Aller au contenu

Débat Ségo-Sarko / Soirée TV


Messages recommandés

Posté

Écouté par épisode tout en cuisinant pour mes amis.

Mon impression sur la forme : un concentré de la de la flatterie et du populisme inhérents à la démocratie démagogie électorale, dont la nature violente se dissimule derrière des joutes incantatoires, des concours d'invocations et autres formules magiques.

Sur le fond les deux prétendants sont d'accord sur l'essentiel: interventionnisme, protectionnisme, étatisme. Cette comédie est une bonne illustration du constat de Rothbard sur la tyrannie du consensus mou en social-démocratie:

"Les sociaux-démocrates préfèrent de loin une dictature "douce", ce que Marcuse appelait - dans un autre contexte - "la tolérance répressive", constituée d'un système où deux partis s'entendent sur les points fondamentaux et débattent poliment sur les problèmes mineurs :"devrions-nous augmenter les impôts de cinq ou sept pour cent cette année ?."

Ou comme le dit Ayn Rand :

" Voilà l’indice qui mène au coeur, à l’essence, au mobile, et au véritable sens de la doctrine du gouvernement par le consensus : le culte du compromis. Le compromis est la condition préalable, la nécessité, l’impératif d’une économie mixte. La doctrine du “consensus” est une tentative pour traduire en idéologie — ou en anti-idéologie — les réalités brutales de l’interventionnisme d’Etat."

Posté
On sait au moins pour qui roulent tous les zozos qui prétendent que Ségo a gagné ce débat.

Le coup de sa "colère" était par ailleurs tout à fait, et mal, enscèné.

Je n'en croyais pas mes oreilles ce matin en écoutant la radio et en entendant la grande majorité des journalistes affirmer ou laisser entendre que Royal avait "gagné" ce débat :icon_up:

Sinon, oui, le coup de la colère était prémédité, c'est évident.

Posté
Sinon, oui, le coup de la colère était prémédité, c'est évident.

Je l'ai trouvée minable dans sa colère, ses borborygmes étaient proprement incompréhensibles, serait-ce là l'image qu'elle veut donner d'elle ??

Posté

Bon, c'est officiel: l'UDF est désormais un parti de gauche comme les autres.

A Paris, la candidate socialiste se "révèle" aux électeurs de François Bayrou

LE MONDE | 03.05.07 | 09h27 • Mis à jour le 03.05.07 | 09h27

omme des joueurs de foot éliminés, condamnés à regarder une demi-finale entre deux équipes qui ne sont pas les leurs, la vingtaine de jeunes militants et sympathisants UDF réunis, mercredi 2 mai, au café O! Jules, place d'Italie dans le 13earrondissement de Paris, s'étaient fait une raison.

Avant le débat, hormis quelques indécis, la plupart étaient résignés à "voter anti-Sarko", parce qu'ils "craignent ce qu'il est". Après deux heures quarante de face-à-face entre les deux candidats à la présidentielle, ils sortent résolus à voter "pour Ségolène, par conviction".

Pourtant, avant le début de la "confrontation", le match leur semblait joué d'avance. Nicolas Sarkozy avec sa "verve", sa "maîtrise des dossiers", devait forcément "gagner". Ségolène "plutôt insipide pendant la campagne", "lente", "hésitante", serait incapable de prendre le dessus.

Dès les premières images, la petite tribu bayrouiste révise son jugement. D'abord, il y a "le col Mao de Ségolène" : "Elle nous fait un clin d'œil à Mai 68!", s'exclame, séduit, Nicolas Voisin, blogueur trentenaire bordelais. "Vous avez vu ses mains posées l'une sur l'autre. Comme faisait Mitterrand", enchaîne-t-il à propos de la candidate PS. "Et la petite ride entre les deux yeux chez Sarko? C'est le signe qu'il commence à s'énerver, c'est sûr!", jubile-t-il.

A chacune des "attaques" de la candidate du PS, des bras se lèvent dans l'assistance en guise de ola. "Elle est tenace, pugnace. Pour moi, c'est une révélation", s'extasie Alexandre Girard, militant parisien, étudiant en économie.

"Fortement surpris"

"Jusqu'ici, dans cette campagne, quand Sarko parlait, je n'étais pas d'accord, confie Jonathan Benhaïm, étudiant en chiropractie. Mais je ne voyais personne en face, hormis Bayrou, pour lui répondre. Ce soir, j'ai découvert quelqu'un capable de me donner confiance." "Avant je voulais barrer la route à Sarko, poursuit Franck Vautier, 36 ans, communicant et sympathisant UDF. Après ce débat, je me sens plus proche de Ségolène sur certains points de son projet." "Je suis très fortement surpris, confie Fabien Neveu, 34 ans, autre sympathisant. Elle est transfigurée." Eric Fardel, 34ans, professeur de sciences dans un lycée parisien, militant, se dit "impressionné" : "Elle est très chef d'Etat . On dirait qu'elle est habitée." "Les femmes dans l'adversité sont bien meilleures", se flatte Laurence Dalboussière, 43 ans, militante à Cap 21, le parti de Corinne Lepage, ralliée à François Bayrou.

La plupart saluent la capacité "d'ouverture" de la candidate socialiste. Ils repèrent des similitudes avec les propositions de François Bayrou sur la dette, l'éducation, le soutien aux PME.

Certes, tous continuent de penser que "le programme économique de Sarkozy est plus solide". "Mais elle est plus humaine, capable de s'adresser à nous comme à des citoyens", apprécie Fabien Neveu. "Je voulais voter blanc ou PS. Je voterai Ségolène", conclut Axel Maliverney, 22ans, conseiller clientèle.

Pour autant, ce débat "même s'il lui fait gagner deux points ne suffira pas à lui assurer la victoire", relativise Nicolas Voisin. Arnold Boisramé, chômeur, 30ans, adhérent UDF depuis 2004 repart aussi "indécis" qu'à son arrivée. "Je rêverais de la personnalité de Ségolène avec le programme de Sarkozy" dit-il. Le choix, pour lui, restera cornélien jusque dans l'isoloir, dimanche.

Béatrice Jérôme

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…1-901327,0.html

Un militant FN : "Elle a fait nunuche,lui bon marchand de cravates"

LE MONDE | 03.05.07 | 09h26 • Mis à jour le 03.05.07 | 09h26

arseille, correspondant régional

C'est dans une bastide d'un quartier tranquille de Marseille qu'un groupe d'amis du Front national a regardé le débat télévisé entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, mercredi 2mai. Paul Gard, magistrat à la retraite et maître de maison, n'en attend pas grand-chose. Tous disent, avant le duel, être décidés à s'abstenir.

Cela n'empêche pas les premières remarques acides de fuser lors des gros plans sur MmeRoyal : "Elle est carnassière, on dirait une quaker", lance MmeGard. A l'énumération de ses premières promesses, une "militante depuis l'âge de raison" s'amuse : "C'est l'Armée du salut. Comment peut-elle faire pour payer tout ça?"

Plus le débat avance, plus il apparaît clair aux yeux du conseiller régional (FN) Stéphane Durbec "que Sarko est nettement meilleur : il est clair, précis, il a du punch. Elle ne boxe pas dans la même catégorie". De temps en temps, une voix déplore qu'aucun des deux "ne parle de l'immigration". Une autre fustige M. Sarkozy : "Pour faire plaisir au Front il dit qu'il n'y aura pas de régularisation massive, mais pour rester dans le politiquement correct, il ajoute qu'il y aura du cas par cas."

Mais c'est bien Mme Royal qui agace le plus : "Déjà que ça vole pas bien haut, elle tire encore vers le bas." Attentif, M. Durbec note : "Au bout d'une heure dix, elle fait un lapsus qui révèle qu'elle a perdu puisqu'elle dit qu'elle sera peut-être présidente, alors qu'au début elle disait qu'elle serait présidente." Et quand M.Sarkozy, qu'une facétieuse militante croit être "dopé au Le Pen", affiche son refus net de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, il obtient un satisfecit général.

"Un recopieur"

Pourtant, après le débat, Michèle, 25ans, esthéticienne et militante de fraîche date, confirme sa volonté de s'abstenir au second tour : "Tout ça c'est beaucoup de paroles, et lui n'est qu'un recopieur. Il a ravalé la façade pour gagner des voix chez nous, mais il ne fera rien." Toussainte, récente retraitée de La Poste et plus aguerrie, n'a pas été non plus "emballée par le débat". Elle estime que "Nicolas Sarkozy a été un peu plus à la hauteur", mais il n'a pas emporté son adhésion.

Selon ces militants, la consigne d'abstention lancée par Jean-Marie Le Pen, mardi 1er mai, sera donc massivement suivie par les militants et les sympathisants. Mais ils se disent incapables de dire combien d'électeurs du FN choisiront quand même un des deux concurrents restants et lequel.

Spontanément, ils pensent que M.Sarkozy en attirera plus que MmeRoyal. Encore que, précise Michèle : "Nicolas Sarkozy faisant peur aux malheureux, certains iront voter Ségolène, comme un geste de survie, espérant toucher un peu plus." Il est tard, Paul Gard conclut, approuvé par tous : "Elle a fait nunuche, lui bon marchand de cravates, c'est triste."

Michel Samson

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element…0-904717,0.html

Pour les sarkozistes, Mme Royal a dévoilé "une personnalité sectaire"

LE MONDE | 03.05.07 | 10h16 • Mis à jour le 03.05.07 | 10h16

ne courte nuit et Nicolas Sarkozy était à nouveau au micro, jeudi 3mai. Invité de RTL, le candidat de l'UMP a livré ses premières impressions après le débat de la veille. Parlant d'un "débat digne", il a souhaité qu'il ait "intéressé les Français". Interrogé sur la "colère" de Ségolène Royal à propos des enfants handicapés scolarisés, l'ancien ministre s'est dit "étonné par une certaine agressivité" de son adversaire dans laquelle il a vu "l'intolérance d'une certaine gauche qui juge illégitime ceux qui n'ont pas ses idées".

Vainqueur ou vaincu? il n'a pas répondu : "Pour arriver au rendez-vous d'hier soir, il a fallu en sauter des haies", a-t-il commenté dans un coup de chapeau incluant les deux candidats.

Mais les sarkozystes sont persuadés d'avoir retourné sur leur adversaire la critique sur la personnalité de leur candidat. L'ancien ministre, qui a dû, tout au long de sa campagne, essuyer des attaques sur sa "nervosité" et sa "brutalité", n'est pas mécontent d'avoir pu afficher un profil de candidat sûr de lui et de ses nerfs. Dans le même temps, il est persuadé d'être parvenu à lever le voile sur la "vraie personnalité" de Mme Royal.

Les proches du candidat de l'UMP qui ont assisté au débat dans les studios de Boulogne-Billancourt faisaient dans la nuit le portrait d'une "personnalité sectaire". La preuve, ajoutaient-ils : Mme Royal aurait refusé, malgré la demande des photographes, de resserrer la main de son adversaire, un privilège qu'elle avait accordé au moins trois fois à François Bayrou lors de leur débat du 28 avril. "Ce débat, c'est Nicolas Sarkozy qui l'a gagné, a commenté Valérie Pécresse, porte-parole de l'UMP. Parce que tout le monde pensait qu'il allait s'énerver. Parce que toute la campagne du PS a été fondée uniquement sur son caractère, et sur le fait qu'il devait faire peur."

Ce sentiment de victoire habitait également les partisans du candidat de l'UMP qui se sont rassemblés à quelques centaines à l'invitation du club de La Diagonale, le club "sarkozystes de gauche", mercredi 2 mai, dans un bar de nuit, au pied du pont Alexandre-III, à Paris. Deux ministres étaient de la partie, Brice Hortefeux et Renaud Donnedieu de Vabres –qui avouait son "anxiété" –, deux députés, Laurent Wauquiez et Dominique Paillé, un sénateur, Roger Karoutchi, et les deux porte-parole du candidat de l'UMP, Xavier Bertrand et Rachida Dati.

Suivant les débats sur plusieurs écrans géants, les spectateurs ont applaudi aux meilleures répliques de M. Sarkozy, et hué celles de Mme Royal donnant à cette soirée un petit côté "Au théâtre ce soir". Assis sur des canapés au premier rang, les personnalités se sont gardées d'afficher leurs sentiments durant les échanges, mais n'en pensaient pas moins. A mi-débat, leurs avis étaient déjà tranchés. "Ségolène Royal est imprécise, agressive et récitative et parfois emportée", lâchait M. Hortefeux. "Elle est en train de perdre le seul avantage qu'elle avait : son côté sympathique", se désolait faussement M. Wauquiez.

"Bouillonitude et imprécisions"

Une heure plus tard, la cause était entendue : Nicolas Sarkozy avait gagné. M. Hortefeux lâchait sa formule : "Nicolas a inspiré confiance, Mme Royal suscite l'inquiétude." M. Wauquiez risquait la sienne : "Beaucoup de bouillonitude et d'imprécisions chez la candidate socialiste." M. Paillé, député des Deux-Sèvres, se sentait soudain un peu moins seul : "Les Français ont découvert la face cachée de Ségolène Royal que les habitants du Poitou-Charente connaissent bien. Ce soir, avec ses propos flous, ses mouvements d'humeur et son mépris, elle a montré qui elle était vraiment."

M. Bertrand louait sans surprise les qualités de M. Sarkozy : "Il a été plus concret sur les sujets importants comme les trente-cinq heures, le pouvoir d'achat, les retraites et l'Europe. Il a montré le mode d'emploi de ses réformes, c'est ce que veulent les Français. La sérénité était de son côté. Le débat va renforcer la dynamique autour de lui." Pour Mme Dati, le candidat de l'UMP "a eu beaucoup de respect pour Ségolène Royal malgré son énervement et son emportement".

Mais la vérité est peut-être ailleurs. Sur RTL, jeudi matin, M. Sarkozy n'a pu cacher longtemps le véritable sentiment qui l'habite après ce débat : "Encore deux jours !", a-t-il lâché, soulagé d'en avoir fini avec cette épreuve.

Philippe Ridet

http://www.lemonde.fr/web/panorama/0,11-0@…1-901327,0.html

Posté
- sur le cout du "cadeaux" de 7 millions d'€ à une héritière, il fallait simplement la reprendre sur les mots en rectifiant son propos. Il ne s'agit pas d'un cadeau mais d'une diminution d'impôt, quitte à parler de vol! (moindre vol… :icon_up: )

Confusion classique chez les socialistes.

NS a surtout été très mauvais par son inaptitude à lui répondre. A vouloir être trop doux et poli, il s'est fait bouffé, la laissant répondre en direct à ses attaques, et se taisant quand elle lui lanssait des piques.

" je peux répondre?

permettez que je réponde?

Je peux..?

Non?

ah bon…!"

Au contraire, il a laissé Ségolhaine montrer son vrai visage en direct. Il était clair qu'il se foutait in petto de sa gueule.

Posté
Je confirme que pour beaucoup, SR a gagné le débat!!!

Elle a clairement été meilleure que lui en remportant tous les "duels" verbaux, même si les procédés n'étaient pas corrects, les arguments souvent faux et la démago de sortie (ou en tout cas pas rentrée…).

NS a perdu son débat en ne sachant pas répondre à certaines attaques :

- sur le bilan du gouvernement, il a été consiédéré comme responsable de tout ce qui a été fait, sauf qu'il ne paraissait pas compliqué d'expliqué que même si le gouvernement et la majorité sont issus de son parti, cela ne le rend pas responsable de l'action de tous les ministres auxquels ils s'est d'ailleurs souvent opposé (sur de nombreux points…) et que la majorité et le gouvernement sont en place , élus sur la base du programme de chirac en 2002 et non de ses propositions actuelles.

=> argument du bilan démonté!

- sur le cout du "cadeaux" de 7 millions d'€ à une héritière, il fallait simplement la reprendre sur les mots en rectifiant son propos. Il ne s'agit pas d'un cadeau mais d'une diminution d'impôt, quitte à parler de vol! (moindre vol… :icon_up: )

- sur le patrimoine : expliquer que le patrimoine n'est pas de l'argent liquide disponible, que c'est une "richesse" accumulée avec… ce qui restait après impôts, cela ne me parait pas très compliqué.

- sur sa phrase lui demandant de laisser les gens libres de travailler plus, il n'a pas repris son propre propos "sur la base du volontariat", lui laissant le dernier mot, et surtout ne l'a pas reprise juste après quand elle a expliqué que le temps de travail serait soumis à négociation et à une grande "conférence de l'emploi avec les partenaires sociaux", ce qui implique que des gens vont décider pour les autres de la durée de travail, des conditions etc… ne laissant pas les gens "libre" comme elle le réclamait…

Mais surtout, après sa tirade sur la liberté des travailleurs, il aurait été poilant de l'entendre dire : "Ah bon? vous êtes libérale maintenant?" :doigt:

NS a surtout été très mauvais par son inaptitude à lui répondre. A vouloir être trop doux et poli, il s'est fait bouffé, la laissant répondre en direct à ses attaques, et se taisant quand elle lui lanssait des piques.

" je peux répondre?

permettez que je réponde?

Je peux..?

Non?

ah bon…!"

Elle ne s'est pas génée elle pour lui coupé la parole et ne lui demandait pas la permission pour répondre à ses attaques.

On pourrait croire que cela l'a désservie mais au final, ce qui est retenu c'est que Sarko n'avait pas de réponse et s'est fait démonter sur certains points…

Le fait que pour la première fois, il y avait une femme en face a beaucoup joué. Par ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais elle le regardait souvent dans les yeux ou regardait la caméra, alors que lui baissait la tête ou cherchait un appui auprès des animateurs (qui se sont fait bouffer par SR).

Elle a surement énervé bon nombre de gens, en étant agressive, malpolie, en coupant la parole tout le temps etc… le comble, en repprochant à NS de lui couper la parole alors que c'est elle qui l'a fait tout le temps.

Par contre, je ne reviendrait pas sur l'acharnement de NS à parler de la "valeur travail", plutôt que de parler de la valeur ajoutée, du résultat,

sa propension à vouloir relancer la consommation pour relancer la croissance, plûtôt que l'investissment

sa volonté de femeture des frontières, d'ouvertures bilatérales, de refuser les importations de pays ne respectant pas Kyoto (plus de produits US alors… ou surtaxés plutôt… on est mal pour le pouvoir d'achat), d'imposer ses volontés et ses valeurs à l'école etc…

Par ailleurs il s'est fait tancer et destabiliser par de petites piques relevant habituellement de la sémantique de droite comme par exemple "toutes les branches de la sécurité sociale sont en déficit monsieur, vous le savez bien…", ou encore "je veux débureaucratiser l'europe"…

Abandonnant ses trois minutes supplémantaires, comme un combattant jetant l'éponge.

Au final, beaucoup auront eu pitié de NS mais retiendront que SR l'a battu sur le face à face!!!

On n'a pas vu le même débat; moi j'ai vu une grognasse méprisante, grossière, ignorante, conne comme un balai, populiste et clientéliste, qui jouait et mal, contre un type digne, posé, pratique et concret, qui de plus a eu la dignité de ne tirer dans les pattes de personne et notamment de ne pas se distancer expressément de l'action de ses amis politiques (ceci pour le "bilan").

A mes yeux, il a nettement gagné, du moins si on consent à exiger un niveau qui dépasse celui d'une bagarre de cour de recré.

Alors bien sûr la presse de gauche essaie de convaincre du contraire, mais bon, c'était à prévoir.

Posté
On n'a pas vu le même débat; moi j'ai vu une grognasse grossière, méprisante, conne comme un balai, qui jouait et mal,

à tel point qu'elle m'a même convaincu de voter sarko au second tour alors que je comptais m'abstenir…

Posté
A mes yeux, il a nettement gagné, du moins si on consent à exiger un niveau qui dépasse celui d'une bagarre de cour de recré.

C'est là toute la difficulté. La plupart des Fraônçais n'ont pas cette exigence.

Posté
Après le débat, la presse tente de compter les points

agrandir la photo

PARIS (Reuters) - La pugnacité de Ségolène Royal, le calme de Nicolas Sarkozy et la tension entre les deux candidats: les éditorialistes se rejoignent jeudi sur l'analyse du débat de l'entre-deux tours mais rares sont ceux qui se hasardent à désigner un vainqueur.

Laurent Joffrin est de ceux-là qui affirme dans Libération que "Nicolas Sarkozy n'a pas perdu. Mais Ségolène Royal a gagné".

Le directeur du quotidien de gauche justifie ainsi ce qu'il reconnaît être "un jugement lapidaire": "Dans ce débat fait de passion froide et de retenue agressive, la candidate socialiste l'a emporté sur un point essentiel: la légitimité."

"Elle a démontré ce dont l'opinion a un moment douté: elle est parfaitement capable d'être présidente de la République. Au moins autant, en tout cas, que Sarkozy, qu'elle a malmené pendant plus de deux heures, lui dont on disait qu'il n'en ferait qu'une bouchée."

Et Laurent Joffrin de conclure: "Ségolène Royal a commencé hier soir à refaire son retard."

Sous le titre "Le zen et le flou", Le Figaro s'avance lui aussi mais parvient à une conclusion inverse. En s'appuyant sur "l'avantage de l'arithmétique et celui de la dynamique" pris par Sarkozy au premier tour, il calcule que "pour revenir à sa hauteur, il aurait fallu que Ségolène Royal réussisse l'impossible. Il n'apparaît pas que cela soit le cas."

Et Le Figaro d'opposer "l'incomparable connaissance des dossiers" de Sarkozy aux "évasives généralités ('Tout se tient'), aux étonnantes incantations ('Je le ferai') ou aux erreurs manifestes (l'EPR)" de la candidate socialiste.

"Sur le plan de la stature présidentielle, l'avantage va incontestablement à Sarkozy", poursuit le quotidien de droite dans un éditorial non signé.

Le quotidien belge Le Soir assure lui aussi que le candidat de l'UMP "peut rêver de succéder à Jacques Chirac".

"Maîtrise des dossiers, aisance dans la réplique, sang froid dans le déroulé du programme: Nicolas Sarkozy l'a emporté sur tous les tableaux", écrit le journal sur son site internet. "La stratégie obsessionnelle de Ségolène Royal - attaquer son adversaire sur son bilan et le pousser à tout prix à sortir de ses gonds - n'a pas fonctionné."

LE CULTE DE L'ACTION CONTRE L'ÉLOGE DU COMPROMIS

"Ce très long débat télévisé annoncé comme le tournant de la campagne ne fera certainement pas bouger les lignes, en tout cas pas de beaucoup", pense Didier Pillet, directeur de l'information du quotidien Ouest-France.

"A l'entrée sur le plateau, Nicolas Sarkozy disposait toujours d'une confortable avance sur sa rivale dans les intentions de vote explorées par les instituts de sondage. Deux heures quarante et une grosse colère de sa rivale plus tard ne lui ont rien enlevé et l'ont plutôt conforté", estime-t-il encore sur son blog.

Il retient plutôt l'attitude inattendue des deux candidats. "Elle était attendue comme au coin du bois sur sa maîtrise des dossiers, lui sur celle de ses nerfs: ils nous ont surpris en jouant le contre-emploi".

François Ernenwein juge pareillement dans La Croix que le débat s'est joué "à fronts renversés" entre une Royal se montrant "offensive, très pugnace" et un Sarkozy "assurément combatif mais très contrôlé" qui "s'est voulu plus calme, plus pondéré".

Assurant qu'un "accord relatif" existe entre les deux candidats sur quelques grandes réformes nécessaires (régimes spéciaux de retraites, fiscalité écologique, régularisation "au cas par cas" des étrangers sans-papiers), il avance que le désaccord porte "beaucoup plus sur la méthode à mettre en oeuvre pour conduire le changement que sur sa nécessité".

"Volontarisme, culte de l'action et précision de la démonstration chez Nicolas Sarkozy. Capacité d'écoute, éloge du compromis et refus de trancher précipitamment chez Ségolène Royal."

"Un choc final à haute tension", titre Les Echos qui juge que le débat "a tenu toutes ses promesses" et retient notamment "l'échange d'une rare violence" qui a opposé les deux candidats sur la scolarisation des enfants handicapés.

Cette passe d'armes rend perplexe Dominique Vallès, l'éditorialiste de La Montagne. "Dans ce registre de l'indignation, Ségolène est-elle allée trop loin en donnant l'occasion à son adversaire de mettre en cause son sang-froid ? Ou bien est-ce ce type de réaction qu'attendent d'elle ses partisans et ceux qui croient en sa capacité à présider ?"

"L'OBJET EMPESÉ EST MORT HIER SOIR"

Dans Libération, Isabelle Roberts et Raphaël Garrigos s'intéressent eux au débat en tant qu'objet de télévision et proclament que, "trente-trois ans après sa création en 1974, le débat de l'entre-deux tours a enfin atteint sa maturité télévisuelle".

"L'objet empesé alternant plan sur un candidat puis plan sur l'autre est mort hier soir. Le réalisateur, Jérôme Revon, a pourtant respecté la règle interdisant les plans de coupe, mais il l'a savamment contournée" en multipliant les plans larges.

"Résultat: le téléspectateur a pu voir ce que l'un faisait pendant que l'autre argumentait. Et c'est aussi dans ces plans larges que le débat s'est joué", notent les deux spécialistes télé du quotidien.

Posté
Confusion classique chez les socialistes.

Il ne l'a pas relevé

Il était clair qu'il se foutait in petto de sa gueule.

Ce qui le l'a pas servi je pense.

Posté
Il ne l'a pas relevé

Je n'ai pas dit qu'il l'avait fait.

Ce qui le l'a pas servi je pense.

Bien sûr que si, il s'est distingué par son sang-froid et sa courtoisie parfois narquoise, tandis que la pimbèche a laissé exploser toute sa haine socialiste comme d'autres pètent à table.

Posté
NS a surtout été très mauvais par son inaptitude à lui répondre. A vouloir être trop doux et poli, il s'est fait bouffé, la laissant répondre en direct à ses attaques, et se taisant quand elle lui lanssait des piques.

" je peux répondre?

permettez que je réponde?

Je peux..?

Non?

ah bon…!"

Je trouve au contraire que Royal a perdu sur ce point. Sa stratégie qui consistait à pousser à bout Sarko pour qu'il s'emporte (pour pouvoir ensuite l'accuser d'être "brutal", "dangereux"…) n'a pas du tout marché.

EDIT : Tiens, c'est justement le point de vue développé dans l'article que vient de poster Mélo : "La stratégie obsessionnelle de Ségolène Royal - attaquer son adversaire sur son bilan et le pousser à tout prix à sortir de ses gonds - n'a pas fonctionné."

Posté

Pour moi, il ne fait aucun doute que NS a gagné haut la main. Il est parvenu à être dominant sans être agressif ou agité, ce qui sont ses deux plus gros défauts. A 4 ou 5 reprises, il est parvenu à reprendre la parole à SR sans l'agresser.

Mais le coup de maître, "le monopole du coeur" de ce débat, ce fut l'histoire des handicapés dont je pense que vous sous-estimez l'importance.

On est en présence d'un combat sexué dans lequel NS a intérêt à faire jouer son statut d'homme et à profiter des clichés sexistes qui existent dans l'électorat. MAIS il ne peut pas se permettre un mot de travers sur ce sujet sans quoi il se fait flinguer dans les médias par toutes les chiennes de garde. Ici, il a joué un coup pas très fair-play mais génial.

Je me suis vraiment demandé ce que ces handicapés venaient faire dans l'affaire jusqu'au moment de la réaction de SR, à mon avis pas préméditées. Pour une raison que j'ignore, il a manifestement touché un corde sensible et obtenu l'énervement qu'il souhaitait. Jusqu'alors, chaque fois que SR contestait des chiffres ou des lois, il parasitait son message et répondait du tac au tac. Là, il y a une image (si quelqu'un la retrouve) où on le voit de reculer légerement et plonger le nez dans ses papiers pendant que la grognasse s'énerve. Il lui laisse faire son show et puis il l'assassine avec un truc du genre "vous ne savez pas contrôler vos nerfs" (répété deux ou trois fois, ce qui était plutot une erreur). Sans un mot de travers, il est parvenu à imposer le cliché de la bonne femme hystérique. En dessous de la ceinture, mais génial. Ca va faire de très gros dégats dans l'électorat masculin populaire.

Posté
Bien sûr que si, il s'est distingué par son sang-froid et sa courtoisie parfois narquoise, tandis que la pimbèche a laissé exploser toute sa haine socialiste comme d'autres pètent à table.

Effectivement c'est ce qui est apparu, mais moi je mettrai en balance le fait que c'est elle qui du coup a eu le dernier mot. Et je ne suis pas sur au final que sa courtoisie soit bien passée.

Je trouve au contraire que Royal a perdu sur ce point. Sa stratégie qui consistait à pousser à bout Sarko pour qu'il s'emporte (pour pouvoir ensuite l'accuser d'être "brutal", "dangereux"…) n'a pas du tout marché.

Il n'est pas apparu brutal, mais pour moi, il a trop souvent été compalisant et sans réponses. Il ne possédait pas assez d'arme pour démentir formellement ses propos.

Je pense que beaucoup auront été séduit par SR. Très peu de français maitrise suffisament de dossier pour se rendre compte des erreurs et même de la démagogie

Posté
Vu de Belgique, et par un quotidien de gauche :

http://www.lesoir.be/dossiers/presidentiel…le_526149.shtml

Nicolas Sarkozy : « Vous avez une capacité à sauter d'un sujet à l'autre avec des généralités ! »

Ségolène Royal : « J'ai ma liberté de parole et vous la vôtre… »

:icon_up: Quel sens de l'à-propos et de la répartie, décidément !!

Mais Nicolas Sarkozy n'a pas laissé passer l'occasion : « Je ne me serais jamais permis de parler de vous comme ça ». Ségolène Royal : « Parce que je ne mens pas ! »

Je me rappelle avoir éclaté de rire en entendant cette réplique puérile de Ségolhaine, qui en dit long sur son intelligence.

Posté

Un autre truc qui m'a frappé mais qui nécessiterait une confirmation par une analyse détaillée. Ségo commençait toutes ses tirades par "je crois". "je crois que la France a besoin de", "je crois que les français demandent que". Sarko, c'était "la France a besoin de", "les français demande que" et parfois "je veux que". Ce sont des détails subliminaux, mais ca marque les consciences.

Posté
Là, il y a une image (si quelqu'un la retrouve) où on le voit de reculer légerement et plonger le nez dans ses papiers pendant que la grognasse s'énerve. Il lui laisse faire son show et puis il l'assassine avec un truc du genre "vous ne savez pas contrôler vos nerfs" (répété deux ou trois fois, ce qui était plutot une erreur).

Je me souviens de ce plan large, en effet.

Sans un mot de travers, il est parvenu à imposer le cliché de la bonne femme hystérique. En dessous de la ceinture, mais génial. Ca va faire de très gros dégats dans l'électorat masculin populaire.

Il ne lui a pas infligé de coup en dessous de la ceinture; elle s'est enfoncée toute seule et a simplement révélé sa vraie nature autoritariste et hargneuse. Elle est un cliché vivant, tout bonnement.

Posté
. Ici, il a joué un coup pas très fair-play mais génial.

Je me suis vraiment demandé ce que ces handicapés venaient faire dans l'affaire jusqu'au moment de la réaction de SR, à mon avis pas préméditées. Pour une raison que j'ignore, il a manifestement touché un corde sensible et obtenu l'énervement qu'il souhaitait.

Tu crois ? Moi j'ai plutôt eu l'impression qu'elle cherchait désespérément à trouver un prétexte pour l'insulter et le déstabiliser et qu'elle s'est lancée là-dessus en fin de débat, faute de mieux (puisque Sarko n'a pas réagi à ses provocations diverses, notamment sur la "génétique") et parce que le temps pressait. Si réellement Sarko avait prémédité le coup, il aurait pu lui dire que "handiscole" existe toujours et que les associations de handicapés trouvent de toute façon que c'est un truc qui ne marche pas.

Ceci étant, oui, elle a donné l'impression d'une hystéro, et les mysogynes de tout poil, populaires ou non, dont le soussigné, s'en réjouiront, d'autant qu'elle a clairement essayé de lui faire endosser le costume du gros macho qui flingue un pôv' femme.

Posté
Et l'édito de LLB, le quotien des (ex-)cathos de gauche bien-pensants et concons: http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&…p;art_id=346089

On voit que hors de France, le jugement est net.

Tiens, quand je le comparais à Napoléon III

Sarkozy veut que chacun soit mis en face de ses responsabilités : que les bons soient récompensés et les mauvais punis.

"Il est temps que les bons se rassurent et que les méchants tremblent." (le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte)

Ceci étant, oui, elle a donné l'impression d'une hystéro, et les mysogynes de tout poil, populaires ou non, dont le soussigné, s'en réjouiront.

:icon_up:

Un autre truc qui m'a frappé mais qui nécessiterait une confirmation par une analyse détaillée. Ségo commençait toutes ses tirades par "je crois". "je crois que la France a besoin de", "je crois que les français demandent que". Sarko, c'était "la France a besoin de", "les français demande que" et parfois "je veux que". Ce sont des détails subliminaux, mais ca marque les consciences.

En même temps, l'autre pouffiasse a conclu sans "je crois" par l'invocation de sa "France présidente" (le slogan électoral le plus con, toutes catégories confondues, depuis "Quilès tendresse").

Posté

François Biroute nous donne ses impressions (dont tout le monde se tape, mais passons…):

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…l?xtor=RSS-3208

François Bayrou, à l'issue du duel télévisé : "Je ne voterai pas pour Sarkozy"

LE MONDE | 03.05.07 | 10h34 • Mis à jour le 03.05.07 | 10h36

Ce débat, il aurait tant aimé en être un des deux protagonistes. Il s'était tellement persuadé que lui seul aurait été en mesure de prendre le dessus sur Nicolas Sarkozy. Alors, à l'issue du duel télévisé qu'il a regardé dans son bureau en compagnie d'une dizaine de proches, François Bayrou préfère s'abstenir de tout commentaire. Tout juste consentira-t-il – "en triple off" – qu'"elle s'en est plutôt bien sortie".

Le candidat centriste, qui a recueilli 18,57 % des suffrages au premier tour, s'était refusé, lors de sa conférence de presse du 25 avril, à donner toute consigne de vote entre les deux finalistes. Sur son propre choix, il était resté allusif : "A l'heure qu'il est, je ne sais pas ce que je ferai, mais je commence à savoir ce que je ne ferai pas", s'était-il contenté d'indiquer, tout en se laissant la possibilité de dire, "à titre personnel", pour qui il voterait, en fonction de l'évolution de la campagne électorale.

Sollicité par Le Monde, mercredi soir, M. Bayrou a assuré qu'il ne ferait "probablement pas" de déclaration avant le second tour. Il précisait toutefois : "Je ne voterai pas pour Sarkozy."

Cette fois-ci, il exprime donc explicitement son refus d'apporter son soutien à celui dont il considère qu'"il risque d'aggraver les déchirures du tissu social". Une position qui va à l'encontre du choix exprimé par la majeure partie des élus de l'UDF, notamment ses députés, qui se sont prononcés en faveur du candidat de la droite.

Seul Gilles Artigues, député (UDF) de la Loire, qui a annoncé qu'il voterait blanc au second tour, avait réagi dès l'issue du débat entre les deux finalistes. "On nous avait tellement dit que Nicolas Sarkozy dominerait le débat de la tête et des épaules que la prestation de Ségolène Royal constitue une réelle surprise", note l'adjoint au maire de Saint-Etienne, qui se félicite de "la reprise, par les deux candidats, de nombreux thèmes soutenus par François Bayrou". Pour M.Artigues, "ce débat a fait réapparaître l'affrontement stérile entre la droite et la gauche" et "renforcé [son] choix de vote blanc, malgré les pressions et les risques".

"L'UDF n'est pas un culbuto"

Jeudi matin, Anne-Marie Comparini, députée (UDF) du Rhône, interrogée sur RCF Lyon, a adopté une position identique. "Ce que j'ai entendu hier soir me confirme dans l'idée qu'il faut une troisième force libre et ni de droite ni de gauche, a estimé l'ancienne présidente de la région Rhône-Alpes. L'UDF n'est pas un culbuto qui va d'un côté ou de l'autre. Vous le savez, à l'UDF nous n'avons pas de consignes de vote. Mon vote sera donc strictement personnel. C'est un vote blanc qui signifie que ce n'est pas dans l'affrontement mais dans le rassemblement que la France se remettra d'aplomb."

Maigre consolation pour M. Bayrou, qui ne décolère pas du soutien apporté par la plupart des députés UDF à M.Sarkozy pour le second tour. Un ralliement dont le candidat de l'UMP n'a pas manqué de se prévaloir, mercredi, au cours du débat télévisé, assurant que, "dans la majorité, nos amis de l'UDF ont toute leur place". "D'ailleurs j'observe avec beaucoup de plaisir que la quasi-totalité des parlementaires et des élus de l'UDF m'ont rejoint", s'est-il félicité.

M. Bayrou, plus encore que du "lâchage" de ses élus, s'exaspère des "manœuvres de débauchage" entreprises par le président de l'UMP et ses "affidés". Au lendemain de son élimination au premier tour, il espérait tout à la fois peser sur un processus de recomposition politique et renforcer son groupe parlementaire. Les 6,8 millions de voix qu'il avait recueillies devaient suffire, à ses yeux, à lui assurer la reconnaissance de ses élus.

Si chacun jure de sa "fidélité" au président de l'UDF et de son soutien à la constitution d'un Parti démocrate, M. Bayrou a mal digéré les "effusions" avec lesquelles certains d'entre eux ont accompagné leur ralliement de second tour. "Ils n'étaient pas obligés", observe un proche du candidat centriste.

Après une semaine pendant laquelle il a continué à occuper le devant de la scène, ces défections massives ont renvoyé M. Bayrou à un isolement dont il pensait être sorti. Mercredi soir, il n'y avait pas un seul député dans son bureau pour suivre le débat télévisé.

Posté
On s'en fout qu'handiscole existe ou pas.

Ben tu sais, s'il l'avait laissé s'énerver et qu'il lui avait dit ensuite "vous savez Mme, handiscole existe toujours, je m'étonne que vous soyez aussi mal renseignée sur un sujet dont vous affirmez qu'il vous tient à coeur et que par ailleurs vous perdiez aussi facilement les pédales", ça aurait fait twès twès mal.

Posté
à tel point qu'elle m'a même convaincu de voter sarko au second tour alors que je comptais m'abstenir…

Je n'en suis pas loin, non plus.

Posté

Soyons honnêtes. Beaucoup ici pensaient que l'éloquence de Sarko atomiserait la bravitude de Ségo mais ce n'est pas arrivé.

Sur la forme, il sont à peu près près ex-aequo. Ségo a aligné les absurdités mais, à la différence de certains ici, j'ai trouvé qu'elle avait nettement gagné (sur la forme toujours) au sujet des enfants handicapés. L'argument de Sarko, "il faut garder son calme quand on est président", fut à mon avis très insuffisant et pouvait passer pour de la mollesse face à ce qui était présenté comme une "juste colère" de Ségo. En outre, il faut craindre que la rigidité de Sarko, notamment sur le nucléaire et la Turquie, ne le desserve par rapport aux propositions adverses consistant en des discussions et des compromis.

Sur le fond, avantage au réalisme de Sarko, bien entendu. Mais bon, du point de vue libéral, les deux candidats se distinguent sur des détails et sont d'accord sur l'essentiel: sauvegarde de la sécu, du système de retraite par répartition, etc…

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...