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Discrimination à L'embauche


Messages recommandés

Invité jabial
Posté

En ce qui me concerne, je suis espéciste : je préfère les chats aux chiens.

Miaou.

Posté
-Moi je déteste les brocolis.

-Ouais t'as raison. Mais je les préfère quand même aux juifs.

-Oh non moi les juifs ça va, enfin disons que c'est toujours mieux que les portugais.

Tu es bien sur de ne rien voir là dedans de moralement choquant ?

Ca dépend avec quoi tu cuisines les brocolis.

En ce qui me concerne, je suis espéciste : je préfère les chats aux chiens.

Miaou.

Tu as raison, il n'y a pas de chats policiers.

Posté
Discrimination à une connotation péjorative. Le mot choix ou sélection n'en a pas. Encore une fois le mot discrimination dans son sens courant et dans son sens légal ne signifie pas toute forme de sélection mais ce limite seulement à certains types de sélection.

Le "sens courant", c'est le sens qu'untel donne, contrairement à tel autre. Le sens courant est une fumisterie. Les seuls sens des mots se trouvent dans les dictionnaires. Les définitions commune et juridique de discrimination ont déjà été fournies, et aucune des deux n'apporte la notion de jugement moral, tandis que la notion de choix apparaît comme primordiale.

Vous êtes libre de dire que discrimination signifie racisme, sexisme, ou table, ou verre, ou pois chiche, mais n'attendez pas de nous que nous débations sur ces points. Nous devons nous mettre d'accord sur le sens des mots, et, dans ce domaine, les dictionnaires font foi.

Non ! Si on s'en tient au sens courant et au sens légal choisir un kébab plutôt qu'un hamburger n'est pas une discrimination. Cette comparaison est donc hors de propos.

Vous noterez au passage qu'en France, si je choisis un kébab plutôt qu'un hamburger parce que je n'aime pas les américains, ce sera tout à fait acceptable. En revanche, si je n'aime pas les turcs et préfère acheter un hamburger, on entre dans le domaine de la discrimination raciale.

Le postmodernisme version libérale ?

Non. Le trucquimeschtrouphisme version liberalotrucquimpique.

Vos étiquettes sont inutile.s Et ridicules. Mais surtout inutiles.

Ce n'est pas moi qui trouves, c'est juste ce que dit la raison de manière parfaitement claire et non équivoque. Suffit de savoir l'écouter de temps en temps. :icon_up:

Encore cette notion d'évidence?

-Moi je déteste les brocolis.

-Ouais t'as raison. Mais je les préfère quand même aux juifs.

-Oh non moi les juifs ça va, enfin disons que c'est toujours mieux que les portugais.

Tu es bien sur de ne rien voir là dedans de moralement choquant ?

Non. Ridiculissime, oui. En revanche, je pourrais être moralement choqué en constatant à quel point vous nous prenez pour des cons en usant de tels "arguments"

Posté
Il est profondément ridicule pour un anarcap jusnaturaliste de tenir ce genre de discours. Je me demande bien comment tu peux soutenir après ce type de sortie qu'un acte comme la violation du droit de propriété est objectivement injuste, alors que le respect de la propriété - au moins au sens où tu l'entends - n'était certainement pas en vigueur dans toutes les sociétés.

C'est absurde pour toi puisque tu associes morale et justice ce qui n'est pas mon cas. La morale étant relative il est indispensable qu'elle ne soit liée en aucune façon à la justice. Cette dernière garantit le respect du Droit, lui-même découvert par la raison.

La morale n'a, hélas, que peu de rapport avec la raison.

Posté
Et c'est un chrétien qui ose écrire cela…

Justement. La Foi n'a aucun rapport avec la raison sinon seule l'élite intellectuelle serait croyante.

Posté
Justement. La Foi n'a aucun rapport avec la raison sinon seule l'élite intellectuelle serait croyante.

http://www.vatican.va/holy_father/john_pau…t-ratio_fr.html

LA FOI ET LA RAISON sont comme les deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité. C'est Dieu qui a mis au cœur de l'homme le désir de connaître la vérité et, au terme, de Le connaître lui-même afin que, Le connaissant et L'aimant, il puisse atteindre la pleine vérité sur lui-même (cf. Ex 33, 18; Ps 27 [26], 8-9; 63 [62], 2-3; Jn 14, 8; 1 Jn 3, 2).

(…)

L'Eglise, pour sa part, ne peut qu'apprécier les efforts de la raison pour atteindre des objectifs qui rendent l'existence personnelle toujours plus digne. Elle voit en effet dans la philosophie le moyen de connaître des vérités fondamentales concernant l'existence de l'homme. En même temps, elle considère la philosophie comme une aide indispensable pour approfondir l'intelligence de la foi et pour communiquer la vérité de l'Évangile à ceux qui ne la connaissent pas encore.

Posté
Vous trouvez cela stupide parce que vous ne parvenez pas à intégrer le fait qu'une discrimination, c'est un choix. Qu'il n'y a pas un genre de discrimination dans lequel on peut mettre le racisme et un autre le kébab. Que tout cela est subjectif. Que vous trouvez que la discrimination selon la race est moralement répréhensible, mais pas celle selon la compétence. Que choisir des mannequins selon la beauté est normal, mais pas selon l'intelligence.

Un choix se fait relativement à une finalité. Lorsque tu manges, la finalité de ton action, c'est, dans un premier temps, de te maintenir en forme (se nourrir, préserver sa santé), dans un second temps, d'apprécier la nourriture. Si tu préfères, d'un point de vue du goût, un kebab à un hamburger, et si tu choisis le second, il y a là un choix qui n'est pas immoral (et qui n'est pas moral, d'ailleurs) - sous réserve que cela ne mette pas en danger ta santé pour une raison x ou y. Lorsque tu emploies une personne pour un poste donné, la finalité de ton action, c'est de trouver la personne dont les compétences seront les plus adaptées au poste que tu cherches à pourvoir. Or, si tu choisis une personne aux dépends d'une autre pour des motifs qui n'ont aucun rapport avec la compétence - celle-ci étant diverse : compétence technique, bonne entente, dévouement -, tu seras allé à l'encontre de la finalité objective qui aurait dû guider ton choix. Là, le choix est immoral. De même, si tu préfères un sandwich à un kebab, parce que tu n'aimes pas les Turcs, ou si tu choisis un panini à un hamburger, parce tu n'aimes pas les Américains, alors, ce choix est immoral. Il n'est pas dans la nature d'un choix d'être immoral, l'immoralité repose, en général, sur les raisons de ce choix.

Ce genre de choses, on le sait, au moins, depuis Aristote - pour mémoire, 384 av. J.C. - 322 av. J.C.

C'est absurde pour toi puisque tu associes morale et justice ce qui n'est pas mon cas. La morale étant relative il est indispensable qu'elle ne soit liée en aucune façon à la justice. Cette dernière garantit le respect du Droit, lui-même découvert par la raison.

La morale n'a, hélas, que peu de rapport avec la raison.

Les arguments que tu emploies pour défendre l'irréductible subjectivité de la morale peuvent exactement être employés pour défendre la subjectivité du droit. En particulier, celui-ci :

Si tu ne le fais pas ton raisonnement ne tient pas non plus puisqu'il existe alors des morales qui diffèrent et vont jusqu'à s'opposer.

C'est la raison pratique qui détermine le droit et la morale, c'est pour cela qu'ils sont tous les deux identiquement connaissables (ou identiquement inconnaissables.) Et dire cela ne préjuge nullement de l'éventuelle subordination du droit à la morale, ou de la morale au droit.

en fait je trouve que tu melange allegremment la sphere subjective(innobjectivable fait de choix et que le liberalisme cantonne a la sphere privée,et tout ce qui est objectivable (comme le droit naturel)

Ici, on est sur le plan moral. On dépasse de fait le cadre du libéralisme.

NB : Arn0 et hamtaro, par pitié, faites attention à votre orthographe !

Posté
Un choix se fait relativement à une finalité. Lorsque tu manges, la finalité de ton action, c'est, dans un premier temps, de te maintenir en forme (se nourrir, préserver sa santé), dans un second temps, d'apprécier la nourriture. Si tu préfères, d'un point de vue du goût, un kebab à un hamburger, et si tu choisis le second, il y a là un choix qui n'est pas immoral (et qui n'est pas moral, d'ailleurs) - sous réserve que cela ne mette pas en danger ta santé pour une raison x ou y. Lorsque tu emploies une personne pour un poste donné, la finalité de ton action, c'est de trouver la personne dont les compétences seront les plus adaptées au poste que tu cherches à pourvoir. Or, si tu choisis une personne aux dépends d'une autre pour des motifs qui n'ont aucun rapport avec la compétence - celle-ci étant diverse : compétence technique, bonne entente, dévouement -, tu seras allé à l'encontre de la finalité objective qui aurait dû guider ton choix. Là, le choix est immoral.

Non, ce dernier choix n'est pas immoral mais discriminatoire, nuance. En l'absence de référence morale, on ne peut pas vraiment juger un acte pour savoir si il est moral ou non, même si il est vrai que par défaut on admet plus ou moins la morale judéo-chrétienne.

Posté
Non, ce dernier choix n'est pas immoral mais discriminatoire, nuance. En l'absence de référence morale, on ne peut pas vraiment juger un acte pour savoir si il est moral ou non, même si il est vrai que par défaut on admet plus ou moins la morale judéo-chrétienne.

Je viens de t'exposer une théorie morale, je suis donc fondé pour dire que cet acte est immoral. (De toute façon, il n'y a rien de judéo-chrétien là-dedans.) :icon_up: Ceci dit, il est aussi discriminatoire au sens péjoratif du terme.

Posté
Les arguments que tu emploies pour défendre l'irréductible subjectivité de la morale peuvent exactement être employés pour défendre la subjectivité du droit.

Oui. La morale et le droit permettent et facilite la vie en société. La morale s'inspire souvent du droit. Quand le droit s'inspire de la morale on l'appelle le droit positif (toute loi issue de l'Etat).

Le DN, lui, est intangible. Ses règles peuvent être redécouvertes par la raison. Ce n'est pas le cas de la morale dont les règles s'érigent, à l'instar du droit positif, pour régler un problème particulier à un moment particulier et dans un lieu particulier. Quelques années plus tard ces règles n'ont plus de sens mais elles persistent, elle sont au mieux sans conséquence, au pire contre productives.

C'est pourquoi la morale est si différente selon les lieux, le temps et les cultures alors que le DN existe en tout temps et en tout lieux.

Posté

Bah en fait, personnellement je ne sais pas si on peut vraiment juger qu'une discrimination est immorale, pour moi ça reste relatif. On parle bien de "discrimination positive" qui est aussi une discrimination et pourtant ceux qui prônent cette discrimination réfléchissent à partir d'un processus qui nous semble tout à fait moral.

Moi personnellement je ne me permet pas trop de juger sur ces questions, même si de fait il me semble que certaines discriminations me semblent condamnables et d'autres un peu plus légitimes. Qu'on limite la réflexion sur la discrimination qu'il y a dans les institutions, ce serait déjà pas mal. Même si on considère plus ou moins que sur les questions etniques l'Etat français n'est plus vraiment discriminatoire (alors oui, on peut chipoter sur la préférence nationale pour les fonctionnaires qui est scandaleuse, mais ça reste du chipotage), il y a toujours plein de discriminations bien institutionnelles qui existent et qu'on n'a pas le courage de dénoncer: les smic catégoriels, régimes spéciaux de retraite et plein d'autres passe-droits légaux à la con qu'on retrouve partout. Sur ces trucs là bien sûr un libéral a un droit légitime de regard, pour le reste c'est du ressort de la responsabilité individuelle. De toute façon soyons un peu réaliste et redescendons sur Terre, ces lois anti-discriminations ne marchent pas, ça se saurait sinon. Un jeune diplômé de quartier difficile a 8 fois moins de chance de trouver un emploi à qualification égale par rapport au Français moyen, même avec ces lois, alors bon…

Invité Arn0
Posté
Un choix se fait relativement à une finalité. Lorsque tu manges, la finalité de ton action, c'est, dans un premier temps, de te maintenir en forme (se nourrir, préserver sa santé), dans un second temps, d'apprécier la nourriture. Si tu préfères, d'un point de vue du goût, un kebab à un hamburger, et si tu choisis le second, il y a là un choix qui n'est pas immoral (et qui n'est pas moral, d'ailleurs) - sous réserve que cela ne mette pas en danger ta santé pour une raison x ou y. Lorsque tu emploies une personne pour un poste donné, la finalité de ton action, c'est de trouver la personne dont les compétences seront les plus adaptées au poste que tu cherches à pourvoir. Or, si tu choisis une personne aux dépends d'une autre pour des motifs qui n'ont aucun rapport avec la compétence - celle-ci étant diverse : compétence technique, bonne entente, dévouement -, tu seras allé à l'encontre de la finalité objective qui aurait dû guider ton choix. Là, le choix est immoral. De même, si tu préfères un sandwich à un kebab, parce que tu n'aimes pas les Turcs, ou si tu choisis un panini à un hamburger, parce tu n'aimes pas les Américains, alors, ce choix est immoral. Il n'est pas dans la nature d'un choix d'être immoral, l'immoralité repose, en général, sur les raisons de ce choix.

Ce genre de choses, on le sait, au moins, depuis Aristote - pour mémoire, 384 av. J.C. - 322 av. J.C.

:icon_up:

Je n'aurais pas pu mieux le dire.

Posté
Oui. La morale et le droit permettent et facilite la vie en société. La morale s'inspire souvent du droit. Quand le droit s'inspire de la morale on l'appelle le droit positif (toute loi issue de l'Etat).

Le DN, lui, est intangible. Ses règles peuvent être redécouvertes par la raison. Ce n'est pas le cas de la morale dont les règles s'érigent, à l'instar du droit positif, pour régler un problème particulier à un moment particulier et dans un lieu particulier. Quelques années plus tard ces règles n'ont plus de sens mais elles persistent, elle sont au mieux sans conséquence, au pire contre productives.

La morale, elle, est également intangible. On ne peut pas plus contester son existence objective en montrant la diversité des moeurs qu'on ne peut contester l'existence du droit naturel en montrant la diversité des systèmes de droit positif. Il n'y a aucune raison de récuser la morale objective et d'affirmer le droit naturel objectif, tout du moins à partir de ce type d'arguments.

Bah en fait, personnellement je ne sais pas si on peut vraiment juger qu'une discrimination est immorale, pour moi ça reste relatif. On parle bien de "discrimination positive" qui est aussi une discrimination et pourtant ceux qui prônent cette discrimination réfléchissent à partir d'un processus qui nous semble tout à fait moral.

Je crois que ceux qui défendent la discrimination positive prétendent que la discrimination positive est juste plutôt que morale.

Invité Arn0
Posté
Oui. La morale et le droit permettent et facilite la vie en société. La morale s'inspire souvent du droit. Quand le droit s'inspire de la morale on l'appelle le droit positif (toute loi issue de l'Etat).
Le droit positif c'est simplement le droit appliqué à un moment donné. L'interdiction du vol par exemple c'est aussi du droit positif.
Le DN, lui, est intangible. Ses règles peuvent être redécouvertes par la raison. Ce n'est pas le cas de la morale dont les règles s'érigent, à l'instar du droit positif, pour régler un problème particulier à un moment particulier et dans un lieu particulier. Quelques années plus tard ces règles n'ont plus de sens mais elles persistent, elle sont au mieux sans conséquence, au pire contre productives.

C'est pourquoi la morale est si différente selon les lieux, le temps et les cultures alors que le DN existe en tout temps et en tout lieux.

Le droit objectif n'est pas constitué seulement de règles universelles : les règles contractuelles par exemple sont relatives aux circonstances (à un contrat donné). Pourtant il est bien objectivement contraire au droit de ne pas les respecter. Des règles de circonstance deviennent obligatoire au nom d'un principe général. Il se passe exactement la même chose pour la morale comme par exemple avec les règles de politesse qui sont conventionnelles mais qu'il est objectivement immoral de ne pas respecter.

Le relativisme ce n'est pas adapter les principes aux circonstances mais bien rejeter l'existence même des principes.

Posté
Oui et? En quoi cela contredit-il mon propos?

Cela devrait pourtant te paraître évident.

Naturellement, si tu sacrifies à ta volonté habituelle de réinventer le langage… (du genre, "quand le droit s'inspire de la morale, cela devient du droit positif"… :icon_up: )

Posté
Il se passe exactement la même chose pour la morale comme par exemple avec les règles de politesse qui sont conventionnelles mais qu'il est objectivement immoral de ne pas respecter.

tu a un exemple de regles de politesse objectivement immorales? :icon_up:

Posté
tu a un exemple de regles de politesse objectivement immorales? :icon_up:

Aucune : c'est le sens du propos d'Arn0.

Posté
Un choix se fait relativement à une finalité. Lorsque tu manges, la finalité de ton action, c'est, dans un premier temps, de te maintenir en forme (se nourrir, préserver sa santé), dans un second temps, d'apprécier la nourriture. Si tu préfères, d'un point de vue du goût, un kebab à un hamburger, et si tu choisis le second, il y a là un choix qui n'est pas immoral (et qui n'est pas moral, d'ailleurs) - sous réserve que cela ne mette pas en danger ta santé pour une raison x ou y. Lorsque tu emploies une personne pour un poste donné, la finalité de ton action, c'est de trouver la personne dont les compétences seront les plus adaptées au poste que tu cherches à pourvoir. Or, si tu choisis une personne aux dépends d'une autre pour des motifs qui n'ont aucun rapport avec la compétence - celle-ci étant diverse : compétence technique, bonne entente, dévouement -, tu seras allé à l'encontre de la finalité objective qui aurait dû guider ton choix. Là, le choix est immoral.

Tu montres que le choix ne va pas dans le sens de la finalite objective, tu peux donc en deduire que le choix est irrationel mais pas immoral.

La moralite n'est pas teleologique.

Posté

ArnO et Etienne,

La morale, elle, est également intangible. On ne peut pas plus contester son existence objective en montrant la diversité des moeurs qu'on ne peut contester l'existence du droit naturel en montrant la diversité des systèmes de droit positif. Il n'y a aucune raison de récuser la morale objective et d'affirmer le droit naturel objectif, tout du moins à partir de ce type d'arguments.

Je renouvelle ma demande expresse. Où, dans quel ouvrage, puis-je trouver les règles de cette merveilleuse morale objective? Je viens d'apprendre que les règles de la politesse (qui ne sont pas relatives , sans doute :icon_up: ) en font partie.

P.S. Ne me dites pas qu'elles sortent toutes armées de votre raison, comme Minerve est sortie de la cuisse de Jupiter.

Posté
P.S. Ne me dites pas qu'elles sortent toutes armées de votre raison, comme Minerve est sortie de la cuisse de Jupiter.

Erreur fréquente, que j'ai déjà relevée à très haut niveau universitaire: non Minerve n'est pas sortie de la cuisse mais du crâne de Jupiter.

De la cuisse de Jupiter c'est ce plouc de Bacchus qui est sorti.

Posté
Erreur fréquente, que j'ai déjà relevée à très haut niveau universitaire: non Minerve n'est pas sortie de la cuisse mais du crâne de Jupiter.

De la cuisse de Jupiter c'est ce plouc de Bacchus qui est sorti.

C'est un point important.

Posté

Preuve de la relativité de la notion de discrimination

J’ai déjà donné plus haut la définition qu’en donne notre Droit. Je la reproduis ici pour mémoire :

«Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.» (Code Pénal, L225-1).

On note qu’il n’y a pas moins de 17 critères. Or 5 de ces critères ne figurent pas dans la Charte des Droits fondamentaux de l’Union Européenne. Ce sont : la situation de famille, le patronyme, l’état de santé, les activités syndicales et l’apparence physique (la Charte ne connaît que la « couleur de peau »).

Inversement, quatre critères qui figurent dans la Charte ne sont pas dans notre Code pénal : la langue, la fortune, la naissance, et les opinions autres que politiques et religieuses.

Il convient de les rajouter d'urgence ! Et il n’y a aucune raison de s'arrêter là ! On peut faire confiance à l’imagination des chevaliers blancs qui nous gouvernent : la France restera toujours, au moins dans ce domaine, le pays le plus avancé.

Posté
C'est un point important.

:icon_up: La valeur est subjective. Et puis ça me concerne.

Invité Arn0
Posté
Je renouvelle ma demande expresse. Où, dans quel ouvrage, puis-je trouver les règles de cette merveilleuse morale objective?
J'ai déjà répondu.
Je viens d'apprendre que les règles de la politesse (qui ne sont pas relatives , sans doute :icon_up: ) en font partie.
Au contraire j'ai dit explicitement que les règles de politesse sont relatives. Je vais me répéter: le contenu des règles de politesse est relatif mais pas l'obligation de s'y conformer. On peut faire le parallèle avec les contrats et ce n'est pas pour rien qu'on parle de la politesse comme d'une convention sociale. Tu as l'obligation morale universelle de respecter les règles de politesse particulières au milieu dans lequel tu te trouves, comme tu as l'obligation universelle de respecter les contrats particuliers auxquels tu as souscrit. Le but de cette comparaison était simplement de montrer que l'adaptation d'un principe général à des circonstances particulières n'est pas un critère pour rejeter l'objectivité de ce principe.
Posté
La morale, elle, est également intangible. On ne peut pas plus contester son existence objective en montrant la diversité des moeurs qu'on ne peut contester l'existence du droit naturel en montrant la diversité des systèmes de droit positif. Il n'y a aucune raison de récuser la morale objective et d'affirmer le droit naturel objectif, tout du moins à partir de ce type d'arguments.

J'ai l'impression que tu réponds à mon message sans l'avoir lu :icon_up:

Pour résumer mon propos:

- La morale évolue en fonction des lieux, de la culture, du temps et des circonstance

- Le DN est par définition objectif puisqu'il existe (à l'instar de règle physique telle la pesanteur).

Que le droit positif varie autant que la morale est logique puisqu'il s'inspire principalement de cette dernière. C'est du DN dont je parle.

Le droit positif c'est simplement le droit appliqué à un moment donné. L'interdiction du vol par exemple c'est aussi du droit positif.
Par chance, une partie du DN est formalisé et fait partie du droit positif
Posté
J'ai l'impression que tu réponds à mon message sans l'avoir lu :icon_up:

Pour résumer mon propos:

- La morale évolue en fonction des lieux, de la culture, du temps et des circonstance

- Le DN est par définition objectif puisqu'il existe (à l'instar de règle physique telle la pesanteur).

Que le droit positif varie autant que la morale est logique puisqu'il s'inspire principalement de cette dernière. C'est du DN dont je parle.

Par chance, une partie du DN est formalisé et fait partie du droit positif

Tu oublies juste le fondement éthique du DN :

Dans le cas de l’homme, l’éthique de la loi naturelle affirme que ce qui est bon ou mauvais peut être défini comme ce qui favorise ou au contraire empêche la réalisation de ce qui est le plus approprié à la nature humaine.

La loi naturelle, par conséquent, met à jour ce qui est le meilleur pour l’homme quelles sont les fins les plus conformes à sa nature et qu’il doit rechercher, parce qu’elles sont les plus propres à promouvoir son achèvement. Cela a donc un sens de dire que la loi naturelle fournit à l’homme une “science du bonheur”, puisqu’elle lui indique les voies qui mènent au bonheur véritable. On peut opposer cette conception à l’économie politique ou praxéologie qui, comme la philosophie utilitariste avec laquelle cette science fut étroitement associée, conçoit “le bonheur” de manière purement formelle, comme la réalisation des fins que les gens —pour une raison ou pour une autre— placent à un rang élevé sur leur échelle de valeurs. Satisfaire ces fins donne à l’homme son “utilité”, sa “satisfaction”, son “bonheur”. La valeur au sens de l’appréciation ou de l’utilité y est purement subjective et définie par chaque individu. Cette approche, tout à fait appropriée à la discipline formelle de la praxéologie ou théorie économique, ne l’est pas nécessairement dans d’autres. En effet dans la science normative de la loi naturelle on démontre au contraire que certaines fins sont bonnes ou mauvaises pour l’homme à des degrés divers : la valeur y est objective, c’est-à-dire déterminée par la loi naturelle de l’être humain ; le bonheur humain y est pris dans son sens substantiel, qui est le sens commun.

Ensuite, le droit positif est simplement l'ensemble des dispositions juridiques édictées dans tel ou tel pays. Il ne correspond pas nécessairement à des conceptions morales. Au demeurant, les partisans d'une totale autonomie du droit positif le sont précisément au nom d'une supposée "neutralité axiologique" à laquelle ne satisfait pas le DN.

Posté
Tu oublies juste le fondement éthique du DN :

Je n'oublie rien, au contraire. Je souligne la différence entre le droit positif que nous connaissons dont la prétention est aussi d'être du côté du "bien" à l'instar de la morale. Rothbard précise que la notion de "bien" dans le DN est sa capacité à réaliser son objectif à savoir ce qui favorise la réalisation de ce qui est le plus approprié à la nature humaine.

Ensuite, le droit positif est simplement l'ensemble des dispositions juridiques édictées dans tel ou tel pays. Il ne correspond pas nécessairement à des conceptions morales.

Oui.

Au demeurant, les partisans d'une totale autonomie du droit positif le sont précisément au nom d'une supposée "neutralité axiologique" à laquelle ne satisfait pas le DN.

Les partisans du droit positif cherchent le pouvoir, rien d'autre. A partir du moment où ils admettent le DN, ils perdent leur capacité de nuisance et d'oppression.

Posté
J'ai déjà répondu.

Je reste dans le flou le plus total. :icon_up: Vous osez comparer les lois morales aux lois de la physique. Mais au moins celles-ci, elles s'énoncent.

Au contraire j'ai dit explicitement que les règles de politesse sont relatives. Je vais me répéter: le contenu des règles de politesse est relatif mais pas l'obligation de s'y conformer.

Je ne vois pas comment il y aurait une obligation de se conformer à des règles que vous êtes incapable de formuler. C'est la porte ouverte à l'arbitraire total.

On peut faire le parallèle avec les contrats et ce n'est pas pour rien qu'on parle de la politesse comme d'une convention sociale.

Je sens ici une confusion lourde entre conventions et contrats synallagmatiques.

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