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Forces de l'ordre et peur de l'embrasement ?


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Tu joues trop à Call of Duty icon_mrgreen.gif

non, j'ai juste un ami qui a 3 mosin, c'est devenu un sujet de blague :icon_up:

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Comme tuer des brésiliens.

Ce genre de remarques dessert le propos, comme en France lorsque l'on rappele pour la n-ième fois la tragédie liée à la mort de Malik Oussekine. Ou que les écolos ressortent pour na n-ième fois la tragédie de Bhopal pour parler du nécessaire contrôle étatique des sites industriels.

Comme le dit Harald, malheureusement, quelquesoit le système, le risque zéro n'existera jamais.

Il faut différencier les boulettes, les bavures telles que celles que je mentionne ci-dessus des véritables assassinats d'Etats, on parlait récemment des GAL de Felipe Gonzalez sur ce forum par exemple. Le but de la police nationale n'est certainement pas d'abattre des gens qui font des bêtises ou qui importunent les flics, ou alors si c'est le cas, leur efficacité est extrêmement faible de ce point de vue.

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Ce genre de remarques dessert le propos, comme en France lorsque l'on rappele pour la n-ième fois la tragédie liée à la mort de Malik Oussekine. Ou que les écolos ressortent pour na n-ième fois la tragédie de Bhopal pour parler du nécessaire contrôle étatique des sites industriels.

Comme le dit Harald, malheureusement, quelquesoit le système, le risque zéro n'existera jamais.

Il faut différencier les boulettes, les bavures telles que celles que je mentionne ci-dessus des véritables assassinats d'Etats, on parlait récemment des GAL de Felipe Gonzalez sur ce forum par exemple. Le but de la police nationale n'est certainement pas d'abattre des gens qui font des bêtises ou qui importunent les flics, ou alors si c'est le cas, leur efficacité est extrêmement faible de ce point de vue.

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c'était une boutade.

Je suis certains que même Judge Dredd à du se planter une fois ou deux.

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Cet article qui véhicule pas mal de poncifs et de conneries présente au moins le mérite de mettre en lumière la médiocrité de pensée des politiques, de la population interrogée, etc.

http://www.ladepeche.fr/article/2007/12/10/417697-Faut-il-les-desarmer-la-police-municipale.html

Polémique. À trois mois des élections municipales, le débat sur le désarmement des policiers municipaux s'invite au cœur de la campagne.

Faut-il les désarmer la police municipale?

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Deux ans que les policiers municipaux sont armés. Un armement uniquement la nuit qui a fait l'objet d'intenses négociations entre les agents, les syndicats et les élus de la ville pour finalement s'imposer. À trois mois des élections municipales, le revolver des « bleus » redevient un enjeu politique fort au regard de la position du candidat du PS Pierre Cohen. Opposé par principe à l'armement des policiers municipaux considérant que seul l'État, et donc la police nationale, doit garantir la sécurité des citoyens, l'actuel député-maire socialiste de Ramonville peut-il, s'il enlève le Capitole, désarmer les 160 agents de la Ville rose ? La montée de l'insécurité, surtout la nuit, a toujours été un argument essentiel revendiqué dans les rangs des syndicats, et notamment de l'UNAPM, pour justifier le port d'arme des policiers lors des patrouilles nocturnes. Mais au-delà de la question sécuritaire, Pierre Cohen pourrait se heurter à un autre problème tout aussi délicat : le pouvoir d'achat des policiers. Ces derniers touchent jusqu'à 300€ de prime mensuelle pour patrouiller la nuit, arme à la ceinture. Or, « le désarmement passerait inéluctablement par la suppression des heures de nuit et donc de la prime », indique Patrick Bezian, président du syndicat UNAPM.

Équation difficile à résoudre pour le candidat PS. Même si, lors d'une récente entrevue, les municipaux ont qualifié de « rassurantes » les propositions du candidat à la mairie de Toulouse.

Que feront-ils s'ils sont élus au Capitole?

Pierre Cohen (PS).

Pierre Cohen a rencontré, ce jeudi, les représentants de la police municipale. Il leur a notamment dit sont intention de recentrer leurs activités autour de missions de prévention et de verbalisation. « Par principe, déclare le candidat PS, je ne suis pas partisan de l'armement. Mais il va de soi que selon leurs missions, les policiers doivent avoir des moyens de protection adaptés. Il en existe plusieurs, jusqu'au degré ultime que constitue l'arme. Nous rechercherons des équipements de substitution à l'arme ». Il reconnaît qu'il existe des missions liées à l'attribution de primes. Moi, je dissocierai le problème des primes et celui de l'arme. Ce sont des discussions que nous aurons avec les policiers municipaux et Jean-Pierre Havrin, spécialiste de la police de proximité.

Jean-Luc Forget (MoDem).

« Je ne suis pas favorable, par principe, à l'armement des policiers municipaux. L'arme a été attribuée à ces agents en réponse à un certain nombre de problèmes qui se sont posés à Toulouse, mais je considère que cette solution n'est pas la bonne. L'arme appelle l'arme. C'est si vrai que l'on voit maintenant des armes circuler dans les quartiers, et l'on s'étonne de ce phénomène. Au-delà de cette question particulière, il convient de s'interroger sur le métier des policiers municipaux. Doivent-ils rester, comme c'est le cas aujourd'hui, des auxiliaires des policiers nationaux affectés exclusivement à des missions de répression, du stationnement irrégulier en particulier ? Faut-il continuer de les appeler « policiers », qualificatif qui entretient la confusion entre agents municipaux et nationaux ? Je pense que l'organisation de la police municipale en police de quartier serait plus efficace parce qu'elle serait plus proche de la population et de ses préoccupations ».

Jean-Luc Moudenc (maire sortant).

« Je n'envisage pas de désarmer les policiers municipaux que j'ai armés moi-même, après mûre réflexion et concertation avec eux. Lorsqu'ils ont été interrogés, 95 % des agents ont dit oui à l'arme, considérant notamment qu'ils étaient de plus en souvent confrontés à des individus armés.

C'est de leur propre sécurité qu'il était question, sans compter, bien entendu, l'effet dissuasif de l'arme. Ensuite, j'ai été bien au-delà de tous les règlements en vigueur sur l'armement des policiers municipaux. A Toulouse, ils s'entraînent par exemple trois fois plus que l'exige la loi, ils sont régulièrement évalués, et ceux qui ont refusé l'arme ne l'ont pas reçue. À ce jour, aucun incident n'est survenu.

Je considère enfin qu'aujourd'hui, mieux vaut conforter les forces de l'ordre que les affaiblir.

Pierre Cohen ignore sans doute la réalité du terrain, tant il est vrai qu'il ne se passe pas à Ramonville ce qui se passe à Toulouse… ».

Quel rôle et quels moyens pour la police municipale ?

Je suis contre l'armement.

Je ne vois pas pourquoi la police municipale serait armée. Ce n'est pas du tout sa fonction. Elle est là pour rassurer le public et éviter que des conflits mineurs dégénèrent. Ce n'est pas avec une arme que ce genre de choses peut se faire. Bien au contraire. A chacun son métier et sa fonction. Celui de la police municipale est de calmer les choses

Carole Laurent, 27 ans, secrétaire

À chacun son boulot.

Les policiers municipaux ne sont pas du tout qualifiés pour porter une arme. Même si une formation venait combler cette absence, ce n'est pas leur rôle. Ils n'ont pas le pouvoir de l'arme. A chacun son boulot. Attention aux dérives, aussi. Au lieu de calmer les situations scabreuses, une arme peut jeter de l'huile sur le feu. Dangereux.

Lucie Ambal, 23 ans, esthéticienne

Idéal pour la dissuasion.

Je suis plutôt pour. Même si je sais que je suis loin d'être majoritaire, le port d'arme chez les policiers municipaux peut être dissuasif et stopper les dérives. La limite est souvent très mince. Évidemment, une formation est nécessaire pour utiliser cette arme à bon escient et pourquoi pas aussi faire passer des tests psychologiques aux policiers.

Yves Benoît, 44 ans, responsable de salle

Avec une formation.

Je suis plutôt favorable au port d'arme chez les policiers municipaux. En tant que responsable d'établissement de nuit, notamment, je sais de quoi je parle. La police municipale est censée régler les problèmes liés à la délinquance, alors une arme peut être dissuasive. Sans même l'utiliser. Évidemment avec une formation rigoureuse.

Ivo Danaf, 40 ans, responsable d'établissement

Didier Martinez secrétaire d'Unsa-Police: « Le port de l'arme n'est pas justifié»

Didier Martinez, secrétaire régional du syndicat Unsa-Police nationale.

« Nous ne sommes pas viscéralement opposés à l'armement des policiers municipaux s'ils sont en danger dans le cadre de leur mission. Or, on estime que ce port d'arme est simplement injustifié. La police municipale ne patrouille pas dans les quartiers sensibles, ne réalise pas d'enquête judiciaire, contrairement à la police nationale dont la principale vocation est justement d'assurer la sécurité des biens et des personnes…

La police municipale applique les arrêtés municipaux en matière de circulation et de stationnement. Ces missions étant bien définies, l'arme n'est donc pas indispensable. »

Le responsable syndical ajoute : «Le retrait de l'arme pourrait être synonyme d'économies pour le contribuable. Le temps consacré aux formations du tir et à l'entretien a un coût. Ces sommes pourraient très bien être utilisées dans des secteurs prioritaires. »

Par ailleurs, depuis deux ans que la police municipale est armée durant les patrouilles de nuit (19h 30-6H), les 160 agents n'ont jamais eu à tirer la moindre balle.

Publié le 10 décembre 2007 à 08h54 | Auteur : F.Ab

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Regardez simplement qui sont les gens pour et les gens contre. Les deux pour sont des responsables de et sont les seuls à pouvoir être confrontés à des problèmes pouvant demander l'intervention de la police, justement.

Bref encore un exemple de décision prise par des gens qui ne comprennent rien à ce qu'ils touchent :icon_up:

Invité jabial
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Les événements de 2005 de grandes ampleurs, combinés avec ceux de cette année d'une forte intensité laissent présager une situation hypothétique mais vraisemblable : débordement des forces de l'ordre à l'échelle du territoire et un soulèvement que l'état n'aura pas les moyens de contrôler.

L'Etat dispose de tous les moyens nécessaires pour contrôler si besoin est des émeutes de grande ampleur ; je pense au particulier à certaines unités de la gendarmerie. La question réelle est de savoir si et comment elles seront utilisées. Il est tout à fait possible que l'Etat choisisse de laisser les émeutiers prendre le contrôle de l'une ou l'autre cité de façon temporaire, pour éviter une situation de guerilla urbaine. Par contre, le centre de Paris, je doute fortement. C'est pas tenable, les rues sont étudiées pour.

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Par contre, le centre de Paris, je doute fortement. C'est pas tenable, les rues sont étudiées pour.

Attention, le centre de Paris, c'est le quartier des Halles, les deux îles et le Quartier Latin. Ce qui est vrai pour le secteur de l'Opéra/Madeleine/Concorde ne l'est en aucune façon pour ces quartiers qui ont conservé un plan passablement médiéval et qui pour le coup seraient très difficiles à reprendre dans le cas d'un clash.

Invité jabial
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Attention, le centre de Paris, c'est le quartier des Halles, les deux îles et le Quartier Latin. Ce qui est vrai pour le secteur de l'Opéra/Madeleine/Concorde ne l'est en aucune façon pour ces quartiers qui ont conservé un plan passablement médiéval et qui pour le coup seraient très difficiles à reprendre dans le cas d'un clash.

Je pensais aux quartiers des institutions républicaines et des ambassades.

Tu y crois, toi, à un clash à Paris intra-muros?

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Regardez simplement qui sont les gens pour et les gens contre. Les deux pour sont des responsables de et sont les seuls à pouvoir être confrontés à des problèmes pouvant demander l'intervention de la police, justement.

Bref encore un exemple de décision prise par des gens qui ne comprennent rien à ce qu'ils touchent :icon_up:

On notera au passage la mauvaise foi assumée du responsable syndical qui affirme, a contrario du Code Général des Collectivités Territoriales (articles L. 2211-1, L. 2212-1, L. 2212-2, …), que je cite : "La police municipale ne patrouille pas dans les quartiers sensibles, ne réalise pas d'enquête judiciaire (ce qui pour le coup est rigoureusement exact)[/i] contrairement à la police nationale dont la principale vocation est justement d'assurer la sécurité des biens et des personnes…, contrairement à la police nationale dont la principale vocation est justement d'assurer la sécurité des biens et des personnes…".

Par ailleurs, les lois d'avril 1999 et les diverses lois sur la sécurité intérieure ont considérablement accru les pouvoirs des policiers municipaux. Permettre à des fonctionnaires de se livrer à des opérations de contrôle routier, de contrôle de vitesse sans leur permettre d'être armés, c'est clairement mettre ces derniers en danger.

Rien de nouveau sous le soleil puisque ce que que défendent ces leaders n'est pas tant la défense du citoyen que le maintien dans le giron de la république, une et indivisible, de la police nationale. Les coquins s'entendent toujours pour ne pas avoir à partager le gâteau et perdre ne serait-ce qu'une once de leur pouvoir.

Tu y crois, toi, à un clash à Paris intra-muros?

Clairement, non. Comme je ne crois pas du tout à une confrontation généralisée dans les banlieues, une manière de super novembre 2005.

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Tiens, à propos. Il y a quelques années, un ami habitant dans l'Essone vers Evry m'avait dit que, pour limiter les problèmes, les soirs de foule à Paris (14 juillet, victoire de l'Equipe de France), on ferme des stations de RER en grande couronne.

Est-ce vrai?

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Tiens, à propos. Il y a quelques années, un ami habitant dans l'Essone vers Evry m'avait dit que, pour limiter les problèmes, les soirs de foule à Paris (14 juillet, victoire de l'Equipe de France), on ferme des stations de RER en grande couronne.

Est-ce vrai?

C'est arrivé très rarement.

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Tiens Harald; tu sais pourquoi on ne distribue pas des vraies armes de contrôles de foules à la police (quitte à confisquer les armes de fonctions) ?

je pensais notemment à cette invention belge:

FN303.jpg

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Leur précision diminue notablement après 300 coups, elles ne contiennent que 15 munitions, occupent les deux mains, et surtout elles doivent être très chères.

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Leur précision diminue notablement après 300 coups, elles ne contiennent que 15 munitions, occupent les deux mains, et surtout elles doivent être très chères.

si les zouaves arrivent au corps à corps, je pense que l'on peut dire que c'est foutu pour les policiers.

Ensuite 300 coups divisé par 15 unités par chargeur; ca fait quand même 20 chargeurs; de quoi bien calmés les excités en face.

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