melodius Posté 15 décembre 2006 Signaler Posté 15 décembre 2006 Pour les anarcaps, c'est à la fois une coquetterie, une catharsis, et un signe de reconnaissance à la Baden Powell.Ouchch, je vais encore me fair mal voir, moi. Pas du tout, tu confirmes juste que tu es barbant et que tu ne te prends pas pour de la merde; rien de neuf sous le soleil quoi.
José Posté 15 décembre 2006 Signaler Posté 15 décembre 2006 Je trouve terrible qu'on puisse jeter au visage d'une famille brisée et déshonorée le simple argument de "c'est du passé". Certains ont bien essayé de retourner le même argument envers l'État : "Oh, vous savez… ces arriérés d'impôts que je vous dois toujours ? Tournons la page, c'est du passé." Curieusement, là, l'État à la mémoire rancunière.
Libérus Posté 15 décembre 2006 Signaler Posté 15 décembre 2006 Un livre n'atteint pas toujours son but, celui-ci y parvient d'une "belle" manière, très convainquante.Je trouve étonnant les remarques du type "c'est du passé", "c'est avec notre argent" etc… si une seule vie est brisée (et de quelle manière dans ce cas…) par une "erreur" judiciaire couverte de plus par la nécessité de protéger l'état, il faut s'en révolter car c'est une véritable insulte à la dignité de l'individu. Bon. Dans la même ligne, je vous propose de commémorer ensemble la décapitation de Louis XVI le 23 janvier. (Je parle sérieusement). Soyons cohérent alors : pas de majuscule à Führer non plus !À mon avis, en ne mettant pas de majuscule à État, on risque d'abord et surtout de laisser croire qu'on est nul en orthographe ! Oui, j'évite d'utiliser un PC-Windows ! Il me semble qu'en allemand classique les substantifs prennent automatiquement une majuscule. Cela rend difficile pour nos amis anarcaps allemands de se distinguer du vulgum pecus.
h16 Posté 15 décembre 2006 Signaler Posté 15 décembre 2006 Bon. Dans la même ligne, je vous propose de commémorer ensemble la décapitation de Louis XVI le 23 janvier. (Je parle sérieusement). Comme quoi, on peut parler sérieusement et dire des bêtises.
alex6 Posté 15 décembre 2006 Auteur Signaler Posté 15 décembre 2006 (Je parle sérieusement). C'est bien là tout le problème
h16 Posté 15 décembre 2006 Signaler Posté 15 décembre 2006 C'est bien là tout le problème Ou le diagnostic, c'est selon.
alex6 Posté 15 décembre 2006 Auteur Signaler Posté 15 décembre 2006 Ou le diagnostic, c'est selon. Je ne lui connais pas celui-ci mais je te fais confiance.
Ash Posté 15 décembre 2006 Signaler Posté 15 décembre 2006 Je trouve terrible qu'on puisse jeter au visage d'une famille brisée et déshonorée le simple argument de "c'est du passé". Cela tient plus du "est-ce encore jugeable ?", selon moi.
melodius Posté 15 décembre 2006 Signaler Posté 15 décembre 2006 Cela tient plus du "est-ce encore jugeable ?", selon moi. De fait.
Libérus Posté 15 décembre 2006 Signaler Posté 15 décembre 2006 Comme quoi, on peut parler sérieusement et dire des bêtises. Expliquez-vous. Je brûle d'impatience de connaître le fonds de votre pensée, dont, à mon grand regret , je ne vois pas assez souvent le développement. La justice avance tout de même quelques arguments autres que l'ancienneté de l'affaire et/ou la raison d'état pour refuser la réhabilitation. Il me semble difficile de parler de raison d'état en l'occurence , étant donné que le Garde des Sceaux avait fait connaître son sentiment que le problème devrait être "bien réglé", sous-entendu dans le sens que souhaite l'opinion.
h16 Posté 16 décembre 2006 Signaler Posté 16 décembre 2006 Expliquez-vous. Je vous citerai. Vous comparez des choses totalement incomparables. […]Vous n'imaginez pas à quel point le problème était difficile. Il est très facile de dire, après coup : Yavaitqua, fallaitcon. Je brûle d'impatience de connaître le fonds de votre pensée, dont, à mon grand regret , je ne vois pas assez souvent le développement. C'est normal. Derrière le masque à gaz se cache en fait une frétillante endive frisée incapable de pensée profonde.
Apollon Posté 16 décembre 2006 Signaler Posté 16 décembre 2006 Expliquez-vous. Je brûle d'impatience de connaître le fonds de votre pensée, dont, à mon grand regret , je ne vois pas assez souvent le développement.Il me semble difficile de parler de raison d'état en l'occurence , étant donné que le Garde des Sceaux avait fait connaître son sentiment que le problème devrait être "bien réglé", sous-entendu dans le sens que souhaite l'opinion. La décision du 14 décembre va manifestement contre les intérêts politiques, la Cour a fait preuve d'indépendance. Sur le fond, la décision m'apparait correcte en ce que la Cour a correctement appliqué le droit qui ne permettait pas en l'espèce une révision, ceux qui pensaient le contraire se sont gavés de faux espoirs et d'illusions. Reste le problème de l'opportunité. Si pas mal d'éléments poussent à innocenter Seznec, il faut bien prendre conscience que 1/réviser le procès se serait fait au prix d'un piétinnement du droit 2/ de l'absurde vanité qui consiste à refaire un procès des décennies plus tard, quand les protagonistes sont morts et enterrés, les pièces décrépies 3/ céder à la pression populaire relayée par des journalistes incompétents et des hommes politiques opportunistes. ps (edit) : Au passage le fil est mal nommé, il n'y a pas refus de réhabiliter Seznec, il y a refus de révision du procès.
alex6 Posté 16 décembre 2006 Auteur Signaler Posté 16 décembre 2006 Il me semble pourtant que c'est bien la réhabilitation, c'est à dire l'annulation de la condamnation qui est refusée. N'étant pas familier avec les termes juridiques, il me semblait que c'était la même chose qu'un refus de révision… en tout cas ce sont les termes employés dans l'info initiale.
Domi Posté 16 décembre 2006 Signaler Posté 16 décembre 2006 D'après ce que j'ai entendu la logique de décision est la suivante: il fallait des éléments: 1°) Nouveaux, 2°) De nature à remettre en question la culpabilité. Un élément ne pouvait être retenu à l'appui de la révision que s'il remplissait à la fois ces deux conditions. La cour de cassation ne pouvait donc pas critiquer l'appréciation que les jurés de l'époque firent des éléments de preuve qui étaient portés à leur connaissance. Il s'agirait d'éléments de nature à remettre en cause la culpabilité mais pas nouveaux. Les éléments nouveaux n'ont pas été considérés assez probants. Même en anarcapie on ne pourra rejuger sans arrêts les mêmes affaires sous pretexte qu'il reste des gens qui ne sont pas d'accord.
Apollon Posté 16 décembre 2006 Signaler Posté 16 décembre 2006 Il me semble pourtant que c'est bien la réhabilitation, c'est à dire l'annulation de la condamnation qui est refusée. N'étant pas familier avec les termes juridiques, il me semblait que c'était la même chose qu'un refus de révision… en tout cas ce sont les termes employés dans l'info initiale. Je ne sais pas. Je crois qu'en effet comme Seznec est mort et l'affaire très ancienne, il est impossible de reprocéder à des débats et donc la Cour de révision statuerait au fond. Normalement quand la cour de révision casse une décision, elle la renvoie devant une juridiction équivalente à celle qui avait rendu la décision annulée pour rejuger.
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