Taranne Posté 28 octobre 2007 Signaler Posté 28 octobre 2007 L'Argentine devrait passer de Monsieur Kirchner à Madame Par Bill Cormier AP - Dimanche 28 octobre, 13h40BUENOS AIRES - Cristina Fernández de Kirchner semble en passe de devenir la première femme élue présidente d'Argentine dimanche, en grande partie grâce au bilan économique de son époux Néstor Kirchner auquel elle succéderait pour quatre ans. Ses 13 concurrents pourraient même être battus dès le premier tour. (Publicité) L'influente sénatrice âgée de 54 ans n'a guère présenté de propositions novatrices susceptibles d'inverser la tendance au ralentissement économique et à la reprise de l'inflation, mais une bonne partie des 27,1 millions d'électeurs inscrits voient surtout en elle un gage de continuité. Néstor Kirchner, élu en 2003, reste pour beaucoup l'homme qui a sorti l'Argentine de la dramatique crise économique des années 2001-2002, lorsque l'Argentine croulait sous une dette de 100 milliards de dollars (111 milliards d'euros) et que les classes moyennes avaient tout perdu. Le président sortant aurait pu briguer un second mandat mais il semble préférer se réserver la possibilité de revenir à la tête de l'Etat en 2011. Car la victoire de son épouse paraît certaine. Les sondages la créditent de plus de 40% des voix et plus de dix points d'avance sur ses principaux adversaires, l'ex-députée Elisa Carrió et l'ex-ministre de l'Economie Roberto Lavagna, artisan autoproclamé du redressement économique, ce qui la dispenserait d'un deuxième tour. Une enquête d'opinion publiée jeudi attribuait 43% des intentions de vote à Cristina Kirchner, contre 23% à Elisa Carrió. Les électeurs, dont 40% votent dans la province de Buenos Aires, devaient aussi désigner dimanche le vice-président, 24 sénateurs, 124 députés, neuf gouverneurs et députés régionaux dans la puissante capitale et dix provinces. Le scrutin prendra fin à 18h (21h GMT) et les premiers résultats officiels sont attendus vers 21h (0h GMT lundi). Si l'élection à la magistrature suprême pourrait passer pour une formalité, la tâche qui attend Cristina Fernández s'annonce d'un autre niveau. La probable présidente prendra ses fonctions le 10 décembre dans un contexte d'essoufflement de la croissance économique, cependant encore à 8%, de retour de l'inflation à 10% en 2006 -voire plus selon l'opposition qui accuse le gouvernement de manipuler les chiffres-, de pénuries d'électricité et de criminalité élevée. A cela s'ajoutent les séquelles toujours visibles de la crise économique: un quart des 37 millions d'habitants vivent sous le seuil de pauvreté et le chômage frappe encore 10% de la population active de ce pays qui figurait il y un siècle parmi les dix plus riches du monde. Cristina Fernández de Kirchner a évité les débats de fond, préférant se faire photographier à l'étranger avec des dirigeants. Son élégance à l'européenne et ses sacs de luxe lui valent d'être souvent comparée à "Evita" Perón, deuxième et influente épouse du président Juan Perón, auquel sa troisième épouse, Isabel, succéda à sa mort en tant que vice-présidente. On évoque aussi Hillary Rodham Clinton, également sénatrice et ex-First lady, mais Cristina Fernandez refuse les comparaisons. "Il n'y a rien de mieux qu'être soi-même", lance-t-elle. AP st/v0/mw
xiii Posté 28 octobre 2007 Signaler Posté 28 octobre 2007 Les argentins sont comme les français ; des socialistes/égalitaristes dans l'âme.
Invité jabial Posté 28 octobre 2007 Signaler Posté 28 octobre 2007 Mis à part les calomnies d'usage, c'est quoi son programme?
0100011 Posté 28 octobre 2007 Signaler Posté 28 octobre 2007 Mis à part les calomnies d'usage, c'est quoi son programme? Elle est péroniste, mais concrètement je ne vois pas ce que ça veut dire… J'arrive remarquablement peu à trouver des infos sur son programme. C'est très Ségolénien pour l'instant ce que je vois (je veux parler de la couverture médiatique et de certains de ses traits de caractères rapportés). Pour l'instant, vu de loin, on dirait une politicienne professionnelle sans engagement clair allant au delà des mots. Par exemple Cristina Kirchner's "pragmatism" is a conveniently evasive description of her inconsistencies as a legislator. As senator for the oil-rich province of Santa Cruz in the 1990s, for example, she wholeheartedly supported the privatisation of YPF, the state oil company - but is now in favour of its "Argentinisation". In that period, she also became the champion of a bill on access to information - but has now introduced amendments which have effectively killed it. les vestes se retournent vite semble-t-il.
A.B. Posté 28 octobre 2007 Signaler Posté 28 octobre 2007 Mis à part les calomnies d'usage, c'est quoi son programme? Kirchner est un populiste de gauche, controles de prix, protectionisme… il se double d'un kleptocrate corrompu… il rachete a son nom des entreprises avec l'argent qu'il a empoché sous Menen.
vincponcet Posté 28 octobre 2007 Signaler Posté 28 octobre 2007 Kirchner est un populiste de gauche, controles de prix, protectionisme… il se double d'un kleptocrate corrompu… il rachete a son nom des entreprises avec l'argent qu'il a empoché sous Menen. il me semble qu'il avait parlé d'un retour à l'étalon or lors de sa campagne.
A.B. Posté 28 octobre 2007 Signaler Posté 28 octobre 2007 il me semble qu'il avait parlé d'un retour à l'étalon or lors de sa campagne. Ahah, si c'est vrai en tout cas il n 'a fait qu'en parler
txomin Posté 28 octobre 2007 Signaler Posté 28 octobre 2007 Une conséquence oubliée de Peron sur la France : des centaines de milliers d'actionnaires spoliés. "Les brasseries argentines Quilmès sont cotées à la bourse de Paris depuis le début du siècle. La société fait fortune, à ses débuts, en important des céréales pour els brasseurs européens. Avec l'extension de ses activités argentine, l'entreprise figure dans les 10 premières capitalisations dans les années 40. En 1948, le gvt argentin décide de retirer la personnalité juridique aux entreprises du groupe Bemberg. Brasserie Quilmès, Brasserie de la Schlau , Palermo et SAFAC, sous prétexte qu’elles sont fictives et qu’elles n’ont pour but que de dissimuler les bénéfices. Effectivement, Brasserie Quilmès est une société anonyme enregistrée en France echappant ainsi à l’emprise juridique argentine. C’est plutôt l’épilogue d’une longue lutte politique entre le gvt Peron et la famille Bemberg. Mais l’affirmation du gvt que la Brasserie Quilmès est la propriété exclusive de la famille Bemberg ne tient pas devant les faits. L’action Quilmès tient depuis de nombreuses années une place de premier plan à la bourse de Paris ; elle était considérée comme la valeur refuge type. Quilmès déteint des brasseries : Cerveria Quilmès, Palermo, Schlau, Buenos Ayres, Los Andes, Norte, Conchitas et Santa Fé. Une banque : le Crédit Industriel et Commercial Argentin, des immeubles à travers l a Compagnie Argentine d’immeubles. Ainsi que des activités variées commerciales et industrielles, la SAFAC, la Sté d’agriculture et d’élevage, Santa Rosa (orge), Cordoba, Abatoirs argentins, Algodonera (textiles) et les tramways de Buenos Ayres." Peron a en partie volé tout cela après avoir extorqué des milliards à la famille Bemberg et aux petits porteurs français notamment fin Juin 1948, un accord est trouvé entre le fisc argentin et la famille Bemberg : 11 millions de pesos payés comptant et l’engagement de payers le sode sur 46 millions plus les intérêts (97 millions en tout) courus depuis 1932 en vendant plus de 90 000 hectares de terrains. Un dépôt de garantie en titres de sociétés de brasseries. Le descendant Bemberg (il est toujours milliardaire) laisse en exposition à Toulouse (hôtel d'Assézat) sa fabuleuse collection de peinture depuis quuelques années.
Rincevent Posté 28 octobre 2007 Signaler Posté 28 octobre 2007 Elle est péroniste, mais concrètement je ne vois pas ce que ça veut dire… […] Ca a aussi peu de sens que de se dire "gaulliste" en France. […] il rachete a son nom des entreprises avec l'argent qu'il a empoché sous Menen. L'argent n'a, décidément, pas d'odeur.
Hakill Posté 28 octobre 2007 Signaler Posté 28 octobre 2007 Voila, elle est élue dès le premier tour. Une sorte de Ségolène, mais efficace. http://actualite.free.fr/monde/3_2007-10-2…01_FAP4455.html
melodius Posté 29 octobre 2007 Signaler Posté 29 octobre 2007 Le péronisme est un fascisme de gauche, au sens réel de ces deux mots.
José Posté 29 octobre 2007 Signaler Posté 29 octobre 2007 Elle est péroniste, mais concrètement je ne vois pas ce que ça veut dire… Étatisme et corruption à tous les étages. Le péronisme est un fascisme de gauche, au sens réel de ces deux mots. À l'origine, oui. Aujourd'hui, c'est seulement un pauvre paravent couvrant une mafia kleptocrate.
Ash Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Ce Sorman va décidément partout ! Trois femmesA peine arrivé à Buenos Aires , un journaliste local me demande si je vois une relation entre la nouvelle présidente de l'Argentine Cristina Kirchner , Angela Merkel et Hillary Clinton . A question stupide , réponse stupide : "Madame Kirchner a le meilleur chirurgien ". Ses affiches qui restent placardées sur les murs de la ville sont encore plus retouchées qu'elle-même. On ne sait s'il s'agit de cosmétique ou de politique . Son slogan vaudrait pour L'Oréal : " Je sais ce qu'il vous faut et je sais comment le faire". Plus sérieux, un signe qui renseigne d'emblée sur l'état du pays et son économie : les commerçants demandent à être payés en Dollars US . La fuite devant la monnaie locale révèle que le Président sortant a manipulé les statistiques sur l'inflation et acheté les suffrages de son épouse et successeur avec des fonds publics. Autre signe : les régions pauvres ont voté Kirchner , celles qui dépendent le plus des aides publiques et des caudillos locaux ; les villes ont voté pour l'opposition libérale , malheureusement pour elle , divisée. On parle d'une réaction anti libérale en Amérique latine , d'un virage à gauche ; mais la réalité est ailleurs. Les Péronistes ne sont pas à gauche : ce sont des professionels de la politique sans aucune idéologie. Le Kirchner sortant a eu de la chance : les cours du soja qui sont à l'Argentine ce que le pétrole est pour l'Arabie , se sont envolés durant son mandat , apportant l'illusion de la prospérité retrouvée. Buenos Aires , 5 novembre http://gsorman.typepad.com/guy_sorman/2007…ois-femmes.html
LaFéeC Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Vous n'avez pas l'impression (c'est une question) que l'amérique latine, où les dirigeants gauchistes semblent devenir majoritaires, pourrait devenir une sorte de URSL (Union des Républiques Socialistes Latines) ?
0100011 Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Vous n'avez pas l'impression (c'est une question) que l'amérique latine, où les dirigeants gauchistes semblent devenir majoritaires, pourrait devenir une sorte de URSL (Union des Républiques Socialistes Latines) ? Et c'est le Brésil qui fournira l'armée auriverde (voir aussi le fil : http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…2&hl=bresil ).
Rincevent Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Vous n'avez pas l'impression (c'est une question) que l'amérique latine, où les dirigeants gauchistes semblent devenir majoritaires, pourrait devenir une sorte de URSL (Union des Républiques Socialistes Latines) ? C'est bien l'idée de Chavez.
Kerman Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 C'est évident que ça ursse, à moins que ça n'arsle en AL.
LaFéeC Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 @Kerman : les blagues les plus courtes sont les meilleures. Aux autres : c'est carrément flippant ! On a combien de pays déjà contaminés ? Comment peut évoluer la situation ? (et comment réagirait la France, pays où la population a tjrs bien excusé les délires communistes) ?
Toast Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Aux autres : c'est carrément flippant ! On a combien de pays déjà contaminés ? Comment peut évoluer la situation ?(et comment réagirait la France, pays où la population a tjrs bien excusé les délires communistes) ? Je dirais qu'il ne faut pas exagérer ; Chavez et Morales sont très à gauche mais n'ont cependant pas grand chose à voir avec Lula et a fortiori avec quelqu'un comme Bachelet. Le rêve bolivarien de l'imbécile de Caracas, ce n'est pas pour demain.
Chitah Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 @Kerman : les blagues les plus courtes sont les meilleures. Aux autres : c'est carrément flippant ! On a combien de pays déjà contaminés ? Comment peut évoluer la situation ? (et comment réagirait la France, pays où la population a tjrs bien excusé les délires communistes) ? Simple : Ségolène s'est déjà affichée avec Michelle Bachelet la chilienne et Cristian Kirchner l'argentine, donc les élites françaises regarde cela avec grande attention. Lula aussi est une star récurrente du Monde Diplomatique.
Harald Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 Je dirais qu'il ne faut pas exagérer ; Chavez et Morales sont très à gauche mais n'ont cependant pas grand chose à voir avec Lula et a fortiori avec quelqu'un comme Bachelet. Le rêve bolivarien de l'imbécile de Caracas, ce n'est pas pour demain. D'un autre côté, la seule manière réellement efficace pour détourner les hommes du socialisme consiste à les laisser librement s'y vautrer jusqu'à la nausée.
Rincevent Posté 9 novembre 2007 Signaler Posté 9 novembre 2007 D'un autre côté, la seule manière réellement efficace pour détourner les hommes du socialisme consiste à les laisser librement s'y vautrer jusqu'à la nausée. OK, mais si ça pouvait se faire sans moi, ce serait mieux.
Taranne Posté 11 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 11 novembre 2007 Je dirais qu'il ne faut pas exagérer ; Chavez et Morales sont très à gauche mais n'ont cependant pas grand chose à voir avec Lula et a fortiori avec quelqu'un comme Bachelet. Le rêve bolivarien de l'imbécile de Caracas, ce n'est pas pour demain. L'axe anti-américain anti-impérialiste se borne pour l'instant à Chavez, Morales et Correa. Daniel Ortega ne les a pas rejoints, contrairement à leurs attentes, et les espoirs de s'emparer du Pérou, du Mexique ou du Guatémala ont été réduits à néant. Les gauchos pour l'instant aboient plus qu'ils ne mordent.
Ash Posté 11 novembre 2007 Signaler Posté 11 novembre 2007 Le Pérou sombre pourtant dans un populisme et un protectionisme des plus inquiétant.
José Posté 12 novembre 2007 Signaler Posté 12 novembre 2007 L'axe anti-américain anti-impérialiste se borne pour l'instant à Chavez, Morales et Correa. En ce qui concerne la Bolivie, Morales a toutefois du soucis : Revolution postponedNov 8th 2007 | LA PAZ From The Economist print edition A popular president deadlocked by a determined opposition DEADLINES have come and gone but after 15 months of deliberations an elected Constituent Assembly seems nowhere near agreeing the text of a new constitution for Bolivia. That is a matter of growing frustration for the supporters of President Evo Morales, who set up the assembly. He promised that the new constitution would enshrine the rights of Bolivians of Andean Indian descent to land and autonomy, and uphold a socialist economy with state control over national resources. But the assembly has become deadlocked, reflecting Bolivia's political divide. Although the mountainous and mainly-Indian west is solidly behind Mr Morales, the commercially-minded, whiter lowland east is bitterly opposed to him. The president's supporters in the Movement to Socialism (MAS) have a majority, but not the two-thirds required to impose their text. So the opposition has been able to stall the assembly. Behind all the constitutional verbiage the main dispute is over money. Bolivia's natural-gas deposits are in the opposition-controlled east. The opposition wants the new constitution to uphold regional autonomy and guarantee its regional governments a large chunk of gas royalties. Indigenous leaders want similar autonomy, but the government wants to secure greater central control of gas revenues. Last month similar tensions surfaced in a dispute over whether airports should be run locally or from the centre. This culminated in Mr Morales sending the army to secure the country's busiest airport, in the eastern city of Santa Cruz. When that triggered mass protests in the city, the president backed down. Mr Morales then promptly announced a big cut in transfers of gas revenues to regional governments in order to pay—and increase by a third—an annuity received by all Bolivians aged over 60. This was originally paid, only to those over 65, out of the dividends from the government's shares in privatised hydrocarbons companies. But Mr Morales transferred these shares to the revived state oil company as part of his scheme to renationalise the industry. The increase in the annuity is popular: indeed, the president led a celebratory march by pensioners through Santa Cruz. The new constitution has also become hostage to an unexpected source of opposition. The assembly sits in Sucre, a small central city which is the seat of the judiciary and was the capital until displaced by La Paz more than a century ago. Sucre wants its status restored. Ugly protests in the city prompted the assembly in September to suspend its public sessions. The government is seeking alternative venues. Despite his radical talk, Mr Morales has a pragmatic streak derived from his years as leader of a trade union of coca workers. His vice-president, Álvaro García Linera, spent October negotiating tentative agreements with the opposition on the autonomy question and on the constitution's economic chapters. On paper, it is not hard to see a compromise in which the opposition accepts Mr Morales's desire to be allowed to run for a second consecutive term in return for guarantees of regional autonomy and a deal on money. But the opposition remains suspicious of Mr Morales's intentions. Its leaders are alarmed by his close friendship with Venezuela's socialist president, Hugo Chávez. Venezuela has become a big aid donor. Venezuelan lawyers are reported to be drafting government decrees. According to television pictures broadcast by an opposition station, the troops who took over Santa Cruz airport included at least two in Venezuelan uniforms. The latest deadline for the assembly to agree the constitutional text is December 14th. Few involved on either side will bet on agreement being reached. But Mr Morales remains popular: polls suggest he has the support of at least 60% of Bolivians. One way or another he seems likely to get his way—or most of it—in the end. http://www.economist.com/world/la/displays…ory_id=10104935
Taranne Posté 4 mai 2008 Auteur Signaler Posté 4 mai 2008 ArgentinaCristina in the land of make-believe May 1st 2008 | BUENOS AIRES From The Economist print edition Dashing hopes of change, Argentina's new president is leading her country into economic peril and social conflict EPA SHE romped to an easy victory in last year's presidential election by promising to maintain Argentina's impressive economic performance while easing its social tensions and rebuilding its foreign relations. Yet just five months after Cristina Fernández succeeded her husband, Néstor Kirchner, in the Casa Rosada, Argentina is worse off on all three counts. Already, her government looks in disarray. It has provoked a tax revolt by farmers. On April 24th, it lost its most important new face when Martín Lousteau resigned as economy minister over a policy disagreement. The price of Argentina's bonds has plunged as investors show little confidence in the government. With the economy having grown at over 8% a year since 2003, when it began a vigorous recovery from an earlier financial collapse, Mr Kirchner basked in popularity. He was helped by record prices for Argentina's farm exports but pumped up the economy further, with dollops of public spending and an undervalued currency. He brushed off worries about inflation, strong-arming businesses into freezing prices and ordering an underling to doctor the consumer-price index. During her campaign, Ms Fernández led some analysts to believe that she would be more moderate than her combative husband. But any such hopes have been quickly dashed. She has kept most of his ministers, his policies and his rhetoric. According to unofficial calculations, inflation has reached 25% (officially, it is 9%). Ms Fernández shows little sign of curtailing the dash for growth at any price. Mr Lousteau's mistake seems to have been his intention to act on her campaign promise to restore credibility to official statistics. His replacement, Carlos Fernández, is a non-entity. In practice, Mr Kirchner himself seems still to be in charge of economic policy. “We don't want a cooling of the economy because that always brought us unemployment, poverty, exclusion and economic concentration,” he told a recent rally of the ruling Peronist movement. But overheating and inflation are already bringing Argentines some of these woes—and if unchecked will in time bring all of them. The statistics agency has stopped releasing poverty figures. Using an independent estimate of inflation, the poverty rate has risen from 27% in 2006 to 30%, with 1.3m Argentines descending into poverty last year, according to calculations by Ernesto Kritz, a labour economist in Buenos Aires. To tame inflation and stabilise the economy, the government needs to allow the peso to appreciate, curb spending growth and energy subsidies, and raise interest rates. The longer such measures are postponed, the more painful and unpopular they will be. Ms Fernández is already in a weaker position than her husband was. Several recent opinion polls give her an approval rating of only 35%. Mr Kirchner used lavish fiscal transfers to buy the support of provincial governors and mayors. But it is getting harder for his wife to match that. To compensate for Mr Kirchner's pre-election spending binge, in March she raised taxes on agricultural exports. Buoyed by record world commodity prices and a favourable exchange rate, farmers had hitherto grudgingly accepted the levies. But the tax increase, together with rising inflation, cut the profit margin on soyabeans to just 6%, for example. The farmers launched an unprecedented campaign of strikes, roadblocks and pot-banging protests in city centres. Taken aback, Ms Fernández's response was tellingly authoritarian and unstatesmanlike. She accused the farmers of greed and, improbably, of seeking a military coup. Government rent-a-mobs of piqueteros (unemployed protesters receiving state welfare payments) were unleashed against the farmers and their supporters. That backfired. “Cristina managed to do in three weeks what Argentina's farmers couldn't over 50 years: unite them,” says Gustavo Martínez of Salvador University in Buenos Aires. The farmers suspended their protests to allow talks to take place. The government seems to be seeking a way to back down. Even in foreign policy, in which Mr Kirchner showed no interest, Ms Fernández has had little success. Her expressed desire to improve relations with the United States foundered on a complicated campaign-finance imbroglio. Last year customs officers at a Buenos Aires airport impounded $800,000 in cash being brought in by Guido Antonini Wilson, a Venezuelan-American who had arrived on a private plane rented by the Argentine government. Two days after Ms Fernández's inauguration, American prosecutors charged five men who they said threatened Mr Antonini, who lives in Miami, and claimed to have evidence that the money was for her presidential campaign. The president seemed to blame the United States government, rather than its courts, for what she called “a garbage operation” against her. A planned visit to Europe last month was curtailed because of the farmers' protests. While foreign investment pours into neighbouring Brazil, Ms Fernández has done nothing to assure investors that they will enjoy predictable policies while she is in power. The government signed a contract this week for a $3.7 billion high-speed train from Buenos Aires to Córdoba, the first of its kind in Latin America, but it will be paid for with debt. Ms Fernández still has plenty of time to correct her mistakes. She is blessed with a weak and divided opposition. Her husband has installed himself as president of the Peronist party, still Argentina's most formidable political machine. But the first couple's support is narrowing to not much more than the urban underclass organised by that machine. After her bumpy start, Ms Fernández is being compared to Michelle Bachelet, the similarly hapless president of neighbouring Chile, with whom she is friendly. But at least Ms Bachelet is making her own mistakes. The suspicion in Buenos Aires is that Cristina is paying the price for her husband's pigheadedness, even if that is something she shares. “The Kirchners' golden age is over,” says Sergio Berensztein, a political consultant. “Now they'll have to get used to it.”
Ash Posté 20 juillet 2008 Signaler Posté 20 juillet 2008 Un des articles les plus stupide qu'il m'ait été donné de lire ce mois-ci (et pourtant il est court) : http://www.lefigaro.fr/international/2008/…a-kirchner-.php Le plus beau morceau : Ces taxes à l'exportation sont l'une des principales sources de financement de l'État argentin. Nestor Kirchner avait, durant son mandat, pu proposer de coûteux programmes sociaux qui ont permis à la population argentine de sortir de la terrible crise qui a touché le pays en 2001. Profitant de l'effondrement de la monnaie argentine, ces taxes permettaient de confortables rentrées fiscales et une modération des prix dans le pays sans grever la compétitivité des produits argentins à l'exportation. Il fallait bien un "journaliste économique" pour nous expliquer tout ça clairement !
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