Apollon Posté 17 février 2007 Signaler Posté 17 février 2007 Non, non, point de litote; c'est au sens propre que j'ai employé cette expression : je sais bien que vous demander un programme politique revient à poster une lettre en se trompant de destinataire. Mais une simple idée, une simple suggestion de réforme, ce n'est quand même pas une prière exorbitante, non ? Qqes solutions apolitiques : mondialisation, concurrence interétatique (les plus efficaces) Des solutions politiques sectorielles : libéralisation des marchés de l'information, de l'art et de l'éducation instruction. (se fait spontanément de toute façon) Des solutions politiques globales :
Ronnie Hayek Posté 17 février 2007 Signaler Posté 17 février 2007 Qqes solutions apolitiques : mondialisation, concurrence interétatique (les plus efficaces)Des solutions politiques sectorielles : libéralisation des marchés de l'information, de l'art et de l'éducation instruction. (se fait spontanément de toute façon) Des solutions politiques globales : Du beau grand néant, en somme, ou des choses qui sont déjà en place (histoire de ne pas prendre trop de risques).
Apollon Posté 17 février 2007 Signaler Posté 17 février 2007 Du beau grand néant, en somme, ou des choses qui sont déjà en place (histoire de ne pas prendre trop de risques). Je le prendrai comme un compliment
Ronnie Hayek Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 Je le prendrai comme un compliment Donc, tu te fais le chantre impavide du statu quo. "Tout va très bien madame la marquiiiiise !"
Taranne Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 Donc, tu te fais le chantre impavide du statu quo. "Tout va très bien madame la marquiiiiise !" Le chantre impavide du simple réalisme plutôt. L'idéalisme est une belle chose en philosophie; en politique par contre c'est un désastre. Et ce n'est pas parce que tout ne va pas bien qu'il faut violer la marquise et lui brûler son château. Au fond les rothbardiens sont un peu au libéralisme ce que les marxistes sont à la sociale-démocratie: une bande de joyeux illuminés qui fait beaucoup de bruit et empêche les autres de travailler.
Ronnie Hayek Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 Au fond les rothbardiens sont un peu au libéralisme ce que les marxistes sont à la sociale-démocratie: une bande de joyeux illuminés qui fait beaucoup de bruit et empêche les autres de travailler. Aaah voilà, c'est ce qui explique ta longue absence ! Tu préparais en fait le programme politique de ton futur parti libéral !
melodius Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 Le chantre impavide du simple réalisme plutôt. L'idéalisme est une belle chose en philosophie; en politique par contre c'est un désastre. Et ce n'est pas parce que tout ne va pas bien qu'il faut violer la marquise et lui brûler son château. Au fond les rothbardiens sont un peu au libéralisme ce que les marxistes sont à la sociale-démocratie: une bande de joyeux illuminés qui fait beaucoup de bruit et empêche les autres de travailler. Voilà une réflexion d'une rare stupidité ET franchement inamicale envers certains participants à ce forum. Tu me déçois. Tu me déçois d'autant plus que ça fait déjà longtemps que j'essaie de te pousser à expliciter ta vision du libéralisme et que jusqu'à présent on n'a absolument rien vu.
Apollon Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 Le chantre impavide du simple réalisme plutôt. L'idéalisme est une belle chose en philosophie; en politique par contre c'est un désastre. Et ce n'est pas parce que tout ne va pas bien qu'il faut violer la marquise et lui brûler son château. Au fond les rothbardiens sont un peu au libéralisme ce que les marxistes sont à la sociale-démocratie: une bande de joyeux illuminés qui fait beaucoup de bruit et empêche les autres de travailler. c'est pas souvent qu'on voit ce genre de pique dans la direction libéraux -> anarcaps
Ronnie Hayek Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 c'est pas souvent qu'on voit ce genre de pique dans la direction libéraux -> anarcaps Pique émoussée, comme tu auras pu le constater. Si c'est comme ça que vous comptez démonter le socialisme en France, c'est pas gagné.
h16 Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 c'est pas souvent qu'on voit ce genre de pique dans la direction libéraux -> anarcaps Où étais-tu les 24 derniers mois ?
melodius Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 c'est pas souvent qu'on voit ce genre de pique dans la direction libéraux -> anarcaps Ne me tente pas; je suis déjà assez méchant comme ça.
Punu Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 Voilà une réflexion d'une rare stupidité ET franchement inamicale envers certains participants à ce forum.Tu me déçois. Tu me déçois d'autant plus que ça fait déjà longtemps que j'essaie de te pousser à expliciter ta vision du libéralisme et que jusqu'à présent on n'a absolument rien vu. On ne peut attendre grand-chose de quelqu'un qui regarde des séries françaises.
Rincevent Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 Le chantre impavide du simple réalisme plutôt. L'idéalisme est une belle chose en philosophie; en politique par contre c'est un désastre. Et ce n'est pas parce que tout ne va pas bien qu'il faut violer la marquise et lui brûler son château. Au fond les rothbardiens sont un peu au libéralisme ce que les marxistes sont à la sociale-démocratie: une bande de joyeux illuminés qui fait beaucoup de bruit et empêche les autres de travailler. Si ça avait été plus court, je l'aurais bien mis en signature. Qui plus est, il faut ajouter que la haine que les robothbardiens vouent à la politique affaiblit les rangs libéraux. C'est en ce sens que l'on peut établir un parallèle avec Lénine, et dire que les rothbardiens soutiennent les libéraux comme la corde soutient le pendu.
Ash Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 C'est marrant à dire mais ça reste complètement fantasmé. Les rothbardiens ça ne dépasse pas l'internet. Incidence zéro.
Punu Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 Ah ah ah. "Rothbard, combien de divisions ?" - Ash
Apollon Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 Ah ah ah."Rothbard, combien de divisions ?" - Ash Davantage que le droit naturel, il est vrai.
Punu Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 C'est triste la vie de social-démocrate. On finit par voir des mitraillettes partout.
Apollon Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 C'est triste la vie de social-démocrate. On finit par voir des mitraillettes partout. Oups je voulais dire "moins". Trop tard pour changer.
Taranne Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 Voilà une réflexion d'une rare stupidité ET franchement inamicale envers certains participants à ce forum.Tu me déçois. Tu me déçois d'autant plus que ça fait déjà longtemps que j'essaie de te pousser à expliciter ta vision du libéralisme et que jusqu'à présent on n'a absolument rien vu. Et d'une, je constate que pour quelqu'un qui distribue aussi généreusement les vacheries et les noms d'oiseau, tu as l'épiderme très sensible quand on te taquine un peu en retour, même en l'assortissant d'un smiley pour bien montrer qu'on rigole. Et de deux, j'ai déjà expliqué que les grandes discussions théoriques ce n'est pas mon truc et que je pense qu'elles occupent trop de place sur ce forum. Le libéralisme c'est la réduction de l'état et la défense des libertés individuelles. A partir de cela on peut débattre sur les façons d'y arriver. Je préfère pour ma part une approche graduelle et réaliste au grand chambardement, et les tiens aux tu l'auras. Quand le rothbardisme aura fait l'objet d'une expérimentation grandeur nature et prouvé sa supériorité, je m'y rallierai. En attendant je préfère rester un libéral réformiste et garder la vieille maison.
Rincevent Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 C'est marrant à dire mais ça reste complètement fantasmé. Les rothbardiens ça ne dépasse pas l'internet. Incidence zéro. Incidence zéro précisément parce qu'ils refusent l'action politique. Retour à la case départ.
Invité Arn0 Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 Malheureusement j'ai l'impression c'est pas seulement les Rothbardiens qui ont une incidence zéro sur la société française, mais c'est bien l'ensemble des libéraux. La vérité c'est qu'on est tous des nuls.
Invité jabial Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 La vérité est tout simplement que Rome ne s'est pas bâtie en un jour. Seul le "rothbardisme", comme vous dites, peut servir de base solide à un retour vers le libéralisme, qu'il soit graduel ou non, parce qu'il faut une boussole pour garder le nord. C'est ce qui fait défaut à EF par exemple. Le LP américain, par contre, augmente sa portée à chaque élection. Enfin bref, si nous voulons amener le libéralisme, ce qu'il faut, c'est convaincre autour de nous. C'est aussi simple et aussi ingrat que ça. Les changements arriveront au fur et à mesure que les gens en comprendront la nécessité.
melodius Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 Et d'une, je constate que pour quelqu'un qui distribue aussi généreusement les vacheries et les noms d'oiseau, tu as l'épiderme très sensible quand on te taquine un peu en retour, même en l'assortissant d'un smiley pour bien montrer qu'on rigole. Et de deux, j'ai déjà expliqué que les grandes discussions théoriques ce n'est pas mon truc et que je pense qu'elles occupent trop de place sur ce forum. Le libéralisme c'est la réduction de l'état et la défense des libertés individuelles. A partir de cela on peut débattre sur les façons d'y arriver. Je préfère pour ma part une approche graduelle et réaliste au grand chambardement, et les tiens aux tu l'auras. Quand le rothbardisme aura fait l'objet d'une expérimentation grandeur nature et prouvé sa supériorité, je m'y rallierai. En attendant je préfère rester un libéral réformiste et garder la vieille maison. Les grandes discussions théorique "ce n'est pas ton truc" parce que tu te cantonnes au registre de "voyez ce qu'ils ont encore fait les cons !" Mais à part ça, zéro analyse, zéro programme, zéro réflexion - alors que tu as largement ce qu'il faut dans le ciboulot pour te permettre de dépasser ce triste état. Donc ça me fait bien rigoler que tu prétendes qu'on peut "débattre sur les façons d'y arriver" puisque tu refuses systématiquement le débat, tant sur le but à atteindre que sur les moyens d'y parvenir, qualifés avec mépris de "grands débats théoriques". Moi aussi je suis en faveur de la méthode graduelle, mais ça implique donc un but et une réflexion sur les moyens de parvenir à ce but. Je n'ai pas aperçu l'ombre de l'un ou de l'autre dans ce que tu écris, et ce n'est pas faute d'en avoir discuté. L'expérimentation grandeur nature de tes théories, "la vieille maison", on les connait: c'est ce qui se passe autour de nous. J'en déduis que ça te satisfait, pourvu qu'on te laisse râler un peu de temps à autre et que tu puisses te parer d'une étiquette flatteuse qui te permet de faire du dandyisme anticonformiste à peu de frais. Tu sais parfaitement que je n'ai aucune objection à ce qu'on critique l'anarcho-capitalisme et que je ne suis d'ailleurs pas en reste pour le faire moi-même; mais il faut que la critique reste honnête et intelligente. Nous traiter des bolchéviques n'est ni l'un, ni l'autre, surtout lorsque tu t'adresses à des gens que tu fréquentes depuis longtemps et dont tu sais pertinemment qu'ils ne ressemblent en rien à la caricature de révolutionnaire assoiffé de sang que tu colportes. Je n'ai somme toute qu'une seule chose à te dire; mouille-toi plutôt que de persifler sans cesse, tu comprendras enfin ce que c'est de vivre.
melodius Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 Incidence zéro précisément parce qu'ils refusent l'action politique. Retour à la case départ. Ridicule. Tu te contredis d'ailleurs, puisque tu reproches à Rothbard précisément d'avoir eu une action politique. Je te suggère d'aller chercher ton bonheur sur neocon.org.
melodius Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 C'est en ce sens que l'on peut établir un parallèle avec Lénine, et dire que les rothbardiens soutiennent les libéraux néocons comme la corde soutient le pendu. Voilà, j'ai corrigé.
Rincevent Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 Ridicule. Tu te contredis d'ailleurs, puisque tu reproches à Rothbard précisément d'avoir eu une action politique. Je te suggère d'aller chercher ton bonheur sur neocon.org. C'est en ce sens que l'on peut établir un parallèle avec Lénine, et dire que les rothbardiens soutiennent les libéraux neéocons comme la corde soutient le pendu.Voilà, j'ai corrigé. J'ai bien eu envie de répondre intelligemment, sans dépasser les bornes de la bienséance de ce forum… Mais je me contenterai de ça :
melodius Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 Non non, je t'en prie, réponds. Tu dis que les "rothbardiens" ne veulent pas de la politique, or le grand homme lui-même s'est engagé dans la politique politicienne et tu le sais bien puisque ce sont précisément ces prises de position-là que tu as le plus vertement critiquées. Donc tu écris n'importe quoi et tu le sais pertinemment.
Harald Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 Les grandes discussions théorique "ce n'est pas ton truc" parce que tu te cantonnes au registre de "voyez ce qu'ils ont encore fait les cons !" Mais à part ça, zéro analyse, zéro programme, zéro réflexion - alors que tu as largement ce qu'il faut dans le ciboulot pour te permettre de dépasser ce triste état. Donc ça me fait bien rigoler que tu prétendes qu'on peut "débattre sur les façons d'y arriver" puisque tu refuses systématiquement le débat, tant sur le but à atteindre que sur les moyens d'y parvenir, qualifiés avec mépris de "grands débats théoriques". Moi aussi je suis en faveur de la méthode graduelle, mais ça implique donc un but et une réflexion sur les moyens de parvenir à ce but. Je n'ai pas aperçu l'ombre de l'un ou de l'autre dans ce que tu écris, et ce n'est pas faute d'en avoir discuté. L'expérimentation grandeur nature de tes théories, "la vieille maison", on les connait: c'est ce qui se passe autour de nous. J'en déduis que ça te satisfait, pourvu qu'on te laisse râler un peu de temps à autre et que tu puisses te parer d'une étiquette flatteuse qui te permet de faire du dandysme anticonformiste à peu de frais. Plus j'y réfléchis, plus je me dis que le dandysme anticonformiste est la seule solution qui reste aux libéraux français avec l'expatriation. On ne peut pas refaire pas un peuple. Comment lutter contre des siècles de centralisme, d'acceptation de la parole du chef dès lors qu'elle vient de Paris? Comment faire entrevoir les bienfaits du libéralisme à un peuple qui a participé à une des épopées les plus exaltantes en envoyant ses hommes outre-atlantique pour littéralement chier ensuite sa propre révolution en la transformant en une masquarade sanglante? Peuple qui n'a eu ensuite de cesse que de se donner, le mot n'est pas trop faible, à un boucher corse pour ensuite le vilipender et essayer une série de monarques fin de race, mais avec un semblant de panache parce que c'est so frenchy et que ça fait passer le reste et surtout l'imbuvable. En grammaire les exceptions existent pour confirmer la règle, il en va de même avec nos grands hommes de Turgot à Montesquieu en passant par Bastiat et La Fayette, tous n'existent que pour prouver une chose: les français n'ont que faire du libéralisme. Leur idéal de la liberté est simple: "je fais ce que je veux et qu'on me foute la paix et tant pis si j'emmerde tout le monde". Ca vote parce qu'il faut voter. Ben oui quoi, y'a des tas de gens qui se sont battus et qui sont morts pour qu'on puisse avoir le droit de donner notre avis. D'un autre côté lorsque l'on évoque les mérites du système helvétique la réponse ne se fait pas attendre: "oh mais c'est qu'on a autre chose à faire que de voter tous les 4 dimanches!".
melodius Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 Sommes-nous des hommes oui ou merde ? Et au nom du ciel, il ne s'agit même pas de "faire" quoi que ce soit pour l'instant, puisque tous, autant que nous sommes, nous nous bornons à discuter sur Internet bien à l'abri derrière un pseudo. Ce n'est pas comme si nous mettions notre vie en danger sur des barricades. Donc quoi, sommes-nous asservis même en pensée ? Avons-nous peur qu'une idée plus haute que l'autre nous vienne à l'esprit ? Sommes-nous donc tellement bien châtrés que nous ne sommes même plus capables d'imaginer autre chose que ce qu'on veut bien nous concéder ? Un peu de virilité que diable !
Harald Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 Il y a surtout une grande lassitude à prêcher la liberté à une masse qui ne demande rien d'autre que de ne pas trop ressentir ses chaînes tant qu'il y a suffisamment de fourrage dans la mangeoire. Si je regarde en arrière, que je fais le total des heures passées à discuter pied à pied pour tenter de convaincre de la supériorité du libéralisme, de combien de convertis réels puis-je m'enorgueillir? 15 à 20 personnes sur 4 ans environ! Quel bilan. Et encore, je ne me plains pas car dans l'ensemble je n'ai pas à eu trop à subir de quolibets ni d'insultes.
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