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Posté

En ce qui me concerne je pense que la liberté c'est aussi avoir la possibilité de se déplacer où l'on veut (dans la mesure où on embête personne) et c'est précisément sur ce point que je comprend le moins la pensée libéral. Je suis plutôt de nature assez vagabonde, d'ici quelques heures, par exemple, moi et mes collègues allons réaménager une propriété à l'abandon -une propriété de l'état-, nous squattons aussi des entrepots désafecté et d'ici quelques années nous comptons voyager en bus et en camions un peu partout. Ma question est donc de savoir si dans une société libéral nous pourrions continuer ce mode de vie? Le nomadisme est-il un mode de vie inclut ou exclut au libéralisme? En fait, un nomade n'est pas attaché à la propriété "continue" mais à la propriété temporaire.

Invité jabial
Posté

Tant que tu respectes la propriété des gens, pas de problème.

Simplement, dans un monde libéral, faudra pas compter sur le fait de trouver des propriétés étatiques à squatter, ni sur la gratuité des emplacements.

C'est pas grave, vous ferez un peu de télétravail par Internet dans vos caravanes! :icon_up:

Posté

Je n'ai rien contre l'envie de vivre de manière nomade, cependant, je suis pour le respect de la propriété privée.

Si j'ai passé des années à entretenir un terrain et qu'en 3 semaines 150 caravanes me le salope, je pete un plomb.

La question, pertinente, que m'a posé mon mari est la suivante :

"pourquoi ne s'achetent ils pas des terrains partout en france ??"

effectivement, puisqu'ils vivent en communauté, ils peuvent acheter en copropriété plusieurs terrains correspondant à leur gout, les entretenir, et les occuper quand bon leur semble, les preter etc etc..

Remarque interessante, les terrains non constructibles sont bien moins chers, et à plusieurs cela doit etre faisable.

Je ne vois pas pourquoi une façon de vivre différente autorise de ne pas respecter la propriété privée, nomade ou sédentaire, je ne vois pas de différence, chacun a accès à la propriété privée.

Posté

Tu a tout a fait raison !!! C'est d'une logique implacable ! Et cela marche, car les templiers par exemple qui bougeait beaucoup avait acheté des terres et fait des commanderies éparpillées sur toute la France pour pouvoir se déplacer partout sans emmerder les autres.

C'est comme quelqu'un que je connais qui ne peut s'empecher de piquer ds mon assiette alors qu'elle la sienne remplie !!!!!!! GRRRRRRRRRR

C'est toujours meilleur quand c'est aux autres !!!!!

Posté

Je ne dis pas que l'assiette du pique assiette est forcément remplie, je dis juste que celui qui veut s'installer qd bon lui semble sur un terrain n'a qu'à en acheter un.

cela me fait penser à une phrase du film "camping" (que je n'ai pas vu) où un type demande au campeur pouquoi il ne s'achete pas une maison dans la région. le campeur rétorque que s'il s'achète une maison, il sera obligé de se renbre dans cette région pour ses vacances (alors que cezla fait 20 ans qu'il passe ses vacances dans le meme camping).

Posté
  LaFéeC a dit :
La question, pertinente, que m'a posé mon mari est la suivante :

"pourquoi ne s'achetent ils pas des terrains partout en france ??"

effectivement, puisqu'ils vivent en communauté, ils peuvent acheter en copropriété plusieurs terrains correspondant à leur gout, les entretenir, et les occuper quand bon leur semble, les preter etc etc..

Remarque interessante, les terrains non constructibles sont bien moins chers, et à plusieurs cela doit etre faisable.

Je ne vois pas pourquoi une façon de vivre différente autorise de ne pas respecter la propriété privée, nomade ou sédentaire, je ne vois pas de différence, chacun a accès à la propriété privée.

Parce que dans ce cas ce n'est plus du nomadisme. Ce qui est "mystique" dans le nomadisme c'est de ne pas savoir où l'on va demain, vivre au jour le jour, découvrir de nouveaux horizons, se laisser porter par le vent… Etre nomade c'est voyager perpétuellement sans avoir de port d'attache justement, là est le plaisir du nomade et, quelque part, sa conception de la liberté. Errer dans les méandres de l'espace temps.

Posté
  KeLkUn a dit :
En ce qui me concerne je pense que la liberté c'est aussi avoir la possibilité de se déplacer où l'on veut (dans la mesure où on embête personne) et c'est précisément sur ce point que je comprend le moins la pensée libéral. Je suis plutôt de nature assez vagabonde, d'ici quelques heures, par exemple, moi et mes collègues allons réaménager une propriété à l'abandon -une propriété de l'état-, nous squattons aussi des entrepots désafecté et d'ici quelques années nous comptons voyager en bus et en camions un peu partout. Ma question est donc de savoir si dans une société libéral nous pourrions continuer ce mode de vie? Le nomadisme est-il un mode de vie inclut ou exclut au libéralisme? En fait, un nomade n'est pas attaché à la propriété "continue" mais à la propriété temporaire.

il y a beacoup de superficies non utilisées; on pourrait très bien envisager, (en plus des superficies qui seront à disposition de chaque individu) des aires en libre accès non allouées; je ne suis pas trop pour parce que ça engendrera des conflits (qu'est ce qui se passe si je squatte ton squat avec mes potes?). Sinon le nomadisme sera évidemment possible, il existe déja des campings; j'imagine qu'ils subissent des reglementations incroyables, le jour ou tu pourras facilement te mettre d'accord avec quelqu'un pour lui céder le droit temporaire de s'installer sur la terre qui est à ta disposition, je ne vois pas où pourra être le frein.

Posté
  LaFéeC a dit :
Je ne dis pas que l'assiette du pique assiette est forcément remplie, je dis juste que celui qui veut s'installer qd bon lui semble sur un terrain n'a qu'à en acheter un.

cela me fait penser à une phrase du film "camping" (que je n'ai pas vu) où un type demande au campeur pouquoi il ne s'achete pas une maison dans la région. le campeur rétorque que s'il s'achète une maison, il sera obligé de se renbre dans cette région pour ses vacances (alors que cezla fait 20 ans qu'il passe ses vacances dans le meme camping).

Si ils se cotisent alors oui, l'assiette est largement remplie !!!

Posté
  LaFéeC a dit :
Je n'ai rien contre l'envie de vivre de manière nomade, cependant, je suis pour le respect de la propriété privée.

Si j'ai passé des années à entretenir un terrain et qu'en 3 semaines 150 caravanes me le salope, je pete un plomb.

La question, pertinente, que m'a posé mon mari est la suivante :

"pourquoi ne s'achetent ils pas des terrains partout en france ??"

effectivement, puisqu'ils vivent en communauté, ils peuvent acheter en copropriété plusieurs terrains correspondant à leur gout, les entretenir, et les occuper quand bon leur semble, les preter etc etc..

Remarque interessante, les terrains non constructibles sont bien moins chers, et à plusieurs cela doit etre faisable.

Je ne vois pas pourquoi une façon de vivre différente autorise de ne pas respecter la propriété privée, nomade ou sédentaire, je ne vois pas de différence, chacun a accès à la propriété privée.

C'est justement ce que conteste Harald : les gens du voyage n'ont pas accès à la propriété privée parce que c'est un concept qu'ils n'arrivent pas à appréhender.

  KeLkUn a dit :
Parce que dans ce cas ce n'est plus du nomadisme. Ce qui est "mystique" dans le nomadisme c'est de ne pas savoir où l'on va demain, vivre au jour le jour, découvrir de nouveaux horizons, se laisser porter par le vent… Etre nomade c'est voyager perpétuellement sans avoir de port d'attache justement, là est le plaisir du nomade et, quelque part, sa conception de la liberté. Errer dans les méandres de l'espace temps.

Excellent et respectable programme dès lors qu'on en assume pleinement toutes les conséquences.

Posté
  WALDGANGER a dit :
il y a beacoup de superficies non utilisées; on pourrait très bien envisager, (en plus des superficies qui seront à disposition de chaque individu) des aires en libre accès non allouées; je ne suis pas trop pour parce que ça engendrera des conflits (qu'est ce qui se passe si je squatte ton squat avec mes potes?).

Les conflits sont plus les conséquences d'un comportement (et encore). Je ne m'attache pas à "mes" squatt étant donné que je sais qu'ils ne m'appartiennent pas. Il y a deux ans les pompiers nous avaient ouvert les portes d'un entrepot désafecté parce qu'il croyaient (à tord) qu'on voulait faire une "rave party" (avec un accordéon, trois grattes, une batterie, des percus et du jonglage enflammé, ils ont tout compris eux). Mais ce squatt a acceuillit d'autres populations divers, des skateurs, des graffeurs et des branleurs et ça s'arrête là. Si des gens viennent dans un lieu qui ne m'appartient pas et dans lequel moi et mes potes squattons (et ça s'est vu plusieurs fois) il n'y a pas de raison d'y avoir un cnflit si ces personnes se comportent bien

:icon_up:

Posté
  KeLkUn a dit :
Les conflits sont plus les conséquences d'un comportement (et encore). Je ne m'attache pas à "mes" squatt étant donné que je sais qu'ils ne m'appartiennent pas. Il y a deux ans les pompiers nous avaient ouvert les portes d'un entrepot désafecté parce qu'il croyaient (à tord) qu'on voulait faire une "rave party" (avec un accordéon, trois grattes, une batterie, des percus et du jonglage enflammé, ils ont tout compris eux). Mais ce squatt a acceuillit d'autres populations divers, des skateurs, des graffeurs et des branleurs et ça s'arrête là. Si des gens viennent dans un lieu qui ne m'appartient pas et dans lequel moi et mes potes squattons (et ça s'est vu plusieurs fois) il n'y a pas de raison d'y avoir un cnflit si ces personnes se comportent bien

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Si tout le monde se comporte bien, la plupart des problèmes discutés sur ce forum disparaissent. Il faut considérer la possibilité de la déviance. Par exemple si tu construits une cabanne sur une terre et que le lendemain tu la trouves occupée par quelqu'un d'autre.

Par ailleurs aujourd'hui beaucoup de comportements sont interdits par l'Etat, dans une société libre ces comportements sont interdits par le propriétaire (insultes, propos racistes, circulation avec des armes etc), sur ces terres sans propriétaire (ou plutot usufruitier pour moi) personne ne peut fixer de règles.

Posté
  LaFéeC a dit :
"pourquoi ne s'achetent ils pas des terrains partout en france ??"

effectivement, puisqu'ils vivent en communauté, ils peuvent acheter en copropriété plusieurs terrains correspondant à leur gout, les entretenir, et les occuper quand bon leur semble, les preter etc etc..

Il y a une raison simple à cela. La loi à l'heure actuelle interdit à un propriétaire de terrain d'y installer caravane ou mobile-home. Sur certaines îles il y eut une période où les autotités municipales avaient lâché du lest afin d'attirer le touriste. La hausse rapide des prix au m² les a poussé à se lancer dans des campagnes de chasse aux contrevenants.

Posté
  KeLkUn a dit :
Les conflits sont plus les conséquences d'un comportement (et encore). Je ne m'attache pas à "mes" squatt étant donné que je sais qu'ils ne m'appartiennent pas. Il y a deux ans les pompiers nous avaient ouvert les portes d'un entrepot désafecté parce qu'il croyaient (à tord) qu'on voulait faire une "rave party" (avec un accordéon, trois grattes, une batterie, des percus et du jonglage enflammé, ils ont tout compris eux). Mais ce squatt a acceuillit d'autres populations divers, des skateurs, des graffeurs et des branleurs et ça s'arrête là. Si des gens viennent dans un lieu qui ne m'appartient pas et dans lequel moi et mes potes squattons (et ça s'est vu plusieurs fois) il n'y a pas de raison d'y avoir un cnflit si ces personnes se comportent bien

:icon_up:

Un libéral squatteur ? ça existe ?

Posté
  Harald a dit :
Il y a une raison simple à cela. La loi à l'heure actuelle interdit à un propriétaire de terrain d'y installer caravane ou mobile-home. Sur certaines îles il y eut une période où les autotités municipales avaient lâché du lest afin d'attirer le touriste. La hausse rapide des prix au m² les a poussé à se lancer dans des campagnes de chasse aux contrevenants.

Je suis au courant, je vendais des terrains dits de loisirs, sur lesquels les mairies interdisaient les caravanes.

Cela fait partie des nbx paradoxes étatiques : tu possède un terrain et tu n'as pas le droit d'y poser une caravane (même si tu la déplaces tous les 3 mois), tu possède une caravane et BCP d'amis nomades, tu peux t'installer sur un terrain qui ne t'appartient pas avec tes caravanes..

??

Soyons honnetes, les gens du voyage voudraient acheter un terrain, la mairie se ferait une joie d'interdire les caravanes, histoire de les inciter à ne pas acheter.

Reste que je rejoins xxc, s'ils veulent vivre sans terre ni propriété il faut bien qu'ils respectent ceux qui vivent avec s'ils veulent eux memes etre respectés.

Qui plus est, pour demander aux maires de leur fournir des terrains (qui seront une fois pour toute destinés aux gens du voyage) ils sont capables de laisser le charme du nomadisme au placard. Pourquoi ne seraient ils pas capable de faire de meme pour éviter d'atteindre à la liberté de vivre des autres ?!

Invité jabial
Posté
  xxc a dit :
C'est justement ce que conteste Harald : les gens du voyage n'ont pas accès à la propriété privée parce que c'est un concept qu'ils n'arrivent pas à appréhender.

Harald n'a jamais sorti ça, et fort heureusement. Tu les prends pour des idiots ou quoi?

  LaFéeC a dit :
Cela fait partie des nbx paradoxes étatiques : tu possède un terrain et tu n'as pas le droit d'y poser une caravane (même si tu la déplaces tous les 3 mois), tu possède une caravane et BCP d'amis nomades, tu peux t'installer sur un terrain qui ne t'appartient pas avec tes caravanes..

Soyons honnetes, les gens du voyage voudraient acheter un terrain, la mairie se ferait une joie d'interdire les caravanes, histoire de les inciter à ne pas acheter.

Oui, c'est typique des pièges étatiques - une violation de liberté en entraîne une autre.

Posté
  jabial a dit :
Harald n'a jamais sorti ça, et fort heureusement.

C'est ce que j'ai cru comprendre pourtant. Quand Harald écrit que « le nomadisme implique une notion de la propriété plutôt restreinte voire inexistante », je crois comprendre que, selon lui, les nomades ne sont pas capables de s'imaginer propriétaires de terrains. C'est quelque chose qui les dépasse.

Si j'ai mal compris, qu'on m'explique : je ne demande qu'à comprendre.

  jabial a dit :
Tu les prends pour des idiots ou quoi?

Sûrement pas ! C'est d'ailleurs ce que je défends depuis le début : les nomades comprennent très bien le concept de propriété en général, et de propriété du sol en particulier.

Invité jabial
Posté
  xxc a dit :
C'est ce que j'ai cru comprendre pourtant. Quand Harald écrit que « le nomadisme implique une notion de la propriété plutôt restreinte voire inexistante », je crois comprendre que, selon lui, les nomades ne sont pas capables de s'imaginer propriétaires de terrains. C'est quelque chose qui les dépasse.

Il y a une différence entre ne pas vouloir reconnaître et ne pas comprendre. Et puis, il y a la confusion courante entre propriété et possession (Mélodius aurait raison de dire que posséder son corps a peu de sens mais passons). Le fait de posséder de la terre conduit à s'y fixer.

Posté
  xxc a dit :
Tu te trompes. Une amie vit sur son terrain avec sa caravane en toute légalité.

http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F620.xhtml

Comment expliquer alors les campagnes de nettoyage dont j'ai parlé et qui ont lieu sur l'île de Ré et quelques autres lieux à haute valeur ajoutée?

  xxc a dit :
C'est ce que j'ai cru comprendre pourtant. Quand Harald écrit que « le nomadisme implique une notion de la propriété plutôt restreinte voire inexistante », je crois comprendre que, selon lui, les nomades ne sont pas capables de s'imaginer propriétaires de terrains. C'est quelque chose qui les dépasse.

Très rares sont ceux qui achètent un terrain pour s'y installer, même temporairement. C'est quelque chose qui est étranger à leur culture. D'ailleurs ceux qui passent par cette solution ne bâtissent pas, ils vivent soit dans leur caravane soit au mieux dans un mobile-home comme si il était vital pour eux de savoir qu'ils peuvent partir à tout moment, reprendre la route.

Posté
  jabial a dit :
Il y a une différence entre ne pas vouloir reconnaître et ne pas comprendre.

Ça rejoint ce que je pense : ils comprennent mais certains font comme s'ils ne comprenaient pas. Pour le RMI ou les allocations familiales, là c'est marrant, c'est un truc pas du tout traditionnel, pas du tout propre au nomadisme, mais je suis sûr qu'il y a beaucoup moins de monde pour ne pas comprendre ou ne pas reconnaître. En 5 minutes, tout le monde a compris, reconnu, signé et encaissé le chèque.

Ça me rappelle ces Amérindiens que j'ai bien connu en Guyane. Ils refusaient de payer l'impôt foncier parce que soit disant la propriété leur était étrangère. Par contre, ils comprenaient et acceptaient subitement et le plus aisément du monde le concept de propriété quand le Conseil général leur payait terrain et maison clé en main.

Tout ça, c'est de la tartuferie. (Conséquence en grande partie de la confusion mentale induite par l'intervention étatique.)

Invité jabial
Posté
  WALDGANGER a dit :
les gitans sont des géolibertariens en fait?

Pas vraiment. Les géolibertariens sont des communistes qui ont compris l'incohérence du marxisme-léninisme et se sont rabattus sur le libéralisme pour refonder leur doctrine. Leur revendication fondamentale est un revenu gratuit sans avoir rien à faire, qu'ils justifient par la rareté de la terre. Ils n'ont absolument rien compris au concept de ressource naturelle : pour eux la richesse est dans la nature, pas dans l'exploitation, dont ils veulent profiter indirectement sous prétexte que la nature est "à tout le monde".

Posté
  Harald a dit :
Comment expliquer alors les campagnes de nettoyage dont j'ai parlé et qui ont lieu sur l'île de Ré et quelques autres lieux à haute valeur ajoutée?

On peut imaginer que quelques hommes politiques et leurs amis, propriétaires de belles demeures, n'apprécient guère d'avoir la vue obstruée par des caravanes. Abus de pouvoir.

Dans le cas de mon amie, sa caravane est relativement paumée et ça explique sans doute l'autorisation qu'elle a reçue.

Posté
  Harald a dit :
Très rares sont ceux qui achètent un terrain pour s'y installer, même temporairement. C'est quelque chose qui est étranger à leur culture.

S'ils se refusent à acheter, qu'ils trouvent des terrains à louer. S'ils sont de bons locataires, les propriétaires se battront pour les avoir chez eux.

Posté
  xxc a dit :
Ça me rappelle ces Amérindiens que j'ai bien connu en Guyane. Ils refusaient de payer l'impôt foncier parce que soit disant la propriété leur était étrangère. Par contre, ils comprenaient et acceptaient subitement et le plus aisément du monde le concept de propriété quand le Conseil général leur payait terrain et maison clé en main.

Tout ça, c'est de la tartuferie. (Conséquence en grande partie de la confusion mentale induite par l'intervention étatique.)

Oui. Il faut faire attention à ce que j'appellerai le culturalisme forain.

Posté
  vincponcet a dit :
Un libéral squatteur ? ça existe ?

Je ne suis pas un libéral mais un libertaire et c'est bien là le problème. J'observe que je fais partis d'un groupe de jeunes gens qu'on nommerais des "marginaux". Nous n'avons pas coutume de fréquenter les lieux communs, ceux que notre âge voudrait que nous fréquentions habituellement (discothèques et autres), puisque nous y sommes refoulez à l'entrée de par notre marginalité apparente. Pour nous retrouver et partager quelques instants ensemble le temps d'une soirée nous devions donc sortir des sentiers battus (quand nous nous retrouvions pas chez nous). Et voilà que nous nous mettions à squatter des vieux entrepôts délabrés autour d'un feu à partager quelques instants de bonheurs et de libertés pour la simple raison que la société nous avait rejeté (hé ouais on est juste différents)!

Je pense que les problèmes rencontrés par les nomade sont, directement ou indirectement, liés à ceux que nous rencontrons et ces problèmes ne sont pas d'ordre Étatique (nous le voyons bien sur ce forum). Car en effet, les nomades rencontrent des difficultés "d'existence" et cela va de mal en pire.

A mes questions:

  KeLkUn a dit :
Ma question est donc de savoir si dans une société libéral nous pourrions continuer ce mode de vie? Le nomadisme est-il un mode de vie inclut ou exclut au libéralisme?

Vous m'avez répondu plutôt positivement mais je n'en serais pas si persuadé à votre place. A mon avis le libéralisme est un frein, pour ne pas dire un destructeur, de la pensée nomade. Peut être que je me trompe mais c'est mon sentiment.

Posté
  KeLkUn a dit :
Vous m'avez répondu plutôt positivement mais je n'en serais pas si persuadé à votre place. A mon avis le libéralisme est un frein, pour ne pas dire un destructeur, de la pensée nomade. Peut être que je me trompe mais c'est mon sentiment.

Le libéralisme est un frein à l'irrespect de la priopriété et de la liberté légitime d'autrui. Si le nomadisme respecte cela il n'est en rien fréné par le libéralisme et il pourra s'y épanouir librement, dans le cas contraire (non-respect de la propriété) il n'a clairement pas sa place dans une société libérale. Pour ma part je crois que l'on peut très bien être nomade en faisant un mix de location temporaire, d'hospitalité offerte par des gens, voir de cotisation pour acheter des terrain éparpillés dans toute la France; sans vouloir imposer sa presence là ou les propriétaires légitimes ne veulent pas nous accueillir

Posté
  Harald a dit :
Je réagis à rebours venant juste de lire ce billet. Il n'y a pas grand-chose à regretter car de toute façon le parquet aurait shooté l'affaire, demandant un simple rappel à la loi. Les rôles de greffes sont engorgés, le personnel manque, sans oublier que les tribunaux doivent faire avec les budgets qui leurs sont alloués. Attention, je ne dis pas que c'est normal, seulement en l'état actuel de la justice en France, c'est le mieux que l'on puisse attendre à défaut d'un classement sans suite pur et dur.

Ben voyons. 15 flics pour faire une descente dans ma boite avec contrôle des entrées et sorties afin d'aider l'urssaf à dénicher les travailleurs au noir. Bon z'ont fait chou blanc chez nous mais des mises en examens ont été prononcées dans d'autres entreprises.

Les moyens se trouvent visiblement.

Je ne critique pas les mises en examen, je critique les non mises en examen soit disant faute de moyen.

Concernant les "gens du voyage", je comprends que certains trouvent mes propos choquants. Cependant je trouve assez savoureux de voir les mêmes s'en prendre dans des termes encore plus durs aux politiques.

Quand on dit: "les gens du voyage ne reconnaissent pas la propriété privée", n'est-il pas hypocrite de critiquer ceux qui traduisent par "les gitans sont des voleurs"? Ainsi une généralisation est admise quand on y met les formes mais devient intolérable quand on traduit cette novlangue en français?

Cela dit, j'imagine qu'il est juridiquement dangereux pour le forum de laisser de tels propos, aussi a l'avenir je m'abstiendrai.

Posté
  Rocou a dit :
Tu te trompes. Il s'agit de stationnement de caravane. Il est interdit d'y habiter.

Au temps pour moi.

Mon amie habite donc illégalement chez elle ! :icon_up:

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