melodius Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 Version plus raffinée: on mettait le bureau sur des crayons et quand le prof lançait sa malette dessus, le bureau dégringolait de l'estrade…
A.B. Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 Plus simple mais au combien rigolo pour frapper une prof d'anglais alcoolique qui melangeait ca avec des anti-depresseurs et arrivait en cours en mode zombi, vider le tampon de craie sur sa chaise en faisant un dessin, selon la libre inspiration du potache; hilarité suivant lorsque, apres s'etre assise, la prof se relevait pour ecrire au tableau. Simple, bete mais drole ^^
Patrick Smets Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 A 13 ans, j'ai compris que je m'épargnerais bien des tourments en prenant le leadership des emmerdeurs et en les guidant vers plus nerds que moi. A 15 ans, j'ai compris que je gagnerais de plus l'admiration des filles si je parvenais à organiser le chambard contre les profs. A 16 ans, je changeais d'école.
Punu Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 Je me doutais bien que ce que j'écrirais serait perçu comme des attaques personnelles. Je n'ai pas dit que tous les souffre-douleurs méritaient leur sort, seulement quelques uns. Je ne connais pas l'histoire personnelle de chacun des intervenants et je ne parlais pas d'eux : je parlais de ceux que j'ai connus, qui se comportaient précisément à l'inverse de leurs intérêts. Quand on est différent, il faut en tenir compte et agir en conséquence.
Patrick Smets Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 A 12 ans, on choisit rarement son comportement. Mais c'est un fait que la plupart des souffre-douleur entretiennent la relation dans laquelle ils sont plongés. Et certains y trouvent même une forme de "plaisir" car, d'une certaine façon, ils participent à la vie du groupe par le statut de tête de turc.
melodius Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 Quand on est différent, il faut en tenir compte et agir en conséquence. C'est tout à fait vrai. Mais bon, on est un peu dans le truc classique de la nana qui se demande pourquoi elle n'a "pas le droit" de se balader en mini-jupe et chemise à décolleté plongeant dans un bar de camionneurs…
A.B. Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 La différence c'est que la fille qui veut porter des minijupes n'est pas forcée d'aller dans un bar de camioneur.
h16 Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 Je trouve vos préjugés sur les camionneurs assez borderline, tout de même.
Wali Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 Wah, question déconnades, j'en ai aussi des tas en stock. Nous étions un petit groupe de 4-5, sans aucune difficulté pour suivre les cours. A vrai dire, nous étions retardés par "les autres"; bref, on s'emmerdait souvent en classe. Ainsi, nous nous amusions comme nous pouvions: faire perdre leur nerfs aux adultes qui nous formataient mentalement. (Je sais, c'est mâââl.) Le meilleur truc, pour ça, était de se comporter comme de vrais gamins. Trois illustrations: Envoyé au tableau histoire de "ne plus faire le pitre dans le fond de la classe", je marchais sereinement de long en large en face de celui-ci, expliquant mon raisonnement, craie en main. La prof s'était assise à ma place. J'avais un ami de mon groupe, "puni" au premier rang. Au moment où je passai devant lui, je simulai un croche-pied de sa part et m'étalai de tout mon long sur le sol. Me relevai en élevant le ton: "M'enfin, Thomas, tu es fou?!?", pince-sans-rire. La prof se mit à l'engueuler. Il osa lui répondre, sous forme de plaidoirie sincère: "Mais enfin madame, j'ai rien fait!" La prof vit rouge: "TU MENS EN PLUS! ALLEZ, HOP, TU SORS!!!" Je lui fis un petit clin d'oeil lorsqu'il se leva de son banc; j'avais rarement autant ri intérieurement. Un de nos jeux en classe consistait à crier "BOUM" le plus fort possible. Ca commençait toujours doucement, et ça finissait réellement en gueulant. C'était très amusant à vivre, ces fous rires. Un autre jeu, mon préféré, avait trait au vocabulaire. Sur l'appui de fenêtre à mes côtés, j'avais trois dictionnaires. Je passais mes cours à chercher du vocabulaire compliqué, puis à poser des questions remplies de termes rares, abscons ou latins. A un cours de religion, nous améliorâmes le jeu. Chaque jeudi, je m'amenais avec des fiches pour nous cinq. Elles étaient composées de plusieurs parties: - 5 mots compliqués, avec leur définition, à dire oralement pendant le cours du père en question; - 5 mots, valant de un à trois points en fonction de leur difficulté, à faire dire au père pendant son cours; - 5 phrases, n'ayant aucun rapport avec le cours (exemples, de mémoire: "Les lunettes, c'est pour mieux mater?"; "Les chauves sont tous des pervers" (oui, il portait des lunettes et était chauve); "J'emmerde tous les chrétiens", etc.). Le but était de collecter le plus de points. Ce qui donnait parfois des discussions surréalistes… - … et Adonaï Elohim décida que … - Ben… Et les lapins, m'sieur? - Les lapins, Olivier? Mais de quoi parles-tu? Et pendant que je me faisais engueuler, je barrais tranquillement, sur ma fiche, le mot que je lui avais fait dire. Cette technique offrant trop de facilités, nous l'abandonnâmes afin de complexifier le jeu. Généralement, quand nous prenions la parole durant le cours, il y avait toujours un mot "qu'on avait oublié" et qu'on tentait de se remémorer. Comme dans les jeux de devinette, on le décrivait: et le père tentait de nous aider. Bon, je m'arrête là. Déjà écrit un roman. J'en ai des tonnes, et je n'ai peut-être même pas offert le meilleur. Y avait encore les courses de bic, les bouteilles d'eau sur la tête de profs, mater la culotte d'une jolie prof en plein cours , etc. etc.
KaptN Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 je me souviens qu'à l'école primaire j'avais monté avec des amis une société de mercenaires : pour défendre les faibles en échange de cartes Pokémon. Ca marchait, jusqu'à ce que le fils d'une institutrice, bien connu pour être un parfait fayot, nous dénonce aux autorités en charge de notre éducâââtion. Pas facile de bosser au noir, même en primaire.
Ash Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 Je faisais également le coup des phrases et des mots qui valaient des points. C'est surtout en anglais que ça marchait bien et on le faisait le plus sérieusement du monde. "- Alors ça signifie quoi en Français ?" "- Tartiflette madame ! " Hein quoi ? Qu'est-ce qu'il me dit lui ?" " Mais non c'est clafouti, il est con" … Finir les phrases du prof tous en choeur c'était aussi bien marrant. Ou plus tard par des expressions comme "Ou pas !" "Et ça donne donc le résultat de la dérivée de 1/x" "Ou pas …" Tin c'est con mais j'en rigole encore
L'affreux Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 A 12 ans, on choisit rarement son comportement.Mais c'est un fait que la plupart des souffre-douleur entretiennent la relation dans laquelle ils sont plongés. Et certains y trouvent même une forme de "plaisir" car, d'une certaine façon, ils participent à la vie du groupe par le statut de tête de turc. Oui et de fait, si certaines têtes de turcs n'y mettent pas du leur, ça n'excuse pas du tout le comportement des autres gamins. Comme Etienne l'a fait remarqué, s'en prendre aux plus faibles est un comportement lâche.
h16 Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 Un autre jeu, mon préféré, avait trait au vocabulaire. J'ai pratiqué ça aussi, en variantes. On devait repérer des mots diverses, et le premier qui avait entendu tous les mots le premier pouvait crier au choix "Foutaises !", ou "Même pas mal ! ", "C'est Faux !", "J'accuse" ou n'importe quel autre truc. Le Kamoulox n'existait pas encore, mais déjà…
Rincevent Posté 28 novembre 2006 Signaler Posté 28 novembre 2006 Marrant, mais de mon côté j'ai le plus souvent été sage en cours, sauf exception, comme compter le nombre de fois que ma prof' d'histoire-géographie prononçait "n'est-ce pas" durant son cours… En même temps, elle le méritait, elle qui a osé dire que la Terreur était un meilleur régime que celui dont 1789 avait accouché ! Quand on est différent, il faut en tenir compte et agir en conséquence. Qui me dit que ce ne sont pas les autres, qui sont différents ?
Etienne Posté 29 novembre 2006 Signaler Posté 29 novembre 2006 En même temps, elle le méritait, elle qui a osé dire que la Terreur était un meilleur régime que celui dont 1789 avait accouché ! Ah ouais ! Dans ces cas-là, on peut lui conseiller d'enrichir sa culture historique en lisant ceci et, en particulier, le discours du 8 Thermidor. En général, ça remet les idées en place.
Rincevent Posté 29 novembre 2006 Signaler Posté 29 novembre 2006 Ah ouais ! Dans ces cas-là, on peut lui conseiller d'enrichir sa culture historique en lisant ceci et, en particulier, le discours du 8 Thermidor. En général, ça remet les idées en place. Le pire, c'est que je crois bien que ça n'aurait rien changé, puisque "ce qui compte, ce sont les intentions, qui étaient profondément généreuses et soucieuses de la condition des pauvres du pays, tout caaa…". N'empêche que, faisant un petit sondage dans la classe, la plupart des élèves se sont montré plus fans des régimes précédant la Terreur que de la Terreur elle-même… Encore une de ces bonnes surprises, qui me font penser que les gens sont prêts pour la liberté.
Messer Posté 30 novembre 2006 Signaler Posté 30 novembre 2006 Relever les tics des profs, les noter consciencieusement, et s'éclater avec 2-3 personnes à les dessiner au quotidien… Ahh les bons souvenirs du lycée.. Mis à part ca, j'ai plutot été très sage, je n'ai jamais été collé ou sanctionné.
Roniberal Posté 3 décembre 2006 Signaler Posté 3 décembre 2006 J'ai d'abord été souffre-douleur au primaire (même si j'avais quelques amis qui ne faisaient hélas pas partie du groupe "dominant"). Puis, j'ai fait un énorme effort sur moi-même et j'ai fini, petit à petit, par me retrouver dans le groupe dominant. Néanmoins, je n'ai jamais été tortionnaire car je suis un être adorable ( et oui mais ce n'est pas forcément une qualité). Je ne fais chier personne et personne ne me fait chier. Donc, je me place dans la dernière catégorie car je suis assez atypique pour être un suiveur et, grâce à D…, je ne suis plus un souffre-douleur des autres enfants (enfin, les filles adoraient tripoter mon gros ventre quand je pesais quelques 40 kg de plus qu'aujourd'hui ).
Rincevent Posté 3 décembre 2006 Signaler Posté 3 décembre 2006 (enfin, les filles adoraient tripoter mon gros ventre quand je pesais quelques 40 kg de plus qu'aujourd'hui ). Comment tu as maigri ? Ca m'intéresse. (N'empêche, je suis certain que tu adorais que les filles te tripotent… Vieux pervers ! )
Roniberal Posté 3 décembre 2006 Signaler Posté 3 décembre 2006 Comment tu as maigri ? Ca m'intéresse. Pas de méthode miracle. En ce qui me concerne, un jour, j'ai eu un énorme coup dur sentimental (dont j'ai mis plusieurs mois à me remettre et qui a causé une quasi-dépression chez moi). Le lendemain matin, j'étais seul chez moi et je me suis dit "je suis une merde". Je n'ai pas eu faim de toute la journée. Le lendemain, je me suis pesé, j'avais perdu un kg. Je me suis dit: "cool!" et la spirale s'est enclenchée. Et en moins de 6 mois, j'avais perdu plus de 40 kgs car je ne mangeais quasiment plus rien et je n'avais plus faim. Je mesure 1m83 et, à un moment donné, j'étais tombé, je crois à 67 ou 68 kgs! Pas de recette miracle, tout est psychologique et les réactions des individus autour de toi te poussent à continuer. A la fin de mon régime, j'étais même déçu que ça s'arrête, tant ça me plaisait de le suivre. (N'empêche, je suis certain que tu adorais que les filles te tripotent… Vieux pervers ! ) Etre considéré comme le "gros nounours que tout le monde adore", c'est sympa mais tu ne t'attires pas une réputation de "great seducer" de cette manière.
Rincevent Posté 3 décembre 2006 Signaler Posté 3 décembre 2006 Pas de méthode miracle.En ce qui me concerne, un jour, j'ai eu un énorme coup dur sentimental (dont j'ai mis plusieurs mois à me remettre et qui a causé une quasi-dépression chez moi). Le lendemain matin, j'étais seul chez moi et je me suis dit "je suis une merde". Je n'ai pas eu faim de toute la journée. Le lendemain, je me suis pesé, j'avais perdu un kg. Je me suis dit: "cool!" et la spirale s'est enclenchée. Et en moins de 6 mois, j'avais perdu plus de 40 kgs car je ne mangeais quasiment plus rien et je n'avais plus faim. Je mesure 1m83 et, à un moment donné, j'étais tombé, je crois à 67 ou 68 kgs! Pas de recette miracle, tout est psychologique et les réactions des individus autour de toi te poussent à continuer. A la fin de mon régime, j'étais même déçu que ça s'arrête, tant ça me plaisait de le suivre. Reste à attendre le déclic. Peut-être quand je déménagerai et que je n'aurai pas constamment sur le dos cette harpie ma mère qui m'a consciencieusement appris, toute mon enfance, à me goinfrer autant que je pouvais. Je rêve du jour où je n'aurai plus faim. En attendant, je marche beaucoup, histoire d'éliminer.
WALDGANGER Posté 3 décembre 2006 Signaler Posté 3 décembre 2006 Reste à attendre le déclic. Peut-être quand je déménagerai et que je n'aurai pas constamment sur le dos cette harpie ma mère qui m'a consciencieusement appris, toute mon enfance, à me goinfrer autant que je pouvais. Je rêve du jour où je n'aurai plus faim. En attendant, je marche beaucoup, histoire d'éliminer. Dans le genre je donne des conseils que je n'applique pas moi même, je te conseille la musculation, si tu t'y mets sérieusement tu n'as même pas besoin de faire de régime (tu peux bouffer autant que tu veux mais pas n'importe quoi).
Rincevent Posté 3 décembre 2006 Signaler Posté 3 décembre 2006 Dans le genre je donne des conseils que je n'applique pas moi même, je te conseille la musculation, si tu t'y mets sérieusement tu n'as même pas besoin de faire de régime (tu peux bouffer autant que tu veux mais pas n'importe quoi). Si j'avais une salle de musculation pas loin de chez moi, pourquoi pas. Problème : la salle la moins éloignée de chez moi est en bas d'une côte raide.
wapiti Posté 3 décembre 2006 Signaler Posté 3 décembre 2006 Si j'avais une salle de musculation pas loin de chez moi, pourquoi pas. Problème : la salle la moins éloignée de chez moi est en bas d'une côte raide. Ben alors au lieu de prendre un abonnement à cette salle, tu y vas et tu reviens en courant tous les soir, ça sera déjà pas mal
Rincevent Posté 3 décembre 2006 Signaler Posté 3 décembre 2006 Ben alors au lieu de prendre un abonnement à cette salle, tu y vas et tu reviens en courant tous les soir, ça sera déjà pas mal Perso, je préfère la marche rapide sur du plat. Deux stations de RER par jour, c'est un bon début.
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