VeloDeus Posté 11 juillet 2006 Signaler Posté 11 juillet 2006 Qui a dit que le niveau baisse ? Le niveau n'a jamais été aussi haut ! Va falloir prévoir un masque et un tuba si on ne veut pas être submergé. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…1-782136,0.html http://www.lefigaro.fr/france/20060710.FIG…epuis_mai_.html
Fredo Posté 11 juillet 2006 Signaler Posté 11 juillet 2006 Si vraiment les sujets ont été plus faciles ou la correction plus laxiste cette année, il n'y alors pas de mérite ni de raison à se glorifier dans l'EN. Si tel n'est pas le cas, vu les absences prolongées en cours pour cause de CPE, les petites têtes blondes auraient mieux réussi en dépit de ces absences. Autrement dit on aurait une corrélation négative, hihihi moins de lavage de cerveau cours ( => plus te temps personnel ) <-> plus de points au Bac. Vu ainsi, le meilleur score du Bac cette année pourrait en fait refléter un "échec" du système…
VeloDeus Posté 11 juillet 2006 Auteur Signaler Posté 11 juillet 2006 Si j'en crois des collègues de Mathématiques du secondaire qui corrigeaient le bac, les notes de Maths en section S sont extrêmement élevées. En particulier, la moyenne au QCM serait supérieure à 3,5/5. Il faut savoir que certains bons élèves ont torché le QCM en 10 minutes chrono, ce qui fait 1 point en 2 minutes. C'est ce qu'on appelle des questions bien payées.
pankkake Posté 11 juillet 2006 Signaler Posté 11 juillet 2006 Mais, assure-t-il, les élèves seraient bien meilleurs à l'oral ou en informatique… (Énormes rires sarcastiques.)
VeloDeus Posté 11 juillet 2006 Auteur Signaler Posté 11 juillet 2006 pankkake a dit : Mais, assure-t-il, les élèves seraient bien meilleurs à l'oral ou en informatique…(Énormes rires sarcastiques.) Précisément les choses que l'on n'apprend pas dans les écoles françaises.
lmae Posté 11 juillet 2006 Signaler Posté 11 juillet 2006 je ne sais plus où j'ai lu que: avant la "réforme" des bacs en 94 il y avait 10% des terminales inscrits en C et D (maintenant "S") aujourd'hui c'est 40% (donc x4). Le taux de réussite étant de 80% grosso-modo maintenant et qu'il était moindre à cette époque reculée, cela signifie qu'on a multiplié par 4 ou 5 le nombre de personnes ayant ce diplôme ? Décidément après avoir fusillé l'université l'Education Nationale veut fusiller les écoles d'ingé ? Ca en prend le chemin.
Calembredaine Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 lmae a dit : Décidément après avoir fusillé l'université l'Education Nationale veut fusiller les écoles d'ingé ? Ca en prend le chemin. Bah pourquoi? Il y a une sélection pour ces écoles. Il y aura simplement davantage d'élèves à l'université dans la filière scientifique
SilenT BoB Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 Moi ca me fait penser a un truc, pour avoir son bac maintenant il faut faire la greve! Plus tu fais la greve et tu fous le bordel, plus tu as de chances d'avoir ton bac, tu bosses un peu apres histoire d'avoir quelques connaissances et hop laaaaaaa c'est dans la poche. J'ai eu mon bac y'a 10 ans tout pile, j'ai lu le sujet de maths et bin le mien etait autrement plus chaud, meme le sujet de physique chimie etait plus dur, donc a mon avis les sujets simples ont ete presentes. Donc c'est bien ca : Greve + Bordel + une peu de revisions = BAC Ils ne peuvent pas fusiller les ecoles d'inge et de commerce, elles selectionnent a l'entree, donc aucun risque, pour avoir fait parti du jury de mon ecole de comemrce, la selection est bien la, les mauvais sont mis de cote, c'est clair!
alex6 Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 SilenT BoB a dit : Donc c'est bien ca : Greve + Bordel + une peu de revisions = BAC Ne pas oublier que ce sont les soixante-huitards qui tiennent les rênes aujourd'hui… une bonne gréve pour la défense des acquis sociaux a bien plus de valeur à leurs yeux qu'une critique fine de Spinoza ou la résolution d'une équation aux dérivés partielles. Quand à savoir si la France va être capable de former l'important contingent de diplômés du supérieur dont nous aurons bientôt besoin, je pense que la réponse est clairement non à la vue du niveau actuel de formation.
younglib Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 Et Zorro est arrivé ! Le gouvernement va créer une allocation de rentrée universitaire mercredi 12 juillet 2006, 8h53 PARIS (Reuters) - Quatre mois après la crise du CPE, le gouvernement s'apprête à créer une "allocation de rentrée universitaire" dont le montant pourrait atteindre 200 euros, révèle Le Figaro. Selon le quotidien, Jacques Chirac pourrait en faire l'annonce lors de sa traditionnelle interview télévisée du 14-Juillet. La mesure devrait s'appliquer dès la rentrée à "500.000 étudiants boursiers ou issus de classes moyennes modestes exclus du système des bourses", explique le journal. De 50 à 60 millions d'euros ont déjà été provisionnés sur le budget pour financer cette allocation, revendication de longue date des syndicats étudiants.
alex6 Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 Ce gouvernement me fait de plus en plus penser au Saint-Nicolas dans l'est de la France qui distribue des bonbons dans les rues… sauf que ce dernier serait même plus crédible à régler les problèmes que nos pantins étatiques.
José Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 alex6 a dit : Ce gouvernement me fait de plus en plus penser au Saint… Mais que fait Père Fouettard ?
Messer Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 D'un point de vue moral ca ne se justifie pas. D'un point de vue utilitariste non plus. 200€ c'est déjà ca, mais pour s'installer en étudiant ca coute beaucoup plus cher: caution, TV, quelques meubles, vaisselle, micro ondes et tout ca c'est beaucoup, beaucoup plus cher. Bref une allocation injustifiée ET inefficace. Mais je préfère me taire ils pourraient vous prélever de plus… tiens je vais peut être pouvoir l'avoir cette allocation justement.
younglib Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 En plus d'année en année des emmerdeurs feront tous pour que cette "aide" soit revalorisée. C'est comme pour le smic et le reste.
Fredo Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 Tiens ça me fait penser que les étudiants d'écoles qui ont passé un concours administratif sont en général salariés.
Invité selenite Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 Il y a bien toujours une selection a l'entree des ecoles d'ingenieur mais il y a de plus en plus d'ecoles d'inge egalement et qui ne recrutent pas QUE apres une prepa comme il y a 10 ans. Suite a la flambee des demandes en telecom et nouvelles technologies avant 2000, toutes les promos ont en effet fortement augmente dans ces domaines la et nombre d'ecoles en Informatique se sont crees. La selection a donc fortement diminue pour que tout le puisse integrer une ecole. Sachant aussi que de moins en moins d'eleves affectionnent les classes preparatoires classiques et que dans un but de rattrappage tout le monde peut bifurquer a n'importe quel moment, il est plus facile d'integrer l'ENSAM par exemple en ayant fait un BTS ou un DUT de mecanique qu'en ayant fait la filiere PT ou plus facile d'integrer l'ENSEIRB apres avoir fait une filiere d'electronique qu'une prepa PC ou PSI. Et toujours dans le meme ordre d'idee, certaines ecoles recrutant des le bac en prepa integree il est egalement plus facile d'integrer une ecole d'inge apres avoir eu son BAC S qu'apres avoir fait le parcours du taupin de base. Bref, pour dire que peu importe ou echoueront les 80% de bacheliers ils peuvent a tout moment se retrouver dans une des 240 ecoles existantes. Et une fois a l'interieur, il faut vraiment le vouloir pour ne passer en annee superieure. Les seules choses qui attenuent le choc c'est qu'il existe une commission des titres qui n'autorise que "quelques" ecoles a donner le vrai diplome d'ingenieur et que depuis 2, 3 ans on ne peut plus avoir son diplome sans avoir un niveau excellent en anglais(ca peut faire sourire ca fait une purge incroyable). Quand a moi je suis inge et ce que je peux en dire c'est que j'ai l'impression qu'en France tout le monde est ingenieur et il y en a tellement que les recruteurs font une selection draconienne malgre toutes les annonces sur le net. Les diplomes ne valent deja plus rien et pour maintenant se differencier sur le marche du travail il faut avoir des certifications type microsoft, sun, cisco.
alex6 Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 selenite a dit : il est plus facile d'integrer l'ENSAM par exemple en ayant fait un BTS ou un DUT de mecanique qu'en ayant fait la filiere PT… Hum… pour entrer à l'ENSAM directement après un dut il faut être major de promo, en bts c'est encore plus dur. Le parcours en PT est par contre plutôt peinard, pour peu que tu passes en 5/2. Facile, même relativement, ne me semble vraiment pas être le terme correct. selenite a dit : Bref, pour dire que peu importe ou echoueront les 80% de bacheliers ils peuvent a tout moment se retrouver dans une des 240 ecoles existantes. Et une fois a l'interieur, il faut vraiment le vouloir pour ne passer en annee superieure. La quantité n'est aucunement un problème, il faut en revanche s'intéresser à la qualité et là c'est effectivement autre chose. En france c'est totalement déconnecté des réalités, le besoin se situe bien plus en ingénieur "pragmatique" qu'en ingénieur hautement scientifique (concurrence avec les thésards par exemple) Il est donc absurde de vouloir maintenir à tout prix une sélection impitoyable en classe prépa sur une base théorique de haut vol, ça ne sert strictement à rien pour le parcours professionnel qui suivra (sauf à construire un minimum de rigueur qui peut être obtenu avec bien moins de bourrage de crâne théorique) selenite a dit : Quand a moi je suis inge et ce que je peux en dire c'est que j'ai l'impression qu'en France tout le monde est ingenieur et il y en a tellement que les recruteurs font une selection draconienne malgre toutes les annonces sur le net. Les diplomes ne valent deja plus rien et pour maintenant se differencier sur le marche du travail il faut avoir des certifications type microsoft, sun, cisco. Il y aura largement assez de travail pour les futurs diplômés des écoles d'ingénieur. Les EU l'ont compris, leur conversion dans la création de matière grise plutôt que dans la création de matière (de plus en plus pris en charge par les pays en voie de développement) première s'est déjà faite depuis longtemps. Ici l'on s'attache à vouloir continuer "comme avant", envers et contre tout.
pankkake Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 selenite a dit : Les seules choses qui attenuent le choc c'est qu'il existe une commission des titres qui n'autorise que "quelques" ecoles a donner le vrai diplome d'ingenieur et que depuis 2, 3 ans on ne peut plus avoir son diplome sans avoir un niveau excellent en anglais(ca peut faire sourire ca fait une purge incroyable). Excellent, excellent… j'ai vu qu'il fallait des niveaux entre 750 et 850 au TOEIC par exemple suivant les écoles, je suis en BAC +2 avec 955, j'ai certes souvant été parmi les meilleurs mais je ne parlerai pas de niveau "excellent". Enfin, excellent par rapport au déplorable niveau moyen, certes. Citation Quand a moi je suis inge et ce que je peux en dire c'est que j'ai l'impression qu'en France tout le monde est ingenieur et il y en a tellement que les recruteurs font une selection draconienne malgre toutes les annonces sur le net. Les diplomes ne valent deja plus rien et pour maintenant se differencier sur le marche du travail il faut avoir des certifications type microsoft, sun, cisco. Je rentre dans une école agréée "vrai ingénieur", mais qui je crois ne propose pas de certifications. Je vois en parallèle SUPINFO (qui n'est pas "vrai ingénieur" mais ingénieur quelque chose quand même) qui a l'air de mettre l'accent sur les certifications (faut quand même payer). Ca vaut vraiment le coup ce genre de trucs ? Je suis un peu dubitatif.
alex6 Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 pankkake a dit : Je rentre dans une école agréée "vrai ingénieur", mais qui je crois ne propose pas de certifications.Je vois en parallèle SUPINFO (qui n'est pas "vrai ingénieur" mais ingénieur quelque chose quand même) qui a l'air de mettre l'accent sur les certifications (faut quand même payer). Ca vaut vraiment le coup ce genre de trucs ? Je suis un peu dubitatif. L'estampage "vrai" ou "faux" ingénieur est vraiment ridicule. Laissons le libre-choix aux entreprises de faire la réputation d'une école en fonction de l'adéquation des formations avec leurs besoins. Ce sera toujours plus parlant qu'un tampon marqué "bon ingénieur" venant d'une commission de l'EN (qui au passage ne connaît strictement rien à la diversité des métiers qui se cachent derrière le titre d'ingénieur )
Invité selenite Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 Ma foi, je dois donc avoir connu les promos de DUT de 1999. Nous etions 38 en math sup PTSI dont 17 a passer en math spe. Sur les memes 17 de math spe moins de 8 ont reussi a etre admissible et seules 2 personnes ont ete admises. A l'inverse sur les 5 que je connaissais bien et qui ont choisi la possibilite d'aller en DUT premiere annee, ils ont tous ete pris a l'ENSAM ou a la fameuse ENSEIRB. Je suis aussi bien d'accord que la qualite doit primer et qu'un ingenieur est avant tout quelqu'un de pragmatique. Mais je te rassure sur ce point -quoique tu m'as l'air au courant- il y a des ecoles effectivement tres scientifiques mais aussi des ecoles qui favorisent le cote "generaliste". Il y a justement tellement d'ecoles que les formations ne se ressemblent pas. Par contre, je ne trouve pas absurde de selectionner par la prepa. Une prepa ce n'est pas que l'apprentissage de connaissances. C'est surtout une filiere qui permet de pousser son potentiel intellectuel au maximum, a apprendre ce qu'est la rigueur tant dans le raisonnement que sur la presentation des resultats, qui force les eleves a s'exprimer devant un public, a travailler jusqu'a 2h du mat tous les jours, etc. Beaucoup de choses qui n'existent pas ailleurs et qui peuvent etre precieuses en entreprise. Et desole par contre, mais il n'y a pas assez de travail pour tous les diplomés peu importe ta filiere. Encore la semaine derniere j'ai rencontre quelqu'un sorti de l'ESCPI qui n'avait pas de boulot 4 ans apres sa sortie et c'est tres tres loin d'etre le seul. Oui, quand tu as deja fait tes preuves c'est plus facile. Mais il est tellement difficile d'avoir son premier travail qu'il y a beaucoup d'ingenieurs sur le carreau. Car si effectivement une entreprise demande quelqu'un de pragmatique c'est tout juste le minimum requis tellement ca tombe sous le sens. Ce que veut une entreprise c'est quelqu'un d'operationnel tout de suite et qui connait deja tous les outils dont il aura a se servir, un super technicien. Car oui, il y a une telle competition entre SSII, du a l'externalisation de l'informatique, que celles ci ne veulent pas s'embarasser de debutants.
pankkake Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 Dans l'informatique, il est super facile (avec un peu de passion et de volonté…) d'être vraiment opérationnel. Heureusement que mes connaissances ne viennent pas que de mon DUT, je ne m'embaucherais pas moi-même sinon . Enfin quand même, dans une école d'ingénieur, on a droit à plusieurs stages, ça me parait suffisant pour être opérationnel au moins dans certains domaines. Quant à travailler jusqu'à deux heures du matin tous les jours, en plus d'être physiquement et mentalement impossible pour moi, je trouve ça franchement con.
Invité selenite Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 hum, la passion ne suffit pas. Si tu veux devenir inge reseaux on va te demander une certif CCNA. Si tu veux devenir inge systeme microsoft on va te demander une certification microsoft. Si tu veux bosser sur des mainframes ou des systemes UNIX type aix, solaris tu dois passer par un organisme de formation. Mais, il est vrai que si tu veux faire du developpement avec java, j2ee and cie on ne te demandera rien a part une premiere experience significative voir juste quelques notions tellement il y a de la demande pour ca. Sauf que probleme franco francais, une fois que tu es categorise tu peux difficilement biffurquer… Pour les stages, encore faut il en avoir un et qui soit formateur. ;-) Je te rassure que c'est physiquement et mentalement possible de bosser jusqu'a 2h du matin. Mais c'est clair que tu n'as pas la tete bien dispose le matin et en fin d'annee c'est a celui qui aura le mieux tenu la cadence. ps :desole pour les fautes…
Dardanus Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 selenite a dit : ps :desole pour les fautes… Ce que c'est de travailler jusqu'à deux heures du matin…le français n'y résiste pas.
alex6 Posté 12 juillet 2006 Signaler Posté 12 juillet 2006 selenite a dit : Ma foi, je dois donc avoir connu les promos de DUT de 1999. Nous etions 38 en math sup PTSI dont 17 a passer en math spe. Sur les memes 17 de math spe moins de 8 ont reussi a etre admissible et seules 2 personnes ont ete admises. A l'inverse sur les 5 que je connaissais bien et qui ont choisi la possibilite d'aller en DUT premiere annee, ils ont tous ete pris a l'ENSAM ou a la fameuse ENSEIRB. Ah mais ça c'est faussé… ceux qui ont été admis en sortie de dut venait de prépa, il était plutôt facile pour eux d'être major de promo. Maintenant l'ENSAM après 5/2 en PT c'est pas non plus une performance ultime (j'ai fait l'ENSAM après dut puis une année de prépa ATS) selenite a dit : Par contre, je ne trouve pas absurde de selectionner par la prepa. Une prepa ce n'est pas que l'apprentissage de connaissances. C'est effectivement un mix des deux qui est requis.Qu'une partie des prépa se cantonnent à former des éléves très théoriques c'est très bien, s'attacher à tout prix à garantir ce même niveau théorique quelque soit les orientations de prépa c'est, amha, un peu du gâchis. selenite a dit : Et desole par contre, mais il n'y a pas assez de travail pour tous les diplomés peu importe ta filiere. Je pensais au cas idéal… un marché libre (et donc qui s'orienterais par nécéssité vers les secteurs à très hautes valeurs ajoutées, parceque "fin" des subventions étatiques pour les secteurs non-concurrentiels par rapport aux pays émergents) et un système scolaire où le marché du travail dicterais ses besoins. Actuellement tout cela n'existe pas, d'où les nombreuses formations qui ne conduisent qu'au chômage, sans parler du manque de développement technologique de notre "pays" qui en résulte. I had had a dream en quelque sorte
Invité jabial Posté 13 juillet 2006 Signaler Posté 13 juillet 2006 selenite a dit : Quand a moi je suis inge et ce que je peux en dire c'est que j'ai l'impression qu'en France tout le monde est ingenieur et il y en a tellement que les recruteurs font une selection draconienne malgre toutes les annonces sur le net. Les diplomes ne valent deja plus rien et pour maintenant se differencier sur le marche du travail il faut avoir des certifications type microsoft, sun, cisco. Venant d'une école d'ingé à prépa intégrée estampillée CTI, je peux te dire que si, le diplôme d'ingé (du moins le vrai) a encore de la valeur. Quant aux certifs, on n'en a demandé à aucun de mes camarades de promo - on se forme sur le tas, si tu es pas trop c** ça rentre vite.
alex6 Posté 13 juillet 2006 Signaler Posté 13 juillet 2006 jabial a dit : Quant aux certifs, on n'en a demandé à aucun de mes camarades de promo - on se forme sur le tas, si tu es pas trop c** ça rentre vite. Je confirme, le certif' n'a aucune valeur et heureusement, car on se fout totalement d'être tamponné conforme à je ne sais quelle norme bidon definissant ce qu'est un "bon ingénieur".
leprof Posté 13 juillet 2006 Signaler Posté 13 juillet 2006 Perso je pense que la France devrait d'urgence réformer son enseignement supérieur. Il y a trop de double-emploi des diplômes, et trop de gens à la fac qui se retouvent là presque par "hasard". Le système écoles d'ingé vs fac me paraît dépassé et crée des tensions inutiles. La place de l'entreprise dans les formations est aussi trop négligée. Après il ne faut pas se leurrer : ingénieur ça ne veut rien dire, ce qui compte c'est l'école…
alex6 Posté 13 juillet 2006 Signaler Posté 13 juillet 2006 leprof a dit : Perso je pense que la France devrait d'urgence réformer son enseignement supérieur. Des réformes il y en a eu déjà des milliers qui ne font qu'occuper les fonctionnaires des ministères pour rien. Le système scolaire doit simplement avoir la souplesse suffisante pour suivre les besoins du marché. Les créations/fermetures d'école ou de filière universitaire suivraient les besoins réels. Une étape incontournable est de rendre payant l'enseignement afin que les choix se dirigent plus vers les formations assurant un emploi à la sortie, i.e adapté aux besoins. Libre ensuite à ceux que cela chante de poursuivre des études littéraires ou sociologiques mais ils n'ont pas à faire assumer leurs choix à l'ensemble de la population (valable d'ailleurs quelque soit l'orientation choisie) Paradoxalement nous allons sans doute manquer de cerveaux dans certains domaines alors que les facs regorgent de filières conduisant directement au chômage. Mais ne nous leurrons pas, les syndicats feront tout pour conserver le système actuel sous couvert habituel d'une patine humaniste pseudo-égalitaire
leprof Posté 13 juillet 2006 Signaler Posté 13 juillet 2006 alex6 a dit : Des réformes il y en a eu déjà des milliers qui ne font qu'occuper les fonctionnaires des ministères pour rien.Le système scolaire doit simplement avoir la souplesse suffisante pour suivre les besoins du marché. Les créations/fermetures d'école ou de filière universitaire suivraient les besoins réels. Une étape incontournable est de rendre payant l'enseignement afin que les choix se dirigent plus vers les formations assurant un emploi à la sortie, i.e adapté aux besoins. Libre ensuite à ceux que cela chante de poursuivre des études littéraires ou sociologiques mais ils n'ont pas à faire assumer leurs choix à l'ensemble de la population (valable d'ailleurs quelque soit l'orientation choisie) Paradoxalement nous allons sans doute manquer de cerveaux dans certains domaines alors que les facs regorgent de filières conduisant directement au chômage. Mais ne nous leurrons pas, les syndicats feront tout pour conserver le système actuel sous couvert habituel d'une patine humaniste pseudo-égalitaire Par "réforme", je en veux pas dire "réforme issu des cabinets ministériels".
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