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Nouvelles du monde sans intérêt


Rincevent

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Posté

 

Vous voulez dire qu'on ne va pas pouvoir enlever la profession de notaire comme un gros sparadrap ?

Non, que tout le monde pourra faire notaire mais que leurs tampons ne seront plus obligatoires. Probablement qu'on en aura encore besoin. 
Posté

Pour faire quoi ? Dans les pays ou il n'y a pas de statut pour les notaires, il n'y a pas de notaires.

Posté

 

Pour faire quoi ? Dans les pays ou il n'y a pas de statut pour les notaires, il n'y a pas de notaires.

Intermédiaire entre des parties à un contrat, conseiller en quelque sorte. Son métier changerait légèrement.
Posté

Pour faire quoi ? Dans les pays ou il n'y a pas de statut pour les notaires, il n'y a pas de notaires.

 

On n'appelle pas ca notaire, on appelle ca avocat. On s'en contrefout du mot, c'est le service qu'il effectue qui importe.

Posté

Sauf que les notaires ne pourront pas faire avocat. Les deuxièmes vont manger les premiers.

Posté

Je veux bien le croire. Mais que ce soit une catastrophe à part pour ceux qui était sous le robinet d'argent gratuit, ça j'ai du mal.

 

Le spatial seul, si on prend l'Europe, c'est 35k emplois. AUx US, c'est 264k emplois directs (là tu sens la NASA qui embauche, oui). Dans le cas de l'Europe, 54% du CA provient uniquement de demandes institutionnelles, mais c'est sans compter la part de R&D et les capacités issues de l'institutionnel utilisées pour le reste. Tout cela sans compter également la masse d'industries sous-traitantes (et il y en a un bon paquet, car les projets spatiaux se font typiquement avec énormément des sous-traitants).

 

Donc oui, il y a moyen de faire des économies (surtout quand on voit le nombre d'employés et la diversification de la NASA), il y a moyen de préserver une petite part rentable et commerciale, il y a moyen de déréglementer, privatiser par morceaux, il y a moyen si on veut de totalement libéraliser le secteur quitte à faire disparaître la majeure partie des programmes d'étude scientifiques. Mais si tu coupes tout sans te poser de question, ça fera juste une bonne grosse onde de choc économique qui touchera de très nombreux secteurs (again, la sous-traitance est très forte dans le domaine, ça met à contribution tous les aspects technologiques possibles).

 

Encore une fois, si ton trip reste d'imaginer faire tout disparaître d'un coup, fort bien. Mais là où moi j'ai un peu de mal en te lisant, c'est de te voir minimiser complètement les conséquences associées sans savoir manifestement comment fonctionne ce secteur. 

Posté

Vous achetez ceux qui profitent déjà de l'argent public. Si il faut acheter la NASA, alors qu'est-ce que ça va être quand il faudra taper dans le dur que sont les syndicats et la fonction publique.

 

Regarde la Bielorussie. 

 

 

Posté

Changement graduel et pas de thérapie de choc. À quel point ils sont libéraux ?

 

Posté
 

À un moment, pour baisser les impôts, il va bien falloir baisser les dépenses. Il y a aussi un budget à équilibrer. On ne peut pas faire comme l'UMPS et espérer le retour de la croissance. Surtout avec une telle pression fiscale. Ce serait encore demander au privé de payer alors qu'il y a urgence de mettre fin à ce qui est devenu du pillage hors de contrôle.

Posté

Changement graduel mais ferme avec des objectifs et une dateline précise de 5 ans maximum. Sinon on fait jamais rien.

Posté

Changement graduel mais ferme avec des objectifs et une dateline précise de 5 ans maximum. Sinon on fait jamais rien.

 

Voila tout simplement.

 

Tout vendre à vil prix, éventuellement faire une tombola, et construire une tour géante à la gloire de la Nation avant les sous.

 

Il y aura des canons lasers ?

Posté

N'importe quoi qui a une forme allongée sans être trop proportionnellement trop fil  :lecon:

 

ofrtp-france-defense-hollande-sous-marin

 

Comment analyse tu les gens qui souhaitent vivre dans un phallus ?

Posté

Vous achetez ceux qui profitent déjà de l'argent public.

On utilise nos neurones pour déterminer comment rendre un secteur public monopolistique au privé libéral au lieu de faire dans le simplisme immature en mode "gné. Public. Destroy with napalm".

Et encore, comme déjà dit, le problème c'est même pas de vouloir cramer le tout. Le problème c'est de vouloir cramer le tout en prétendant ne brûler personne. Comme si t'étais même pas capable d'assumer les conséquences de tes propres idées, en fait, c'est quand même marrant.

Posté

 

 

Et encore, comme déjà dit, le problème c'est même pas de vouloir cramer le tout. Le problème c'est de vouloir cramer le tout en prétendant ne brûler personne. Comme si t'étais même pas capable d'assumer les conséquences de tes propres idées, en fait, c'est quand même marrant.

 

Non. Je dis que le bénéfice net d'arrêter de financer des projets tellement créateurs de valeurs qu'ils sont décidés par des fonctionnaires et financés par le contribuable pour baisser les impôts est plus grand que de continuer à mettre du pognon là-dedans. C'est facile aussi d'ignorer que pour chaque centime mis dans un programme public, c'est quelqu'un qui est potentiellement empêché de financer des médicaments pour se soigner. Comme on ne voit pas ces gens là, c'est pas grave, on peut les ignorer et continuer de casser des vitres. J'ai pas dit que personne n'allait être brûlé, j'ai dis que je m'en fichais et que ça allait être positif.

 

Le seul moyen de rendre un secteur au privé, c'est d'arrêter de mettre les pattes de l'État dedans. Pas de dire ;  "aller, 5 ans de rab."

 

J'ai jamais voulu tout cramer. Un building, ça peut servir à faire autre chose ou la même chose, les scientifiques peuvent chercher sur le même sujet ou sur un autre. Bientôt, on va défendre l'État qui sauve GM ou n'importe qui parce qu'il ne faudrait pas qu'une faillite fasse tout cramer... Combien d'emplois GM et ses sous-traiteurs ?

Posté

Je pense qu'on met le doigt sur la divergence entre minarchistes et anarcaps. Rothbard disait en son temps que la désétatisation progressive en théorie équivaut juste à l'état perpétuel dans les faits. Ca fait révolutionnaire marxiste à l'envers, mais si on ne vise pas une politique ambitieuse (Rothbard allait jusqu'à proposer du 0 Etat en un jour) on ne fait que pérenniser l'Etat pour l'éternité.

 

Tiré de L'éthique de la Liberté :

 

 

Prenons par exemple le programme de transition mis en avant par plusieurs
libertariens, et qui consiste à réduire le budget de l’Etat de 10 % par année durant dix
ans, après quoi l’Etat aurait disparu. Cette proposition peut présenter des avantages
heuristiques ou stratégiques, à condition que ses tenants fassent toujours bien
comprendre qu’il s’agit d’exigences minimales et qu’il n’y aurait rien de mal — bien
au contraire — à ce que le rythme des réductions soit augmenté à 25 % par an durant
quatre ans ou, mieux encore, à 100 % tout de suite. Le danger est de laisser sous-
entendre que toute progression plus rapide que 10 % n’est pas souhaitable.

 

Ce danger est encore plus menaçant dans le projet, proposé par d’autres libertariens,
d’un vaste plan de transition vers la liberté totale, du genre suivant : durant l’année 1,
abroger la loi A, modifier la loi B, réduire l’impôt C de 20 %, etc. ; durant l’année 2,
abroger la loi D, réduire l’impôt C d’un 10 % additionnel, etc. Le plan détaillé à
l’avance est encore plus trompeur que le projet de coupures budgétaires parce qu’il
suggère fortement l’idée que, par exemple, la loi D ne devrait pas être abrogée avant la
deuxième année du programme. On tomberait alors dans le piège du gradualisme
philosophique ou gradualisme en théorie. Le planificateur libertarien en herbe se
retrouverait finalement dans le rôle d’un adversaire, du moins apparent, d’un progrès
plus rapide vers la liberté.

 

Cette idée d’un vaste plan pour atteindre la liberté comporte en fait une autre faille
considérable. Le caractère global du plan, le soin même apporté à la mise au point de
ses étapes accréditent la conviction que les hommes des Etats ne sont pas vraiment les
ennemis du genre humain, qu’il est possible et souhaitable de les utiliser pour
construire un chemin vers la liberté qui soit bien planifié et suive des étapes
déterminées. Mais une fois qu’on a compris que l’Etat est l’ennemi éternel du genre
humain, on adopte une approche stratégique très différente : les libertariens doivent
sauter sur toute occasion d’exiger et d’appeler de leurs voeux n’importe quelle
réduction du pouvoir des hommes de l’Etat ou de leur domaine d’activités sur tous les
fronts, puisque cela revient toujours à une réduction du crime et de l’agression ainsi
que du parasitisme malfaisant qui caractérise la domination des hommes de l’Etat sur
la société et leur confiscation du pouvoir social.

 

Mieux vaut encore ne rien faire et laisser la situation pourrir jusqu'à l'éclatement (Grèce, RDA, URSS) plutôt que vouloir réformer "un peu" le système et maintenir l'Etat obèse en vie, cachet après cachet et perfusion après perfusion. Le gradualisme en théorie est la perpétuité en pratique.

Posté

C'est plus simple de retirer tout caractère obligatoire aux prélèvements de l'état. Comme ça les gens décident eux-même du rythme et de l'ampleur de la baisse. Et les fonctionnaires doivent apprendre à vivre avec.

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