Largo Winch Posté 12 mai 2007 Signaler Posté 12 mai 2007 S'il se présentait sur votre circonscription, vous voteriez pour ce type ?Si "oui", c'est que beaucoup de bruit à propos d'AL sur ce forum était sans grand objet. Si "non", c'est que rien ne trouvera grâce à vos yeux, inutile d'essayer de défendre AL. Autrement dit : votez et fermez votre gueule…? Si "ça se discute", alors on parle de "marketing politique" et là les avis sont toujours très partagés, question de sensibilité, de dosage … Ah ? On n'a le droit de discuter avec vous uniquement de marketing… ? Quand je dis qu'il est inutile de chercher à défendre AL parce que rien ne trouveras grâce à vos yeux, c'est que vous laissez passer ça en rigolant parce que l'état d'esprit ici est de casser AL, j'ignore pourquoi. L'état d'esprit ici n'a pas toujours été de casser AL. Il y eut un temps où chaque intervention d'AL, à la télé ou dans la presse, était commentée avec enthousiasme. Si le vent a tourné, c'est qu'il a bien dû se passer quelque chose que tu ne peux ignorer. Si tu l'ignores réellement et que tu crois sincèrement que l'on s'amuse ici à casser pour casser, c'est très embêtant : cela montre que tu n'es pas à l'écoute de tes principaux électeurs potentiels. Il me semble que si vous fondez votre jugement sur le type de post auquel vous venez de répondre, vous n'aurez qu'une idée fausse de ce qui se dit ici quant à AL. Cependant, et je ne parle qu'en mon nom, je trouve particulièrement étrange que des gens qui ont déclaré pratiquer un libéralisme grand angle, ne se préoccupent que d'une ouverture à gauche. Je trouve étrange cette manière qu'à votre président de diaboliser ce qu'il appelle "les droitistes". Je trouve des plus comiques de voir Nicolas Sarkosy être taxé de conservatisme dans les communiqués officiels du parti. Je trouve étrange que ce même président ne soit pas favorable à la création de courants au sein du parti. Je ne parlerai même pas de la façon dont le soutien à Bayrou a été décidé et annoncé, ce qui au-delà du mépris de l'adhérent montre en plus la grande réflexion qui a sous-tendu cette décision. Bref, pour un parti soi-disant libéral, je trouve qu'il y a pas mal d'indices qui poussent à la méfiance. Maintenant, ce que je viens d'énoncer ne concerne pas nécessairement tous les candidats qui se réclament d'AL. Seulement, vous comprendrez que lorsqu'on lit certains blogs d'impétrants à la députation on puisse avoir quelques inquiétudes.
Ronnie Hayek Posté 12 mai 2007 Signaler Posté 12 mai 2007 Faux. Pour info, je vous signale que le Codir avait une déclaration toute prête de désengagement de Bayrou si ce dernier avait annoncé un soutien à SR. Quand, dans Compléments d'enquête, j'entends et vois Bayrou dire à Elkabbach que, pour lui, le danger pour la France, ce n'est pas Royal, mais Sarkozy, moi j'appelle cela un soutien à Royal.
Nick de Cusa Posté 12 mai 2007 Signaler Posté 12 mai 2007 Quand, dans Compléments d'enquête, j'entends et vois Bayrou dire à Elkabbach que, pour lui, le danger pour la France, ce n'est pas Royal, mais Sarkozy, moi j'appelle cela un soutien à Royal. Et quand il dit qu'il ne votera pas Sarko en faisant comprendre qu'il ne votera pas non plus blanc et ne s'abstiendra pas. Doh!
Ronnie Hayek Posté 12 mai 2007 Signaler Posté 12 mai 2007 Et quand il dit qu'il ne votera pas Sarko en faisant comprendre qu'il ne votera pas non plus blanc et ne s'abstiendra pas.Doh! Bayrou a la duplicité d'un politicien belge standard.
Tioman Posté 12 mai 2007 Signaler Posté 12 mai 2007 Il me semble que si vous fondez votre jugement sur le type de post auquel vous venez de répondre, vous n'aurez qu'une idée fausse de ce qui se dit ici quant à AL. C'est en tout cas le type de post récurrent que je trouve dès que je met un pieds ici. Ce qui tend à faire penser que c'est le lot commun. Cependant, et je ne parle qu'en mon nom, je trouve particulièrement étrange que des gens qui ont déclaré pratiquer un libéralisme grand angle, ne se préoccupent que d'une ouverture à gauche. Je trouve étrange cette manière qu'à votre président de diaboliser ce qu'il appelle "les droitistes". Je trouve des plus comiques de voir Nicolas Sarkosy être taxé de conservatisme dans les communiqués officiels du parti. C'est exact. Cependant, il faut bien comprendre qu'AL cherche à se positionner autrement que ce que Madelin a pu le faire. Vous n'êtes pas sans savoir que les libéraux sont inexistants au sein de l'UMP. Aussi, il faut chercher un autre positionnement. Nous souhaitons véhiculer l'idée que le libéralisme n'est ni de droite, ni de gauche, puisqu'essentiellement anti-étatique. A partir de là, vous pouvez considérer que cette idée est idiote, irréaliste, vouée à l'échec etc …Ok. Mais elle ne remet pas en cause notre ancrage libéral, non ? C'est la même chose concernant notre positionnement "parti d'alliances". Vous pouvez penser que c'est débile, mais c'est le choix d'AL. A priori et pour les 15 prochaines années, le libéralisme en France c'est 10% max. Partant de là, sommes-nous la LCR qui en réalité, existe plus pour mettre le feu aux manifs que pour exister politiquement ? La réponse est non, car nous pensons pouvoir négocier mesure par mesure, avec n'importe quel interlocuteur. Il se trouve que l'UMP est totalement fermé à la discussion, que le PS n'a aucune mesure libérale dans son programme, et que l'UDF en avait 3. Maintenant, il ne s'agit pas de vendre son âme au diable pour une mesurette qui n'a que peu de chance d'être adoptée, mais l'esprit de la négociation est bien là : rester ouverts et attentifs. Je trouve étrange que ce même président ne soit pas favorable à la création de courants au sein du parti. Je ne parlerai même pas de la façon dont le soutien à Bayrou a été décidé et annoncé, ce qui au-delà du mépris de l'adhérent montre en plus la grande réflexion qui a sous-tendu cette décision. Critiques parfaitement fondées. C'est en interne qu'il faut se battre pour que le fonctionnement du parti s'améliore. J'en serais. Sauf que si les plus virulents s'en vont avant d'avoir livré combat, ça ne va pas bouger beaucoup … Bref, pour un parti soi-disant libéral, je trouve qu'il y a pas mal d'indices qui poussent à la méfiance. Maintenant, ce que je viens d'énoncer ne concerne pas nécessairement tous les candidats qui se réclament d'AL. Seulement, vous comprendrez que lorsqu'on lit certains blogs d'impétrants à la députation on puisse avoir quelques inquiétudes. Le temps fera le tri. Quand, dans Compléments d'enquête, j'entends et vois Bayrou dire à Elkabbach que, pour lui, le danger pour la France, ce n'est pas Royal, mais Sarkozy, moi j'appelle cela un soutien à Royal. Bayrou a lancé une démarche désespérée et suicidaire pour se démarquer de tout le monde en vue de 2012. Il n'empêche que 35.000 adhérents de l'UDF l'ont suivi. Il en reste 20.000 à récupérer à Alternative Libérale. Gros boulot en perspective pour vous: il va falloir les éduquer (rire !) Autrement dit : votez et fermez votre gueule…? On t'aime Largo. Ah ? On n'a le droit de discuter avec vous uniquement de marketing… ? J'avoue avoir peu de temps à consacrer pour débattre du libéralisme avec ceux qui sont d'accord avec moi. Je réserve mes forces pour les indécis. Donc oui: du marketing essentiellement parce que je suis sûr que vous avez ici d'excellentes idées que nous pourrions reprendre.
Ronnie Hayek Posté 12 mai 2007 Signaler Posté 12 mai 2007 Ce n'est pas en répétant que le libéralisme n'est ni de gauche ni de droite que vous convaincrez. Il comporte à la fois une branche progressiste et une branche conservatrice. Votre erreur est de vous concentrer uniquement sur l'aspect prog' dans l'espoir de conquérir des électeurs de gauche - qui préfèreront toujours l'original à la copie. En revanche, une bonne partie de la frange conservatrice ne se sent plus du tout écoutée ni réprésentée, y compris par des gens comme Sarko (qui est moins conservateur qu'on le présente). Ce sont ces personnes-là qui constituent une chance de voir les idées libérales gagner du terrain, pas les lecteurs de Libé.
Harald Posté 12 mai 2007 Signaler Posté 12 mai 2007 C'est en tout cas le type de post récurrent que je trouve dès que je met un pieds ici. Ce qui tend à faire penser que c'est le lot commun. Soit vous n'avez fait que survoler les fils, soit vous ne lisez que ce que vous voulez lire. C'est exact. Cependant, il faut bien comprendre qu'AL cherche à se positionner autrement que ce que Madelin a pu le faire. Vous n'êtes pas sans savoir que les libéraux sont inexistants au sein de l'UMP. Aussi, il faut chercher un autre positionnement. Nous souhaitons véhiculer l'idée que le libéralisme n'est ni de droite, ni de gauche, puisqu'essentiellement anti-étatique. A partir de là, vous pouvez considérer que cette idée est idiote, irréaliste, vouée à l'échec etc …Ok. Mais elle ne remet pas en cause notre ancrage libéral, non ? Comme l'a souligné Ronnie, il y a des libéraux qui se reconnaissent aussi bien dans des valeurs dites de droite (conservatrices) ou bien dites de gauche (progressistes). A contrario de ce que vous affirmez, je ne dirais pas que les libéraux sont inexistants au sein de l'UMP, seulement les instances dirigeantes n'accordent aucune importance à ce courant, peu important pour l'instant, ce qui est plutôt différent. Si d'aventure il devait s'étoffer, je gage que le CODIR de l'UMP cesserait de faire la sourde oreille. Ceci dit, afin qu'il n'y ait pas méprise, je ne fais pas de retape pour l'UMP, j'ai fait mes classes au sein du RPR, je ne connais que trop le mode de fonctionnement de la machine gaulliste. Pour autant affirmer que le libéralisme n'est ni de droite ni de gauche ne signifie pas qu'il soit au centre. Cela revient à ignorer la troisième dimension. C'est la même chose concernant notre positionnement "parti d'alliances". Vous pouvez penser que c'est débile, mais c'est le choix d'AL.A priori et pour les 15 prochaines années, le libéralisme en France c'est 10% max. Partant de là, sommes-nous la LCR qui en réalité, existe plus pour mettre le feu aux manifs que pour exister politiquement ? La réponse est non, car nous pensons pouvoir négocier mesure par mesure, avec n'importe quel interlocuteur. Il se trouve que l'UMP est totalement fermé à la discussion, que le PS n'a aucune mesure libérale dans son programme, et que l'UDF en avait 3. Maintenant, il ne s'agit pas de vendre son âme au diable pour une mesurette qui n'a que peu de chance d'être adoptée, mais l'esprit de la négociation est bien là : rester ouverts et attentifs. Vous excuserez ma franchise, mais je trouve débile qu'un tout jeune parti qui a affirmé "faire de la politique autrement" se lance dans de basses manoeuvres électorales avec un dinosaure de l'étatisme collectiviste dont la principale originalité consistait à plaider pour un retour larvé à la IVème république. Car il faut être clair, le retour de la proportionnelle, c'est le retour de la dictature des partis, le règne de la combinazione, le clientélisme exacerbé, l'instabilité et la valse des ministères. Si je puis comprendre (encore que) AL lorsqu'elle cherche à se démarquer d'une UMP diabolisée, j'avoue ne pas saisir lorsqu'elle se jette dans les bras d'un homme ouvertement non-libéral et qui de plus fait le tapin en direction du PS. En terme de cohérence, je crois qu'il n'était pas difficile de faire plus stupide. Car que vous le vouliez ou pas, le nom d'AL est maintenant durablement lié à celui de Bayrou. Critiques parfaitement fondées. C'est en interne qu'il faut se battre pour que le fonctionnement du parti s'améliore. J'en serais. Sauf que si les plus virulents s'en vont avant d'avoir livré combat, ça ne va pas bouger beaucoup … J'ai pu me rendre compte, sur l'intranet, du grand cas que l'on faisait des critiques en interne. Répondre par le mépris voire l'invective ne fait pas partie de ce que j'appelle une attitude constructive et responsable. Par ailleurs, en jouant la carte de l'ouverture à gauche et d'une certaine ostracisation de ceux qui sont plutôt ancrés à droite, AL s'est aliénée un nombre non négligeable d'adhérents potentiels. En outre, le refus de voir des courants se créer, bien que la discussion se soit déroulée sur l'intranet, a eu vite fait de percer ce qui n'a pas peu contribué au refus d'adhérer de beaucoup de libéraux conservateurs. Comment se tirer une balle dans le pied… Le temps fera le tri. Certes, mais Al en tirera-t-elle profit? J'en doute. Bayrou a lancé une démarche désespérée et suicidaire pour se démarquer de tout le monde en vue de 2012.Il n'empêche que 35.000 adhérents de l'UDF l'ont suivi. Il en reste 20.000 à récupérer à Alternative Libérale. Gros boulot en perspective pour vous: il va falloir les éduquer (rire !) Désespérée et suicidaire, assurément. Le gros problème, c'est qu'AL est maintenant sur la même planche que lui. Concernant les inscriptions, je demande à voir. Pour l'heure le mouvement n'a aucune existence réelle et la majeure partie des députés importants ont quitté le navire. On ne gagne jamais en visibilité en s'inféodant à une grosse machine, surtout lorsque celle-ci nage à contre-courant des idées que l'on défend. Dans les faits, Le MD n'en est encore qu'au stade du point d'interrogation, ce qui vous l'admettrez est pour le moins hasardeux lorsque l'on aborde une échéance électorale importante.
Tioman Posté 13 mai 2007 Signaler Posté 13 mai 2007 Soit vous n'avez fait que survoler les fils, soit vous ne lisez que ce que vous voulez lire. Vers Un Rapprochement Al/ps? C'est bien ça le titre du fil tout entier, non ? Vous, ça vous amuse, moi je me sens violé… … je ne dirais pas que les libéraux sont inexistants au sein de l'UMP, seulement les instances dirigeantes n'accordent aucune importance à ce courant, peu important pour l'instant, ce qui est plutôt différent. L'UMP a fagocité les libéraux pour les faire taire et les empêcher de s'étendre. Ils étaient importants et en position de force lors du ralliement d'AM et de DL. Ils sont inaudibles aujourd'hui. Pour autant affirmer que le libéralisme n'est ni de droite ni de gauche ne signifie pas qu'il soit au centre. Cela revient à ignorer la troisième dimension. Ais-je dit pour autant qu'il était au centre ? AL l'a-t-il dit excepté quelques prises de positions marginales qui n'engagent que ceux qui les ont prises ? Vous excuserez ma franchise, mais je trouve débile qu'un tout jeune parti qui a affirmé "faire de la politique autrement" se lance dans de basses manoeuvres électorales avec un dinosaure de l'étatisme collectiviste dont la principale originalité consistait à plaider pour un retour larvé à la IVème république. Oui, votre critique est tout à fait recevable, je suis en plein accord. Car il faut être clair, le retour de la proportionnelle, c'est le retour de la dictature des partis, le règne de la combinazione, le clientélisme exacerbé, l'instabilité et la valse des ministères. Vous extrapolez sur une situation inconnue à mon sens. Et l'histoire ne préjuge pas de l'avenir. Si je puis comprendre (encore que) AL lorsqu'elle cherche à se démarquer d'une UMP diabolisée, j'avoue ne pas saisir lorsqu'elle se jette dans les bras d'un homme ouvertement non-libéral et qui de plus fait le tapin en direction du PS. En terme de cohérence, je crois qu'il n'était pas difficile de faire plus stupide. Car que vous le vouliez ou pas, le nom d'AL est maintenant durablement lié à celui de Bayrou. Votre perception de la situation est à mon sens beaucoup trop emphatique. Nous sommes indépendants et notre sort n'est pas lié à celui de Bayrou ou du MoDem. J'ai pu me rendre compte, sur l'intranet, du grand cas que l'on faisait des critiques en interne. Répondre par le mépris voire l'invective ne fait pas partie de ce que j'appelle une attitude constructive et responsable. Par ailleurs, en jouant la carte de l'ouverture à gauche et d'une certaine ostracisation de ceux qui sont plutôt ancrés à droite, AL s'est aliénée un nombre non négligeable d'adhérents potentiels. En outre, le refus de voir des courants se créer, bien que la discussion se soit déroulée sur l'intranet, a eu vite fait de percer ce qui n'a pas peu contribué au refus d'adhérer de beaucoup de libéraux conservateurs. Comment se tirer une balle dans le pied… Je ne sais pas qui vous êtes et jusqu'où vous êtes allé dans votre démarche, mais pour ma part, je ne jetterai pas l'éponge avant longtemps, même si comme vous je constate de nombreux dysfonctionnements. Je suis désolé de ne pouvoir continuer cette discussion très intéressante avant le 10 juin (allez savoir pourquoi ) et je vous remercie du temps que vous avez bien voulu y accorder. En espérant qu'à travers ces élections, les membres de Liberaux.org retrouvent un peu de considération pour notre mouvement. N'ayez aucun doute: cette considération est bien plus importante que ce que vous semblez le croire. EP alias Liber http://www.liber.name Vos critiques sont bienvenues !
Jeeves Posté 14 mai 2007 Signaler Posté 14 mai 2007 Difficile de les reconnaître en public mais en interne, oui, ça se pratique quoique vous puissiez en dire. Alors c'est nouveau ça eric… Pour le reste, je suis d'accord!! Par contre, la critique d'AL sur ce forum, qui existe depuis le début, mais qui n'a jamais été majoritaire, a toujours été constructive et assez souvent modérée. Elle était aussi très souvent liée à l'information disponible depuis l'extérieur. Je comparerai le forum à celui d'un club de supporter d'une équipe sportive. Ce sont les plus durs avec leur équipe, avec l'entraineur, avec le président du club, et pourtant ils sont tous les dimanches au stade!!! Par contre, depuis le 13 mars, par ses imprecisions, ses contracdictions, ses contresens et sa condescendance, AL a attiré la foudre. Et excuse moi, mais c'était très juste. Maintenant, il faut savoir faire la part des choses entre les commentaire partiaux, les emportement, les jugement pérenmptoires qui se basent sur des impressions et du ressenti, et les commentaires modéré et plein de bon sens. Al sétant autoproclamé le porte parole des libéraux (sic), l'amertume et la violence de certains propos me semble très naturelles lorsque certaines position sont illibéral et que leur auteur ne le reconnait pas (au moins en interne, en privé…). En réduisant le forum à une position Anti-AL, en se basant sur le nombre de posts critiques ou le ton général à l'égard d'AL, tu fais la même erreur que celle qui consiste à considérer l'intérêt général indépendament du bonheur de chacun…
Ronnie Hayek Posté 14 mai 2007 Signaler Posté 14 mai 2007 Vous extrapolez sur une situation inconnue à mon sens. Et l'histoire ne préjuge pas de l'avenir. Harald n'extrapole pas; il détaille très justement et précisément les conséquences de l'instauration du scrutin proportionnel. Ses effets sont connus depuis longtemps. Au demeurant, si AL et Bayrou prônent une telle réforme, ce n'est pas du tout désintéressé, mais bien dans l'espoir d'obtenir des sièges à l'Assemblée nationale. Un tel voeu démontre aussi combien ces gens sont prêts à faire passer leurs caprices égoïstes avant le souci du bien commun.
Jeeves Posté 14 mai 2007 Signaler Posté 14 mai 2007 Harald n'extrapole pas; il détaille très justement et précisément les conséquences de l'instauration du scrutin proportionnel. Ses effets sont connus depuis longtemps. Au demeurant, si AL et Bayrou prônent une telle réforme, ce n'est pas du tout désintéressé, mais bien dans l'espoir d'obtenir des sièges à l'Assemblée nationale. Un tel voeu démontre aussi combien ces gens sont prêts à faire passer leurs caprices égoïstes avant le souci du bien commun. Sauf que le retour à la quatrième ne vaudrait que si la proportionnelle prenait place dans un régime parlementaire non? Or là, dans notre programme, s'était un régime présidentiel qui était porposé. Un exécutif fort, donnat les grandes impulsions et mettant en oeuvre les mesures prises. Un parlement libre, maitrisant plus de domaines (reofrme constitutionnelle de la répartition de l'initiative des textes), pouvant contrôler le fonctionnement de l'état (exécutif, justice mais surtout administration, avec la cour des comptes et des cabinet extérieurs). Ce n'est donc pas la IVème il me semble si? En séparant le gouvernement et sa constitution de la composition du parlement, la valse des ministres n'aurait pas lieu. Georges Bush a-til viré son gouvernement et composé une équipe démocrate lors de la victoire du DP au congrès? Non. La proportionnelle aurait à mon sens, dans un régime présidentiel, des conséquences intéressantes sur la responsabilisation des électeurs vis à vis des institutions et anihilerait probablement certaines frustations. Il serait plus difficile de dresser les gens les uns contre les autres. Par ailleurs, la stratégie d'agitation et de "révolution" de certains prti serait probablement mise à mal… De plus, il me semble qu'un parlement composé de plusieurs "mouvances", serait contraint à attinedre la maximum d'intégration (et non de compromis) des différents objectifs de chacun. Le clinetélisme politique et la micro politque aurait l'effet positif de pousser chaque groupe à rerpésenter ses électeurs et leurs intérêts, et partant de là, à empêcher les initiatives allant en sens contraire. Le résultats pourrait bien être l'application de mesures préservant toutes les spécificités et toutes les particularité allant toujours vers plus de choix et de liberté d'action. Surtout si il y a quelques libéraux au sein de l'assemblée capable de souffler ces idées là…
Ronnie Hayek Posté 14 mai 2007 Signaler Posté 14 mai 2007 Sauf que le retour à la quatrième ne vaudrait que si la proportionnelle prenait place dans un régime parlementaire non?Or là, dans notre programme, s'était un régime présidentiel qui était porposé. Un exécutif fort, donnat les grandes impulsions et mettant en oeuvre les mesures prises. Un parlement libre, maitrisant plus de domaines (reofrme constitutionnelle de la répartition de l'initiative des textes), pouvant contrôler le fonctionnement de l'état (exécutif, justice mais surtout administration, avec la cour des comptes et des cabinet extérieurs). Ce n'est donc pas la IVème il me semble si? En séparant le gouvernement et sa constitution de la composition du parlement, la valse des ministres n'aurait pas lieu. Georges Bush a-til viré son gouvernement et composé une équipe démocrate lors de la victoire du DP au congrès? Non. La proportionnelle aurait à mon sens, dans un régime présidentiel, des conséquences intéressantes sur la responsabilisation des électeurs vis à vis des institutions et anihilerait probablement certaines frustations. Il serait plus difficile de dresser les gens les uns contre les autres. Par ailleurs, la stratégie d'agitation et de "révolution" de certains prti serait probablement mise à mal… De plus, il me semble qu'un parlement composé de plusieurs "mouvances", serait contraint à attinedre la maximum d'intégration (et non de compromis) des différents objectifs de chacun. Le clinetélisme politique et la micro politque aurait l'effet positif de pousser chaque groupe à rerpésenter ses électeurs et leurs intérêts, et partant de là, à empêcher les initiatives allant en sens contraire. Le résultats pourrait bien être l'application de mesures préservant toutes les spécificités et toutes les particularité allant toujours vers plus de choix et de liberté d'action. Surtout si il y a quelques libéraux au sein de l'assemblée capable de souffler ces idées là… D'abord, la séparation gouvernement et parlement est une farce, et la proportionnelle rendrait encore plus dérisoire cette prétendue séparation des pouvoirs. Ensuite, l'exemple américain n'est pas pertinent, puisque ce sont essentiellement deux partis qui sont représentés. De plus, avec la proportionnelle, c'est la prime au plus clientéliste assurée (que tu trouves cela justifiable me laisse abasourdi) et l'interminable règne des compromissions garanti. C'est en même temps la manière la plus efficace de perpétuer le statu quo tout en promouvant des lois qui iront dans le sens des idées mainstream et les plus consensuelles au sein du microcosme politico-médiatico-associatif. De manière générale, votre problème à AL, c'est que vous vous focalisez trop sur les questions institutionnelles. C'est un problème propre à beaucoup de libéraux, ceci dit.
melodius Posté 14 mai 2007 Signaler Posté 14 mai 2007 De manière générale, votre problème à AL, c'est que vous vous focalisez trop sur les questions institutionnelles. C'est un problème propre à beaucoup de libéraux, ceci dit. Tout à fait. Plutôt que de vous concentrer sur la répartition des pouvoirs au sein de l'état, vous feriez mieux de vous intéresser à la répartition des pouvoirs entre l'état et le citoyen…
Jeeves Posté 14 mai 2007 Signaler Posté 14 mai 2007 De plus, avec la proportionnelle, c'est la prime au plus clientéliste assurée (que tu trouves cela justifiable me laisse abasourdi) et l'interminable règne des compromissions garanti. C'est en même temps la manière la plus efficace de perpétuer le statu quo tout en promouvant des lois qui iront dans le sens des idées mainstream et les plus consensuelles au sein du microcosme politico-médiatico-associatif. Ce que j'imagine moi, c'est que ce clientélisme sera probablement beaucoup plus "fragementé" qu'actuellement avec la proportionnelle, avec des candidatures beaucoup plus crédibles. Nous seront tous tentés par le clientélisme "qui nous va bien". Ce que j'imagine, c'est que chaque "parti" voudra présever son électorat et donc son clientélisme. Chacun présetnera donc des mesures allant dans son sens, et chacun sohaitera empêcher lautre de faire passer des mesures qui irait à l'encontre de son électorat. Le résultat pendant un temps pourrait être le blocage de nouveau projets de lois sans pour autant empêcher le gouvernement de gérer les affaires et d'appliquer ses méthodes à ce qui existe et avec leur marge de manoeuvre. Alors, les solution libérales pourraient s'imposer en donnant la cléfs à chaque parti pour préserver les intérêts de son életorat par le libre choix de l'organisation de sa vie. De manière générale, votre problème à AL, c'est que vous vous focalisez trop sur les questions institutionnelles. C'est un problème propre à beaucoup de libéraux, ceci dit. Tout à fait. Plutôt que de vous concentrer sur la répartition des pouvoirs au sein de l'état, vous feriez mieux de vous intéresser à la répartition des pouvoirs entre l'état et le citoyen… Je suis pleinement d'accord. Mais la base de la réflexion institutionnelles c'est bien la répartition des pouvoir entre les citoyens et les collectivités (et savoir comment faire évoluer cette répartition constament). Mais le débat se cristalise toujours ensuite sur des points précis et des détails qui ne sont rien sans le reste d'ailleurs. C'est comme de débattre du RMU sans prendre en compte la flat tax, la fin des HLM, la fin de la sécu etc… Dans tous les cas, les question institutionnelles telles qu'elles ont été mise en avant par AL ne sont absolument pas ma priorité et j'ai découvert fin mars que c'était la priorité du parti.
Ronnie Hayek Posté 14 mai 2007 Signaler Posté 14 mai 2007 Ce que j'imagine moi, c'est que ce clientélisme sera probablement beaucoup plus "fragementé" qu'actuellement avec la proportionnelle, avec des candidatures beaucoup plus crédibles. Nous seront tous tentés par le clientélisme "qui nous va bien". Ce que j'imagine, c'est que chaque "parti" voudra présever son électorat et donc son clientélisme. Chacun présetnera donc des mesures allant dans son sens, et chacun sohaitera empêcher lautre de faire passer des mesures qui irait à l'encontre de son électorat. Le résultat pendant un temps pourrait être le blocage de nouveau projets de lois sans pour autant empêcher le gouvernement de gérer les affaires et d'appliquer ses méthodes à ce qui existe et avec leur marge de manoeuvre. Alors, les solution libérales pourraient s'imposer en donnant la cléfs à chaque parti pour préserver les intérêts de son életorat par le libre choix de l'organisation de sa vie. Les intérêts de l'électorat socialiste ne sont pas les mêmes que ceux de l'électorat libéral. Pour subsister, le socialisme a besoin de parasiter et détruire. La solution n'est donc pas de les faire coexister et cohabiter, mais de supprimer les dispositions légales et réglementaires socialistes.
Rincevent Posté 14 mai 2007 Signaler Posté 14 mai 2007 Ce que j'imagine moi, c'est que ce clientélisme sera probablement beaucoup plus "fragementé" qu'actuellement avec la proportionnelle, avec des candidatures beaucoup plus crédibles. Nous seront tous tentés par le clientélisme "qui nous va bien". Davantage d'offre politique de clientélisme, tu appelles ça un bien ? Moi j'appelle ça une terrible menace. Et puis, une candidature en énième position dans une liste établie loin du terrain par un état-major de parti peut être qualifiée de beaucoup de choses, mais pas de "crédible". Ce que j'imagine, c'est que chaque "parti" voudra présever son électorat et donc son clientélisme. Chacun présetnera donc des mesures allant dans son sens, et chacun sohaitera empêcher lautre de faire passer des mesures qui irait à l'encontre de son électorat. La proportionnelle, c'est le meilleur moyen de tuer le courage en politique. C'est la garantie de la douce pente de la servitude, et Thatcher rendue impossible. Le résultat pendant un temps pourrait être le blocage de nouveau projets de lois sans pour autant empêcher le gouvernement de gérer les affaires et d'appliquer ses méthodes à ce qui existe et avec leur marge de manoeuvre. La paralysie du gouvernement, c'est les mains libres pour l'administration, bien plus dangereuse. Jusque dans l'Etat, il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas. Alors, les solution libérales pourraient s'imposer en donnant la cléfs à chaque parti pour préserver les intérêts de son életorat par le libre choix de l'organisation de sa vie. Non sequitur. La proportionnelle, c'est la garantie institutionnelle de l'oppression des 10 % de libéraux potentiels par les 90 % restants.
Roniberal Posté 16 mai 2007 Auteur Signaler Posté 16 mai 2007 Si "oui", c'est que beaucoup de bruit à propos d'AL sur ce forum était sans grand objet. Tu exagères. Nous n'avons pas reproché à AL de ne pas défendre des principes libéraux (encore que, pour certains…) et, mis à part les "abstentionnistes" et les "pro-bulletins blancs", j'imagine bien que 95% des votants libéraux de ce forum iraient glissser un bulletin "AL" dans l'urne et ce, aujourd'hui encore. Je trouve que tu as une manière étrange de fixer les règles du jeu: voter pour quelqu'un ne signifie pas avoir de la sympathie pour lui. Certains de nos amis libéraux belges s'apprêtent à voter pour le MR mais probablement pas de manière joyeuse. Nous souhaitons véhiculer l'idée que le libéralisme n'est ni de droite, ni de gauche, puisqu'essentiellement anti-étatique. Ce n'est pas parce qu'il n'est ni de droite ni de gauche qu'il est forcément au centre. Comme l'a dit Ronnie, il y a des libéraux de gauche, des libéraux de droite et des libéraux du centre. Sur l'échiquier politique français, ceci dit, je me demande comment on peut se dire "de gauche" mais bon… A priori et pour les 15 prochaines années, le libéralisme en France c'est 10% max. ET encore, je te trouve bien généreux… La réponse est non, car nous pensons pouvoir négocier mesure par mesure, avec n'importe quel interlocuteur. Et bien, c'est une très mauvaise stratégie. Et puis, comme vous l'a répété à plusieurs reprises Schnappi, vous feriez mieux de penser à construire tranquillement votre parti avant de vouloir jouer dans la cour des grands. A l'UDF, j'a l'impression que son propre Président ignore qui vous êtes ou presque. Quand Aurélien a posté une annonce sur le forum UDF, précisant qu'AL soutenait Bayrou, tout le monde s'en battait le coquillard! Il vous reste encore beaucoup de chemin à accomplir et j'ai bien peur (ou plutôt tant mieux, c'est bien fait pour le CODIR!) que votre soutien à Bayrou ne marque la fin d'AL… et que l'UDF en avait 3. Lesquelles? Sauf que si les plus virulents s'en vont avant d'avoir livré combat, ça ne va pas bouger beaucoup … Cette diabolisation des opposants commence sérieusement à me pomper l'air. C'est pas en agissant ainsi que vous allez les convaincre de revenir. Par ailleurs, je suis persuadé que ces opposants sont paradoxalement plus utiles au parti en claquant la porte et en en dénonçant les méthodes outrancières de leurs dirigeants (comme le font certains anciens membres d'AL ici) qu'en y restant. Désolé mais ce n'est que comme ça que Fillias et sa clique réaliseront leur erreur. Vers Un Rapprochement Al/ps? C'est bien ça le titre du fil tout entier, non ? Tu te sens violé? Attends, je vais pleurer, tiens! Que je sache, ce n'est pas moi qui ait parlé d'un gouvernement incluant le PS, l'UDF, CAP21 et AL (c'est marrant aussi de voir à quel point le fait d'avoir soutenu Bayrou vous fait croire que vous êtes devenus son allié n°1). LOL! AL l'a-t-il dit excepté quelques prises de positions marginales qui n'engagent que ceux qui les ont prises ? http://www.sabine-herold.fr/2007/03/13 "Les partis libéraux ont toujours siégé au centre, tout au long de notre histoire, jusqu’en 1997. Notre place est au centre, elle l’a toujours été." A moins de ranger Miss Herold dans le rand des marginaux d'AL…
ULYSSE Posté 23 mai 2007 Signaler Posté 23 mai 2007 C'est déjà dépassé l'alliance AL/PS via Bayrou Se profile maintenant une alliance AL / PCF via Bayrou. On n'arrête pas le Progrès ! : Une alliance objective avec le PCFIl est clair que François Bayrou veut sortir de la dynamique de la république opportuniste, celle des sièges et des mandats électoraux négociés. Sait-il que, par effet mécanique, il crée une alliance objective avec le Parti communiste? http://www. wmaker.net/editoweb/Legislatives-France-le-Modem-UDF-se-connecte-et-genere-un-espace-PCF_a2314.html
Invité jabial Posté 23 mai 2007 Signaler Posté 23 mai 2007 Plutôt que la proportionnelle, choisissons un mode d'élection réellement représentatif qui éliminerait de facto les partis : le tirage au sort. Mille députés tirés au sort et très grassement payés, élisant un gouvernement parmi eux et eux seuls, pouvant le révoquer à tout moment, devant prendre toute décision de modification de la loi par une majorité des deux tiers, seront toujours moins coûteux que le système politique actuel.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.