Ash Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Entretien avec Alain HansePourriez-vous, en quelques mots, nous rappeler l’histoire ? A la fin d’un cours d’EPS, un enfant turbulent, redoublant de 6ème, chahute dans le vestiaire, frappant des radiateurs pour faire du bruit. Mon frère intervient alors et met l’enfant manu militari en cours de récréation pour faire cesser le chahut. Le cours était terminé et l’élève n’avait plus rien à faire dans le vestiaire. Vexé, de retour chez lui, l’élève invente une histoire : il se dit victime d’attouchements de la part du prof de gym. A l’époque, Ségolène Royal claironnait partout dans les médias la sacralité de la parole de l’enfant : " Eradiquons la pédophilie de l’Education nationale" disait-elle aussi, tout en truquant grossièrement les statistiques (1). Chronologiquement, l’affaire a suivi ce battage médiatique de S. Royal, lors de son arrivée en juin 97 au ministère. Tout s’est alors emballé. Les parents de l’élève se sont plaints cinq jours plus tard. Mon frère a aussitôt demandé une confrontation avec les parents pour démystifier les accusations. La réunion était fixée au 10 juin mais les parents n’ont pu se déplacer. A défaut de confrontation, le principal a alors saisi la Justice. L’élève consigne alors les accusations dans le bureau du principal qui seront faxées par celui-ci au Procureur. Mon frère comprend alors qu’il est socialement mort. Quatre heures plus tard, il s’achète un pistolet, laisse une lettre d’adieu et se tire une balle dans la tête en projetant sa voiture contre un arbre. Puis c’est la rétractation de l’enfant et sa mise en examen… Oui, le 8 juillet 97, le Procureur de la République, suite aux auditions des témoins, aux investigations menées et aux mensonges en cascade de l’élève, met le mineur en examen pour dénonciation calomnieuse. Pour nous, la famille, ses deux filles Céline et Julie, c’était un petit soulagement. Tous les médias s’étaient déplacés et parlaient de la " nouvelle affaire de pédophile dans la Marne ». Le Procureur, clairvoyant, avait tout de suite voulu faire taire les rumeurs, évitant l’amalgame avec des affaires réelles de pédophilie. C’est dans ce contexte qu’est intervenue Ségolène Royal ? Oui, de la pire manière, le lendemain même. Outrepassant une élémentaire obligation de réserve et de pudeur dans une affaire dont elle n’était d’ailleurs ni le procureur ni l’avocate de l’enfant, S. Royal déclare à l’antenne et à une heure de grande écoute : "l’affaire n’est pas finie" et précise que "l’enfant s’est peut-être rétracté sous la pression des adultes, sous le poids d’un suicide, les reproches d’avoir parlé…" Nous venions de perdre notre frère dans des conditions atroces. C’était pour nous un second coup de couteau dans le cœur ! Nous étions stupéfaits. Sans rien connaître du dossier, Ségolène Royal relançait la machine à rumeurs, incitant presque l’élève à revenir sur sa décision de dire la vérité. Comment avez-vous alors réagi ? Nous avons adressé le 17 juillet 97 au ministre Royal une lettre ouverte où nous lui demandions de ne plus intervenir dans une affaire aussi délicate et dans laquelle elle ignorait tout. En réponse, S. Royal nous envoie alors une lettre incroyable, un véritable tissu de mensonges, salissant encore la mémoire de notre frère. Elle y disait notamment que de nombreux autres enfants avaient dû subir les attouchements de notre frère, que d’autres parents se plaignaient de lui, que le frère lui même de l’accusateur en d’autre temps avait eu à subir ses attouchements. Des propos déments, hallucinants. D’ailleurs tous rejetés par l’instruction. Interrogé, le frère en question a dit n’avoir jamais subi un quelconque geste déplacé, si ce n’est un coup de pied aux fesses "mérité" avait-il reconnu dans le dossier d’instruction. Royal tentait de relayer les ragots colportés par la famille accusatrice qui essayait d’inciter le grand frère à témoigner aussi contre Bernard. Lorsqu’un ministre participe ainsi à la curée contre une famille en deuil, je crois que l’abjecte est un qualificatif bien faible. [Voir la lettre de Ségolène Royal 1ère page, 2ème page] Quel regard portez vous sur la circulaire Alègre/Royal sur les violences sexuelles arrivée juste après l’affaire Montmirail ? Cette circulaire a surtout blindé l’administration a posteriori dans le procès qui a suivi. Dès le départ nous avions dénoncé les disfonctionnements de l’administration que nous nous réservions le droit par la suite d’attaquer. Nous avions démontré à l’époque que la circulaire en vigueur dite "Bayrou" n’avait pas été respectée. Celle-ci ne prévoyait en effet de saisir la Justice qu’en cas de maltraitance manifeste. En revanche, s’il y avait des doutes, une enquête préalable était nécessaire (infirmière, assistante sociale, inspecteur…). Dans l’affaire, il n’y a pas eu de maltraitance : tous les témoins ont confirmé que l’élève avait été sorti sans violence. Les confidences de l’élève réputé fabulateur ont été directement faxées au Procureur sans la moindre enquête préalable ! Il n’y a pas eu non plus confrontation. Curieusement, la circulaire Royal est sortie un mois après l’affaire (4 septembre 1997). Elle reprenait d’ailleurs point par point ce qu’il s’était passé à Montmirail. Elle précise ainsi :" dès qu’un élève a confié à un membre de l’Education nationale des faits dont il affirme avoir été victime, il appartient à ce fonctionnaire d’aviser immédiatement et directement le procureur de la République, sous la forme écrite et transmise, si besoin est, par télécopie". Elle préconise aussi une suspension de l’enseignant pour préserver l’enquête (je dirais surtout bien alimenter la rumeur). Pensant que la circulaire était dangereuse dans son application, nous avions alerté les syndicats enseignants, en vain. Nous avions aussi et sans résultat également combattu la circulaire en Conseil d’Etat. Le balancier n’était pas alors en notre faveur. Au regard des errements actuels de la Justice, le regard va peut être changer aujourd’hui. C’est bien Ségolène Royal qui a initié cette chasse aux sorcières aveugle. Ségolène Royal vous a-t-elle contacté personnellement, vous ou l’un des membres de votre famille, autrement que par courrier ? Nous avions sollicité d’elle un rendez-vous en septembre 97. Nous souhaitions lui expliquer par les lettres des enfants effondrés et les nombreux témoignages d’anciens élèves et professeurs qui était réellement Bernard Hanse, ce fonctionnaire dont elle avait la charge. Ce rendez vous nous a été accordé au siège du ministère de L’Education nationale. En arrivant, nous avons d’abord été prévenu que Mme Royal ne nous recevrait pas car des journalistes de France 3 - prévenus on ne sait comment - étaient sur le trottoir devant le siège du ministère. Cela indisposait notre ministre. Nous avons alors été reçus par M. Hayat, son chef de cabinet et (ancien juge). Celui-ci nous a clairement fait comprendre qu’entre un enfant victime et un adulte accusé même à tort il n’y avait pas photo. Et si 1 enfant peut être préservé au prix de 9 enseignants accusés à tort, l’objectif est rempli ! Une bien étrange conception de la Justice que celle qui place la parole de l’enfant au dessus de la présomption d’innocence ! Il nous a ensuite tenu des propos délirants sur la pédophilie. Lorsque la reconnaissance par la justice de l’innocence de votre frère a été établie, Ségolène Royal a-t-elle reconnu s’être trompée ? Jamais. Nous avions tenu à lui envoyer une lettre, lui expliquant que l’affaire était finie et lui rappelant aussi ses propos : "l’affaire n’est pas finie". Nous n’avons eu aucune réponse ! Pour vous Ségolène Royal a menti à plusieurs reprises. Quels ont été ces mensonges ? Elle a dérapé plusieurs fois et de façon scandaleuse. Elle a mis d’abord en doute publiquement et par voie de presse la justesse de la mise en examen du mineur pour dénonciation calomnieuse. Second dérapage : elle nous rapporte, un mois après le suicide de notre frère que celui-ci avait eu des attouchements sur le grand frère et de nombreux autres enfants. Autant d’accusations démontrées fausses et calomnieuses par l’instruction. S. Royal ment encore dans l’Evénement du Jeudi, disant n’avoir jamais reçu notre première lettre du 18 juin 97 refaxée le 19 (aux deux ministres Alègre et Royal). L’EDJ citait les accusés réception donnant tort à Ségolène Royal. (voir article de l’EDJ) Ce sujet est toujours très douloureux à évoquer pour notre famille. Suite à une question orale à l’Assemblée, le ministre délégué aux affaires scolaires Xavier Darcos réhabilite officiellement Bernard (4 mars 2003). S. Royal l’instigatrice de cette chasse aux sorcières a tenté jusqu’au bout de faire basculer l’histoire dans une affaire de pédophilie. Nous nous sommes défendus avec acharnement et avons eu la chance d’avoir un Procureur à la hauteur. Dans cette chasse aux sorcières aveugle, la raison l’a finalement emporté, contrairement à l’affaire d’Outreau… http://bravepatrie.com/forum.php3?id_artic…&id_forum=17812 La lettre envoyée : La réponse de Ségo : Le témoignage de Bernard sa lettre d' adieuxGisèle C'est comme un coup de massue cette annonce de Mr Pillet faite ce matin. Pour tomber de haut, je tombe de haut. Caresser Ch……, des témoins nous ont vus.La vie nous réserve de sacrés surprises. Depuis cette annonce officielle de Mr Pillet il ne s' est pas passé une minute sans que je repense à cela.Les parents d' élèves sont dans le coup. les parents ont du ameuter tout le monde. Je pouvais m' attendre à n' importe quoi ou même à l'avoir frappé. Je l' ai sorti manu militari du gymnase il y a une quinzaine de jours, le caresser, la fabulation est à son comble. C' est tellement énorme que l' envie de rire me viendrait presque si toute cette machination ne visait pas ma personne. Cette tête à claque qui fait n' importe quoi chaque fois que je le vois avec son prof(2) à qui j' ai fait des remontrances à chacune de ses singeries, casquette sur la tête, pas de tenue de sport, etc… Enfin là, dans l' atmosphère de pédophilie ambiante qui règne en ce moment, il ne pouvait rien m'arriver de mieux. En plus ce qui est marrant c' est que tout le monde doit être au courant, je suis certain que je l' ai appris le dernier. Le regard d' Agnès qui d' ordinaire ne regarde personne dans les yeux à plusieurs reprises; ce faux pas de Sylvie me demandant si j' avais fait une demande de mutation ; cet "au revoir Bernard" alors que d'ordinaire elle maoule timidement une formule moins personnelle.A moins que je fabule moi aussi . Mais j' en doute. Jean Michel bien sûr est au courant mais il est sobre et attend peut être que je lui parle de cette histoire, mais quelle histoire, que dire, les gens ont toujours des doutes. Comme par hasard en tant quejuré cet hiver j' ai dû me prononcer sur ces malades, je me souviens même de la plaiedoirie de Maître Schemla le défenseur d' un pédophile, disant aux jurés: " méfiez vous, je ne serais pas fier si j' étais enseignant, je ne passerai pas trop près des douches car ça va vite les racontars." Il ne pouvait si bien dire. Tout se brise en moi, je ne peux plus vivre, ce n' est plus vivable. Après expliquer ou justifier. Les doutes. Les commérages. Les allusions. Pauvre père Pillet (1) il a tout eu cette année. Des vandales, des exclusions et maintenant cette affaire, on peut dire aussi qu' il atout raté. Quel tact pour présenter l' affaire: "Des parents (2) se plaignent de vos agissements à l' encontre des enfants." Cette phrase raisonne toujours en moi et cela ne pourra plus durer. C'est égoïste le suicide, mais quand le monde n' est plus vivable je le vois comme seule solution. Digne. Je ne vais pas me débattre ou me battre tellement ça me paraît dérisoire et sordide. Et Gisèle et les filles quel coup. Comment vont elles s' en sortir et juste avant leurs examens. Oui je pense à nous, qu'à nous et vous pouvez me croire ma conscience est tranquille; mais que quelqu' un puisse penser que je puisse faire pareille chose m' est insupportable. Vous que j' aime pardessus tout Gisèle, Céline, Julie, je n' ai jamais su vous le dire , j' étais toujours grincheux, exigeant il faudra être fort, surmonter et vivre. Changer d' air serait le mieux, vendre l' Hermite et toi Gisèle peut être retourner en Bretagne serait le mieuxavec les tiens. Emmener les filles, t' installer en ville dans un cabinet de groupe. Et mes pauvres parents quelle épreuve à cet âge. Il est temps de se taire maintenant. Vous que j' aime. Bernard ni couronnes, ni fleurs, ni représentant des profset de l' administration, ni office religieux mais crémation. Cendre jetée près de mes abeilles. Le blog de la famille : http://bernardhanse.canalblog.com/ Merci à Lykurgos pour les infos.
h16 Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Ainsi donc, la Royal serait une menteuse, une manipulatrice à la morale à géométrie variable et d'une étroitesse d'esprit notable ? Etonnant.
Harald Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 L'intitulé du site à l'origine de l'info "Brave patrie" assorti de l'accroche "Le journal des vraies valeurs de la France vraie" (rien que ça!) font que je m'abstiendrais de relayer quoique ce soit. je n'ai aucune envie de cautionner quoique ce soit qui puisse de près comme de loin ressembler à une manoeuvre en vue de discréditer quelque candidat que ce soit à l'approche d'une élection. Si l'affaire dénoncée pue, la tentative de manip' sent également le faisandé.
Ash Posté 23 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 23 novembre 2006 Raté Harald, c'est un site parodique et plutôt porté à gauche. Lis-le en détail. http://bravepatrie.com/Succes-du-plan-Cope…ontent-en-gamme
A.B. Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Euh dans cette histoire je prends l'un pour taper sur l'autre. Sego s'est mélé de ce qui ne le regardait pas et les autres ont fait tout un plat d'une accusition judiciaire. Une accusation calomnieuse ca arrive, c'est comme ça, ce suicider c'est particulierement lache et a mon sens plutot suspect.
h16 Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Une accusation calomnieuse ca arrive, c'est comme ça, ce suicider c'est particulierement lache et a mon sens plutot suspect. Sortir des phrases lapidaires comme la tienne, c'est particulièrement louche et stupide.
Ash Posté 23 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 23 novembre 2006 Euh dans cette histoire je prends l'un pour taper sur l'autre. Sego s'est mélé de ce qui ne le regardait pas et les autres ont fait tout un plat d'une accusition judiciaire. Une accusation calomnieuse ca arrive, c'est comme ça, ce suicider c'est particulierement lache et a mon sens plutot suspect. Sors de ce monde A.B !
A.B. Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Sortir des phrases lapidaires comme la tienne, c'est particulièrement louche et stupide. Desole mais j'ai la serieuse impression que la famille essaye de se decharger sur Segolene, d'autant plus qu'elle est sous les projecteurs maintenant, alors que son attitude était légitime. Si accusation a tort il y a eu, la seule personne coupable c'est le gosse, qui merite d'aller longtemps en prison si c'est le cas, pas le procureur, pas Segolene, pas "la societe". Que le climat est été a une chasse au sorciere pédophile dans l'EN c'est un facteur qui a du jouer, tout comme l'absence de témoins a joué, tout comme de nombreuses circonstances ont joué, circonstances qui n'en portent pas pour autant la charge de culpabilité qu'on veut leur donner.
Wallace Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Raté Harald, c'est un site parodique et plutôt porté à gauche.Lis-le en détail. Oui bien sur c'est un site ultra parodique, a un moment je sais pas si c'est toujours en ligne, il avait fait une radio brave patrie, et c'était très amusant. Mais, je ne sais pas s'ils sont véritablement à gauche, j'aurais plutôt tendance à croire qu'ils sont apolitiques.
h16 Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Desole mais j'ai la serieuse impression que la famille essaye de se decharger sur Segolene, d'autant plus qu'elle est sous les projecteurs maintenant, alors que son attitude était légitime. Sans même parler du suicide, je trouve totalement anormal qu'une ministre se permette de juger quelqu'un alors que les démarches judiciaires sont à peine entamées. A priori, on est innocent tant que … Rien que pour ça, la Royal devrait se prendre une paire de baffes. Et pour sa coiffure, aussi. Si accusation a tort il y a eu, la seule personne coupable c'est le gosse, qui merite d'aller longtemps en prison si c'est le cas, pas le procureur, pas Segolene, pas "la societe". Que le climat est été a une chasse au sorciere pédophile dans l'EN c'est un facteur qui a du jouer, tout comme l'absence de témoins a joué, tout comme de nombreuses circonstances ont joué, circonstances qui n'en portent pas pour autant la charge de culpabilité qu'on veut leur donner. La critique porte ici sur l'attitude de la ministre qui aurait dû, pour le moins, faire preuve d'un peu de retenue (partialité, tout ça). Pour le reste, la culpabilité, à l'époque, des uns et des autres n'étaient même pas évocable : le procès était en cours d'instruction.
wapiti Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 J'ai lu cette histoire il y a un ou deux mois, je ne sais plus où.
Harald Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Raté Harald, c'est un site parodique et plutôt porté à gauche.Lis-le en détail. http://bravepatrie.com/Succes-du-plan-Cope…ontent-en-gamme Je me moque complètement de savoir si le site est parodique ou pas, ce que je dis, c'est que ça sent la manip à plein nez. L'affaire remonte à 1997 et comme par hasard elle resort à la veille d'élections. Ben tiens! Elle est pas belle la vie?
h16 Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Je me moque complètement de savoir si le site est parodique ou pas, ce que je dis, c'est que ça sent la manip à plein nez. L'affaire remonte à 1997 et comme par hasard elle resort à la veille d'élections.Ben tiens! Elle est pas belle la vie? Et je pense qu'on a pas fini d'entendre parler des boutons et des rougeurs de la Royal. Le doute est permis sur sa présence au 1er tour.
A.B. Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 La critique porte ici sur l'attitude de la ministre qui aurait dû, pour le moins, faire preuve d'un peu de retenue (partialité, tout ça). Pour le reste, la culpabilité, à l'époque, des uns et des autres n'étaient même pas évocable : le procès était en cours d'instruction. Oui le ministre aurait du faire preuve d'un peu de retenu, mais les circonstances de l'evenement ne sont pas "aggravante" elle n'est pas responsable de l'evenement. Ca vaut une tape sur la main tout au plus. La presse fait bien pire que ca en general.
h16 Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Oui le ministre aurait du faire preuve d'un peu de retenu, mais les circonstances de l'evenement ne sont pas "aggravante" elle n'est pas responsable de l'evenement. Ca vaut une tape sur la main tout au plus. La presse fait bien pire que ca en general. Mais "la presse" , c'est très vague et elle n'a pas encore le pouvoir de coercition ; ce n'était pas le cas de la ministre à ce moment. En outre, avec une coiffure comme la sienne, on se tait. On peut éventuellement se prendre une petite baffe ou deux, mais on ne dit rien. C'est comme ça. En dessous d'un seuil de bêtise, le silence voire l'auto-absorption dans le trou noir de sa vacuité sont les seuls actions tolérées.
A.B. Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 En outre, avec une coiffure comme la sienne, on se tait. On peut éventuellement se prendre une petite baffe ou deux, mais on ne dit rien. J'aime bien sa coiffure moi
calypso Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Si vous avez lu "Le Point" de la semaine dernière, on y a droit aux décapantes confidences de Claude Allègre sur sa brève collaboration avec Marie-Ségolène au ministère de l'EN " A vrai dire les idées saugrenues de Ségolène que les Français découvrent chaque jour, j'en ai soupé. Un jour elle déboule dans mon bureau avec un projet d'arrêté qu'elle voulait me faire signer. Il s'agissait d'interdire les strings au collège. Je lui ai dit que je ne voulais pas me couvrir de ridicule, elle est repartie vexée.""Le lendemain elle voulait suspendre le directeur des Arts et Métiers parce qu'il n'avait pas supprimé le bizutage" "Mais jamais ses idées ne concernaient la pédagogie, l'égalité des chances ou une réforme quelconque de fond. C'étaient toujours des gadgets d'autopromotion" L'histoire ci-dessus paraît tout à fait vraisemblable, si Ségo ne peut être considérée comme responsable, c'est révélateur de sa façon de "récupérer" les faits divers à son avantage. Elle est bien pire que Sarko dans le genre! ET elle a bien de la chance que cette histoire n'ait pas été davantage exploitée. Celà dit, j'ai entendu évoquer récemment ses affirmations de l'époque sur la "parole sacrée de l'enfant" ( qui en a pris un coup depuis l'affaire d'Outreau!) Sans doute une allusion à cette affaire Hanse
Ash Posté 23 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 23 novembre 2006 Je me moque complètement de savoir si le site est parodique ou pas, ce que je dis, c'est que ça sent la manip à plein nez. L'affaire remonte à 1997 et comme par hasard elle resort à la veille d'élections.Ben tiens! Elle est pas belle la vie? Non elle est plus belle Mais sinon je ne vois pas ce qui choque. Internet est entrain de faire le boulot que n'ont pas fait les journalistes. Je trouve normal de mettre ça sur le tapis, on juge une personne sur son intégralité.
Harald Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Mais sinon je ne vois pas ce qui choque. Internet est entrain de faire le boulot que n'ont pas fait les journalistes.Je trouve normal de mettre ça sur le tapis, on juge une personne sur son intégralité. Ce qui choque? Je suis d'accord pour dire que les journalistes français sont de belles ordures qui se vendent soit au plus offrant soit à celui qui leur permettra d'accéder à un joli placard doré et qu'ils n'hésitent pas pour ce faire à bidouiller, cacher des infos et partant de là à prendre les gens pour des cons. Mais là, je trouve que l'on nous prend également pour des cons. Ce type est mort depuis 1997, et on l'exhume seulement maintenant à l'orée d'un scrutin. Je ne porte pas Ségolène dans mon coeur, loin de là, mais je refuse de rentrer dans ce petit jeu qui sert je ne sais quels intérêts.
DoM P Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 […] je refuse de rentrer dans ce petit jeu qui sert je ne sais quels intérêts. Quels intérêts? Ceux de ne pas voir cette maniaque autoritaire devenir présidente d'un pays qui n'a pas besoin d'elle pour aller mal.
Taranne Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Mais là, je trouve que l'on nous prend également pour des cons. Ce type est mort depuis 1997, et on l'exhume seulement maintenant à l'orée d'un scrutin. Je ne porte pas Ségolène dans mon coeur, loin de là, mais je refuse de rentrer dans ce petit jeu qui sert je ne sais quels intérêts. Je ne te comprends pas, Harald. Cette histoire, même si elle remonte à près de dix ans, est tout de même hautement révélatrice du caractère et de la vision du monde d'une femme qui pourrait bien être, au train où vont les choses, la prochaine locataire de l'Elysée. Les Français, pour parler comme Charles Villeneuve, ont le droit de savoir, d'autant que l'intéressée trompe son monde en jouant les gentilles mères de famille bien comme il faut. Personnellement je n'ai pas très envie de voir à l'Elysée une femme aussi bornée, doctrinaire et ignorante de la séparation des pouvoirs (car il s'agit bien de cela sur le fond) Je préfère encore voter Sarko, ou même reconduire NPAT.
Ash Posté 23 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 23 novembre 2006 Ce qui choque? Je suis d'accord pour dire que les journalistes français sont de belles ordures qui se vendent soit au plus offrant soit à celui qui leur permettra d'accéder à un joli placard doré et qu'ils n'hésitent pas pour ce faire à bidouiller, cacher des infos et partant de là à prendre les gens pour des cons. Mais là, je trouve que l'on nous prend également pour des cons. Ce type est mort depuis 1997, et on l'exhume seulement maintenant à l'orée d'un scrutin. Je ne porte pas Ségolène dans mon coeur, loin de là, mais je refuse de rentrer dans ce petit jeu qui sert je ne sais quels intérêts. Cette femme brigue la plus haute fonction de l'état. C'est le moment de rappeller des choses occultées (non inventées). C'est pour moi un anticorp des plus nécessaire. Quand on rappelle les phrases "pittoresques" de Lepen, ce n'est pas non plus dénué d'intérêts politiques, et donc ? J'aime savoir à qui j'ai affaire. On aurait aimé connaître le vrai Mitterrand. Et bien d'autres encore…
David Boring Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 J'avais déjà entendu parler de l'implication de Ségolène Royal dans cette histoire, il y a … un temps certain, impossible de me rappeler exactement quand mais il me semble, bien avant que Ségolène Royal ne devienne chef majorette au PS. Peut-être en rapport avec l'affaire d'Outreau, où l'on en parlait parfois de ce suicide comme d'un autre exemple de conséquence tragique de l'adhésion aveugle à la parole de l'enfant ? Toutefois, je me souviens bien des circonstances : j'avais vu cela sur un site fait par la famille de ce monsieur Hanse, qui présentait déjà tous les éléments présentés dans le post de Ash, et qui n'était pas le blog cité. Ce site n'est apparemment plus en ligne mais on peut trouver sa trace sur l'Internet Wayback Machine . On peut constater qu'il existait depuis au moins 2001, et que, semble-t-il, il disait déjà la même chose à propos du rôle de Ségolène Royal dans l'affaire. Tout ça pour dire que cette famille tentait visiblement d'attirer l'attention sur ce drame depuis assez longtemps, que l'information était disponible depuis tout aussi longtemps, partant de là il me parait peu surprenant qu'elle ressorte maintenant que la méchante de l'histoire a pris du galon…
Libérus Posté 23 novembre 2006 Signaler Posté 23 novembre 2006 Cette femme brigue la plus haute fonction de l'état. C'est le moment de rappeller des choses occultées (non inventées). C'est pour moi c'est un anticorps des plus nécessaire. Absolument. Et je vous remercie de l'avoir documenté.
Coldstar Posté 24 novembre 2006 Signaler Posté 24 novembre 2006 Je me souviens de cette affaire, qui avait fait un certain bruit à l'époque. C'est vrai qu'en l'occurence elle s'est copieusement assise sur la présomption d'innocence, se jetant sur un fait divers sordide telle une Chirac sur le tueur de la mairie de Nanterre, telle le Sarko sur la racaille lambda… Elle est de cette race, et c'est peut-être la raison de son succès actuel. Aparté: Le string à l'école sera interdit quelques semaines après l'élection de Ségolène .
younglib Posté 24 novembre 2006 Signaler Posté 24 novembre 2006 Aparté:Le string à l'école sera interdit quelques semaines après l'élection de Ségolène . Mme Royal pense surement qu'elle épargnera ainsi à de jeunes demoiselles de subir des attouchements de la part du corp enseignant
A.B. Posté 24 novembre 2006 Signaler Posté 24 novembre 2006 Aparté: Le string à l'école sera interdit quelques semaines après l'élection de Ségolène . Quoiiiiii ? Le string chagasse interdit??
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