Chitah Posté 10 octobre 2006 Signaler Posté 10 octobre 2006 http://www.lesechos.fr/info/france/4482572.htm Tabac : la majorité souscrit à l'interdiction mais s'inquiète de son impact électoralSanté publique oblige, l'interdiction de fumer dans les lieux publics au 1er février 2007 fait quasiment l'unanimité dans la classe politique. Dans la majorité, beaucoup redoutent cependant que les électeurs y voient, après la généralisation des radars, une nouvelle atteinte à leurs libertés individuelles. [..] Malgré la grogne des buralistes, leur décision - justifiée par les impératifs de santé publique - a été saluée par la quasi-totalité de la classe politique. Bernard Accoyer, président du groupe UMP à l'Assemblée et lui-même médecin, a salué « une avancée ». Le porte-parole de l'UMP, Luc Chatel, a évoqué une initiative « nécessaire, courageuse et pragmatique », estimant qu'« il était nécessaire d'aller plus loin dans la lutte contre le tabac et d'aller au bout de toutes les mesures qui avaient été prises il y a une quinzaine d'années ». Julien Dray, le porte-parole du PS, a jugé cette décision « bienvenue ». Quant à l'UDF, elle a fait savoir, par la voix de Marielle de Sarnez, qu'il n'était « que temps de le faire ». Seul le MPF de Philippe de Villiers l'a qualifiée d'« inutile et dangereuse ». « Ordre moral » Cela n'empêche pas, dans la majorité, de vives inquiétudes. Il y a ceux, d'abord, qui craignent de se mettre à dos les cafés, restaurants, discothèques et débits de tabac. L'UMP a ainsi demandé que leur soient donnés « les moyens nécessaires à leur adaptation ». Proche des buralistes, Richard Mallié, député des Bouches-du-Rhône, juge aussi « trop court » le délai de quinze mois accordé pour se mettre en conformité. Il y a surtout ceux - et ils sont nombreux - qui redoutent que ce « nouvel interdit », après l'alcool à 0,5 gramme par litre au volant et la généralisation de radars, ne donnent le sentiment que l'on bride les libertés individuelles. « C'est une interrogation réelle pour tous les parlementaires. Dans nos circonscriptions, le mécontentement est vif », témoigne Paul-Henri Cugnenc, le député de l'Hérault. Jean-Marc Roubaud (Gard) craint « un ras-le-bol ». « Nous sommes en train de recréer un ordre moral liberticide », s'emporte Jacques Myard (Yvelines), tandis que Christine Boutin, élue du même département, évoque un « dérapage très inquiétant ». Michel Roumegoux (Lot) rappelle, lui, que « les radars ont déjà coûté extrêmement cher à la droite » aux régionales de 2004. « Il y a un vrai problème sur ce thème des libertés. Ce qu'il faut c'est que nous fassions beaucoup de pédagogie », renchérit Pierre Méhaignerie (Ille-et-Vilaine). Sondages rassurants A quelques mois des échéances électorales, les sondages sont pourtant rassurants. Qu'il s'agisse de l'interdiction de fumer dans les lieux publics, de la limitation du taux d'alcool au volant ou du nombre de radars, le noyau d'opposants ne dépasse pas 30 % dans les dernières enquêtes de l'Ifop. Le casse-tête des maisons de retraite Les chambres des maisons de retraite étant considérées comme un « substitut du domicile », le gouvernement ne peut pas y imposer l'interdiction de fumer par décret. Le ministère de la Santé va dès lors envoyer une circulaire aux directeurs d'établissement pour leur demander de modifier leur règlement intérieur. Mais ces derniers, qui sont majoritairement opposés à l'interdiction, ne seront pas obligés de le faire, au risque, cependant, de voir leur responsabilité engagée en cas d'incendie lié à la cigarette. Xavier Bertrand va proposer aux directeurs une alternative : la possibilité de mettre des fumoirs fermés.
Libérus Posté 10 octobre 2006 Signaler Posté 10 octobre 2006 Rien n'est joué. En janvier, les sondages étaient favorables au CPE. L'opinion est très versatile. Les petits buralistes sont ce que Lazarsfeld a appelé des "relais d'opinion". En plus Sarkozy, qui s'est prononcé en Juillet pour la prohibition , pourrait bien découvrir que "l'affaire est tellement importante qu'elle nécessiterait une loi , etc.". Quant aux socialistes, ils sont en embuscade. Je rappelle à ceux qui l'auraient oublié que la France n'est pas facilement réformable.
Etienne Posté 10 octobre 2006 Signaler Posté 10 octobre 2006 « Il y a un vrai problème sur ce thème des libertés. Ce qu'il faut c'est que nous fassions beaucoup de pédagogie », renchérit Pierre Méhaignerie (Ille-et-Vilaine). J'adore. Traduction : vous êtes des cons, on va faire passer la pillule en vous expliquant comment il faut penser.
Saragator Posté 10 octobre 2006 Signaler Posté 10 octobre 2006 J'adore. Traduction : vous êtes des cons, on va faire passer la pillule en vous expliquant comment il faut penser. Je viens de discuter avec Hervé Novelli (en campagne pour Sarko) de cette question. Selon ses propos, cette question lui pose un véritable problème de conscience. Et s'il supporte le gouvernement c'est parce qu'il n'arrive pas à prendre une position personnelle claire vis-à-vis de l'interdiction. Cette position, exposée devant moi et un petit nombre d'étudiants, a fait, à elle seule, l'effet d'une confession intime. Comme si le simple fait de se poser la question relevait de la dissidence. J'ai oser relevé la logique liberticide qui se cache derrière cette mesure en la poussant à l'extrême : "bientôt l'État s'occupera de m'interdire de fumer devant mes enfants lorsque je suis chez moi". Ces derniers mots provoquèrent immédiatement l'indignation de l'ensemble de l'assemblée. Chacun y allant de sa remarque désagréable. J'ai alors compris la position d'Hervé Novelli lui-même. Comment supporter pendant des années d'être la risée de ses pairs, d'être LE marginal, d'être l'inutile voix inaudible. En allant plus loin dans les confidences, j'ai demandé à Novelli ce qui justifiait sa compromission politique avec l'UMP. Et sa réponse fut claire et non-démagogique : "je suis trop vieux pour défendre des idées, aujourd'hui je veux être important".
océane sitbon Posté 10 octobre 2006 Signaler Posté 10 octobre 2006 Je viens de discuter avec Hervé Novelli (en campagne pour Sarko) de cette question. Selon ses propos, cette question lui pose un véritable problème de conscience. Et s'il supporte le gouvernement c'est parce qu'il n'arrive pas à prendre une position personnelle claire vis-à-vis de l'interdiction. Cette position, exposée devant moi et un petit nombre d'étudiants, a fait, à elle seule, l'effet d'une confession intime. Comme si le simple fait de se poser la question relevait de la dissidence. J'ai oser relevé la logique liberticide qui se cache derrière cette mesure en la poussant à l'extrême : "bientôt l'État s'occupera de m'interdire de fumer devant mes enfants lorsque je suis chez moi". Ces derniers mots provoquèrent immédiatement l'indignation de l'ensemble de l'assemblée. Chacun y allant de sa remarque désagréable. J'ai alors compris la position d'Hervé Novelli lui-même. Comment supporter pendant des années d'être la risée de ses pairs, d'être LE marginal, d'être l'inutile voix inaudible. En allant plus loin dans les confidences, j'ai demandé à Novelli ce qui justifiait sa compromission politique avec l'UMP. Et sa réponse fut claire et non-démagogique : "je suis trop vieux pour défendre des idées, aujourd'hui je veux être important". C'est trop mignon !! Tu sembles découvrir le monde qui t'entoure !
WALDGANGER Posté 10 octobre 2006 Signaler Posté 10 octobre 2006 Je viens de discuter avec Hervé Novelli (en campagne pour Sarko) de cette question. Selon ses propos, cette question lui pose un véritable problème de conscience. Et s'il supporte le gouvernement c'est parce qu'il n'arrive pas à prendre une position personnelle claire vis-à-vis de l'interdiction. Cette position, exposée devant moi et un petit nombre d'étudiants, a fait, à elle seule, l'effet d'une confession intime. Comme si le simple fait de se poser la question relevait de la dissidence. J'ai oser relevé la logique liberticide qui se cache derrière cette mesure en la poussant à l'extrême : "bientôt l'État s'occupera de m'interdire de fumer devant mes enfants lorsque je suis chez moi". Ces derniers mots provoquèrent immédiatement l'indignation de l'ensemble de l'assemblée. Chacun y allant de sa remarque désagréable. J'ai alors compris la position d'Hervé Novelli lui-même. Comment supporter pendant des années d'être la risée de ses pairs, d'être LE marginal, d'être l'inutile voix inaudible. En allant plus loin dans les confidences, j'ai demandé à Novelli ce qui justifiait sa compromission politique avec l'UMP. Et sa réponse fut claire et non-démagogique : "je suis trop vieux pour défendre des idées, aujourd'hui je veux être important". en même temps quand on a passé 20 ans de sa vie à flirter avec ordre nouveau et le front national, c'est pas une loi sur le tabac qui va commencer à te poser des problèmes de conscience
Harald Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 J'ai alors compris la position d'Hervé Novelli lui-même. Comment supporter pendant des années d'être la risée de ses pairs, d'être LE marginal, d'être l'inutile voix inaudible. En allant plus loin dans les confidences, j'ai demandé à Novelli ce qui justifiait sa compromission politique avec l'UMP. Et sa réponse fut claire et non-démagogique : "je suis trop vieux pour défendre des idées, aujourd'hui je veux être important". Si il lui a fallu tout ce temps pour comprendre, c'est que dans sa partie, c'est vraiment un mauvais (ce qui en l'occurence est un gage d'espoir). Pour avoir bien connu pas mal de monde lorsque je faisais partie des jeunes RPR, je puis t'assurer qu'il n'a pas fallu longtemps à certains pour saisir cette évidence. En ce qui me concerne, j'ai tourné les talons, dégoûté du jeu politique. D'autres au contraire ont suivi les traces de leurs mentors, il y en a même eu un qui a fini par bouffer ses tuteurs, leur a piqué leurs sièges et est même devenu député puis ministre. Il occupe aujourd'hui un poste honorifique à l'Assemblée, bien payé avec de nombreux avantages.
Largo Winch Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Le porte-parole de l'UMP, Luc Chatel, a évoqué une initiative « nécessaire, courageuse et pragmatique » Oh ! Le bel argument ! C'est beau comme du Libérus !…
h16 Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Oh ! Le bel argument ! C'est beau comme du Libérus !… Méchant Largo !
ricotrutt Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 moi je suis favorable à l'interdiction de mâcher des chewing gum en public parce que le fait de mastiquer entraîne un surcroît d'activité des yeux des gens que je croise, et donc leur fatigue leur vue, ce qui coûte trop cher à la sécu plus tard et abime leur santé. J'attends donc du prochain candidat à la présidentielle qu'il prononce le banissement des chewing gum des lieux publics
Taranne Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 J"bientôt l'État s'occupera de m'interdire de fumer devant mes enfants lorsque je suis chez moi" Euh… Tu trouves ça normal? Sinon, l'argument majeur des prohibitionnistes n'est pas la santé publique, mais bien le confort: ces braves gens veulent aller au bistrot ou en discothèque sans être incommodés par la fumée. En appliquant le même raisonnement, et de façon beaucoup plus appropriée, on pourrait réclamer l'interdiction des poussettes-mamouths grace auxquelles M. et Mme Bobo et leur progéniture rendent toute circulation pédestre impossible, surtout dans les marchés ou les petites rues. Mais cette mesure-là, je doute de la voir appliquer de mon vivant…
h16 Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 l'interdiction des poussettes-mamouths grace auxquelles M. et Mme Bobo et leur progéniture La sélection naturelle permet d'éviter que ces poussettes ne perdurent. Elles sont rapidement remplacées par des poussettes-cannes (l'enfant grandit, les parents fatiguent). Petit à petit, l'info se sait : ces poussettes, c'est vraiment pas pratique. La mode passera avant la loi.
Chitah Posté 11 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 11 octobre 2006 moi je suis favorable à l'interdiction de mâcher des chewing gum en public parce que le fait de mastiquer entraîne un surcroît d'activité des yeux des gens que je croise, et donc leur fatigue leur vue, ce qui coûte trop cher à la sécu plus tard et abime leur santé. J'attends donc du prochain candidat à la présidentielle qu'il prononce le banissement des chewing gum des lieux publics En plus, et je suis tout à fait sérieux, les chewing gum sont souvent jetés à terre par les gens, endommageant gravement l'asphalte pour des années. Prenez une ville comme Paris, et regardez autour des arrêts de bus, pas exemple. Ce que vous voyez, sur la chaussée, ou le trottoir, ces petites tâches blanches ou noires ce sont des chewing gum, qui ne sont pas biodégradables, au contraire des crottes de chien. Sinon, l'argument majeur des prohibitionnistes n'est pas la santé publique, mais bien le confort: ces braves gens veulent aller au bistrot ou en discothèque sans être incommodés par la fumée. Une copine revenant d'Ecosse ou les boites de nuit sont toutes non-fumeurs m'a dit qu'un des inconvénients de la prohibition est que du coup, les odeurs cumulées d'alcool, sueur, vomi, saleté, ressort complètement, ce qui rend une odeur en ces lieux tout à fait abominable.
h16 Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Une copine revenant d'Ecosse ou les boites de nuit sont toutes non-fumeurs m'a dit qu'un des inconvénients de la prohibition est que du coup, les odeurs cumulées d'alcool, sueur, vomi, saleté, ressort complètement, ce qui rend une odeur en ces lieux tout à fait abominable. Maintenant, les gens en boîte ne boiront plus, ne gigoteront plus, seront tout bien propre, façon thé dansant. Ca promet.
Patrick Smets Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Une copine revenant d'Ecosse ou les boites de nuit sont toutes non-fumeurs m'a dit qu'un des inconvénients de la prohibition est que du coup, les odeurs cumulées d'alcool, sueur, vomi, saleté, ressort complètement, ce qui rend une odeur en ces lieux tout à fait abominable. Bastiat aurait parlé de ce qui se sent et ce qui ne se sent pas. "bientôt l'État s'occupera de m'interdire de fumer devant mes enfants lorsque je suis chez moi". Ces derniers mots provoquèrent immédiatement l'indignation de l'ensemble de l'assemblée. Chacun y allant de sa remarque désagréable. Indignation envers l'idée, l'argument ou la loi ? Remarque désagréable contre toi ou contre la loi ?
Chitah Posté 11 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 11 octobre 2006 Bastiat aurait parlé de ce qui se sent et ce qui ne se sent pas. Bastiat, sors de ce corps!
Libérus Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Une copine revenant d'Ecosse ou les boites de nuit sont toutes non-fumeurs m'a dit qu'un des inconvénients de la prohibition est que du coup, les odeurs cumulées d'alcool, sueur, vomi, saleté, ressort complètement, ce qui rend une odeur en ces lieux tout à fait abominable. Celà veut dire deux choses: 1) Qu'il faut fuir ces lieux de perdition, où règne Satan. 2) Que les fumeurs qu arrêtent redécouvrent qu'ils ont un odorat.
Libérus Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 En plus Sarkozy, qui s'est prononcé en Juillet pour la prohibition , pourrait bien découvrir que "l'affaire est tellement importante qu'elle nécessiterait une loi , etc.". Je voudrais rectifier ce que j'ai dit. Il s'agit d'un discours qu'il a fait à l'UMP le 27 juin. En le réécoutant, je m'aperçois qu'il s'est prononcé pour la prohibition SAUF dans les bars-tabacs. Le est dans les détails.
Fredo Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Cette jeune fille est sur ses gardes : Fumer chez soi deviendra risqué, car illicite.
A.B. Posté 11 octobre 2006 Signaler Posté 11 octobre 2006 Bastiat aurait parlé de ce qui se sent et ce qui ne se sent pas. On attend aussi le grand ouvrage de Schnappi: Ce qui se matte et ce qui ne se matte pas.
Harald Posté 12 octobre 2006 Signaler Posté 12 octobre 2006 Maintenant, les gens en boîte ne boiront plus, ne gigoteront plus, seront tout bien propre, façon thé dansant. Ca promet. Et les concerts de reggae, ils vont ressembler à quoi maintenant si le rastaman moyen ne peut plus se rouler un petit 16 feuilles peinard!
SilenT BoB Posté 12 octobre 2006 Signaler Posté 12 octobre 2006 Interdiction débile une fois de plus, par contre permettre à des café, restaurants, etc d'être complètement non fumeur, oui! Laissons les patrons des différents établissements décider. Autre chose que je trouve inadmissible, dans les entreprises, les personnes qui fument ont "droit" à leur pause clope, si le non fumeur est surpris à glander gar à lui, je trouve ça d'une bêtise affligeante. Le fumeur qui se prend 15 minutes pour papoter et fumer sa clope n'ura aucun problème, par contre même si le non fumeur sort avec le fumeur, les gens se diront "mais qu'est ce qu'il fait, il fume pas". J'ai toujours halluciné la-dessus, j'ai testé la vie en entreprise en tant que fumeur puis non fumeur, quelle différence!
Fredo Posté 13 octobre 2006 Signaler Posté 13 octobre 2006 Pour ma part j'ai toujours eu du mal à comprendre comment on pouvait considérer certains lieux comme "publics"… Tiens, question technique : les lieux de rassemblement associatif sont-ils visés par cette loi ? Et quid des Loges Maçonniques ?
Etienne Posté 13 octobre 2006 Signaler Posté 13 octobre 2006 Pour ma part j'ai toujours eu du mal à comprendre comment on pouvait considérer certains lieux comme "publics"… "Public" a deux sens : 1°/ qui appartient à l'Etat ; 2°/ soumis à la publicité, qui se déroule en public. Le problème est que l'on peut avoir tendance à confondre les deux sens…
Invité jabial Posté 13 octobre 2006 Signaler Posté 13 octobre 2006 Pour ma part j'ai toujours eu du mal à comprendre comment on pouvait considérer certains lieux comme "publics"… Ha! Toute une partie du problème est là. Que les gens pensent que tout est à tout le monde et rien n'est à personne ; et ce qui n'a pas de propriétaire est la proie du chaos ou de la tyrannie.
Taranne Posté 15 octobre 2006 Signaler Posté 15 octobre 2006 Ca fait du bien de savoir qu'on ne bosse pas pour rien… Un nommé "Quelqu'un" a laissé ce commentaire vibrant d'intelligence à la suite de mon article sur l'interdiction du tabac. Attention les yeux, pensée complexe en action. Alors là mon ami, tu est à l’ouest.Je crois pas que cela soit très libéral d’empoisonner son voisin tu vois. “Certains établissements seraient interdits aux fumeurs” tu dis, mais hélas entre une belle parole libérale theorique et la realité, il y a comme un probleme. Je pense pas avoir besoin d’expliquer plus, je crois que toi même tu ne dois pas en tant que non fumeur avoir autant de libre choix que cela. Et, deux minutes plus tard, pour le cas où je n'aurais pas bien compris: Alors là mon ami, tu est à l’ouest! O
Harald Posté 15 octobre 2006 Signaler Posté 15 octobre 2006 Pour ma part j'ai toujours eu du mal à comprendre comment on pouvait considérer certains lieux comme "publics"…Tiens, question technique : les lieux de rassemblement associatif sont-ils visés par cette loi ? Et quid des Loges Maçonniques ? La confusion vient souvent de ce que l'on mélange joyeusement les "lieux publics" avec les "lieux ouverts au public". La notion de propriété privée étant plus qu'approximative chez nous, …
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.