maurice b. Posté 11 juillet 2007 Auteur Signaler Posté 11 juillet 2007 un peu hors sujet par rapport à la vente à perte mais plus cadré sur l'offre publicitaire. Près de chez moi,une agence immobilière ,pour feter ses 30 ans d'existence,offre un magnum de champagne à quiconque lui donnera un mandat de vente. est ce qu'on peut aller les trouver,sans risques, en pretextant vouloir vendre son appart mais en fixant un prix très au dessus du marché de telle sorte à embarquer le magnum de champagne tout en étant certain de ne pas avoir d'acheteurs ,ni même de visiteurs ? C'est le genre de challenge qui me tente .
Général Stugy Posté 11 juillet 2007 Signaler Posté 11 juillet 2007 un peu hors sujet par rapport à la vente à perte mais plus cadré sur l'offre publicitaire.Près de chez moi,une agence immobilière ,pour feter ses 30 ans d'existence,offre un magnum de champagne à quiconque lui donnera un mandat de vente. est ce qu'on peut aller les trouver,sans risques, en pretextant vouloir vendre son appart mais en fixant un prix très au dessus du marché de telle sorte à embarquer le magnum de champagne tout en étant certain de ne pas avoir d'acheteurs ,ni même de visiteurs ? C'est le genre de challenge qui me tente . Ces professionnels trouveront certainement la ficelle aussi grosse que le magnum convoité et refuseront de traiter dans ces conditions avec vous.
Invité Arn0 Posté 20 juillet 2007 Signaler Posté 20 juillet 2007 Un exemple de vente à perte : http://www.cyberpresse.ca/article/20070720…1/1050/CPARTS02
jubal Posté 20 juillet 2007 Signaler Posté 20 juillet 2007 Il me semblait que le probleme de la vente a perte c'etait que ca peu etre un moyen pour une grande entreprise de couler les plus petites de maniere deloyale, et de maintenir un monopole. Par exemple une grande entreprise fait un produit pour un cout de 60 euros, et une petite entreprise plus efficace le fait pour 50 euros. La grande entreprise peu tres bien vendre son produit 40 euros le temps de couler la petite, pour ensuite revenir a son prix original. On n'est pas dans ce scenario la pour carrefour je pense, mais de maniere plus general vous ne pensez pas que la vente a perte peut etre dangereuse pour la concurence ?
Rincevent Posté 20 juillet 2007 Signaler Posté 20 juillet 2007 Il me semblait que le probleme de la vente a perte c'etait que ca peu etre un moyen pour une grande entreprise de couler les plus petites de maniere deloyale, et de maintenir un monopole.Par exemple une grande entreprise fait un produit pour un cout de 60 euros, et une petite entreprise plus efficace le fait pour 50 euros. La grande entreprise peu tres bien vendre son produit 40 euros le temps de couler la petite, pour ensuite revenir a son prix original. On n'est pas dans ce scenario la pour carrefour je pense, mais de maniere plus general vous ne pensez pas que la vente a perte peut etre dangereuse pour la concurence ? Je te conseille d'aller lire l'étude que j'ai dû poster sur une page antérieure. De plus, kestananafout' si il y a de la concurrence ou pas, pourvu que le prix soit bas ?
Timur Posté 20 juillet 2007 Signaler Posté 20 juillet 2007 Il me semblait que le probleme de la vente a perte c'etait que ca peu etre un moyen pour une grande entreprise de couler les plus petites de maniere deloyale, et de maintenir un monopole.Par exemple une grande entreprise fait un produit pour un cout de 60 euros, et une petite entreprise plus efficace le fait pour 50 euros. La grande entreprise peu tres bien vendre son produit 40 euros le temps de couler la petite, pour ensuite revenir a son prix original. Elle revient à son prix original et une autre petite entreprise arrive donc elle redescend son prix etc. L'histoire économique montre que cette stratégie a rarement été appliquée et que lorsqu'elle le fut ce fut un echec. Cette stratégie n'est pas employée car inefficace. On n'est pas dans ce scenario la pour carrefour je pense, mais de maniere plus general vous ne pensez pas que la vente a perte peut etre dangereuse pour la concurence ? Non. En revanche, l'interdiction de la vente à perte est très dangereuse pour la liberté.
A.B. Posté 20 juillet 2007 Signaler Posté 20 juillet 2007 Elle revient à son prix original et une autre petite entreprise arrive donc elle redescend son prix etc. L'histoire économique montre que cette stratégie a rarement été appliquée et que lorsqu'elle le fut ce fut un echec. Le contrargument libéral à cet stratégie me semble un peu faible. Il se pourrait qu'aucune entreprise n'entre sur le marché, car elle sait implicitement que l'autre va pratiquer du dumping. La grande entreprise n'a pas alors besoin d'avoir des prix bas pour empecher la concurrence de s'installer, mais simplement la possibilité de baisser ses prix pour une durée plus ou moins longue. La vraie concurrence (redoutée ou directe) c'est une entreprise qui a suffisamment de capital pour se préparer à une guerre des prix sur la durée.
Timur Posté 20 juillet 2007 Signaler Posté 20 juillet 2007 Le contrargument libéral à cet stratégie me semble un peu faible. Il se pourrait qu'aucune entreprise n'entre sur le marché, car elle sait implicitement que l'autre va pratiquer du dumping. La grande entreprise n'a pas alors besoin d'avoir des prix bas pour empecher la concurrence de s'installer, mais simplement la possibilité de baisser ses prix pour une durée plus ou moins longue. La vraie concurrence (redoutée ou directe) c'est une entreprise qui a suffisamment de capital pour se préparer à une guerre des prix sur la durée. Non les faits montrent que cette stratégie de guerre des prix n'est pas efficace. L'entreprise a plus de chance d'y perdre que d'y gagner. Le plus efficace, et c'est ce qui se passe, est que la grande entreprise rachète la petite concurrente. Et le résultat est qu'une fois avalée, d'autres petites entreprises entrent sur le marché avec l'envie d'être avalées à leur tour.
A.B. Posté 20 juillet 2007 Signaler Posté 20 juillet 2007 Non les faits montrent que cette stratégie de guerre des prix n'est pas efficace. Je pense aussi, mais l'argument classique Autrichien est incomplet.
jubal Posté 21 juillet 2007 Signaler Posté 21 juillet 2007 Je te conseille d'aller lire l'étude que j'ai dû poster sur une page antérieure. Je viens de lire cette etude, elle est nuancee et interessante. Elle souligne les desavantages de l'interdiction de la vente a perte, mais aussi les raisons pour laquelle cette interdiction a ete mise en place. L'un dans l'autre elle m'a convaincu que sous sa forme actuelle cette interdiction est au mieux inutile. Un extrait cependant: Selon la presse professionnelle, lorsqu'un supermarchéWal Mart s'implante dans une nouvelle zone de chalandise, il procède souvent de la façon suivante. Le supermarché commence par revendre à perte, à des prix de 20 à 30% inférieurs à ses coûts, un ensemble de produits visant à fidéliser "la ménagère" (petits pots, couches, poussettes, céréales…) jusqu'à ce que les concurrents alentours disparaissent, et il pratique ensuite des tarifs normaux. Comme quoi cette technique n'est pas si inefficace que ca. A noter la parti "et il pratique ensuite des tarifs normaux.", ces prix pouvant tres bien etre plus eleves que ces anciens competiteurs. De plus, kestananafout' si il y a de la concurrence ou pas, pourvu que le prix soit bas ? Sans concurence je vois mal comment les prix pourraient etre bas. Une entreprise en situation de monopole pratique naturellement des prix eleves, et fournit un service lamentable. Il y a peut etre des exceptions, mais c'est mon experience en tout cas.
Calembredaine Posté 21 juillet 2007 Signaler Posté 21 juillet 2007 Non les faits montrent que cette stratégie de guerre des prix n'est pas efficace. L'entreprise a plus de chance d'y perdre que d'y gagner. Le plus efficace, et c'est ce qui se passe, est que la grande entreprise rachète la petite concurrente. Et le résultat est qu'une fois avalée, d'autres petites entreprises entrent sur le marché avec l'envie d'être avalées à leur tour. C'est exactement ce qui se passe dans mon domaine, le déchet et l'environnement: il y a deux gros, Vivendi Environnement et Sita (la Lyonnaise) et une multitude de PME (plus ou moins grosses, le groupe Séché vient de racheter Coved, ancienne filiale de Bouygues et numéro 3 du déchet en France). Bien qu'ayant la quasi totalité des atouts en main, les deux gros n'arrivent pas s'imposer; a chaque fois qu'ils cassent les prix pour tenter de planter des drapeaux, ils perdent un fric fou et finissent par racheter (cher!) leurs petits concurrents peu a peu remplacés par de nouveaux entrants. Dans les faits, le frein principal à la concurrence est l'Etat dans lequel les deux gros ont leurs entrées: inscription au registre du transport de plus en plus difficile (le but avoué et défendu est de limiter la concurrence jugée trop importante ), barrières multiples à la création de centres de traitement des déchets (enfouissement, incinération, tri, compostage, etc.) Le plus amusant et de voir les deux gros se concurrencer malgré leurs ententes interdites et toujours niées en créant des entreprises (ou en rachetant des PME indépendantes) pour aller marcher sur les plate-bandes du voisin sans avoir l'air d'y toucher
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