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Tout Sauf Ségo


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Bof! Il fait son boulot, rien de plus. La gourdasse ayant enfilé la défroque dela maman de tous les français prête à protéger les petits frères un peu faiblards, lui il endosse le rôle du pater familias. Classique clivage droite/gauche qui se décline sur le mode permissivité/autorité, etc.

Tu voulais sûrement dire "sur le mode castration/domination"… Ségolène n'est pas une "maman", c'est Cruella D'enfer. Antimaternelle, elle n'écoute ni ne comprend les "enfants" grands ou petits. Elle ne cherche pas à materner, elle cherche à subjuguer, séduire. Elle ne veut pas vous aimer: elle veut être aimée, sans contrepartie. "Harpie" est une définition qui lui convient très bien.

Pour ceux qui hesiteraient à s'abstenir, faites comme moi : ne vivez pas dans la ville où vous avez le droit de voter !

Comme cela, si j'avais un moment de folie la veille du vote, mon faible compte en banque me rappellerait à l'ordre tout de suite, le coût du trajet me coûtant une cinquantaine d'euros. :icon_up:

Ca ne marche pas si tes parents (qui votent) habitent sur place, comme pour moi :doigt:

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Ca ne marche pas si tes parents (qui votent) habitent sur place, comme pour moi :icon_up:

Je suis dans le même cas, mais pour la procuration, faut faire des démarches et y'a une date limite, nan ?

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Moi je lui fais prudemment confiance. Déjà il ose prôner l'abandon du modèle français - du jamais vu. Ensuite il ne se laisse pas initimider par la gauche et ne récupère pas son programme - du jamais vu aussi. Enfin il semble avoir les couilles au cul et être prêt à casser les reins aux petits rigolos qui ne manqueront de le contester dans la rue. L'un dans l'autre, et au vu des choix réels qui s'offrent à nos amis français, je trouve que le choix est évident.

Alors non, il n'est pas libéral, il n'est peut-être pas sympathique, il est assoiffé de pouvoir, etc. Comme tous les autres. Big deal. Je plaide pour le pragmatisme : on ne va pas avancer d'un seul coup, Sarko est un excellent stade intermédiaire. Et si on tient compte de la personnalité de l'autre candidat, l'abstention devient franchement stupide.

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[…] Alors non, il n'est pas libéral, il n'est peut-être pas sympathique, il est assoiffé de pouvoir, etc. Comme tous les autres. Big deal. Je plaide pour le pragmatisme : on ne va pas avancer d'un seul coup, Sarko est un excellent stade intermédiaire. Et si on tient compte de la personnalité de l'autre candidat, l'abstention devient franchement stupide.

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Facile de prôner ce choix lorsque l'on n'a pas à le faire soi-même. Je pourrais rétorquer que Sarkozy est un pur produit de la Vème République, de l'intégration à la française, de la collusion politique - grands intérêts économiqes, que sa posture de rupture a tout de médiatique et rien de pragmatique. Il me suffira de dire que je refuse d'exprimer un choix autre que celui de mon maillot de bain ce jour-là.

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Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Facile de prôner ce choix lorsque l'on n'a pas à le faire soi-même. Je pourrais rétorquer que Sarkozy est un pur produit de la Vème République, de l'intégration à la française, de la collusion politique - grands intérêts économiqes, que sa posture de rupture a tout de médiatique et rien de pragmatique. Il me suffira de dire que je refuse d'exprimer un choix autre que celui de mon maillot de bain ce jour-là.

:icon_up:

On pourrait voir les choses différemment : je suis un observateur neutre… :doigt: Et ce n'est pas de ma faute si l'état français ne te laisse que ces choix-là.

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J'ai été aussi partagé, pensant au vote blanc ou à l'abstention.

Mais au vu de la tournure que prennent les évènements, ce ….de bayru opurrait bien faire gagner Roayl (ou perdre Sarko, comme vous l'entendez)

Sarkozy n'est pas libéral dans son discours, mais Royal au pouvoir, c'est ma feullie d'impôts qui augmente de 25%. C'est l'assistanant généralisé, le statut d'esclave insitutionnalisé, le relativisme éthique et moral assumé, revendiqué, le nihilsme européen incarné…

Heureusement que l'on est post 1989, on nous aurait servi son image comme la Nouvelle Marianne, allégorie de la France héritière de la révolution…

Remarquez, elle est l'allégorie de cette france nihiliste et suicidaire. Alors elle peut bien le faire…

Ca mérite un article ça tiens…A creuser….

In libero veritas !

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Tu voulais sûrement dire "sur le mode castration/domination"… Ségolène n'est pas une "maman", c'est Cruella D'enfer. Antimaternelle, elle n'écoute ni ne comprend les "enfants" grands ou petits. Elle ne cherche pas à materner, elle cherche à subjuguer, séduire. Elle ne veut pas vous aimer: elle veut être aimée, sans contrepartie. "Harpie" est une définition qui lui convient très bien.

Ca ne marche pas si tes parents (qui votent) habitent sur place, comme pour moi :icon_up:

:doigt: oui pour moi entre Sego et Sarko le choix est vite fait: Pas de choix!

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Disons que son programme intérieur est plutôt libéral tandis que son programme étranger ne l'est pas du tout.

Ségo par contre, c'est anti-libéral partout. Le choix ne me semble pas trop compliqué.

Sarko est très mauvais en politique étrangère, mais je reconnais que ça s'améliore nettement pour le reste. Je l'ai encore revu sur tf1 (Face à la une) il y a deux jours et ça m'a beaucoup étonné, il y a vraiment de bonnes choses mais ce type a été ministre de l'économie et de l'intérieur et on a rien vu de tout ce qu'il avance. Ca ne donne pas confiance. Par contre qu'il envoit chier Bayrou ça c'est couillu !

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[…] Sarkozy n'est pas libéral dans son discours, mais Royal au pouvoir, c'est ma feullie d'impôts qui augmente de 25%. C'est l'assistanant généralisé, le statut d'esclave insitutionnalisé, le relativisme éthique et moral assumé, revendiqué, le nihilsme européen incarné… […]

Peut-être, mais l'arrivée de Sarkozy au pouvoir, c'est la mort du petit cheval, alors…

D'ailleurs, tout cela m'inspire une profonde réflexion (en apnée et avec l'ivresse des profondeurs, donc): s'il faut vraiment faire un choix, un libéral se doit de voter pour le perdant, afin de n'avoir aucune responsabilité dans l'exercice du pouvoir politique. "Un gentilhomme ne peut que défendre une cause perdue."

Compte tenu que je crois de plus en plus en une victoire de Royal, il me faudrait donc voter Sarkozy. :icon_up:

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Quand l'abus de Ségolène Royal mène au suicide

http://desirsdavenir.over-blog.com/article-1870012.html

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Quand l'abus de Ségolène Royal mène au suicide

http://desirsdavenir.over-blog.com/article-1870012.html

De fait, il faut vraiment être désespéré pour abuser de Ségolène.

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Comme d'habitude, The Economist appuie là où ça fait mal. (Les grasses sont de moi.)

It's Sarko v Ségo

The candidates must talk more about their policies than their personalities

[…] Mr Sarkozy, in contrast, has made clear in recent years that he believes France needs a substantial break (in his favourite word, rupture) with the past. He thus offers the only hope of delivering the medicine that the sickly economy badly needs. Yet in the campaign so far he has tended to be wary of sounding too radical or too specific in his commitments to reform. Instead, he has fallen back on such traditional bad habits as backing protection and state intervention, promising a strong industrial policy and bashing the European Commission (for promoting competition) and the European Central Bank (for letting the euro rise).

In search of a mandate

Mr Sarkozy's supporters claim that such language reflects French voters' instinctive mistrust of economic liberalism. They add that his protectionist talk often concerns areas that fall outside national competence, being matters for the European Union - whereas his commitment to liberalise France's grummed-up labour market is something he could deliver quickly. This is too casuistical. Repeated experience has shown that any serious attempt at liberalisation in France is bound to provoke massive protests in the streets. That happened to President Jacques Chirac, and he backed down. If it happens to President Sarkozy, he will find it a lot easier to muster the political strength to face down such protests if he has secured a clear mandate by spelling out what he plans to do before May 6th, instead of introducing reforms on an unsuspecting public by stealth.

One bright French politician summed up this awkward dilemma neatly in a recent book. "Lies during the campaign", he averred, "come at the price of immobility in government." The book is called "Témoignage"; and the man who wrote it is Nicolas Sarkozy.

http://www.economist.com/opinion/displayst…y_id=E1_JDSJRQP

  • 3 weeks later...
Invité jabial
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Nécromancie de fil: le financement par la croissance, ça n'a rien de si idiot. Simplement, pour ça, il faut donner retirer des freins à l'économie de marché et non en mettre en place.

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Nécromancie de fil: le financement par la croissance, ça n'a rien de si idiot. Simplement, pour ça, il faut donner retirer des freins à l'économie de marché et non en mettre en place.

C'est précisément la raison invoquée par la plupart des gouvernements "raisonnables" pour baisser les impôts a priori. Effet Laffer, toussa.

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