Tout au plus peut-on discuter des modalités d'application du principe, qui est incontestable en lui-même.

Il faut féliciter le Front national d'avoir défendu le principe de la préférence nationale. Mais il serait bon, dans la perspective de l'union de la droite, qu'il ne soif plus le seul la préférence nationale doit devenir la référence commune de fous ceux qui sont attachés à la nation.

Posté
Encore une fois, avec ce genre de raisonnement, certains en viendront à dire qu'il faut cesser de procréer.

Exactement, on focalise sur l'aspect "personne nouvelle dans la société" lorsque l'on parle du arabe attendant à la frontière, pourquoi ne pas étendre ce concept à tout le monde et stériliser toutes les femelles de ce pays?

Et de même, pour ce qui concerne les allocs, pourquoi focaliser sur le arabe qui n'a jamais cotisé, les enfants nés récemment et recevant par l'intermédiaire de leurs parents des prestations ont c

j'ai voté immigration choisie. Il y a un résultat intéressant en économie selon lequel lorsqu'il existe plusieurs distortions dans un système, la suppression de l'une des distortions risque d'éloigner de l'optimum plutot que d'en rapprocher. Dans le système actuel en raison des contraintes sur le temps de travail, le salaire minimum, les charges importantes, les différentes allocations, le rmi non cumulable etc, les individus ayant une faible productivité sont soit dans l'incapacité de travailler, soit non pas l'intéret de travailler. Privilégier une immigration de personnes plus facilement employables dans les conditions actuelles me semble une meilleure idée.

C'est une illusion de croire que tu peux faire cela, tu ne peux pas savoir quels immigrés sont les plus employables. Ou plutôt, pourrais-tu m'expliquer comment tu fais, concrètement, pour établir cette liste de métiers où les gens peuvent trouver du travail?

Connais-tu quelquechose qui existe en France et qui s'appele l'enquête BMO? (BMO pour Besoin de Main d'Oeuvre) Est-elle fiable d'après toi?

on a déjà vu des gens défendre que la préférence nationale se mariait parfaitement avec le libéralisme après tout.

Quelqu'un prônant ce genre d'idées n'est par définition pas libéral, il n'y a absolument rien à redire à ce principe. Ce Club de l'Horloge ne peut que nous causer du tort à nous autres les libéraux.

Posté

Le Club de l'Horloge n'a rien de libéral ni de près ni de loin.

Les chantres de la Nation hostile au libéralisme mondialiste (version moderne du capitalisme cosmopolite de l'extrême-droite d'autrefois) mais pour le libéral-nationalisme, non merci…

J'ai voté immigration libre. On ne peut être pour la libre circulation des marchandises et être contre la libre circulation des hommes ou l'inverse.

Posté
Le Club de l'Horloge n'a rien de libéral ni de près ni de loin.

Les chantres de la Nation hostile au libéralisme mondialiste (version moderne du capitalisme cosmopolite de l'extrême-droite d'autrefois) mais pour le libéral-nationalisme, non merci…

J'ai voté immigration libre. On ne peut être pour la libre circulation des marchandises et être contre la libre circulation des hommes ou l'inverse.

Tout à fait d'accord.

Il avait été question du Club de l'Horloge voici plus d'un an dans ce fil : http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=4512&hl=

Posté
J'ai voté immigration libre. On ne peut être pour la libre circulation des marchandises et être contre la libre circulation des hommes ou l'inverse.

Ca fait plaisir de lire ça :icon_up:

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