Bastien Posté 3 décembre 2007 Signaler Posté 3 décembre 2007 Je vous recommande tout particulièrement ce lien: http://www.dailymotion.com/video/x3gzcv_ag…idiculises_news
Lexington Posté 3 décembre 2007 Signaler Posté 3 décembre 2007 Sur les revendications des AG, voir le catalogue à la Prévert fait par les bloqueurs eux mêmes lors du mouvement contre le CPE. Source Défense du code du travail Démission du Gouvernement Exclure des amnisties les militants d'extrême droite Plus d'emploi dans l'Éducation Interdiction du licenciement dans les entreprises faisant du profit Refus du renvoi des lycéens et étudiants « sans papiers » Grêve générale et appel à un mouvement contre la précarité Régularisation de tous les étrangers en situation irrégulière Retrait de la loi Sarkozy III Retrait de la loi Fillon sur les retraites Arrêt des expulsions des logements avec revendication d’un droit au logement pour tous Contre la réforme sur le statut d’intermittents Démission de Jacques Chirac Un emploi stable pour tous retrait de la LOLF abrogation du LMD Gratuité de l’accès aux espaces culturels. Gratuité des transports en commun pour tous. Dissolution du bloc identitaire subvention administrative pour les grévistes et les manifestants (ma préférée )
Citronne Posté 3 décembre 2007 Signaler Posté 3 décembre 2007 Sur les revendications des AG, voir le catalogue à la Prévert fait par les bloqueurs eux mêmes lors du mouvement contre le CPE. SourceDéfense du code du travail Démission du Gouvernement Exclure des amnisties les militants d'extrême droite Plus d'emploi dans l'Éducation Interdiction du licenciement dans les entreprises faisant du profit Refus du renvoi des lycéens et étudiants « sans papiers » Grêve générale et appel à un mouvement contre la précarité Régularisation de tous les étrangers en situation irrégulière Retrait de la loi Sarkozy III Retrait de la loi Fillon sur les retraites Arrêt des expulsions des logements avec revendication d’un droit au logement pour tous Contre la réforme sur le statut d’intermittents Démission de Jacques Chirac Un emploi stable pour tous retrait de la LOLF abrogation du LMD Gratuité de l’accès aux espaces culturels. Gratuité des transports en commun pour tous. Dissolution du bloc identitaire subvention administrative pour les grévistes et les manifestants (ma préférée ) Je rajoute celles qui sont données chez moi: -Appel à entrer en guerre -Plantation d'un arbre de la revendication par chaque étudiant -Blocage des transports en commun -Contre le chômage … Et je ne me souviens plus vraiment quoi, il y en a tellement à chaque fois, mon cerveau sature..;
Matthieu_LC Posté 3 décembre 2007 Signaler Posté 3 décembre 2007 je rajoute ceux de Nanterre il y a aussi fin de la guerre en palestine
Chitah Posté 3 décembre 2007 Signaler Posté 3 décembre 2007 Avec ces listes d'item, c'est vraiment pas dur de situer l'origine idéologique de cette confédération étudiante. N'importe nawak.
DoM P Posté 3 décembre 2007 Signaler Posté 3 décembre 2007 Malheureusement, ce genre de discours dégoulinant de bons sentiments est imparable, même s'il ne fait appel à aucune logique. C'est pour ça qu'il fait bondir, on se sent impuissant, et une réponse raisonnée sera perçue comme froide et méprisante (pour la doxa, donc peut-être faudrait-il y prêter moins attention).Peut-être que le jour où la population comprendra justement la différence entre les notions de "convaincre" et "persuader", elle se laissera persuadée moins souvent. Ah, ben si, c'est parable. Tout d'abord, il faut s'attaquer à la base : En quoi le "nous" est-il meilleur que le "je" ? L'être humain est un animal social, certes, mais non fusionnel. Il n'y a pas d'entité "nous" comme on pourrait voir chez les insectes sociaux, par exemple. Je ne vois donc pas en quoi l'émergence d'un "nous" artificiel serait un bien par rapport au "je". Le penser dénote d'ailleurs un problème psychologique majeur qui nécéssiterait l'intervention d'un spécialiste de la chose. Quelqu'un ne pouvant que réfléchir en "nous" sans pouvoir s'identifier dans le groupe est incapable d'isoler sa propre personne et sa propre volonté au sein du groupe. C'est grave, car le "nous" étant artificiel, l'émergence du "je" est indispensable à la création d'une volonté consciente. Ensuite, on peut renverser les rôles : Ces cocos nostalgiques des vieilles méthodes sont des égoïstes malhonnêtes qui ne s'associent pas dans le but ultime de créer une communauté, mais d'utiliser la force issue de cette communauté pour vaincre des adversaires moins bien organisés, afin de profiter, sur leur dos et celui de leurs parents, d'avantages et privilèges indûment obtenus. A l'inverse, les anti bloquage se sont effectivement unis dans un but commun légitime : Continuer à suivre des cours pour s'assurer un avenir digne de ce nom. Et enfin, le vote à bulletin secret est bien évidemment un pré-requis à toute AG honnête, car seul ce mode empêche quelques gros bras d'imposer leur volonté égoïste à une majorité. Voilà. Suivant !
Saucer Posté 3 décembre 2007 Signaler Posté 3 décembre 2007 -Plantation d'un arbre de la revendication par chaque étudiant C'est sérieux ? Ah, ben si, c'est parable.Tout d'abord, il faut s'attaquer à la base : En quoi le "nous" est-il meilleur que le "je" ? L'être humain est un animal social, certes, mais non fusionnel. Il n'y a pas d'entité "nous" comme on pourrait voir chez les insectes sociaux, par exemple. Je ne vois donc pas en quoi l'émergence d'un "nous" artificiel serait un bien par rapport au "je". Le penser dénote d'ailleurs un problème psychologique majeur qui nécéssiterait l'intervention d'un spécialiste de la chose. Quelqu'un ne pouvant que réfléchir en "nous" sans pouvoir s'identifier dans le groupe est incapable d'isoler sa propre personne et sa propre volonté au sein du groupe. C'est grave, car le "nous" étant artificiel, l'émergence du "je" est indispensable à la création d'une volonté consciente. Ensuite, on peut renverser les rôles : Ces cocos nostalgiques des vieilles méthodes sont des égoïstes malhonnêtes qui ne s'associent pas dans le but ultime de créer une communauté, mais d'utiliser la force issue de cette communauté pour vaincre des adversaires moins bien organisés, afin de profiter, sur leur dos et celui de leurs parents, d'avantages et privilèges indûment obtenus. A l'inverse, les anti bloquage se sont effectivement unis dans un but commun légitime : Continuer à suivre des cours pour s'assurer un avenir digne de ce nom. Et enfin, le vote à bulletin secret est bien évidemment un pré-requis à toute AG honnête, car seul ce mode empêche quelques gros bras d'imposer leur volonté égoïste à une majorité. Voilà. Suivant ! Je crois bien que seule l'accusation d'égoïsme marcherait, mais ce serait accepter et entériner l'idéologie du "nous". Pour la première partie, très pertinent, merci.
DoM P Posté 3 décembre 2007 Signaler Posté 3 décembre 2007 Je crois bien que seule l'accusation d'égoïsme marcherait, mais ce serait accepter et entériner l'idéologie du "nous". Pour la première partie, très pertinent, merci. Je crois que rien ne marcherait. On ne convainc pas ces gens-là : On les convertit. C'est de foi qu'il s'agit, c'est donc une évangélisation qu'il faut faire. Quant à moi, ancré dans le rationel, les méthodes nécessaires pour cela me sont inaccessibles. En revanche, mon argumentaire fonctionnerait bien sur les indécis, les suiveurs, ainsi que ceux qui leur trouvent des excuses.
Sarvok Posté 3 décembre 2007 Signaler Posté 3 décembre 2007 Mister Kleenex, 20 ans, Montereau J'avoue être pour le blocage de ma fac. Pour une raison bête que certains condamneraient sans ménagement aucun : j'ai pas envie de retourner en cours. Déjà que j'étais pas motivé avant, mais là ! En même temps, je suis fainéant, et pas trop fier de l'être, même si j'avoue que rien glander, c'est sympa. Mais la vie n'est pas aussi simple. Le fric ne va pas pleuvoir à mes pieds, il faudra que je me bouge pour aller le chercher. Alors on va préparer les CV et les lettres de motivation, et on va chercher un taf ! source
Rincevent Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 je rajoute ceux de Nanterreil y a aussi fin de la guerre en palestine Ben tiens. C'est ce que Taguieff (qui connait très bien les zozos de Nanterre) appelle le syndrome des épinards, et qui consiste en le reflexe de pensée suivant : "Je n'aime pas les épinards, mais je suis pour la paix en Palestine / la création d'un Etat palestinien / d'une solution négociée au conflit israélo-palestinien". Je crois que rien ne marcherait. On ne convainc pas ces gens-là : On les convertit. C'est de foi qu'il s'agit, c'est donc une évangélisation qu'il faut faire. Quant à moi, ancré dans le rationel, les méthodes nécessaires pour cela me sont inaccessibles.En revanche, mon argumentaire fonctionnerait bien sur les indécis, les suiveurs, ainsi que ceux qui leur trouvent des excuses. C'est précisément comme ça que la "Leave Us Alone Coalition" a changé la face de l'Amérique.
Asphodele Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 "Gratuité de l’accès aux espaces culturels." Ben c'est déjà le cas non? Une inscription à la bibliothèque c'est gratos pour les étudiants (et même pour tous à Paris, je m'y suis dailleurs inscrite il y a 15 jours). La cinémathèque française n'est pas très chère non plus (si on accepte d'y faire passer le budget Kro mais c'est peut être bcp demander). Pour les spectacles les prix sont dérisoires si l'on sait s'y prendre (genre venir une heure avant dans les théatres et salles de concert publiques, en général les places n'excèdent pas 6 euros). C'est bien la preuve qu'ils n'y vont jamais! Genre un concert classique à 7 euros c'est trop cher pour eux mais une barrette de shit à sûrement plus que ça, ça leur va…
Bellegarrigue Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 "Gratuité de l’accès aux espaces culturels."Ben c'est déjà le cas non? Une inscription à la bibliothèque c'est gratos pour les étudiants (et même pour tous à Paris, je m'y suis dailleurs inscrite il y a 15 jours). La cinémathèque française n'est pas très chère non plus (si on accepte d'y faire passer le budget Kro mais c'est peut être bcp demander). Pour les spectacles les prix sont dérisoires si l'on sait s'y prendre (genre venir une heure avant dans les théatres et salles de concert publiques, en général les places n'excèdent pas 6 euros). C'est bien la preuve qu'ils n'y vont jamais! Genre un concert classique à 7 euros c'est trop cher pour eux mais une barrette de shit à sûrement plus que ça, ça leur va… … Mais ce genre d'étudiants c'est la gratuité aux concerts de Manu Chao et aux films de Moore qu'ils veulent.
Wenceslas Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 Et encore… En Bretagne, beaucoup de représantants de la France de demain ressemblent à ça: http://images.wikia.com/desencyclopedie/im…/Chevreuil5.JPG Comme disait l'autre, on a un sérieux problème culturel en France…
rodbeck Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 Bonjour, S'il y a des juristes ici, les blocages des facs ne seraient pas considérés comme illégaux en vertu de l'ordonnance du Conseil d'Etat du 31 janvier 2001, commune de Saint Laurent du Var, n°229644. Tiens et je viens de trouver un autre arrêt de la Cour administrative d'appel de Paris du 27 novembre 1997, n° 96PA00387, qui considère que l'occupation de plateformes de péaes par des grévistes de la SNCF et par des étudiants n'est pas un délit et n'entrave pas la circulation). Il semblerait également que les étudiants soient considérés comme des grévistes : ordonnance au pif du TA de Pau du 24 mars 2006, Ricou, n°0600531), il est dit "Considérant qu'il est constant que dans le cadre d'un mouvement de grève, les accès aux locaux de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour sont bloqués par des étudiants grévistes (…)". Autre décision, Cour Administrative d'Appel de Bordeaux, du 13 février 2007, n° 05BX01124"Considérant qu'à la suite des mouvements de grève étudiante du printemps 2003 consécutifs au projet de loi de modernisation des universités (…) Suffit-il qu'un juge utilise le mot "gréviste" à côté du mot "étudiant" pour que le sens du mot gréviste change soudainement ?
Rincevent Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 Suffit-il qu'un juge utilise le mot "gréviste" à côté du mot "étudiant" pour que le sens du mot gréviste change soudainement ? Bien entendu, car un étudiant (c'est à dire un consommateur de services) ne peut être gréviste : au mieux, il peut être un boycotteur.
rodbeck Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 Bien entendu, car un étudiant (c'est à dire un consommateur de services) ne peut être gréviste : au mieux, il peut être un boycotteur. Mais du point de vue de la loi, l'étudiant peut être gréviste simplement parce que cette expression a été utilisée dans une ordonnance ?
Rincevent Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 Mais du point de vue de la loi, l'étudiant peut être gréviste simplement parce que cette expression a été utilisée dans une ordonnance ? Du point de vue de la loi, dans l'état où elle est, tout et son contraire est justifiable.
Matthieu_LC Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 Bonjour,S'il y a des juristes ici, les blocages des facs ne seraient pas considérés comme illégaux en vertu de l'ordonnance du Conseil d'Etat du 31 janvier 2001, commune de Saint Laurent du Var, n°229644. Tiens et je viens de trouver un autre arrêt de la Cour administrative d'appel de Paris du 27 novembre 1997, n° 96PA00387, qui considère que l'occupation de plateformes de péaes par des grévistes de la SNCF et par des étudiants n'est pas un délit et n'entrave pas la circulation). Il semblerait également que les étudiants soient considérés comme des grévistes : ordonnance au pif du TA de Pau du 24 mars 2006, Ricou, n°0600531), il est dit "Considérant qu'il est constant que dans le cadre d'un mouvement de grève, les accès aux locaux de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour sont bloqués par des étudiants grévistes (…)". Autre décision, Cour Administrative d'Appel de Bordeaux, du 13 février 2007, n° 05BX01124"Considérant qu'à la suite des mouvements de grève étudiante du printemps 2003 consécutifs au projet de loi de modernisation des universités (…) Suffit-il qu'un juge utilise le mot "gréviste" à côté du mot "étudiant" pour que le sens du mot gréviste change soudainement ? Article L811-1 du Code de l'éducationLes usagers du service public de l'enseignement supérieur [les étudiants] sont les bénéficiaires des services d'enseignement, de recherche et de diffusion des connaissances et, notamment, les étudiants inscrits en vue de la préparation d'un diplôme ou d'un concours, les personnes bénéficiant de la formation continue et les auditeurs. Ils [les étudiants] disposent de la liberté d'information et d'expression à l'égard des problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels. Ils [les étudiants] exercent cette liberté à titre individuel et collectif, dans des conditions qui ne portent pas atteinte aux activités d'enseignement et de recherche et qui ne troublent pas l'ordre public. Des locaux sont mis à leur disposition. Les conditions d'utilisation de ces locaux sont définies, après consultation du conseil des études et de la vie universitaire, par le président ou le directeur de l'établissement, et contrôlées par lui. il y aussi un article dans le code pénal traitant des entraves aux libertés par voie de fait;
pankkake Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 Gréviste ou pas, depuis quand les piliers de grève sont autorisés ?
Bellegarrigue Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 Gréviste ou pas, depuis quand les piliers de grève sont autorisés ? Les piquets ?
pankkake Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 Les piquets ? Heu, oui. Les piliers sont plutôt dans les bars.
Bellegarrigue Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 Heu, oui. Les piliers sont plutôt dans les bars. A ma connaissance les piquets ne sont jamais poursuivis lorsqu'ils se tiennent à l'extérieur des locaux "professionnels" sans en empêcher physiquement l'accès. À l'intérieur des locaux ils sont assimilés à une occupation.
ShoTo Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 le bac de 2006 on le leur donne (promotion chocolat). concrètement on fait comment ?
Apollon Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 Défense du code du travailDémission du Gouvernement Exclure des amnisties les militants d'extrême droite Plus d'emploi dans l'Éducation Interdiction du licenciement dans les entreprises faisant du profit Refus du renvoi des lycéens et étudiants « sans papiers » Grêve générale et appel à un mouvement contre la précarité Régularisation de tous les étrangers en situation irrégulière Retrait de la loi Sarkozy III Retrait de la loi Fillon sur les retraites Arrêt des expulsions des logements avec revendication d’un droit au logement pour tous Contre la réforme sur le statut d’intermittents Démission de Jacques Chirac Un emploi stable pour tous retrait de la LOLF abrogation du LMD Gratuité de l’accès aux espaces culturels. Gratuité des transports en commun pour tous. Dissolution du bloc identitaire subvention administrative pour les grévistes et les manifestants (ma préférée ) Le retrait de la LOLF… La bêtise en dipute à l'ignorance. Sincèrement la 4e proposition tente un peu.
Wallace Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 Bonjour,S'il y a des juristes ici, les blocages des facs ne seraient pas considérés comme illégaux en vertu de l'ordonnance du Conseil d'Etat du 31 janvier 2001, commune de Saint Laurent du Var, n°229644. Tiens et je viens de trouver un autre arrêt de la Cour administrative d'appel de Paris du 27 novembre 1997, n° 96PA00387, qui considère que l'occupation de plateformes de péaes par des grévistes de la SNCF et par des étudiants n'est pas un délit et n'entrave pas la circulation). Il semblerait également que les étudiants soient considérés comme des grévistes : ordonnance au pif du TA de Pau du 24 mars 2006, Ricou, n°0600531), il est dit "Considérant qu'il est constant que dans le cadre d'un mouvement de grève, les accès aux locaux de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour sont bloqués par des étudiants grévistes (…)". Autre décision, Cour Administrative d'Appel de Bordeaux, du 13 février 2007, n° 05BX01124"Considérant qu'à la suite des mouvements de grève étudiante du printemps 2003 consécutifs au projet de loi de modernisation des universités (…) Suffit-il qu'un juge utilise le mot "gréviste" à côté du mot "étudiant" pour que le sens du mot gréviste change soudainement ? Les blocages sont illégaux et les étudiants qui orchestrent ces blocages ne sont pas des grévistes. Pas besoins d'être juriste pour comprendre ça. Relis avec attention les décisions que tu cites. D'autre part il est utile de préciser qu'un considérant d'un juge d'un TA de province ne permet pas de tirer des conclusions juridiques générales. Tiens et je viens de trouver un autre arrêt de la Cour administrative d'appel de Paris du 27 novembre 1997, n° 96PA00387, qui considère que l'occupation de plateformes de péaes par des grévistes de la SNCF et par des étudiants n'est pas un délit et n'entrave pas la circulation). Oui parce qu'en l'espèce les étudiants n'avaient pas bloqué la circulation, ils avaient empêché les automobilistes de payer, en d'autre termes ils ont rendu l'autoroute gratuite pendant quelques heures, ce qui en outre a accéléré la vitesse de la circulation puisque les ralentissements causés par les péages n'eurent plus lieu. Globalement, votre interprétation des arrêts cités est fausse.
Citronne Posté 4 décembre 2007 Signaler Posté 4 décembre 2007 Mais du point de vue de la loi, l'étudiant peut être gréviste simplement parce que cette expression a été utilisée dans une ordonnance ? Ce n'est que de la jurisprudence qui reste inférieure à la loi.
Asphodele Posté 5 décembre 2007 Signaler Posté 5 décembre 2007 concrètement on fait comment ? Très simple, en envoyant une note aux correcteurs stipulant les modalités de correction et de notation moins sévères (je l'ai appris par un ami prof de philo au lycée). Pour que ça ne sente pas la débandade à plein nez et que tout le monde soit content (genre ah oui, qu'est-ce que l'Etat et l'Educ' Nat' font bien leur travail) on surnote les copies (rho ça va je lui met 18/20 il a quand même fait 1 copie double et que 26 fautes d'orthographe). Exemple véridique : le fils d'une des amies de ma mère s'était payé 9/20 en maths toute l'année, au bac il a eut 17/20 (je précise qu'il était dans le même lycée en zone rurale que moi dont je connais bien les profs, c'est donc un lycée qui à la base note normalement les élèves tte l'année (et non pas comme un lycée genre Henri V qui saque volontairement ses élèves pour les pousser à mieux faire)). (vous voyez c'est un peu comme le bac et le concours normal sup de 68, un taux de réussite étrangement exceptionnel (et après ça donne des BHL et des Finkelkraut, c'est pas très malin)) Je pense que par contre c'est assez irresponsable de faire cela, car les gamins vont ensuite à la fac alors qu'ils n'ont pas les bases élémentaires (articuler un raisonnement, faire un plan de dissert', prendre des notes) d'où échec massif d'où manif par sentiment d'injustice d'où rebelote.
Apollon Posté 5 décembre 2007 Signaler Posté 5 décembre 2007 Ce n'est que de la jurisprudence qui reste inférieure à la loi. Oui mais bon c'est la décision du juge qui s'applique au final. Reste que ce sont souvent des décisions de juridictions inférieures (je crois).
ShoTo Posté 6 décembre 2007 Signaler Posté 6 décembre 2007 Très simple, en envoyant une note aux correcteurs stipulant les modalités de correction et de notation moins sévères (je l'ai appris par un ami prof de philo au lycée).Pour que ça ne sente pas la débandade à plein nez et que tout le monde soit content (genre ah oui, qu'est-ce que l'Etat et l'Educ' Nat' font bien leur travail) on surnote les copies (rho ça va je lui met 18/20 il a quand même fait 1 copie double et que 26 fautes d'orthographe). Exemple véridique : le fils d'une des amies de ma mère s'était payé 9/20 en maths toute l'année, au bac il a eut 17/20 (je précise qu'il était dans le même lycée en zone rurale que moi dont je connais bien les profs, c'est donc un lycée qui à la base note normalement les élèves tte l'année (et non pas comme un lycée genre Henri V qui saque volontairement ses élèves pour les pousser à mieux faire)). (vous voyez c'est un peu comme le bac et le concours normal sup de 68, un taux de réussite étrangement exceptionnel (et après ça donne des BHL et des Finkelkraut, c'est pas très malin)) Je pense que par contre c'est assez irresponsable de faire cela, car les gamins vont ensuite à la fac alors qu'ils n'ont pas les bases élémentaires (articuler un raisonnement, faire un plan de dissert', prendre des notes) d'où échec massif d'où manif par sentiment d'injustice d'où rebelote. c'est vrai que depuis quelques années, le bac est plus un concours qu'un examen, on fixe une barre de 80% de réussite et on réajuste les notes en fonction
Apollon Posté 6 décembre 2007 Signaler Posté 6 décembre 2007 c'est vrai que depuis quelques années, le bac est plus un concours qu'un examen, on fixe une barre de 80% de réussite et on réajuste les notes en fonction Pas si on ne les réajuste que vers le haut.
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