Calembredaine Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Challenge rigolo pour les vélocipédistes : continuer à utiliser votre wélo pour aller faire les courses pour une semaine, en comptant une famille de 4 personnes. Autre challenge rigolo : amener les 2 gamins à l'école et à la nounou (aucun des deux ne sait monter sur un vélo). Ces petits exercices seront à reconduire plusieurs fois par mois. Ce que Delanouille, qui ne voit le monde que par le petit bout de la liquette, ne peut imaginer. Blague homophobe de mauvais goût mis à part, il y a pire à Bordeaux: la mairie se targue de faire venir les familles en centre ville tout en supprimant rejetant l'automobile en périphérie. Les "décideurs" n'ayant jamais mis le pied dans le nouveau Tram sauf pour l'inauguration et ayant autorisé les vélos à y entrer, j'imagine qu'il en est de même pour les caddies?
LaFéeC Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Concernant les transports en communs, j'ai été choquée la 1ere fois que je suis allée à Paris de voir que quasi rien n'était accessible aux handicapés.. les bus et le tram de MTP le sont depuis longtemps.. Par contre les voitures sont accessibles elles…
Taranne Posté 12 avril 2007 Auteur Signaler Posté 12 avril 2007 Réponse de Rémy Prudhomme au ravi du guidon: Le professeur Prud'homme répond à David G.Spécialiste des questions de circulation -on se souvient de son fracassant rapport sur le coût de la politique des transports de Bertrand Delanoë-, Rémy Prud'homme, professeur émérite à Paris XII, a adressé au Perroquet Libéré les réflexions que lui ont inspiré la lecture du point de vue de David G. publié sous le titre Heureux comme un cycliste à Paris. Tout d'abord, un grand merci à David G. pour son texte argumenté et modéré, sur la base duquel on peut engager un dialogue constructif. Sur cinq points au moins, son argumentation repose sur des informations qui, pour être très répandues par les médias, n'en sont pas moins incomplètes ou inexactes. 1) Importance des automobilistes Le professeur Prud'homme Le professeur Prud'homme David nous dit qu'un Parisien sur deux n'a pas de voiture, et donc que les automobilistes sont minoritaires. En réalité, un ménage sur deux n'a pas de voiture. Mais ce qu'on appelle “ménage” en statistique, c'est une personne ou un ensemble de personnes vivant sous un même toit. L'étudiant dans sa chambre de bonne, la vieille dame dans son appartement, sont des ménages. Des ménages sans voitures. Il se trouve que les ménages d'une seule personne sont moins motorisés que les ménages de plusieurs personnes. C'est pourquoi le pourcentage des Parisiens qui “ont” une voiture (précisément: qui vivent dans un ménage disposant d'au moins une voiture) est bien supérieur à 50%. Il est estimé proche de 60%. De la même façon, les ménages composés d'”inactifs” (étudiants, vieilles dames) sont moins motorisés que les ménages composés d'actifs, en sorte que le pourcentage des Parisiens actifs qui disposent d'une voiture est bien supérieur à 50%. De toutes façons, Paris n'appartient pas qu'aux Parisiens: ses rues et ses transports en commun sont également utilisés par des non-Parisiens: il suffit de comptez les voitures non marquées 75 pour le comprendre. 2) Pollution = voiture Ce que David dit de la pollution à Pékin implique que la voiture est la seule ou la principale cause de la pollution. C'est ce que répètent les médias à satiété. Mais ça n'est pas ce que disent les chiffres. La meilleure source pour la France est le très officiel “Inventaire des émissions de polluants atmosphériques en France” préparé pour le ministère de l'Ecologie par le CITEPA et disponible sur internet. Consultez-le. Il donne pour les 24 polluants recensés la part du transport routier dans les émissions: elle est inférieure à 5% pour 14 d'entre eux, et inférieure à 35% pour 22 polluants, et égale à environ 50% pour deux polluants seulement (NOx et Cuivre). Elle est de 26% pour le CO2, mais si l'on prend l'ensemble des gaz à effet de serre, le transport routier représente 20% des émissions françaises -pas 80% comme on le lit tous les jours. 3) Augmentation de trafic à Paris David brandit, après beaucoup d'autres, “l'augmentation de trafic”, qui serait insoutenable à terme. En réalité, le trafic diminue à Paris depuis plus de vingt-cinq ans. La source est ici le “Bilan des déplacements” publié par… la mairie de Paris, également consultable sur internet. Les mesures de restriction de la voirie par l'actuelle municipalité n'ont fait qu'accélérer une tendance bien établie, et facile à expliquer par la diminution du nombre des postes de travail à Paris. 4) Métro, bus et voiture David reprend un syllogisme habituel de la municipalité de Paris: il y a plus de gens qui se déplacent en transports en commun qu'en voiture, donc il faut donner dans les rues plus de place aux bus qu'aux voitures. Le glissement de “transports en commun” à “autobus” n'est pas sérieux. Le métro et le RER transportent (en voyageurs*km) environ 12 fois plus que les autobus. Les transports en commun à Paris, sans lesquels la ville ne fonctionnerait pas, c'est le métro et le RER : ils sont souterrains, et pas en conflit avec la circulation automobile. Etre pour les transports en commun, ça n'est pas être contre la voiture. S'agissant des autobus, les couloirs réservés et les brimades aux automobilistes n'ont servi à rien du tout: depuis 2001, la fréquentation des bus à Paris a diminué , pas augmenté. 5) Londres “Londres, nous dit David, a banni la voiture en imposant le péage”. Nous voilà en pleine mythologie. En réalité, le péage a réduit d'environ 15% la circulation dans une zone du centre qui représentait 1,7% de la circulation de la municipalité (et 1% de la circulation dans l'agglomération). Il a donc réduit la circulation de 0,25% dans la municipalité: David reconnaîtra que le mot de “bannissement” rend mal compte de la réalité. La question de savoir si “ça marche”, comme il l'affirme, peut se discuter. D'un côté, on peut dire que ça marche en ce sens que le péage a réduit la circulation dans la zone péagère, et que ça marche mieux qu'à Paris puisque les voitures roulent plus vite qu'auparavant, ce qui contribue à réduire la pollution. Mais d'un autre côté, 1)les bénéficiaires sont les riches, qui payent, et dont la valeur du temps est élevée; 2) le coût de la mise en oeuvre du système est très élevé, plus élevé que la valeur du gain de temps des automobilistes qui restent; et 3) la congestion dans le métro a augmenté. http://www.leperroquetlibere.com/Le-profes…id-G-_a255.html Réactions des internautes: Ca roule pour les cyclistes ? Tant mieux pour eux !Le point de vue de David G. a vivement fait réagir les lecteurs du Perroquet Libéré. Le débat est lancé et c'est ici que ça se passe. 'Ce cycliste se met le guidon dans l'oeil' DR DR Le "cycliste heureux à Paris" dit: "Que nos râleurs aillent faire un tour à Singapour ou Londres, qui ont banni pour le plus grand bien de leurs concitoyens la voiture en ville, en imposant le péage pour les seconds et le covoiturage obligatoire pour les premiers. Et … ça marche !!" Etant londonien, je vous garantis que ce cycliste se met le guidon dans l'oeil. Il y a aussi enormément d'embouteillages à Londres (C'est une ville immense, et on ne peut pas mettre de bus ou de trains partout.) Les temps de transport en commun sont absurdes (3 heures par jour dans le métro + train c'est courant; quatre heures, cela se voit régulièrement - en gros 10% de mes collègues). L'état des transports en commun est honteux, et ils sont de plus forts chers (triple de Paris). En plus, ils sont peu interopérables (Faible compatibilité entre bus, métro, train, temps de changements souvent énormes). En gros, c'est la pente que prend le fou de la mairie avec son drôle de tramway, c'est-à-dire du bricolage de poète urbain : les Anglais sont malheureusement très forts pour ça, ils habillent de mots fleuris leurs augmentations de tarifs de transports, et inventent de nouvelles excuses pour les retards ahurissants. Bref: les transports a Londres ne marchent pas sérieusement. Quant a utiliser la bicyclette, ça va si vous êtes d'un âge compris entre 20 et 30 ans, sans enfant, en bonne santé, pas chargé et si le temps est correct. Et pourquoi les transports ne sont-ils pas au point ? Parce que la politique de transports est décidée par une petite coterie qui a peur de faire des gros et grands travaux, ils pensent a leur petit quartier fleuri et se contrebalancent qu'il y ait des banlieues gigantesques. Un peu comme d'autres à la mairie de Paris. N'allons pas parler de public/privé: Le métro est nationalisé et les trains privés: La différence n'est pas énorme mais en faveur du privé toutefois quant au confort. La grosse différence entre les Anglais et les bras cassés municipaux, c'est que les Anglais savent gagner énormément d'argent et encouragent a tour de bras le business. Rémi C. 'Des milliers de Parisiens qui se privent volontairement de voiture pour le bien commun' Juste un petit mot d'un cycliste et lecteur du Perroquet Libéré qui est toujours surpris de lire vos articles sur la circulation à Paris. J'ai apprécié la publication de la lettre de David G. qui défend le fait que les non-automobilistes sont majoritaires à Paris. J'aimerais entendre dans vos colonnes la voix de milliers de Parisiens qui se privent volontairement de voiture pour le bien commun. Vous comprendrez qu'il n'est pas tous les jours facile de faire les courses pour la famille en vélo. Pourtant, ma femme et moi le faisons, car nous pensons que beaucoup de gens peuvent le faire. Quand on regarde les statistiques de circulation, on est effaré de voir le nombre de déplacements de moins de 1km dans Paris. Ce sont ces déplacements qu'il faut combattre, pas les pistes cyclables! C'est tout ce que j'avais à dire ce matin, mais je pourrais ajouter d'autres arguments… Julien R. 'Paris n'est pas Aurillac' DR DR Je ne suis pas parisien mais banlieusard, comme beaucoup de Franciliens, par nécessité et manque de moyens financiers ou de relations suffisantes pour habiter Paris. C'est un truisme mais il convient de le rappeler, Paris n'est pas Aurillac. C'est certes la ville de ses habitants, mais c'est aussi un pôle régional et la capitale du pays. Un plan de circulation digne de ce nom devrait prendre en compte tous ces aspects. Que ceux qui ont la chance de résider à Paris intra-muros, recherchent avant tout une certaine qualité de vie et se contentent du vélo ou des transports en commun pour se déplacer, je peux le comprendre sans peine. Toutefois la richesse de la ville vient aussi de tous les Franciliens qui sont obligés de se déplacer vers Paris pour des raisons professionnelles, dont ils se passeraient volontiers le plus souvent, et d'autres qui s'y déplacent pour leurs loisirs apportant ainsi leur argent à la ville aux dépens de leur ville ou département d'origine. Cela apparaît normal aux commerçants parisiens mais en réalité il n'y a rien de plus anormal. Tous ces braves gens se retrouvent chassés par le contractuel comme la perdrix le jours de l'ouverture. Concevoir un plan de circulation sans îlots de stationnement, non seulement à la périphérie de Paris, mais aussi à proximité des gares de banlieue - ceux qui existent sont déjà saturés - prévoir des transports en commun qui ne fonctionnent même pas 24h/24, accepter des interruptions de service, des retards répétés, au nom d'un droit à la grève ou pour toute autre raison, voilà qui est également tout à fait anormal et délégitimise tous les discours des responsables parisiens et franciliens ainsi que des écolos. Tant que les transports en commun ne seront pas fiables, permanents et sûrs, desservant toutes les destinations permettant de s'affranchir de la voiture en toutes conditions, toute autre politique, à commencer par la culpabilisation des automobilistes et leur harcèlement sera une politique inique, injuste et fiscaliste, tendant à pressurer un peu plus ceux dont on sait qu'ils n'ont pas d'autre moyen de se déplacer. On finance une politique contre eux, avec leur argent, alors que si demain ils cessaient de se déplacer, toute la région à commencer par Paris en pâtirait. Et le pire c'est que les tenants de cette politique anti-populaire se réclament d'une idéologie dite "de gauche". Du vent, du balai, il est temps que cela change. Maurice J. 'Je trouve très dangereux de faire du vélo à Paris' Je réside rue d'Hauteville depuis 12 ans. Je me déplace très souvent à pied car je trouve très dangereux de faire du vélo. Dans mon quartier. Essayez de prendre la rue des Petites Ecuries, une voie pour vélo à contresens avec un virage et aucune visibilité pour les 2 roues ou voitures : VOUS ARRIVEZ LA ET VOUS RISQUEZ DE VOUS PRENDRE UN VEHICULE DE FACE ! Essayez de descendre le boulevard Magenta parmi les piétons et les poussettes de bébé. Essayer de rejoindre la rue du Faubourg Poissonnière si vous vous trouvez à Magenta. Et bien d'autres !!!! Il fut un temps j'étais de gauche tendance écolo. Grâce à Delanoë et Baupin, je suis sûr que les incompétents dans une tour d'ivoire ne tiennent pas leurs promesses et que les minorités sont les plus écoutées. Et surtout que mon quartier est devenu un site d'essai pour vélos qui doit valoir cher au contribuable que je suis. Bref j'attends avec impatience les élections pour donner de mon temps et de l'énergie pour faire le maximum afin que vous ne soyez plus à la mairie de Paris. Fabien T. 'Tout le monde veut lutter contre la pollution' Mon cher David, Qui ne peut pas être d'accord avec vous ? Tous le monde veut lutter contre la pollution, tous le monde veut diminuer la place de cette voiture qui pollue tant et tant. Mais songez à ceux qui n'ont pas les moyens d'habiter dans Paris et qui doivent venir y travailler et rentrer chez eux à des heures où vous, heureux habitant du 15ème arrondissement, allez faire vos courses à pied et en famille. Sans voiture et en utilisant les transports en commun bondés je n'arrive chez moi que vers 20H30, juste à temps pour aller faire mes courses à pied et en famille chez l'épicier arabe du coin (vous savez celui qui reste ouvert jusqu'à 23H00…). Et puis je dois venir tôt le matin pour que vos rues, votre bureau ou vos communs soient propres, pour que, le matin, vous puissiez commencer une bonne journée. Vous me demandez de laisser ma voiture au garage et de venir en vélo, soit mais il faudra que je me lève encore plus tôt, à moins de faire, comme certains travailleurs pauvres que je cotoie, mon lit dans la rue : "Ma chambre aussi était idéal" (pour copier Rimbaud)… L'égoïsme parisien s'illustre à travers votre point de vue mais songez que j'aurais pu être à votre place et vous à la mienne…! M. V. 'Les cyclistes sont très certainement ceux qui font tourner le commerce à Paris' Comment fait on en vélo ou même en transport en commun avec deux enfants de 22 mois et 1 mois ? Mais peu importe du moment que les cyclistes très nombreux à Paris y trouvent leur compte. Je pense que les petits commerces apprécient aussi beaucoup ce nouveau plan de circulation à Paris : les cyclistes sont très certainement ceux qui font tourner le commerce à Paris… Félicitations à la mairie pour ces bonnes mesures et à David G pour son article et vive les myriades de cyclistes parisiens qui méritent bien que l'on sacrifie ces minorités de râleurs que sont les automobilistes et les familles nombreuses. Fabrice F. Oppressée par les Velib Le troisième arrondissement déjà crucifié par les ignobles containers d'ordures devant le square du Temple, depuis six mois sous prétexte "d'assainissement des sols" est victime une fois de plus de la sournoiserie des brimades de la mairie de Paris !!! Que dire de l'affichage de paneaux, dissimulés et imprécis, concernant l'installation d'un "velib" ENTRE LE 8 ET LE 10 de la rue Perrée, neutralisant 2 PLACES DE SATIONNEMENT ? POUR INSTALLER LA BASE!!!! Pose des engins, puis début des travaux début mai; nous ne pouvons vous dire exactement la date… Pour rassurer les gens horrifiés, n'ayez crainte la "sécurité des piétons sera préservée". Dans le quartier le plus laxiste de Paris où les malheureux passants à pied se font renverser par les motos, les trotinettes, les vélos et les chiens sans laisse, sans parler des landeaux de plus en plus gros !! Pendant le week en pascal des panneaux d'interdiction de stationner (ENCORE) cadeau pour les malheureux parisiens voulant s'aérer avant de subir les élections, ont surgi avec dix interdictions de stationner. Divine surprise pour le retour du long week-end… Je vous en prie, essayez de pourfendre les arguments de ces baupinistes déchaînés. Pour ma part, je me contente de crayonner sur les affichettes des messages de ras'-le-bol. Louise, courroucée et accablée.
Harald Posté 13 avril 2007 Signaler Posté 13 avril 2007 J'attends avec impatience l'ouverture du site. http://www.20minutes.fr/article/151296/20070412-Paris-Ils-se-dressent-contre-les-couloirs-de-bus.php Ils se dressent contre les couloirs de bus S. ORTOLA / 20 MINUTES ¦ Guillaume, leader du collectif, veut relancer le débat sur l’utilité des couloirs de bus. Un zeste d'agacement, une bonne dose de provocation. Le collectif « Roulez dans les couloirs de bus » est en train de se monter à Paris, et compte ouvrir son site Internet « dans le courant du mois ». Composé de trentenaires actifs exaspérés d'être parqués dans les embouteillages parisiens, et menée par Guillaume, 27 ans, l'association, apolitique, veut « relancer le débat sur le bien-fondé des couloirs de bus dans la capitale ». Des tracts et des affiches « Circulez, y a tout à y gagner », sont en cours d'impression.La semaine dernière, le collectif inondait des centaines de boîtes e-mail d'un courrier un rien pousse-au-crime, qui prônait de « pouvoir circuler comme bon nous semble dans les villes que nous aimons ». Guillaume, consultant en communication, a reçu des réponses assassines. « On m'a traité d'horrible pollueur, d'utilisateur de 4 x 4, on m'a accusé de ne pas penser aux enfants et de me déplacer avec ma grosse bagnole qui pue, raconte-t-il, amusé. D'autres m'ont parlé d'installer un péage, de créer des voies piétonnes, c'est une amorce de débat, c'est ce que je voulais. »L'idée de ce collectif est née « comme une blague », alors que l'un de ses collègues arrivait avec une heure de retard, victime d'un bouchon boulevard Magenta. « On a voulu lancer un pavé dans la mare. Inviter les Parisiens à chercher d'autres solutions. » Il avoue emprunter les voies de bus lorsqu'il « est pressé et que la circulation est totalement arrêtée ». Aucun PV au compteur pour l'instant. Magali Gruet 20 Minutes, éditions du 11/04/2007 - 23h14 PV Le nombre de PV pour circulation dans les couloirs de bus a doublé depuis le début de la mandature de Delanoë : 14 000 ont été dressés en 2001, 28 000 en 2006. Montant de l'amende : 135 €
Malinki Posté 13 avril 2007 Signaler Posté 13 avril 2007 Le nombre de PV pour circulation dans les couloirs de bus a doublé depuis le début de la mandature de Delanoë : 14 000 ont été dressés en 2001, 28 000 en 2006. Montant de l'amende : 135 € Normal, le nombre de voies de bus et d'embouteillages a aussi augmenté. Maintenant, les instructions de la mairie de Paris retransmises par la préfecture dans tous les commissariats est d'intensifier la verbalisation des deux roues motorisés dans les voies bus. Cette infraction fait même l'objet d'une statistique à part. Delanoé ne communique pas trop sur le sujet, mais il a également demandé plus de verbalisations des vélos, notamment ceux qui franchissent le feu rouge.
h16 Posté 13 avril 2007 Signaler Posté 13 avril 2007 Je pense que les prochaines élections municipales parisiennes risquent d'être une tuerie.
DiabloSwing Posté 13 avril 2007 Signaler Posté 13 avril 2007 Normal, le nombre de voies de bus et d'embouteillages a aussi augmenté. Maintenant, les instructions de la mairie de Paris retransmises par la préfecture dans tous les commissariats est d'intensifier la verbalisation des deux roues motorisés dans les voies bus. Cette infraction fait même l'objet d'une statistique à part. Delanoé ne communique pas trop sur le sujet, mais il a également demandé plus de verbalisations des vélos, notamment ceux qui franchissent le feu rouge. Carrément Il doit plus trop y avoir d'intérêt à posséder un scooter ou une moto dans Paris alors, si on verbalise à tout va.
Messer Posté 13 avril 2007 Signaler Posté 13 avril 2007 Je suis comme toi pankkake! Marre des automobilistes et autres cyclistes! Vive les personnes qui font leurs courses à pieds et qui vivent seul! C'est trop bien de faire les courses tout seul, que de la joie, de la gaieté et du bonheur! J'adore! C'est chouette! Arf moi j'aimais bien. Sauf quand je devais rammener les packs de lait et de Coca.
Jeeves Posté 13 avril 2007 Signaler Posté 13 avril 2007 Je pense que les prochaines élections municipales parisiennes risquent d'être une tuerie. Un autre bertrand pour remplacer Delanoé??? LEMENICIER CANDIDAT!!!! (quoi? me serais-je trompé? il s'apelerait Bernard et non Bertrand?? Debré?? )
Guitahi Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 Ceux qui n'ont pas grand-chose à y faire. Que c'est drôle!
0100011 Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 C'est pénible, on risque de perdre des points au permis de conduire, en grillant des feux rouges en vélo ! C'est pour ça que le roller c'est encore mieux que le vélo ! D'abord un automobiliste prend la place de plusieurs vélos et mobylettes. Il serait donc normal que l'accès lui soit plusieurs fois plus cher. Hum pas sûr il faut plutôt calculer la surface occupée pendant un temps donné pour effectuer un trajet : un vélo roulant à 15 km/h mettra 4 fois plus de temps qu'une voiture à 60, donc le vélo utilise l'espace public plus longtemps => ce serait a lui de payer ?
Guitahi Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 Que l'on diminue la place de la voiture en faveur des transports en commun à la limite admettons, mais qu'on le fasse en faveur du vélo c'est surréaliste : qui utilise le vélo pour se déplacer à Paris ? Moi, par exemple. Je vais au boulot, hiver comme été. Je fais mes courses (évidemment, je n'achète pas des pack d'eau, consommer de l'eau en bouteille étant complètement inutile, ni des produits super-emballés). L'ennui, c'est qu'on ne nous remarque pas assez. les vélos sont silencieux, rapides dans le sens où ils ne restent pas bloqués dans les embouteillages, ils ne vous envoient pas une infâme bouffée de gaz d'échappement dans les narines, etc…C'est pourquoi je dis aux cyclistes: soyez visibles et pas seulement pour votre sécurité!
Boz Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 C'est pour ça que le roller c'est encore mieux que le vélo ! Hum pas sûr il faut plutôt calculer la surface occupée pendant un temps donné pour effectuer un trajet : un vélo roulant à 15 km/h mettra 4 fois plus de temps qu'une voiture à 60, donc le vélo utilise l'espace public plus longtemps => ce serait a lui de payer ? 60km/h en ville ?
Guitahi Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 C'est pour ça que le roller c'est encore mieux que le vélo ! Hum pas sûr il faut plutôt calculer la surface occupée pendant un temps donné pour effectuer un trajet : un vélo roulant à 15 km/h mettra 4 fois plus de temps qu'une voiture à 60, donc le vélo utilise l'espace public plus longtemps => ce serait a lui de payer ? Dans une ville, ce raisonnement ne tient pas. Le vélo va aussi vite, voire plus vite que la voiture. Et pas seulement dans le Paris d'aujourd'hui (je dis ça pour les enragés anti-Delanoë)….
Taranne Posté 19 avril 2007 Auteur Signaler Posté 19 avril 2007 Moi, par exemple.Je vais au boulot, hiver comme été. Je fais mes courses (évidemment, je n'achète pas des pack d'eau, consommer de l'eau en bouteille étant complètement inutile, ni des produits super-emballés). Merci de confirmer involontairement (?) que le vélo correspond à un certain mode de vie qui n'est pas celui de la majorité de nos concitoyens, et n'est donc pas une alternative crédible à la bagnole, du moins pour ceux qui en ont VRAIMENT besoin. Il faudra trouver autre chose…
0100011 Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 Dans une ville, ce raisonnement ne tient pas. Le vélo va aussi vite, voire plus vite que la voiture. Et pas seulement dans le Paris d'aujourd'hui (je dis ça pour les enragés anti-Delanoë)…. Je sais pas si on peut dire que le raisonnement ne tient pas : il faut faire le calcul et on a une réponse objective, point barre. J'avoue que j'ai la flemme de le faire mais ce que je pense du résultat ou ce que tu en penses ne changera rien… C'est simplement vrai ou faux ! Et vu de loin je serais bien en peine de t'affirmer de but en blanc que les vélos réduiront le problème des embouteillages ou au contraire les feront empirer. Ca montre la limite des raisonnements utilitaristes : tu dois laisser la prise de décision au résultat d'un calcul qui est ce qu'il est… Je voulais juste montrer que ce genre d'arguments "la voiture prend plus de place qu'un vélo" peut se retourner contre la volonté de son auteur… Si tu prends des arguments de types moraux ce genre de mauvaises surprises ne peut t'arriver (sauf si tu fais des fautes de raisonnement).
Taranne Posté 19 avril 2007 Auteur Signaler Posté 19 avril 2007 Le ravi est de retour: Heureux comme un cycliste à Paris II : le retourDavid G. répond aux objections du professeur Prud'homme ainsi qu'aux réactions passionnées qu'a suscitées sa tribune en faveur du vélo. Retombant par hasard sur le mail envoyé à votre intention, je me suis demandé "hé bien, est-ce qu'ils auront osé le diffuser ?" et je vois que mes réflexions ont fait l'objet de débats animés. Tant mieux ! J'aimerais répondre très rapidement aux différents contradicteurs, en les remerciant pour leur ton modéré. Merci aussi aux plus rares messages soutenant mon propos. Le professeur Prud'homme répond de manière scientifique à ma vision ensembliste des problèmes. Ayant moi aussi l'esprit scientifique, je me permets de donner un exemple concret qui permettra de comparer mon ratio (un parisien sur deux n'a pas de voitures) auquel le professeur trouve à redire : à ses yeux, la voiture partagée par un foyer de 5 personnes doit être impactée par le fait que ces 5 parisiens possèdent une voiture. A ce titre, je me félicite donc d'avoir des centaines de pistes cyclables dans le 15ème puisque nous devons bien être quelques centaines à les utiliser ! En réalité, il n'y a bien qu'une seule voiture pour ce foyer et qu'une seule piste cyclable pour le 15e. Si je prenais cette fois le nombre de voitures divisé par le nombre d'habitants , on retrouverait plus probablement mon ratio. Les deux grilles de lectures, on le voit, peuvent être vues comme un peu "spécieuses" par un "camp" ou l'autre. Afin de dépasser ce clivage, il serait plus intéressant de définir des indicateurs sur l'utilisation réelle des différents modes de transport : notre foyer susnommé a probablement une utilisation des transports en communs, du vélo ET de cette voiture. Admettons avec le professeur que le trafic diminue très doucement sur Paris, faut-il s'en attrister avec lui et rejoindre le constat que cette diminution est le corollaire de moins d'emplois sur Paris intramuros et donc un signe en réalité de 'décroissance' non souhaitable ? Pourquoi en ce cas Singapour est-elle une économie compétitive mais qui impose parallèlement le co-voiturage ? N'est ce pas la preuve que l'équation voiture individuelle = emploi, chère au professeur Prudhomme n'est pas aussi logique qu'il le pense ? Si l'on dépasse un peu le périphérique, je serais curieux de voir les chiffres d'augmentation du trafic automobile en général et des poids lourds en particulier. Admettons encore que la pollution n'est pas qu'automobile, j'en conviens, mais elle l'est aussi dans des proportions non négligeables et, me semble-t-il, en augmentation alors que les industries polluantes ont -elles- engagé des efforts conséquents. Peut-être avez-vous raison, mais en ce cas, faudrait-il détricoter ce qui a commencé à être fait pour diminuer la place de l'automobile ? Faudrait-il ne pas voir que l'auto pollue avec ses conséquences néfastes sur la santé des individus et celle de la planète ? Nous sommes typiquement devant un problème d'arbitrage entre des intérêts contradictoires et pour schématiser, en visant moins de trafic, vous avez l'impression qu'on aura moins d'emploi tandis que pour moi plus de trafic signifie plus de pollution… Dilemme insoluble ? Pas si sûr si on arrive à concilier en effet des modes de transport efficaces et non polluants avec l'activité économique. Je prétends pour ma part que cela est possible si tout le monde fait part d'un sens de la responsabilité, d'un peu d'imagination pour sortir d'une vision très statique où chacun s'arcboute sur un raisonnement mono-critère. Il me semble par exemple moins coûteux au regard de l'ensemble des critères (économique, santé, pollution, temps de transport) de favoriser les transports en commun : pour la santé et la pollution, c'est évident. Pour le temps de transport, les réseaux routiers ne peuvent pas éponger indéfiniment une augmentation du traffic et donc on a le phénomène des bouchons pendulaires très fréquents. Que d'heures perdues et que de temps de travail ou de temps en famille gaspillé ! Enfin pour l'économie , il faut comprendre qu'une fois les TC modernisés et rendus plus fiables, le gain de temps sera tel que tout le monde y trouvera son compte, les entreprises et leurs employés. Je ne dénierai donc pas à mes contradicteurs de demander plus et mieux de TC mais sont-ils les mieux placés pour juger de la qualité de ceux-ci quand ils ne les utilisent pas et cette critique partiellement fondée ne leur permet-elle pas de manière pernicieuse de se contenter du statu quo : puisqu'ils ne fonctionnent pas bien , je garde ma voiture ? Je comprends bien la situation de "M.V" qui souffre de TC bondés qui le ramènent fort tard chez lui, mais mon souhait est au contraire qu'on déplace les crédits voitures pour les TC de façon à ce que ceux-ci soient plus fréquents et plus rapides. J'aimerais donc poser les questions suivantes à tous mes contradicteurs : l'attachement à votre voiture est-il toujours rationnel (cf "oppressée par les Velib " : deux places de stationnement voitures remplacées par un parking à vélo de grande capacité et c'est un crime de lèse stationnement !) ? Pourriez-vous l'utiliser moins ? Avez-vous pensé à étudier l'offre de transports en communs ? Comment faites-vous personnellement pour lutter contre le réchauffement climatique ? Pour ma part, je suis en effet un affreux privilégié : je travaille parfois chez moi en télétravail, je prends le TGV pour me rendre chez mes clients, les transports en commun et mon vélo quand je suis en Ile de France. Je pourrai aussi avoir une voiture, car j'aime aussi aller en banlieue ou en province me mettre au vert. Mais j'ai décidé de ne pas en avoir notamment pour lutter contre le réchauffement climatique. Ai-je tort ? Suis je uniquement 'privilégié' ou n'ai je pas aussi montré qu'on pouvait agir à son propre niveau? Je comprends bien que certaines personnes ont besoin de leur voiture. Mais la question que nous devrions tous nous poser est "pouvons nous l'utiliser moins, et comment ?". Je ne suis pas d'accord notamment avec Maurice J qui conditionne son passage aux TC au moment où ceux-ci seront d'une qualité parfaite, c'est trop pratique pour ne rien décider entre temps ! Et non, ce ne sont pas les plus pauvres qui n'ont pas de moyens de se déplacer autrement . Eux n'ont pas de voiture tout court ! Non encore une fois sur l'impact économique des travailleurs qui se déplacent en voiture : ce n'est pas leur déplacement qui crée de la richesse mais leur travail (sauf s'ils sont taxis ou chauffeurs de bus !). Quand leur voiture tombe en panne, s'arrêtent-ils d'exercer ? Non, ils cherchent une alternative. A Londres, métropole très étendue, les temps de transports sont en effet importants et leur coût aussi. En revanche, on se fait une carte "oyster", le navigo local , en cinq minutes et un bus ne démarre pas si une seule personne n'est pas en règle. Mon bus roulait toute la nuit de Picadilly Circus au district à l'est de Brixton où je séjournais, à une demi-heure. Le problème des temps de transport sur Londres est aussi le corollaire des loyers démentiels, dûs au fait que la city et ses environs ont une concentration de très hauts salaires qui boostent l'immobilier. Donc la comparaison est difficile avec Paris. Mais curieusement, la politique "anti voiture" de Ken le Rouge semble fort bien acceptée par la majorité de la population. Je pense d'ailleurs que celle de Delanoë l'est aussi comme le montrent les enquêtes d'opinion. Pour conclure, si je me sens parfois anti-bagnole lorsque je me fais frôler par un automobiliste inconscient, j'ai l'impression d'être quand même moins dangereux à vélo pour mes concitoyens , la santé publique et l'air qu'on respire ! C'est un cheminement lent qui m'a conduit à cette position, à force de lire des articles, de me sensibiliser sur le problème dans sa globalité, et pas du tout d'un point de vue "bobo privilégié" (mais je vous le concède, rouler dans Paris dans des zones interdites aux voitures est un pur plaisir). Cette démarche m'a permis de concilier l'intérêt général avec ma sensibilité propre. Et vous, y arrivez-vous ? David G http://www.leperroquetlibere.com/Heureux-c…bde304a177f1027 Vous remarquerez qu'en dehors de beaux slogans sur la responsabilité, l'intérêt général et le réchauffement climatique, il ne répond vraiment à aucun des arguments de ses adversaires, en dehors de quelques insinuations sur leur bonne foi et leur "dépendance".
pankkake Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 L'ennui, c'est qu'on ne nous remarque pas assez. les vélos sont silencieux, rapides dans le sens où ils ne restent pas bloqués dans les embouteillages, ils ne vous envoient pas une infâme bouffée de gaz d'échappement dans les narines, etc…C'est pourquoi je dis aux cyclistes: soyez visibles et pas seulement pour votre sécurité! Les vélos sont aussi super dangereux pour les automobilistes. On doit les dépasser si on veut rouler à plus de 20 km/h (et donc éviter de se faire klaxonner par les énervés de derrière) ; et il faut aussi prendre en compte le fait qu'un grand nombre de pédaleurs ne se sentent pas concernés par le code de la route. Bref en tant que jeune conducteur, les cyclistes c'est ce qui me fait le plus peur . A propos des courses à pied : il y a en effet des trucs difficilement transportables, encore que je n'achète pas de bouteilles d'eau, mais y a la lessive, l'huile, etc. L'idéal pour moi - et pas mal d'autres personnes, parisiens par exemple - ce serait une voiture louable à l'heure.
Invité jabial Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 Je rappelle que si le vélo permet de doubler les voitures dans les embouteillages, la moto aussi
Libéralissime Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 On a affaire à un conflit d'usage relié à la propriété publique, il n'y a pas de parti qui a raison dans cette affaire.Paris est dans une situation unique vis-à-vis la plupart des villes ailleurs. C'est exceptionnellement dense et les rues y sont rares. Le résultat est que le transport collectif est la seule option pour voyager à Paris de façon efficace. Personnellement je ne comprends pas comment on peut se déplacer en voiture à Paris, mais bon. Ceci étant dit, faire plus de place à la voiture ne règlera pas nécessairement les problèmes de bouchons. Il suffit de voir ce qui se fait à Atlanta et Los Angeles. Pour conclure, on a une ressource exceptionnellement rare, l'espace dans les rues, et plusieurs factions sont impliqués dans un conflit pour leur appropriation. C'est tragique, mais il n'y a pas de vertu à prendre position dans le débat. Tu touches le fond du problème du doigt. Ce problème ne peut-être résolu, le plus sereinement possible, que par la désétatisation de la voie publique. Quant à la propriété publique, ça n'existe pas, il s'agit de la propriété privée de l'Etat qui la gère particulièrement, les décideurs étant structurellement irresponsables.
Invité Arn0 Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 Que Paris soit un ensemble de copropriété privée ou une commune publique je ne vois pas trop ce que cela change au fond du problème qui est : quel est la politique de transport la mieux adapté à cette ville ? Vous savez une copropriété peut aussi être mal gérée.
Libéralissime Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 Que Paris soit un ensemble de copropriété privée ou une commune publique je ne vois pas trop ce que cela change au fond du problème qui est : quel est la politique de transport la mieux adapté à cette ville ? Vous savez une copropriété peut aussi être mal gérée. Bien-sûr, tout autant qu'une entreprise, mais dans ces deux cas, ces sont les propriétaires qui décident et qui assument les conséquences, éventuellement néfastes, de leurs choix. Et c'est bien toute la différence avec les structures étatiques !
L'affreux Posté 21 avril 2007 Signaler Posté 21 avril 2007 Je sais pas si on peut dire que le raisonnement ne tient pas : il faut faire le calcul et on a une réponse objective, point barre. Pour ma part je vais plus vite qu'une voiture chaque matin et chaque soir aux heures de pointes (A/R Asnières-le 17ème). Une voiture va plus vite que moi en heure creuse sur les trajets sans trop de feu rouges. L'intérêt de la voiture est surtout si l'on a des trajets avec la banlieue un peu plus lointaine qu'Asnières, ou si l'on ne se sent pas capable d'affronter une circulation dense avec ces engins fragiles. Je rappelle que si le vélo permet de doubler les voitures dans les embouteillages, la moto aussi C'est juste. Après il y a un problème de pollution si tout le monde s'y met : à Cotonou par exemple l'air est désagréable à cause de ça. Il y a aussi l'option des scooters électriques, j'avais lu des témoignages de gens qui en étaient contents. L'idéal pour moi - et pas mal d'autres personnes, parisiens par exemple - ce serait une voiture louable à l'heure. Il y a un système comme ça à Montréal, mais je n'arrive plus à retrouver son nom. Ca implique des places de parking réservées à l'entreprise qui fait ça je crois.
Calembredaine Posté 21 avril 2007 Signaler Posté 21 avril 2007 L'intérêt de la voiture est surtout si l'on a des trajets avec la banlieue un peu plus lointaine qu'Asnières. Et des choses à transporter. Des enfants par exemple…
aludosan Posté 21 avril 2007 Signaler Posté 21 avril 2007 Aie… débat difficle. a) Fondement éthique ( de telle ou telle option) trop "biaisé" : transports en commun "publics" et "subventionnés" depuis des lustres, numerus clausus pour les taxis, etc. Bases "techniques" ou la routine reste roi: si on met un tramway ( présumé moins polluant, encore qu'il faudrait me démontrer que le bilan global de l'opération est positif… mais admettons) il prend de la place ( place qui n'est même pas utilisée en dehors des moments ou le tram passe, physiquement: débile !) A défaut donc de pouvoir sortir facilement du débat "ethique", au moins clarifier le débat "technique". Le pb est, comme ca a dejà été dit, la rareté de l'espace ( les rues, leur largeur, etc.). Est-ce vrai ? N'êtes-vous pas tous en train de confondre "espace" avec "surface" ? Je vous propose donc de penser en 3D, pas seulemente n 2D. Donc: - la "surface" est excessivement encombrée, c'est certain. - le "sous-sol"… le metro existe, mais ça coûte une fortune que d'en rajouter Reste… l'air ! Etant donné que des appareils individuels, petits, maniables, pas chér, etc. ca n'existe pas encore, on a des solutions intermediaires. Certes, pour le transport en commun ( ce qui ne veut pas dire en propriété "publique"). Non, je ne pese pas à des avions, mais à une chose que je pratique tous les ans ( affreux passioné de ski !) : le téléphérique ! Songez un peu et vous verrez qu'une solution pour certains transports urbains existe sous nôtre nez depuis des decennies; peu coûteuse, ecologique, apte à dégager un peu la "surface"… bref, tout pour plaire ! Le téléphérique !!!! Je ne dis pas qu'elle est la panacée universelle ! Mais elle a le mérite de ne pas concurencer l'utilisation de cette "surface" si convoitée !!!! PS. Et je suis tellement sûr que l'idée sera un jour prise en considération que je m'empresse de prendre des actions chez les fabricants de téléphériques !
aludosan Posté 21 avril 2007 Signaler Posté 21 avril 2007 Ca peut vous paraitre rigolo, mais j'ai eu cette idée il y a 2 ans ( à la fin d'une fête bien arrosée, c'est souvent à ces instants qu'on a des idées simples et farfelues !). Puis… je me suis dit qu'il y a là matière à creuser. J'ai donc creusé un peu ( vitesse moyenne du truc, débit en passagers, versions techniques, coûts d'entretien et d'usage, consommation rapportée aux nombre de personnes transportée, etc) et… l'idée m'est apparue comme étant bien moins farfelue qu'elle n'en a l'air ! Si qqun a des arguments contraires, je serai intéréssé de les connaitre ( il est parfaitement possible que mon attachement à mon idée me rende aveugle à certains aspects, qui seraient évidents pour d'autres…)
Calembredaine Posté 21 avril 2007 Signaler Posté 21 avril 2007 Si qqun a des arguments contraires, je serai intéréssé de les connaitre C'est moche? Les piliers prennent la place d'une rue? (a moins qu'au sol, les véhicules et les piéton apprennent à slalomer) Sinon, ce n'est pas bête du tout.
Harald Posté 21 avril 2007 Signaler Posté 21 avril 2007 et il faut aussi prendre en compte le fait qu'un grand nombre de pédaleurs ne se sentent pas concernés par le code de la route. A ce sujet, la seule saillie amusante du clown triste Christophe Alévèque: "et le cycliste qui passe au rouge sous prétexte qu'IL est vert, ce con!"
Harald Posté 21 avril 2007 Signaler Posté 21 avril 2007 Pour ma part je vais plus vite qu'une voiture chaque matin et chaque soir aux heures de pointes (A/R Asnières-le 17ème). Une voiture va plus vite que moi en heure creuse sur les trajets sans trop de feu rouges. L'intérêt de la voiture est surtout si l'on a des trajets avec la banlieue un peu plus lointaine qu'Asnières, ou si l'on ne se sent pas capable d'affronter une circulation dense avec ces engins fragiles. L'intérêt de l'automobile, c'est que cela me permet de me déplacer d'un point A à un point B, dans de bonnes conditions. Je n'ai pas à supporter des stations sales et odorantes, la promiscuité d'individus à l'hygiène et à la courtoisie douteuses, le sardinage des heures de pointe, les sempiternelles rengaines des mendigots professionnels qui invariablement viennent de sortir de prison où se retrouvent sans resources avec trois enfants en bas âge. Je roule seul ou en compagnie choisie, climatisé et surtout je n'impose pas mes goûts musicaux aux autres, comme tous les crétins walkmanisés qui mettent leur engin à fond. Quant au vélo en ville, je suis bien placé pour connaître le niveau de conduite de nos concitoyens pour éviter autant que possible ce moyen de transport que je réserve à mes escapades ludiques et forestières.
aludosan Posté 21 avril 2007 Signaler Posté 21 avril 2007 C'est moche? Les piliers prennent la place d'une rue? (a moins qu'au sol, les véhicules et les piéton apprennent à slalomer) Sinon, ce n'est pas bête du tout. a. Les piliers ne sont pas si épais que celà: à peu prés la même épaisseur que les piliers qui soutiennent les fils éléctriques aeriens… du tramvay ! Si nôtre vue supporte ces derniers, les autres seront tout aussi supportables… Et certainement moins encombrants au sol que… les piliers soutenant les parties "suspendues" (en hauteur) du Metro parisien actuel… b. On n'est pas obligé de "plantér" les piliers au millieu de la rue. Les trajets "aeriens" ne doivent pas nécessairement suivre le dessin des rues actuelles. Dés lors, on peux imaginer des piliers plantés… au millieu de la cour intérieure de telle ou telle propriété privée. Monnayant une "redevance" ( ce n'est pas Salin qui serait contre…). Le même principe est déjà appliqué à l'implantation des poteaux des lignes haute tension ( EDF paye une somme à chaque commune qui voit, sur son térritoire, des piliers implantés: une somme fixe par pillier implanté ). Utiliser la propriété privée de qqun, ça se paye… ça fait partie du coût global de l'affaire ! c) Evidemment, je n'ai pas voulu "balayer" l'argument sans discussion ( ce qui aurait été possible d'emblée: "moche" ne peut pas être un argument "objectif" : moi, par exemple, je peux estimer que voir des hommes perchés dans un équilibre instable sur ces drôles d'engins à 2 roues - je parles des vélos! - est d'une esthétique fort contestable. Bien sûr, je fais l'avocat du diable, en réalité je fais un peu de velo et beaucoup de roller… c'était pour la démonstration )
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.