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Discussion Technique Sur Le Rapport I De L'ipcc / Giec


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Je tente de faire une comparaison entre les deux principales hypothèses relatives à l'origine du réchauffement climatique:

- les gaz à effet de serre

- et le soleil.

Notez bien: je n'ai jamais fait d'études scientifiques. Je n'ai donc pas forcément la capacité à critiquer les articles que je lis et ceux-ci sont le plus souvent sceptiques.

Par ailleurs, certaines des affirmations que je fais ici ne sont pas sourcées. En effet, si je me souviens les avoir lues, je ne me souviens plus nécessairement où. Pour les sources, je mets en lien avec plusieurs articles internets qui regroupent de nombreuses affirmations faites ici sans que je fasse un renvoi systématique.

1. L'hypothèse des gaz à effet de serre produits par l'homme.

Selon cette hypothèse, privilegiée par le GIEC, l'augmentation de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère serait la cause principale de l'augmentation des températures.

En faveur de cette thèse, il existe deux types d'arguments, les arguments théoriques (1.1) et les arguments statistiques (1.2).

1.1. Argument théoriques en faveur du lien entre l'augmentation actuelle des températures et l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre.

Il est reconnu par la quasi-totalité des scientifiques que le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre, de nature par conséquent à provoquer une augmentation de température.

Néanmoins, je ne crois pas qu'il soit possible d'établir un lien précis a priori entre augmentation des températures et augmentation de la concentration du dioxyde de carbone, ou celles-ci seraient inférieure aux augmentations de température actuelles ( j'ai lu le chiffre de 1°c pour un doublement de la concentration depuis l'ère industrielle alors que la concentration n'a augmenté que de 30% depuis le début de l'ère industrielle pour une augmenation de 0,7°c. Ce serait des phénomènes de rétroaction qui pourraient expliquer le reste, mais la détermination de l'importance de ceux-ci serait beaucoup plus incertaine).

Globalement, le consensus scientifique serait plutôt qu'il est possible qu'une augmentation de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère à hauteur de 30% serait de nature à produire une augmentation de température de 0,7°c… Tout comme il est possible que ce ne soit pas le cas!

L'argument théorique qui vient ensuite est qu'il n'existe pas d'hypothèses concurrentes. L'hypothèse carbonique n'est qu'une possibilité, mais comme elle est la seule possible parmi celles qui sont étudiées, elle devient une certitude.

Ce raisonnement ne serait valable que si l'on pouvait prétendre connaître exhaustivement le fonctionnement du système climatique, ce qui est loin d'être le cas. Nous ne pouvons exclure que les hypothèses que nous envisageons et non les autres.

J'ai pourtant l'impression que c'est la base du raisonnement du GIEC.

Passons au raisonnement statistique.

1.2. Les arguments statistiques en faveur du lien entre l'augmentation de la concentration de dioxyde de carbone et l'augmentation des températures

Nous distinguerons trois périodes de temps:

Le court terme, depuis 1880 et la prise de températures.

Le moyen terme depuis 1000 ans.

Le long terme depuis 400.000 ans.

Le court terme depuis 1880.

La corrélation n'a rien d'évident.

Il y a eu deux périodes d'augmentation des températures dans le XXème siècle, l'une pendant l'entre deux guerre, l'autre est celle que nous connaissons. Entre les deux, il y a eu un refroidissement dans les années 50/60.

Pour le refroidissement, les partisans de l'hypothèse carbonique, l'expliquent par l'utilisation des CFC qui ont été interdits dans les années 70. Soit, mais s'agit-il d'une certitude scientifique ou d'une hypothèse? Y at-il eu des statistiques précises pour établir ce lien dans divers pays? Je l'ignore.

Par ailleurs, l'explication du refroidissement par les CFC, qui écarte l'hypothèse d'un refroidissement naturel, si elle a le mérite de laisser le champ ouvert à l'hypothèse carbonique ne la prouve pas.

La première période d'augmentation est peut-être tout aussi troublante dans la mesure où elle était quasiment aussi rapide que maintenant (0,13°c par decennie) alors que l'augmentation de la concentration devait certainement être moindre ( ce dernier point est à vérifier) - ce qui n'est pas trés logique.

Le moyen terme depuis 1000 ans.

Les températures depuis 1000 ans sont évaluées à partir de multiples indices laissés par la nature qui ne valent pas, evidemment, des mesures directes.

La première représentation des températures millénaires, la plus connue, a été l'oeuvre de Mann. Elle a montré que les températures millénaires étaient remarquablement stables à l'exception de la période récente qui, en comparaison, se caractérisait par une augmentation brutale des températures.

Comme cette période se caractérise également par une augmentation de la concentration du dioxyde de carbone, le lien parait donc établi. Il reste qu'il est possible qu'un phénomène naturel ait augmenté rapidement à l'époque récente uniquement, sans que cela soit connu et qu'il soit en lien avec les températures. Il reste que cela est assez peu probable (pourquoi une augmentation aussi brutale de ce phénomène naturel par opposition à sa stabilité millénaire?).

Tout cela ne vaut que si la courbe des températures établie par MANN est véridique. Or, il semble aujourd'hui que ce ne soit pas le cas et le GIEC tient compte désormais d'autres estimations dont les résultats sont moins spectaculaires.

Que montrent ces courbes:

- tout d'abord il n'est pas du tout certain que la période actuelle soit effectivement la plus chaude du millénaire. L'optimum médiéval serait un concurrent sérieux.

- il y a certainement eu des variations de températures de longue période supérieures à l'augmentation trentenaire actuelle ( entre l'optimum médiéval et le petit âge glaciaire) contrairement à ce qui apparaissait dans l'étude de Mann.

- ce qui est plus incertain est de savoir s'il y a eu dans le passé, des variations aussi rapides que celles que nous connaissons actuellement.

- L'évolution actuelle semble cependant plus rapide que la moyenne du reste.

Ces éléments n'excluent pas l'hypothèse carbonique comme ils ne la prouvent pas non plus. Il est possible que l'augmentation de concentration ne fasse qu'accentuer une tendance principalement naturelle. Ou qu'un élément naturel soit modifié dans les mêmes proportions…

Le long terme depuis 400.000 ans.

Il est établi par des prélèvements dans les couches de glace.

Il montre une corrélation extrèmement nette entre l'évolution de la concentration du dioxyde de carbone et des températures.

Il y a cependant un gros hic. L'augmentation des températures a systématiquement précédé l'augmentation de la concentration carbonique dans l'atmopshère (de 400 ans en moyenne)!

Cela montre que la terre a connu des variations de températures importantes sans que le dioxyde de carbone soit en cause.

Par ailleurs, il est possible que l'augmentation de la concentration qui a suivi ait participé significativement à la poursuite de l'augmentation des températures dans chaque cas, comme il est possible que non.

Par ailleurs, il serait intéressant de savoir si d'autres éléments que la concentration de dioxyde de carbone est corrélé à l'évolution des températures (et il semble que ce soit la cas!)

Voici en tout cas des sources internets pour ces affirmations statistiques:

http://skyfall.free.fr/?p=1

http://www.pensee-unique.fr/rechauffement.html

http://www.pensee-unique.fr/soleil.html

Globalement, les statistiques ne sont pas vraiment en faveur de l'hypothèse carbonique même si elles ne permettent pas de l'invalider totalement.

Passons maintenant à l'hypothèse solaire. Dans ce cas, nous passerons directement à l'étape statistique car l'observation des corrélations statistiques est venue avant que l'explication théorique convainquante ne soit mise en place.

2. L'hypothèse solaire.

2.1 Argument statistique.

Le lien entre la variabilité de l'activité solaire et des températures actuelles est solidement établi sur la période récente. Il est beaucoup plus convaincant que le lien avec la concentration carbonique.

Il est également établi sur le trés long terme.

J'ignore s'il l'est tout autant pour les mille dernières années néanmoins le petit âge glaciaire correspondait à l'abence de tâche solaire.

Si l'on est impressionné par la rapidité de l'évolution actuelle des températures, on peut remarquer que l'activité solaire actuelle est également exceptionnelle.

2.2 L'argument théorique.

L'augmentation de l'activité solaire réchauffe le climat terrestre de deux manières:

- par l'augmentation du rayonnement produit et donc arrivant sur la terre.

- Par l'augmentation du rayonnement magnétique.

En effet, l'augmentation du rayonnement magnétique survient en même temps que l'accroissement des tâches solaires.

Celui-ci limite l'arrivée des particules ionisantes venues de l'espace vers la terre.

Par conséquent, la couverture nuageuse terrestre diminue. (En effet, ces particules participent à la formation des nuages comme des expériences récentes l'ont montré.)

Par conséquent, la luminosité solaire ( l'ensoleillement) parvenant au sol augmente.

Par conséquent, les températures augmentent.

Si le premier incidence de l'activité solaire a paru négligeable au regard des évolutions actuelles de température, il semble que ce ne soit pas le cas de la deuxième explication.

Voici deux liens:

http://www.pensee-unique.fr/soleil.html ( oui je l'ai donné tout à l'heure).

Et ici en plus complet:

http://www.pensee-unique.fr/theses.html

Pour ma part, l'hypothèse solaire me parait plus fiable que l'hypothèse carbonique au vu de ces éléments mais ce n'est pas l'opinion des scientifiques du GIEC dont je n'ai pas les compétences.

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Hum, je rappelle que la règle n°1 sur un forum c'est d'écrire des messages pas trop long sinon les intervenants ne le lisent pas. Un petit conseil aussi : ne pas commencer ses interventions en commentant son texte avec des "j'ai tenté" ou "je ne suis pas un spécialiste" etc qui ne sont pas très engageants.

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Hum, je rappelle que la règle n°1 sur un forum c'est d'écrire des messages pas trop long sinon les intervenants ne le lisent pas. Un petit conseil aussi : ne pas commencer ses interventions en commentant son texte avec des "j'ai tenté" ou "je ne suis pas un spécialiste" etc qui ne sont pas très engageants.

D'accord avec la première remarque. Mes écrits seraient plus adaptés à un blog, mais je n'ai pas le temps d'en tenir un. Mais il est difficile dans une conversation de forum de mener un débat de manière méthodique. Souvent, les débats varient sur un point particulier qui n'avait rien à voir avec la question de départ.

Pour la deuxième remarque, je ne la trouve pas justifiée, il est logique de formuler ces réserves, chacun pouvant juger de la solidité des raisonnements en lisant le contenu.

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