Aller au contenu

La Page Libérale Et L'institut Hayek Superstars Dans Le Monde


Invité Aurel

Messages recommandés

Invité Aurel
Posté

Lisez-le vite avant que le texte ne bascule en archive !, signé Jean-Louis Andréani

  "Le Monde" a dit :
]D'un côté donc, une France acquise aux idées libérales. Pour elle, l'individu est le concept essentiel, la concurrence le meilleur régulateur de la société, la loi du marché une règle intangible et salutaire. La défense des acquis sociaux ou le refus de la montée des inégalités, l'intervention de la puissance publique dans l'économie sont marquées du sceau de l'"archaïsme", ou même du "crypto-communisme". Le principe de précaution inscrit dans la Constitution est un signe de frilosité et de refus du progrès. Une certaine indifférence aux autres, en dehors du cercle familial et des relations privées, est souvent le corollaire de ces idées, même s'il n'est pas avoué ou assumé.

Il lit lib.org, lui, ça se sent tout de suite.

  "Le Monde" a dit :
En face, la France solidaire se révolte contre l'exclusion, s'offusque des inégalités en France comme dans le monde, défend les services publics "à la française", refuse la prééminence économique des idées libérales, se démène au sein de ce qui prend quelquefois les allures d'une "contre-société" nostalgique des grands mouvements d'antan. Ces militants de la solidarité sont parfois des déçus de la politique, où ils ne trouvent plus de quoi satisfaire leur volonté d'engagement collectif.

Bon, il n'a pas tout compris hélas. Il va falloir faire de la pdagogie !

  le Monde" a dit :
Ainsi, un site Internet intitulé "La page libérale, l'actualité sous un angle libéral" affiche un texte dont l'auteur, Georges Lane, souligne : "Aux yeux de la classe médiatico-politique, est ultralibéral quiconque raisonne à partir de l'être humain (…) et non pas à partir du concept flou de "société", quiconque avance que l'être humain (…) agit dans son intérêt personnel et non pas dans un prétendu intérêt général." Ce texte renvoie à un autre auteur, présent notamment sur le site de l'Institut Hayek, qui a pignon sur rue. Sous le titre " Le renard dans le poulailler", François Guillaumat soutient que "le laisser-faire ne sacrifie pas (…) l'intérêt de "la société" aux intérêts particuliers", puisque "il n'y a d'intérêt (…) que pour des êtres vivants individuels". Ce texte affirme aussi que tout "pouvoir politique" repose "en dernière analyse sur le pouvoir de nuire, sur la capacité de destruction".

Certes, l'extrémisme que ces textes expriment n'est pas partagé par l'ensemble des libéraux français. Mais la mise en cause de l'Etat, voire de l'action politique elle-même, la vision très individualiste de la société, sont bien à la source de leur démarche.

Il est difficile d'apprécier l'importance relative des deux France, la solidaire et la libérale. Il est sûr en tout cas qu'elles ne se comprennent plus et ne se parlent pas beaucoup. Leur principal point de rencontre est peut-être l'appropriation des nouvelles technologies dans lesquelles, avec des utilisations différentes, les deux excellent. C'est peu pour nourrir la cohésion d'un corps social.

Bon, nous n'avons pas que des amis, les propos ne sont pas encore compris, mais au moins, il y a un contact.

Posté
  Citation
Leur principal point de rencontre est peut-être l'appropriation des nouvelles technologies dans lesquelles, avec des utilisations différentes, les deux excellent.

Oui l'un est sur internet, l'autre dans les grands médias.

Sérieusement, vous connaissez beaucoup de blogs et sites (ouvertement) politiques de l'autre côté ? Hormis ceux des nationalistes.

Ensuite désolé mais cet article est un torchon. Il cite des phrases qu'il ne comprend même pas (ce qui ne sous-entend pas de devoir y adhérer). Comment savoir qu'un article est partisan ? Quand à sa lecture vous n'avez vraiment aucune envie d'être un "néolibéral" et toutes les envies de faire partie des "solidaires".

Invité Aurel
Posté

Eh ! Ho ! Ne m'engueule pas ! Je constate aussi que nos valeurs ne sont pas comprises par le journaliste. Ce n'est qu'un premier contact. Espérons qu'il consacrera plus de temps chez nous avec nos succès grandissants. Après tout, nous avons aussi le droit à un débat "contradictoire", unique moyen de s'approcher de la vérité.

Posté
  Citation
Une certaine indifférence aux autres, en dehors du cercle familial et des relations privées, est souvent le corollaire de ces idées, même s'il n'est pas avoué ou assumé.

:doigt:

  Citation
Le père du libéralisme économique est mort en 1790, un an après le début de la Révolution française, qui fonde justement une philosophie politique inverse : depuis 1789, toute l'histoire politique de la France s'est construite sur l'idée que l'Etat républicain exprime et défend un intérêt général qui ne résulte pas de la somme des intérêts particuliers. Or les néolibéraux les plus radicaux, dans la lignée des fondamentaux du thatchérisme, s'excluent de ce consensus.

:icon_up:

Je mets tout dans une casserole et je mélange…

Posté
  Aurel a dit :
Bon, nous n'avons pas que des amis, les propos ne sont pas encore compris, mais au moins, il y a un contact.

Oui, enfin des journalistes qui emploient les termes "libéralisme" et "ultra-libéralisme" depuis des années sans jamais en avoir connu le sens, cherchent à savoir de quoi ils parlent.

Il y a du progrès.

Posté
  Rocou a dit :
Oui, enfin des journalistes qui emploient les termes "libéralisme" et "ultra-libéralisme" depuis des années sans jamais en avoir connu le sens, cherchent à savoir de quoi ils parlent.

Il y a du progrès.

Exact. Cependant, on les sent encore très très loin d'aller vérifier par eux-mêmes…

Posté
  Ash a dit :
Sérieusement, vous connaissez beaucoup de blogs et sites (ouvertement) politiques de l'autre côté ? Hormis ceux des nationalistes.

Tu veux dire un site gauchistes.org ? :doigt::warez::icon_up:

Posté
  leprof a dit :
Tu veux dire un site gauchistes.org ? :doigt::warez::icon_up:

La plupart sont nationalistes (sans vouloir l'admettre, d'ailleurs).

Posté

Non pas forcément quelque chose d'aussi caricatural, je pensais plutôt à tomber sur des blogs de personnes convaincus du socialisme et de la théorie marxiste. En général quand c'est le cas, c'est soit des politiciens, soit des militants de partis. En fait si on regarde bien, il y a peu d'équivalents de ce que font les blogs libéraux et certains blogs de droites. Mon analyse est que ressort de manière plus affirmée les opinions exclues des grands médias. La gauche n'a pas besoin d'internet pour diffuser ses idées et théories. Elles sont partout !

Posté
  Ash a dit :
Non pas forcément quelque chose d'aussi caricatural, je pensais plutôt à tomber sur des blogs de personnes convaincus du socialisme et de la théorie marxiste. En général quand c'est le cas, c'est soit des politiciens, soit des militants de partis. En fait si on regarde bien, il y a peu d'équivalents de ce que font les blogs libéraux et certains blogs de droites. Mon analyse est que ressort de manière plus affirmée les opinions exclues des grands médias. La gauche n'a pas besoin d'internet pour diffuser ses idées et théories. Elles sont partout !

Exact. Il suffit de lire n'importe quel canard, Figaro compris, pour y trouver assez peu (voire aucun) auteur libéral ou au moins pro-capitaliste, pro-libéralisme et beaucoup de petits scribouillards vantant les mérites de la socialdémocrassie…

Posté

La réaction de certains lecteurs est tout aussi embrouillée que l'article. J'ai attrapé celle-ci au vol sur la Une du Monde.fr:

"Il y a plusieurs raisons, donc pistes sur lesquelles travailler simultanément, pour revenir à une société plus saine, confiante et efficace. 1- Rendre l’Etat plus efficace, stopper les gaspillages, clarifier l’usage fait des impôts… 2 – Stopper les "privilèges" de certaines catégories de fonctionnaires, déconnectées de la réalité d’aujourd’hui, 3 – Limiter les salaires des patrons à des proportions décentes, 4 – Taxer le capital et l’utiliser pour favoriser la formation et l’emploi des jeunes."

Pour moi, les points 1. et 2. sont plutôt libéraux, les 3. et 4. sont collectivistes.

Voilà un bon exemple de ce à quoi nous avons à faire.

Posté
  Nick de Cusa a dit :
La réaction de certains lecteurs est tout aussi embrouillée que l'article. J'ai attrapé celle-ci au vol sur la Une du Monde.fr:

"Il y a plusieurs raisons, donc pistes sur lesquelles travailler simultanément, pour revenir à une société plus saine, confiante et efficace. 1- Rendre l'Etat plus efficace, stopper les gaspillages, clarifier l'usage fait des impôts… 2 – Stopper les "privilèges" de certaines catégories de fonctionnaires, déconnectées de la réalité d'aujourd'hui, 3 – Limiter les salaires des patrons à des proportions décentes, 4 – Taxer le capital et l'utiliser pour favoriser la formation et l'emploi des jeunes."

Pour moi, les points 1. et 2. sont plutôt libéraux, les 3. et 4. sont collectivistes.

Voilà un bon exemple de ce à quoi nous avons à faire.

Et puis il a oublié le point 5. Se procurer la Baguette Magique pour mettre en place les points 1 à 4.

Posté

Place aux réponses :

http://www.pageliberale.org/?p=1449

  Drieu Godefridi a dit :
Cher Jean-Louis Andreani,

J’ai lu avec intérêt votre papier « France solidaire et France libérale » dans Le Monde du 16 juin 2006 (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 884,0.html).

En tant que responsable de l’institut Hayek, que vous avez la gentillesse de placer à l’avant-garde du combat pour le libéralisme, je voudrais réagir.

Je partage votre constat sur la déliquescence de la société française : absence de projet collectif, angoisse sociale, solidarité en lambeaux, etc. Rien de très original : des libéraux aux communistes, en passant par les « Guignols de l’info », tout le monde est d’accord : la France va mal.

J’ai un peu plus de difficulté, vous l’aurez deviné, avec votre analyse des causes de la descente aux enfers, que vous imputez à la « victoire des idées néolibérales, à partir des années 1980 ». C’est une thèse intéressante, et qu’il n’est pas rare de lire. Elle n’en est pas moins désopilante : la « victoire des idées néolibérales » en France serait ainsi concomitante de l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand. Taxer les politiques socialo-communistes de libérales, n’est-ce pas récrire l’histoire ? Vint ensuite Jacques Chirac. De l’avis de tous ceux qui se sont intéressés à son long parcours, M. Chirac a défendu toutes les opinions et politiques possibles, sauf une : il n’a jamais été libéral. N’est-ce pas lui qui, récemment encore, vouait aux mêmes gémonies le communisme et le libéralisme ?

Il n’y a tellement pas eu de victoire des idées libérales en France que – vous l’aurez sans doute observé – lors de la récente campagne référendaire sur le projet de traité constitutionnel européen, les partisans du « non » n'ont cessé de communier dans un même credo : l'abomination de cet « ultra-libéralisme » qui, à les en croire, maintiendrait la France au fond du cul-de-basse-fosse économique et social où elle semble devoir croupir pour l'éternité et dont le projet européen ne serait qu’une figure. D' Olivier Besancenot à Jean-Marie Le Pen, en passant par MM. Fabius, Mélenchon, Emmanuelli ou Chevènement, sans oublier de Villiers et les communistes, il n'y a pas un seul partisan du non qui ne se soit empressé de porter le projet sur l'autel sacrificiel du dieu Antilibéral, au pied duquel, le fait mérite d'être relevé, les « nonistes » retrouvaient d'ailleurs leurs adversaires partisans du « oui » tentant quant à eux de convaincre les Français que la constitution européenne était le meilleur rempart contre le libéralisme. Tout cela lors même que le projet européen est, par essence, favorable aux échanges économiques : c'est assez dire que le débat était quelque peu surréaliste.

Comme je l’écrivais dans Les Echos au lendemain de la victoire du « non », cette communion fraternelle des « nonistes » et des « ouistes » dans l'anti-libéralisme frénétique est révélatrice de l'invraisemblable ivresse idéologique des élites françaises. Quand vous déplorez, par exemple, que « seul le marché gouverne l’accès au logement », ce n’est pas sérieux. Faut-il rappeler que les banlieues françaises, désormais célèbres dans le monde entier, sont hérissées de ces logements sociaux qui firent, longtemps, la fierté de la gauche ?

Se figurer que la France doit ses 10% de chômeurs (un jeune sur quatre), sa croissance cadavérique, l'échec lamentable de toutes ses « politiques de l'emploi » (un oxymore), la multiplication des zones de non droit, l'hyperinflation de son appareil étatique et l'hypertaxation qui en est le corollaire nécessaire, la déliquescence de son enseignement et le caractère irréformable de tout ce qui touche aux droits acquis à un excès de libéralisme relève de la plaisanterie ou de la psychiatrie. Sans en référer immédiatement à l'exemple du grand Satan américain (qui comme le savent tous les Français fait payer ses succès économiques à des millions d'Américains qui vivent entre la famine et la prison), traversons la Manche, constatons des données que même le radical-socialiste Jacques Chirac ne peut nier (4%, de chômage et de croissance) et posons la question : les Britanniques doivent-ils ces succès à plus ou moins de libéralisme ?

Observez qu’en-dehors des frontières jamais personne n’a eu l’idée saugrenue de qualifier la France de « libérale ». Libérale, la France meurt de ne l’être pas.

Que proposent les libéraux ? De mesurer les politiques menées depuis trente ans à l’aune de leurs résultats, et non du tourbillon de bonnes intentions qui a présidé à leur mise en œuvre. Les politiques de l’emploi, j’en parlais, difficile de contester qu’avec trois millions de chômeurs, l’échec est cuisant. Les politiques de relance, d’ « accompagnement de la croissance », etc., jugez-en : depuis une vingtaine d’années, la croissance économique française est de moitié inférieure à la croissance américaine. A ce rythme-là, le niveau de vie des ménages américains sera bientôt le double des ménages français. Les exemples sont nombreux. Mentionnons l’école, cette autre « institution républicaine » chère à la gauche : les classements internationaux (PISA, notamment) indiquent que le niveau d’instruction des jeunes Français ne cesse de régresser. L’université française s’affaisse, les universités anglo-saxonnes triomphent. Les cerveaux s’exilent. En fait, c’est toute une génération qui s’exile : un million de Français, en quelques années.

De ces échecs multiples et répétés, ne faut-il pas tenter de tirer les leçons ? D’autant que ces politiques ont un coût, double : d’abord, des taux d’imposition punitifs (la France est le deuxième pays le plus taxé au monde, encore une marque de ce curieux libéralisme mitterrando-chiraquien). Ensuite, cette ponction impitoyable des travailleurs et des entreprises détourne des circuits économiques autant de capitaux qui, sans cela, eussent été investis dans la production de richesses, de croissance, donc d’emploi. Les pays à forte croissance sont faiblement imposés.

En somme, la France a de facto renoncé à la croissance économique pour mener de coûteuses politiques sociales qui sont autant de désastres. Un joli marché de dupes. Pourquoi ne pas essayer autre chose ? Pourquoi ne pas redonner un peu de liberté et de responsabilité aux citoyens, aux travailleurs et aux entreprises, en les taxant moins, en les règlementant de manière plus souple et intelligente ? Pourquoi ne pas essayer de simplifier les réglementations existantes (comme l’ont fait par exemple, et avec succès, les socialistes néo-zélandais dans les années quatre-vingt) ? Bien sûr aucun système n’est parfait. Mais quand un système produit le contraire de ce pourquoi il a été institué, n’est-il pas temps de le remettre en cause ?

Il y a urgence : non content d’échouer dans la plupart de ses politiques depuis trente ans (école, emploi, croissance, …), l’Etat français renonce de plus en plus nettement à remplir ses missions fondamentales : la protection de la personne et des biens, le respect du droit. Lorsque le gouvernement régale ses clientèles d’avantages légaux et pécuniaires, il se réveille bientôt avec tous les jours un nouvel intérêt catégoriel à sa porte. Si on a donné au premier, difficile de ne pas donner au second. Qu’il refuse et la « rue » se déchaîne ; une violence à laquelle l’Etat n’a plus la force morale de résister. Depuis vingt ans – le début de cet ère « libérale » que vous dénoncez – le gouvernement français n’a pas su maintenir une seule grande réforme face aux menaces et à la violence syndicales. Est-ce normal dans une démocratie ?

Ne prenons qu’un exemple : la récente affaire de la SNCM. Refusant d'assumer ses responsabilités de patron, l'Etat français a géré la SNCM (Société nationale Corse-Méditerranée) à coups de subventions - trente mille euros par salarié, par an - conduisant ainsi la compagnie à une situation de faillite virtuelle. Première lâcheté.

La mission de « service public » de la SNCM étant désormais assurée, mieux et moins cher, par deux opérateurs privés, rien ne justifiait de sauver la SNCM de la faillite. Rien, sinon la peur du « conflit social ». Résultat : l'Etat y est à nouveau allé de « sa » poche, à concurrence de plus de cent millions d'euros cette fois, en violation manifeste des règles européennes. Deuxième lâcheté.

Mais tout cela n’a pas suffit plus. Les syndicalistes français vivent dans une réalité parallèle, une réalité où la loi n'existe pas. Le repreneur choisi par l'Etat ne leur convenant pas, les syndicalistes de la CGT et du STC entamèrent aussitôt un mouvement de grève qui prit rapidement un tour insurrectionnel (séquestrations, destructions de biens, blocus des ports, …). Résultat : l'Etat cèda une nouvelle fois, en faisant entrer dans le capital de la SNCM l'entreprise que les syndicats exigeaient d'y trouver, et en restant actionnaire à concurrence de 25%. Troisième lâcheté.

Même cela n’a pas suffit pas. Ayant eu l'outrecuidance d'interpeller quatre syndicalistes coupables de crime aux yeux de la loi, l'Etat se vit confronté à une flambée de violence dépassant largement le cadre de la SNCM, paralysant l'économie corse, menaçant l'approvisionnement de l'île et de la région PACA et se donnant les couleurs de la guerilla urbaine. Nouvelle capitulation de l’Etat français.

Sans doute voyez-vous dans ce combat la victoire de l’ « intérêt général ». Pas moi. J’y vois le symptôme de la poltronisation d’un Etat aux abois face à des privilèges exorbitants et des méthodes syndicales criminelles que rien ne justifie.

La faillite à laquelle nous assistons, en réalité, est celle de la social-démocratie à la française. Une faillite morale, économique, familiale, sociale. Qu’un coup de chaud balaie la France, et des milliers de personnes âgées meurent, seules, orphelines des solidarités familiales traditionnelles qui n’ont été remplacées que par du vent, des promesses, des « programmes ». La génération mai 68 a détruit, beaucoup, mais elle n’a finalement rien su construire. Le déni de réalité n’y changera rien.

Les deux tâches fondamentales du prochain gouvernement seront (1) de ramener le syndicalisme français dans le giron de la légalité et de restaurer l’autorité de l’Etat dans les attributions qui sont sa raison d’être, et (2) de laisser aux entreprises les moyens d’une franche croissance. La croissance économique n’est pas tout, mais elle conditionne tout le reste.

Ouvrez les yeux, monsieur Andreani. Quittez votre haine du libéralisme, le temps, au moins, d’essayer de le comprendre. Je vous suggère deux lectures qui ne pourront qu’enrichir votre Weltanschauung :

- La route de la servitude, par F.A. Hayek, et

- Le droit naturel, ses amis, ses ennemis, par Patrick Simon.

Je serais heureux de vous rencontrer à votre meilleure convenance pour en discuter, ou d’en débattre publiquement avec vous.

Votre bien dévoué,

Drieu Godefridi, Institut Hayek

http://www.fahayek.org/index.php?option=co…d=947&Itemid=45

Posté
  h16 a dit :
Savoureux. Mais encore trop bon pour un con de cet acabit.

Oui, mais au moins Andréani ne pourra pas se réfugier derrière un "ouh qu'ils sont méchants les libéraux avec moi, regardez comme ils m'insultent". Le ton mielleux (limite écoeurant) de Godefridi obligera Andréani à au moins écouter ce que Godefridi lui dit. Le comprendre, c'est autre chose, m'enfin…

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...