Patrick Smets Posté 28 août 2006 Signaler Posté 28 août 2006 Au final, on pourrait finalement faire remarquer aux athées que demander à se faire débaptiser c'est prouver qu'ils accordent de la valeur à une cérémonie religieuse . Ce n'est pas parce qu'on ne croit pas en Dieu, qu'on n'accorde pas une valeur symbolique au baptême. C'est un rite qui fait rentrer dans une communauté, pas besoin de croire en Dieu pour se rendre compte que la communauté en question existe et qu'elle considère comme membres ceux qui sont inscrits sur le fameux registre. Comme il n'existe pas, à ma connaissance, d'autre façon de rompre les liens symboliques avec cette communauté, c'est une bonne façon de faire. Peu importe après que les curés te disent que ce n'est pas valable. Ca, c'est leur cuisine interne. Les gens qui se font débaptiser posent un acte conforme à leurs convictions et c'est tout à fait honorable de leur part. C'est comme si un anarcap envoyait un lettre au Président pour dire qu'il souhaite mettre fin au contrat social en ce qui le concerne et demande d'être rayé du registre des assujettis à l'impots. Le fait que l'Etat ne reconnaisse pas cette démarche comme valable ne signifie pas que la démarche est conne, au contraire, elle a un certain panache. En plus, en Belgique, les dotations publiques à l'Eglise sont calculées en fonction du nombre de baptisés. La démarche a donc encore plus de sens.
melodius Posté 28 août 2006 Signaler Posté 28 août 2006 Ce n'est pas parce qu'on ne croit pas en Dieu, qu'on n'accorde pas une valeur symbolique au baptême. C'est un rite qui fait rentrer dans une communauté, pas besoin de croire en Dieu pour se rendre compte que la communauté en question existe et qu'elle considère comme membres ceux qui sont inscrits sur le fameux registre.Comme il n'existe pas, à ma connaissance, d'autre façon de rompre les liens symboliques avec cette communauté, c'est une bonne façon de faire. Peu importe après que les curés te disent que ce n'est pas valable. Ca, c'est leur cuisine interne. Les gens qui se font débaptiser posent un acte conforme à leurs convictions et c'est tout à fait honorable de leur part. C'est comme si un anarcap envoyait un lettre au Président pour dire qu'il souhaite mettre fin au contrat social en ce qui le concerne et demande d'être rayé du registre des assujettis à l'impots. Le fait que l'Etat ne reconnaisse pas cette démarche comme valable ne signifie pas que la démarche est conne, au contraire, elle a un certain panache. En plus, en Belgique, les dotations publiques à l'Eglise sont calculées en fonction du nombre de baptisés. La démarche a donc encore plus de sens. Voilà. Moi non plus je ne trouve pas ça idiot. Enfin, tant qu'on reste ici-bas…
Calembredaine Posté 28 août 2006 Signaler Posté 28 août 2006 En plus, en Belgique, les dotations publiques à l'Eglise sont calculées en fonction du nombre de baptisés. Quelle horreur!
wapiti Posté 28 août 2006 Signaler Posté 28 août 2006 Pourquoi "quelle horreur", en fonction de l'âge de l'évêque du coin, ce serait mieux ? Tiens, et est-ce que l'Etat distribue des sous aux francs-maçons aussi ?
Patrick Smets Posté 28 août 2006 Signaler Posté 28 août 2006 Tiens, et est-ce que l'Etat distribue des sous aux francs-maçons aussi ? Pas directement, mais à travers d'associations largement contrôlées par les frères trois-points. Depuis une dizaine d'années seulement. L'Etat subventionne les cathos, les protestants, les juifs, les musulmans et les laïcs. J'imagine que le bouddhisme va bientôt poser "problème". En 1905, la Belgique était déjà un pays indépendant.
Calembredaine Posté 28 août 2006 Signaler Posté 28 août 2006 Pourquoi "quelle horreur", en fonction de l'âge de l'évêque du coin, ce serait mieux ? Non, je ne savais pas que l'Eglise était subventionné par l'Etat en Belgique. Il est clair que comme certains ici, j'aurais depuis longtemps envoyé ma demande de "débaptisation".
melodius Posté 28 août 2006 Signaler Posté 28 août 2006 L'Eglise est subventionnée par l'état parce que ce dernier lui a tout piqué. Ceci expliquant cela.
wapiti Posté 28 août 2006 Signaler Posté 28 août 2006 Fort heureusement, l'Etat n'a pas mis la main sur les abbayes Notre-Dame de Scourmont, Orval, Saint-Rémy, Westmalle … c'est le principal !
melodius Posté 28 août 2006 Signaler Posté 28 août 2006 Fort heureusement, l'Etat n'a pas mis la main sur les abbayes Notre-Dame de Scourmont, Orval, Saint-Rémy, Westmalle … c'est le principal ! C'est un peu plus complexe que ça, mais je vois que tu sais ce qui est important !
Taisei Yokusankai Posté 28 août 2006 Signaler Posté 28 août 2006 Ce n'est pas parce qu'on ne croit pas en Dieu, qu'on n'accorde pas une valeur symbolique au baptême. C'est un rite qui fait rentrer dans une communauté, pas besoin de croire en Dieu pour se rendre compte que la communauté en question existe et qu'elle considère comme membres ceux qui sont inscrits sur le fameux registre.Comme il n'existe pas, à ma connaissance, d'autre façon de rompre les liens symboliques avec cette communauté, c'est une bonne façon de faire. Peu importe après que les curés te disent que ce n'est pas valable. Ca, c'est leur cuisine interne. Les gens qui se font débaptiser posent un acte conforme à leurs convictions et c'est tout à fait honorable de leur part. C'est comme si un anarcap envoyait un lettre au Président pour dire qu'il souhaite mettre fin au contrat social en ce qui le concerne et demande d'être rayé du registre des assujettis à l'impots. Le fait que l'Etat ne reconnaisse pas cette démarche comme valable ne signifie pas que la démarche est conne, au contraire, elle a un certain panache. En plus, en Belgique, les dotations publiques à l'Eglise sont calculées en fonction du nombre de baptisés. La démarche a donc encore plus de sens.
Punu Posté 28 août 2006 Signaler Posté 28 août 2006 L'Eglise est subventionnée par l'état parce que ce dernier lui a tout piqué. Ceci expliquant cela. Ceci explique mais ne légitime pas. Si le père a volé, le fils ne peut en être tenu pour responsable. Et ici, on parle de quelques individus qui ont commis le vol originel, et d'arrière-arrière-arrière petit-fils.
Invité Arn0 Posté 28 août 2006 Signaler Posté 28 août 2006 Ceci explique mais ne légitime pas. Si le père a volé, le fils ne peut en être tenu pour responsable. Et ici, on parle de quelques individus qui ont commis le vol originel, et d'arrière-arrière-arrière petit-fils.Si tu accepte l'héritage de ton père tu accepte aussi ses dettes (y compris celles liées aux dommages et intérêt). Le problème ici c'est que les subventions sont payées par des gens qui n'ont rien demandés. Et aussi que les richesses de l'église ont été obtenues en partie grâce à l'impôt et/ou au monopole du culte dont elle a disposé pendant des siècles.
Punu Posté 28 août 2006 Signaler Posté 28 août 2006 Si tu accepte l'héritage de ton père tu accepte aussi ses dettes (y compris celles liées aux dommages et intérêt). Le problème ici c'est que les subventions sont payées par des gens qui n'ont rien demandés. Et aussi que les richesses de l'église ont été obtenues en partie grâce à l'impôt et/ou au monopole du culte dont elle a disposé pendant des siècles. Je ne crois pas que l'Eglise belge ait intenté une action en justice (pas conne ! Toucher des milliards de subsides chaque année rapporte bien plus que le dommage causé il y a plusieurs siècles, d'autant plus que l'absence de jugement empêche de déterminer le dommage et donc de limiter l'éventuelle réparation), donc il n'y a aucun dommage et intérêt. Ensuite, je ne me souviens pas avoir signifié à qui que ce soit que j'acceptais l'héritage de l'état belge.
Patrick Smets Posté 29 août 2006 Signaler Posté 29 août 2006 l'absence de jugement empêche de déterminer le dommage Ainsi que l'origine des fonds sur lesquels le dommage porte.
melodius Posté 29 août 2006 Signaler Posté 29 août 2006 La réalité est que l'Eglise a été dépossédée de biens importants qu'elle avait acquis de manière tout à fait légitime - principalement des dons, et non un quelconque pillage fiscal comme l'affirment les gauchistes toujours prêts à accuser les autres de leurs propres turpitudes. Si on en actualisait la valeur, je ne suis pas certain qu'elle ait tellement gagné au change. De toute manière, nous finançons également les autres cultes et l'athéisme gauchiste de combat, j'aimerais qu'on en parle parfois plutôt que de s'attaquer systématiquement à la seule institution qui ait le malheur de n'être pas complètement à la botte du "progressisme" étatique et qui pour certains est coupable d'avance de tout ce dont on l'accusera.
Général Stugy Posté 29 août 2006 Signaler Posté 29 août 2006 Mouais, cette histoire de dépabtisation est un coup de pied de l'âne Ces registres ne servent pas à grand chose à part à donner accès aux autres sacrements, ce qui est bien normal. Ils servent aussi à mon beau-père pour ses recherches généaloqiques
Calembredaine Posté 29 août 2006 Signaler Posté 29 août 2006 De toute manière, nous finançons également les autres cultes et l'athéisme gauchiste de combat, j'aimerais qu'on en parle parfois plutôt que de s'attaquer systématiquement à la seule institution qui ait le malheur de n'être pas complètement à la botte du "progressisme" étatique et qui pour certains est coupable d'avance de tout ce dont on l'accusera. Absolument. D'ailleurs, il n'y a pas de raison que la collectivité finance par exemple, des équipement sportifs et ne finance pas telle ou telle religion. Après tout, les stades comme les lieux de culte ont un rôle social, non? Il y a bien deux poids deux mesures, totalement arbitraires. Si je ne veux pas que l'on me prenne mon argent pour financer les différents cultes, je ne veux pas non plus qu'on me le prenne pour financer des stades dans lesquels je n'ai jamais mis les pieds. Sans compter la pléthore d'entraîneurs, d'administratifs, de frais de communication, de délégation etc.
Dardanus Posté 29 août 2006 Signaler Posté 29 août 2006 La réalité est que l'Eglise a été dépossédée de biens importants qu'elle avait acquis de manière tout à fait légitime - principalement des dons, et non un quelconque pillage fiscal comme l'affirment les gauchistes toujours prêts à accuser les autres de leurs propres turpitudes. C'est pour la même raison (mais pas uniquement) que le Concordat assurait l'entretien du clergé par l'État en France jusqu'en 1905 et encore aujourd'hui en Alsace-Moselle. Ceci dit la dîme était bien un impôt, non ?
melodius Posté 29 août 2006 Signaler Posté 29 août 2006 C'est pour la même raison (mais pas uniquement) que le Concordat assurait l'entretien du clergé par l'État en France jusqu'en 1905 et encore aujourd'hui en Alsace-Moselle. Ceci dit la dîme était bien un impôt, non ? La dîme était le "salaire" des curés, pas un impôt en faveur de l'institution.
Yozz Posté 29 août 2006 Signaler Posté 29 août 2006 La dîme était le "salaire" des curés, pas un impôt en faveur de l'institution. Tu peux expliquer plus avant? Parce que dit comme ça, j'ai l'impression que l'Etat pourrait justifier les impots en disant qu'ils ne sont pas levés en faveur de l'institution, mais comme salaire des fonctionnaires.
melodius Posté 29 août 2006 Signaler Posté 29 août 2006 Qu'est-ce qui n'est pas clair ? La dîme était un impôt qui servait à payer le curé de la paroisse où il était levé et qui a rapidement donné lieu à des abus divers (principalement son accaparement par divers hauts personnages revêtus de charges ecclésiastiques mais qui n'exerçaient aucune tâche paroissiale). Il était donc levé en faveur de personnes physiques, et non de l'Eglise en tant que telle; en d'autres termes, il est ridicule de prétendre que les biens ecclésiastiques sont issus de la dîme.
Patrick Smets Posté 29 août 2006 Signaler Posté 29 août 2006 Je croyais que c'était la quête qui servait à payer le curé ?? Il était donc levé en faveur de personnes physiques, et non de l'Eglise en tant que telle; en d'autres termes, il est ridicule de prétendre que les biens ecclésiastiques sont issus de la dîme. Oui, enfin… Comme le curé ne pouvait pas reconnaître ses enfants, à son décès les éventuels trop-pleins de dîme revenaient quand même à l'institution…
melodius Posté 29 août 2006 Signaler Posté 29 août 2006 Je croyais que c'était la quête qui servait à payer le curé ??Oui, enfin… Comme le curé ne pouvait pas reconnaître ses enfants, à son décès les éventuels trop-pleins de dîme revenaient quand même à l'institution… La quête sert aux bonnes oeuvres de la paroisses. Sinon, vu la misère dans laquelle vivaient la plupart des curés, ça ne devait pas arriver souvent… Une des raisons de l'hostilité de la révolution française envers les réguliers est le ressentiment financier des hordes de curés miteux ralliés à la révolution et qui exerçaient une influence politique non négligeable. Enfin, ceux qui étaient assez malins pour se faire de la thune (et qui vivaient plutôt dans des grandes villes où ils exerçaient une sinécure ecclésiastique quelconque et faisaient de la politique) l'étaient également pour veiller à ce qu'elle se retrouve entre les mains de leurs amis, parents, voire enfants.
Yozz Posté 29 août 2006 Signaler Posté 29 août 2006 La dîme était un impôt qui servait à payer le curé de la paroisse D'accord, c'était donc bien un impôt. Je croyais que tu affirmais qu'elle n'en était pas un, alors que tu niais juste le lien entre la dîme et les biens de l'Eglise. Sorry.
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