Tuncurry Posté 1 mars 2008 Signaler Posté 1 mars 2008 Vous venez de me donner envie de relire La Fabrique du Crétin de Brighelli….
h16 Posté 1 mars 2008 Signaler Posté 1 mars 2008 Oui, et ça m'a fait plaisir de le feuilleter : une véritable anamnèse. Une claque et une bouffée d'air frais, plein de souvenirs enfouis surgissant d'un seul coup ! Au plaisir
David Boring Posté 1 mars 2008 Signaler Posté 1 mars 2008 Vous venez de me donner envie de relire La Fabrique du Crétin de Brighelli…. Tu aimes les belles histoires de complots ultralibéraux ?
Harald Posté 1 mars 2008 Signaler Posté 1 mars 2008 Vous venez de me donner envie de relire La Fabrique du Crétin de Brighelli…. A prendre avec beaucoup de précautions. Brighelli reste malgré tout un pur produit de l'EN avec tout ce que cela peut comporter de non-dits idéologiques. C'est quand même un ex-maoïste.
Salatomatonion Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 De ce que j'ai lu de sa prose, il pointe les vrais problèmes mais il y apporte les pire réponses et théories explicatives, ravage de "l'ultra-libéralisme" en tête.
Rincevent Posté 2 mars 2008 Signaler Posté 2 mars 2008 Bon résumé. +1 (d'autant que j'ai lu ledit opuscule).
Ash Posté 8 mars 2008 Signaler Posté 8 mars 2008 source D'où ça lui vient cette histoire de pharmacie ?
Boz Posté 8 mars 2008 Signaler Posté 8 mars 2008 D'où ça lui vient cette histoire de pharmacie ? C'est ce qu'il a du retenir de la mise en place de notre merveilleux système social à cette époque.
Harald Posté 8 mars 2008 Signaler Posté 8 mars 2008 C'est ce qu'il a du retenir de la mise en place de notre merveilleux système social à cette époque. Et malgré ça il y en a qui défendent la notation des profs par les élèves.
Taishar Posté 8 mars 2008 Signaler Posté 8 mars 2008 Le pire là-dedans, c'est son orthographe. C'est affreux!
h16 Posté 8 mars 2008 Signaler Posté 8 mars 2008 C'est tout à fait banal, comme orthographe, de nos jours. J'ai vu bien pire.
Taishar Posté 8 mars 2008 Signaler Posté 8 mars 2008 Moi aussi malheureusement, sans que cela ôte le caractère affreux de la "chose".
Ash Posté 8 mars 2008 Signaler Posté 8 mars 2008 L'essentiel étant de reconnaître les mots, n'est-ce pas ? Non le pire à mes yeux c'est la syntaxe et la ponctuation, ce qui achève de rendre son texte insupportable à essayer de lire.
Invité jabial Posté 13 mars 2008 Signaler Posté 13 mars 2008 Et malgré ça il y en a qui défendent la notation des profs par les élèves. La seule façon efficace de noter un prof est de mesurer la progression de ses élèves entre le début et la fin du semestre, à un examen organisé par d'autres profs de l'autre bout de la France dans un anonymat total. Trop cher.
Skit Posté 14 mars 2008 Signaler Posté 14 mars 2008 Tu supprimes l'impôt sur le revenu des profs et c'est faisable XD Néanmoins je m'oppose à ton idée; chaque professeur a une façon de voir les choses et un sous-programme qu'il détermine par lui-même mais qui respecte les critères larges du programme de l'ed nat. Tu embrouillerais ce système et forcerait les professeurs à linéariser leurs cours. Les seuls points positifs sont quand certains professeurs personnalisent leurs cours de façon humaine et intéressante ainsi que leur approche de la matière; tu veux supprimer ça aussi?
Taishar Posté 14 mars 2008 Signaler Posté 14 mars 2008 Ben non, c'est plus simple que ça : le professeur donne son programme aux divers professeurs qui noteront, ceux-ci organiseront l'examen, et jugeront.
etienne w Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 le baccalauréat est une anarque suprême. Un examen national dont les moyennes nationales sont établies avant le dit examen, et dont les notes et moyennes entre élèves sont harmonisées par jury et centre d'exament est totalement biaisé. Je donne pour exemple les jeunes matheux de zep en province qui obtiennent des notes cannons au bac avec félicitation, et qui pour intégrer la CPGE Henri IV doit passer par une année préparatoire à la CPGE… et un nombre non négligeable d'étudiants se font recaler. Autre exemple à Marseille, où se retrouvent dans le même centre d'examen les lycées Chevreul, Thiers et St Joseph de la Madeleine, qui sont parmi les meilleurs lycées de la Ville (Thiers est un des meilleurs lycée de france, les deux autres sont des lycées jésuites qui chaque années frôlent néanmoins les 100% de réussite au bac) Régulièrement les jury sont harmonisés dans ce centre d'examen (St Charles) de façon à obtenir la moyenne nationale. Ce qui signifie en fait, que les notes seront révisées à la baisse. En revanche, pour les lycées difficiles, ZEP et autres, ils ont leur propres jury pour lesquels les notes seront rehaussées. Il ne s'agit pas de transformer du plomb en or! L'équation linéaire de la forme Y=aX+b avec Y la moyenne harmonisée, et X la moyenne initiale. a et b sont des coef de pondération (paramètres). Cependant, dire que les français sont des cancres est aller un peu vite en besogne. Je recommande à ce titre que vous consultiez la conférence dans laquelle Serge Schweitzer participait sur l'Etat de l'éducation nationale, et la désinformation à l'école (disponible sur www.dailymotion.fr, ou google video). A ses dires les bacheliers qui arrivent en université ne sont ni moins bons, ni meilleurs. Il y a toujours des très bons et des cancres élus aux conseils étudiants, de fac, de crous… Mais la middle class étudiante disparait, et s'amoindri laissant croire qu'il y a de plus en plus de médiocre. Il y a aussi des très bons. Cependant il est certains qu'aujourd'hui la plupart des étudiants en Université ne savent pas écrire sans faire de fautes d'orthographe, syntaxe, grammaires (jespère vous éviter ce désagrément). Ainsi le Pape innocent III devient le Papino 103 (ils ne savent plus écrire en chiffre romain CIII), ap.JC devient après Jean Claude. Une autre dérive de notre système éducatif est de voir des étudiants brillants de section générales filer en IUT et BTS tandis que ceux provenant des sections technologiques et professionnelles arriver en Université. Dans un IUFR de philo parisien as t on retrouvé un bac pro boulanger s'échouer, et perdre une année dans un amphi. Problème d'orientation? imaginez les répercussions financières, l'argent gaspillé en bourse e tutti quanti. Après on se plaint de l'Etat désastreux de nos universités…
h16 Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 le baccalauréat est une anarque suprême. Je dirai même plus : une arnaque !
José Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 Ainsi le Pape innocent III devient le Papino 103… Se non è vero, è ben trovato.
Wallace Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 source D'où ça lui vient cette histoire de pharmacie ? C'est une copie écrite par un élève de quel age au juste ? Ce qui me fait un peu peur, c'est que le papier de la copie ressemble beaucoup à celles qu'on a au bac.
ShoTo Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 Je donne pour exemple les jeunes matheux de zep en province qui obtiennent des notes cannons au bac avec félicitation, et qui pour intégrer la CPGE Henri IV doit passer par une année préparatoire à la CPGE… et un nombre non négligeable d'étudiants se font recaler. Même si c'est factuellement exact, quel est le problème ? Aucun lycée ne sélectionne sur les résultats du bac.
etienne w Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 Même si c'est factuellement exact, quel est le problème ?Aucun lycée ne sélectionne sur les résultats du bac. donc le bac est une abération et ne représente rien. Quelle situation catastrophique que les 20% de ma classe d'âge qui n'a pas le bac en sortant du systême scolaire. C'est une copie écrite par un élève de quel age au juste ? Ce qui me fait un peu peur, c'est que le papier de la copie ressemble beaucoup à celles qu'on a au bac. Quand j'étais en première année, mon professeur de science éco nous parlait, consterné, de la copie qui comptait 248 fautes par pages aux partiels de première année. Faut souligner que, même sans numerus clausus, et avec des épreuves d'une "simplicité évangélique" (termes du professeur JP Fines) (addition, soustraction, division, et dérivée d'une fonction ax²+bx+c…) la moyenne de l'amphithéâtre était de 4 et le taux de réussite en fin de Licence 1 était de 18%…
etienne w Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 A bas Louis Croix V Bâton !! héhé. même dans des collèges fameux de grandes villes, certains arrivent en 6e sans connaitre l'alphabet. … il y a quand même des incohérences dans le système éducatif. Je me demande par exemple ce que font les étudiants en section littéraire de nos jours. Dans une fac de droit, ce sont ceux qui ont les moins bonnes statistiques (100% de réussite chez les inscrits titulaires d'un baccalauréat S, 75% ES Contre 50% L). Ceci s'explique par le fait que les premiers écrivent mieux le français que les autres, pratiquent mieux les langues mortes.( la sélection en Licence 1 de droit, c'est uniquement sur la rédaction et les citations latines…. à peu de choses près)
Taishar Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 C'est une copie écrite par un élève de quel age au juste ? Ce qui me fait un peu peur, c'est que le papier de la copie ressemble beaucoup à celles qu'on a au bac. Au "mieux", c'est une copie d'un élève passant son brevet, au pire, c'est un bachelier. Je me demande par exemple ce que font les étudiants en section littéraire de nos jours. Dans une fac de droit, ce sont ceux qui ont les moins bonnes statistiques (100% de réussite chez les inscrits titulaires d'un baccalauréat S, 75% ES Contre 50% L). Ceci s'explique par le fait que les premiers écrivent mieux le français que les autres, pratiquent mieux les langues mortes.( la sélection en Licence 1 de droit, c'est uniquement sur la rédaction et les citations latines…. à peu de choses près) Peut-être aussi parce que les S ont un esprit plus rigoureux que les autres sections (supposition), mais aussi parce qu'il doit y avoir bien peu de scientifiques en fac de droit réduisant ainsi les "chances" d'échec, non?
Skit Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 Pour être en S dans une école élitiste: Les littéraires sont des grosses fainéasses en général qui ne cherchent pas à faire du beau boulot mais juste à avoir un BAC donc le niveau est conséquent à la motivation de travailler. Les sciences demandent du travail, de l'investissement, une étude régulière,… Bref on a une véritable élite socialiste (dixit mes profs) qui s'y détachent. Et comme disait mon prof de bio; "N'oubliez pas que pour un d'entre vous, il y en a douze dans des filières moins contraignantes"
Rincevent Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 Les sciences demandent du travail, de l'investissement, une étude régulière,… En effet, ce qu'on fait en Secondaire jusqu'au bac S n'a rien à voir avec des sciences.
Ash Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 Les littéraires sont des grosses fainéasses en général qui ne cherchent pas à faire du beau boulot mais juste à avoir un BAC donc le niveau est conséquent à la motivation de travailler. Un vrai littéraire bosse 10 fois plus que les étudiants scientifiques. C'est juste que ça se fait rare en France.
Skit Posté 19 mars 2008 Signaler Posté 19 mars 2008 Je prends comme référence le système belge car je ne connais pas le vôtre. Je sais que moi j'ai 41h de cours du lundi au samedi (6j/7) en terminal dont: 4h de néerlandais, 4h d'anglais, 2h de laboratoire, 7h de sciences théoriques, 6h de math, 2h de math à haut niveau, 3h de préparation mathématique/physique aux études supérieures. Mes professeurs bossent moins que moi (et à côté je squatte sur lib.org et je développe le site de LC .be)
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