Librekom Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Et bien dans ce cas il faut proteger la societe de leur agissements, kit a ce qu'ils n'apprennent rien, ils seront au moins a l’écart. D’ailleurs, si on suit ta citation, aucune punition, qu'elle soit alternative ou pas, ne servira a rien.
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Je ne me la raconte pas Bronson, mais tu essayes de me faire passer pour un salaud de répressif. Pour ce qui est de ton argumentaire sur la prison qui serait pire que le crime, je le connais par cœur étant depuis ma jeunesse un lecteur de Michel Foucault. Tu n'as absolument rien compris à ce que j'ai écrit (ou tu fais semblant), tu n'as absolument pas saisi ce que j'ai dit. Ce que tu dis revient à dire la chose suivante : soit un simple citoyen totalement affolé par la présence d'une antenne de téléphonie mobile en face de chez lui. Ce que toi tu dis revient à débattre avec lui sans absolument et à aucun moment parler de science, de rayonnement électro-magnétique, etc. Dommage.
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Et bien dans ce cas il faut proteger la societe de leur agissment, quit a ce qu'ils n'apprenerien, ils seront au moins a l'ecart. D'ailleur, si on suit ta citation, aucune punition, qu'elle soit alternative ou pas, ne servira a rien. Toi non plus tu n'as rien compris, je ne prenais que l'exemple des sociopathes. Et je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas le mettre en prison, j'ai dit que cela ne servait à rien, et que la science nous apprend que les gens sont différents, et peuvent mériter des punitions totalement différentes. Mais c'est pas grave, je savais que personne ne comprendrait, que je serais accusé de la culture de l'excuse, de repentance, de bobo bisounours, etc. Tant pis ce n'est pas très grave.
Librekom Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Tu n'as absolument rien compris à ce que j'ai écrit (ou tu fais semblant), tu n'as absolument pas saisi ce que j'ai dit. Ce que tu dis revient à dire la chose suivante : soit un simple citoyen totalement affolé par la présence d'une antenne de téléphonie mobile en face de chez lui. Ce que toi tu dis revient à débattre avec lui sans absolument et à aucun moment parler de science, de rayonnement électro-magnétique, etc. Dommage. je n'ai rien compris
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 je n'ai rien compris C'est pas grave, je formulerai cela mieux un autre jour.
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 En plus, parler de Michel Foucault, old school, alors que je parle de sciences cognitives (développement commencé dans les 70s), c'est quand même hors sujet.
free jazz Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Tu n'as absolument rien compris à ce que j'ai écrit (ou tu fais semblant), tu n'as absolument pas saisi ce que j'ai dit. Ce que tu dis revient à dire la chose suivante : soit un simple citoyen totalement affolé par la présence d'une antenne de téléphonie mobile en face de chez lui. Ce que toi tu dis revient à débattre avec lui sans absolument et à aucun moment parler de science, de rayonnement électro-magnétique, etc. Dommage. Mais je te lis attentivement, tu invoques tour à tour un déterminisme social (plus haut dans le fil : pauvreté-chômage > criminalité), tantôt comme ici un déterminisme psychologique ou médical, contre lequel la prison serait impuissante, et la notion même de punition absurde. Or Bidinotto répond exactement à ton hypothèse, car 50 années de recherche criminologique aux Etats-Unis montrent que les faits et l'expérience réfutent cette théorie des causes profondes : " Selon Robert Bidinotto, la théorie progressiste des « causes profondes » commet une erreur philosophique fondamentale en postulant un déterminisme social à la base de tous les comportements humains individuels. Le déterminisme social assimile l’homme à une boule de billard. Le comportement humain serait donc une réponse automatique à des forces extérieures d’ordre biologiques, psychologiques et sociales. L’erreur ici est de confondre l’influence avec la cause. Nous sommes soumis à toutes sortes d’influences. Mais une influence n’est pas une cause. Nous avons aussi des raisons d’agir. " "C’est dans les régions les plus durement touchées par la crise du logement que la chute de la criminalité est la plus forte."
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Tiens librekom : http://www.ted.com/talks/lang/fr/david_cameron.html
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Mais je te lis attentivement, tu invoques tour à tour un déterminisme social (plus haut dans le fil : pauvreté-chômage > criminalité), tantôt comme ici un déterminisme psychologique ou médical, contre lequel la prison serait impuissante, et la notion même de punition absurde.Faux, tu n'as pas compris, tu penses que je pense comme Taubivalls, ce qui est faux. Or Bidinotto répond exactement à ton hypothèse, car 50 années de recherche criminologique aux Etats-Unis montrent que les faits et l'expérience réfutent cette théorie des causes profondes : " Selon Robert Bidinotto, la théorie progressiste des « causes profondes » commet une erreur philosophique fondamentale en postulant un déterminisme social à la base de tous les comportements humains individuels. Le déterminisme social assimile l’homme à une boule de billard. Le comportement humain serait donc une réponse automatique à des forces extérieures d’ordre biologiques, psychologiques et sociales. L’erreur ici est de confondre l’influence avec la cause. Nous sommes soumis à toutes sortes d’influences. Mais une influence n’est pas une cause. Nous avons aussi des raisons d’agir. " Tu n'as décidément rien compris. Je vais recommencer une dernière fois avec le meme exemple. Supposons que Chitah commette un crime, un délit, se fait attraper. Le tribunal se rend que je suis un sociopathe au dernier degré et que jamais, au grand jamais, je ne ferai le lien entre la punition que je vais subir et le crime que j'ai commis. Jamais. Je n'ai pas dit que Chitah avait commis ce crime parce qu'il est sociopathe, qu'il a eu une enfance difficile, etc. Non je n'ai jamais abordé la question des causes dans mon exemple. Jamais. Je répète : je n'ai pas dit que Chitah avait commis ce crime parce qu'il est sociopathe, qu'il a eu une enfance difficile, etc. Non je n'ai jamais abordé la question des causes dans mon exemple. Jamais. Je m'en fiche de savoir pourquoi et comment Chitah a commis ce crime, je m'en fiche complètement. Moi je parle de la peine qu'il va recevoir au tribunal, et de son efficacité (ici, compte tenu de la sociopathie du sujet). Voilà : je n'ai jamais, jamais, jamais parlé de cause profonde, absolument jamais, tu as compris complètement de travers, parce que tu penses qu'il n'y a que deux types d'opinions en matière pénale : les tiennes (celles de Charles Bronson) et celles des sans-couilles comme Taubivalls ou Désir. Rien n'est plus faux.
Jesrad Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Parler de sociopathie dans un débat sur la criminologie est un début de pente glissante vers la médicalisation des comportements individuels.
sans Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Mais je te lis attentivement, tu invoques tour à tour un déterminisme social (plus haut dans le fil : pauvreté-chômage > criminalité), tantôt comme ici un déterminisme psychologique ou médical, contre lequel la prison serait impuissante, et la notion même de punition absurde. Tout est déterminé, quelque nom qu'on donne par ailleurs au déterminisme, tout résulte d'une causalité plus ou moins perceptible. Et faire ce constat évident n'empêche pas d'être favorable à l'existence de sanctions pénales, qui permettent d'enclencher un autre déterminisme. En bref : l'explication n'est pas l'excuse.
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Parler de sociopathie dans un débat sur la criminologie est un début de pente glissante vers la médicalisation des comportements individuels. Non, c'est juste de l'ignorance et de la lâcheté intellectuelle, je ne peux pas appeler cela autrement. Je suis effaré par la capacité que j'observe sur ce forum a sortir des réponses toutes faites, valables pour plusieurs débats : ici on m'accuse (complètement à tort) de vouloir vider les prisons, là on m'accuse de vouloir devenir un nouveau Docteur Mengele ou je ne sais quoi, c'est incroyable. Thinking out of the box ne se fait apparemment pas sans résistance. Quand Cécile Duflot dit "le but des propriétaires est de faire du profit" (elle le dit pour les entreprises en général), je dis que c'est une ineptie absolue. Je le dis pas parce que je suis libéral ou parce que je n'aime pas cette femme, je le dis parce que cette sottise est un concept du XIXème ou du XVIIIème siècle, et que la connaissance a largement progressé depuis, je vous laisse cette lecture : http://www.wikiberal.org/wiki/Entreprise#Le_seul_but_d.27une_entreprise.2C_c.27est_bien_le_profit.3F Le profit est souvent présenté par les anti-capitalistes de tout poil comme l'alpha et l’oméga de l'entrepreneuriat. A la suite de travaux majeurs à partir des années 1950, notamment de l'école évolutionniste, les multiples acteurs de l'entreprise, les stakeholders, et leurs motivations respectives ont été considérés avec de plus en plus de précision : salariés, fournisseurs, dirigeants, propriétaires, etc. Plusieurs auteurs ont successivement proposé durant les 50 dernières années un ou plusieurs objectifs que l'on pourrait par hypothèse affecter à l'entreprise (liste non exhaustive) : Adolph Berle et Gardiner Means, 1933 : maximisation des intérêts de l'équipe dirigeante William J. Baumol, 1959 : maximisation des ventes de la firme, puis du taux de croissance de celle-ci Marris, 1964 : maximisation du taux de croissance annuel, par le chiffre d'affaires, le nombre d'employés, la capitalisation boursière, etc. et enfin Herbert A. Simon, 1959, puis Armen Alchian et Ruben Kessel, 1962 : « la firme poursuit des objectifs pécuniaires (profit, trésorerie, chiffre d'affaires, etc..) et non pécuniaires (prestige des dirigeants, carrière des salariés, etc.) et effectue pour cela des arbitrages visant à "satisfaire" tout ou partie de ces intérêts ». On voit donc clairement que la maximisation du profit ne peut raisonnablement être une hypothèse à adopter pour l'analyse du comportement des firmes ; bien souvent les tenants de telles théories ont une vision simpliste et obsolète de l'entreprise. Les objectifs poursuivis par celle-ci ne peuvent être réductibles à un seul quel qu'il soit, tant les buts des stakeholders d'une firme sont divers.
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Tout est déterminé, quelque nom qu'on donne par ailleurs au déterminisme, tout résulte d'une causalité plus ou moins perceptible. Et faire ce constat évident n'empêche pas d'être favorable à l'existence de sanctions pénales, qui permettent d'enclencher un autre déterminisme. En bref : l'explication n'est pas l'excuse. Ton débat avec free jazz sur le déterminisme de la criminalité est intéressant (je le trouve stérile pour ma part), mais je rappelle que je n'y prends pas part, ce n'est pas du tout du tout mon sujet.
Jesrad Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Moi je parle de la peine qu'il va recevoir au tribunal, et de son efficacité (ici, compte tenu de la sociopathie du sujet).C'est ce sujet qui m'intéresse aussi: dans le cas d'une punition qui sert les intérêts de la victime, au lieu d'y être au mieux neutre et au pire contraire, l'idée que je me fais de la justice est bien mieux servie ET le fait que certains individus soient insensibles à la menace de punition devient secondaire.
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 C'est ce sujet qui m'intéresse aussi: dans le cas d'une punition qui sert les intérêts de la victime, au lieu d'y être au mieux neutre et au pire contraire, l'idée que je me fais de la justice est bien mieux servie ET le fait que certains individus soient insensibles à la menace de punition devient secondaire. Dans mon exemple, je n'ai pas dit que le sujet était insensible à la menace de la punition, je n'ai jamais jamais jamais jamais écrit cela. J'ai écrit que une fois la punition prononcé, il ne fera pas le lien avec le crime qu'il a commis. C'est pourtant pas compliqué à comprendre. Second point, j'ai une question pour toi : Quand j'étais petit, pour me punir, ma mère avait deux manières : soit me priver de sortie, soit me mettre une claque. Etre privé de sortie ne me dérangerait pas parce que de toute façon j'étais un geek qui passait son temps à lire. En revanche, j'étais terrorisé à l'idée de me prendre une claque. Mon grand frère c'était exactement l'inverse, il préfèrait une raclée. Est-ce que tenir compte de cela fait de ma mère une Taubivalls laxiste boboïsante repentante? Est-elle une couille molle à la Harlem Désir?
F. mas Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Tiens Chitah si tu t'intéresses aux sciences cognitives et notamment à ce qu'elles peuvent apporter dans le domaine des sciences sociales (et du droit, ce qui n'est pas exactement la même chose), je te conseille ce livre, qui justement en fait un petit bilan http://www.amazon.com/The-Blank-Slate-Modern-Denial/dp/0142003344 Pinker aborde un moment la question du rapport entre génétique comportementale et droit (pour en ressortir avec un opinion assez modérée, qui est assez critique de l'expertise des neurosciences, et renvoie à la responsabilité des individus). J'avais acheté cet essai pour avoir un point de vue critique sur les différentes théories du genre qui commencent à circuler en sciences humaines, mais le sujet est beaucoup plus large. Ça n'a pas de rapport direct avec votre échange, qui devrait à mon avis se pencher sur la question de la désincitation à la criminalité (c'est éthiquement plus neutre, mais ça a tendance à durcir les peines plutôt qu'à les personnaliser c'est sûr).
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Merci pour la référence F.mas, tu peux aussi regarder la conf' de Cameron, elle dure juste 15 minutes, et elle est vraiment pas mal, c'est une bonne introduction au sujet que j'essaie d'aborder!! Au passage, dommage qu'un livre sorti en 2003 ne soit pas encore traduit en français!
F. mas Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Il y a plein d'essais dans ce genre qui mériteraient une bonne traduction. Par exemple les essais de Matt Ridley, c'est pareil. C'est de l'excellente vulgarisation et des intros à tous les débats universitaires contemporains en histoire économique, évopsy, théorie morale, biologie, éthologie, et le tout d'un point de vue libéral tendance Adam Smith. Je suis très jaloux des anglos à cause de ce genre de collections fait par des pros (en France, c'est impossible!).
free jazz Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 J'approuve fortement la remarque de Jesrad : les citoyens n'ont dans l'ensemble rien à gagner à une médicalisation excessive de la justice et des déviances sociales. Car ce que propose Chitah, c'est en fin de compte, de revenir au XIXè siècle, lorsque la criminalité était considérée comme une pathologie mentale. Je signale aussi en passant que les prisons pourraient être sensiblement améliorée si elles disposaient d'unités de soins valables, d'activités de travaux d'intérêt général, et si l'administration pénitentiaire ne mélangeait pas les prisonniers violents, les caïds avec ceux condamnées pour faits de droit commun. Mais relâcher les délinquants dans la nature est une solution de facilité qui ne marche pas, favorise l'explosion de la criminalité et surtout, constitue un préjudice pour la société et les victimes.
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 J'approuve fortement la remarque de Jesrad : les citoyens n'ont dans l'ensemble rien à gagner à une médicalisation excessive de la justice et des déviances sociales. Car ce que propose Chitah, c'est en fin de compte, de revenir au XIXè siècle, lorsque la criminalité était considérée comme une pathologie mentale. Non, non, non, non. Je ne parle pas de pourquoi il y a crime, je m'en fous, que ce soit pour des raisons mentales, sociales, ou je ne sais quoi, ce n'est pas mon sujet du tout. C'est quand même dingue, c'est la cinquième fois que je le répète! Ce dont je parle, c'est APRES QUE LE CRIME SOIT COMMIS. Je signale aussi en passant que les prisons pourraient être sensiblement améliorée si elles disposaient d'unités de soins valables, d'activités de travaux d'intérêt général, et si l'administration pénitentiaire ne mélangeait pas les prisonniers violents, les caïds avec ceux condamnées pour faits de droit commun. Mais relâcher les délinquants dans la nature est une solution de facilité qui ne marche pas, favorise l'explosion de la criminalité et surtout, constitue un préjudice pour la société et les victimes. Ce que tu écris est un résumé très simplifié de ce que j'ai écrit plus haut.
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Free jazz, j'aimerai que tu répondes sans détour à ceci : Second point, j'ai une question pour toi : Quand j'étais petit, pour me punir, ma mère avait deux manières : soit me priver de sortie, soit me mettre une claque. Etre privé de sortie ne me dérangerait pas parce que de toute façon j'étais un geek qui passait son temps à lire. En revanche, j'étais terrorisé à l'idée de me prendre une claque. Mon grand frère c'était exactement l'inverse, il préfèrait une raclée. Est-ce que tenir compte de cela fait de ma mère une Taubivalls laxiste boboïsante repentante? Est-elle une couille molle à la Harlem Désir?
neuneu2k Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Toi non plus tu n'as rien compris, je ne prenais que l'exemple des sociopathes. Et je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas le mettre en prison, j'ai dit que cela ne servait à rien, et que la science nous apprend que les gens sont différents, et peuvent mériter des punitions totalement différentes. Indubitablement, mais Librekom a également raison dans le sens ou si on ne sais pas punir, on peut toujours isoler, ce n'est q'une partie de l'utilité de la prison, et elle est clairement moins efficace en général sur ces profils, mais ça ne la rends pas inutile pour autant. Mais c'est pas grave, je savais que personne ne comprendrait, que je serais accusé de la culture de l'excuse, de repentance, de bobo bisounours, etc. Tant pis ce n'est pas très grave. C'est pas fini oui le délire de persécution, tu dit des trucs intéressants, certains de tes contraditeurs aussi, et ne pas etre d'accord n'implique pas d'etre à la masse, tu fait précisément ce que tu reproche a d'autres.
Noob Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Indubitablement, mais Librekom a également raison dans le sens ou si on ne sais pas punir, on peut toujours isoler, ce n'est q'une partie de l'utilité de la prison, et elle est clairement moins efficace en général sur ces profils, mais ça ne la rends pas inutile pour autant. C'est pas fini oui le délire de persécution, tu dit des trucs intéressants, certains de tes contraditeurs aussi, et ne pas etre d'accord n'implique pas d'etre à la masse, tu fait précisément ce que tu reproche a d'autres. Tout à fait, c'est à mon avis ce qui manque dans cette discussion, à savoir, finalement on s'en fout en partie que le gars apprenne de sa peine ou non, l'essentiel c'est que pendant un moment il soit hors d'état de nuire. S'il recommence on ralongera la peine et s'il commet des délits toujours plus grave, il risquera perpète. Après tout on s'en fout de lui pourrir la vie, dans la mesure où il ne pourrit plus celle des autres. C'est à mon avis le manque de considération du point 1 qui parait évident à tous ici qui fait qu'il est mal compris. Chitah cherche un truc efficace pour faire passer le goût du pain aux sociopathes, mais pour l'instant il n'a rien mis sur la table comme proposition. Et le problème c'est que sans alternative concrète à se mettre sous la dent, on est laissé avec l'interrogation: Mais alors quoi, tu ne voudrais quand même pas les relâcher quand même ? Ce qu'il n'a évidemment jamais dit, mais qui est tout aussi naturel de se poser comme question. Après moi aussi je suis peut-être totalement à la rue hein.
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Tout à fait, c'est à mon avis ce qui manque dans cette discussion, à savoir, finalement on s'en fout en partie que le gars apprenne de sa peine ou non, l'essentiel c'est que pendant un moment il soit hors d'état de nuire. S'il recommence on ralongera la peine et s'il commet des délits toujours plus grave, il risquera perpète. Après tout on s'en fout de lui pourrir la vie, dans la mesure où il ne pourrit plus celle des autres.C'est un des intérêt de l'emprisonnement en effet, je n'ai pas parlé de cela car ce n'était pas mon sujet. J'ajoute que non seulement on s'en fout de lui pourrir la vie, mais c'est un des intérêts de la prison aussi : lui faire suffisamment mal (de façon proportionnée) pour lui ôter le goût de recommencer. C'est à mon avis le manque de considération du point 1 qui parait évident à tous ici qui fait qu'il est mal compris. Chitah cherche un truc efficace pour faire passer le goût du pain aux sociopathesVoilà, c'est exactement cela. Apparemment (je ne suis pas psychiatre) le sociopathe comprend moins bien la punition que les autres. Ainsi, cette aspect de pourrissage de sa vie par la prison est moins efficace, voire pas efficace du tout. , mais pour l'instant il n'a rien mis sur la table comme proposition. Et le problème c'est que sans alternative concrète à se mettre sous la dent, on est laissé avec l'interrogation: Mais alors quoi, tu ne voudrais quand même pas les relâcher quand même ? Ce qu'il n'a évidemment jamais dit, mais qui est tout aussi naturel de se poser comme question. Après moi aussi je suis peut-être totalement à la rue hein. Non tu n'es pas à la rue bien au contraire, et non il n'est absolument pas naturel de se poser la question de savoir si il faut l'emprisonner. Si il a été condamné, hop direction la prison pour purger sa peine. Concernant la solution : non je n'en n'ai pas, je n'ai fait que poser le débat sur la table. Se poser la question de l'utilité réelle de la peine de prison dans son ensemble est toujours utile, histoire de progresser en connaissance. Il est absurde de penser que ce que je pose comme question est "faut-il supprimer les peines de prison ou pas?" ou encore consiste à médicaliser je ne sais quoi.
Adrian Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Extorquée une vielle dame de 990 euros pour rembourser une dette alors que sa mère,députée, a une fortune de plus d'un million euros....C'est ridicule...
neuneu2k Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Evidemment que l'efficacité de la prison est quelque chose qu'il faut étudier scientifiquement, mais en prenant tous les aventages et tous les inconvéniants. L'aspect dissuasif L'aspect éducatif L'élimination temporaire d'un danger identifié La séparation temporaire du prisonnier de la pression qui le pousse à etre un criminel, mais également la séparation temporaire du prisonnier des incitations sociales à ne pas etre un sociopathe. L'aspect "université du crime", autant par ce que la prison apporte d'éducation criminelle que par ce qu'elle aporte en terme de résautage criminel. Les couts sociaux et économiques de chaque place de prison. Et ce pour chaque type de crime et plusieurs typologies de criminels. Dans tous les cas, l'aspect repressif est un tout petit bout de la réduction de l'insécurité, la prévention, non pas au sens bisounours "on leur construit des stades et le probleme est reglé" (meme si il est possible qu'en effet ça ai un effet positif, la encore, il faut mettre en relation avec les couts), mais bien la prévention par la sécurité en générale, qu'elle soit individuelle, collective, ou publique.
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Absolument sur la prévention : comme pour la "solidarité", la gauche s'est emparée d'un thème et l'a dénaturé totalement. La prévention c'est l'ensemble des précautions à prendre pour ne pas déjà créer un contexte criminogène du type l'occasion fait le larron. Ainsi, dans les établissements ouverts au publics on voit souvent des écriteaux "faites attentions à vos affaires la direction décline toute responsabilité etc.", signifiant "c'est pas parce que t'es dans un pub avec un vigile devant que tu ne peux pas te faire piquer ton portefeuille". Ou encore prévenir les touristes chinois que leur étrange coutume consistant à se balader avec beaucoup de liquide sur soi n'est pas une très bonne idée.
Jesrad Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 Voilà, c'est exactement cela. Apparemment (je ne suis pas psychiatre) le sociopathe comprend moins bien la punition que les autres. Ainsi, cette aspect de pourrissage de sa vie par la prison est moins efficace, voire pas efficace du tout.C'est pas que c'est moins efficace sur les sociopathes, c'est que ça n'a aucun effet. Ils continuent de se comporter exactement pareil même après 100 coups de fouet et passage à deux poils de cul de la mort. C'est pour ça qu'on les considère incurables: le châtiment passé ou à venir ne les infléchit pas donc le 'dressage' à faire au moins semblant ne fonctionne que tant qu'ils y trouvent leur intérêt ... selon leurs propres termes.
Chitah Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 C'est pas que c'est moins efficace sur les sociopathes, c'est que ça n'a aucun effet. Ils continuent de se comporter exactement pareil même après 100 coups de fouet et passage à deux poils de cul de la mort. C'est pour ça qu'on les considère incurables: le châtiment passé ou à venir ne les infléchit pas donc le 'dressage' à faire au moins semblant ne fonctionne que tant qu'ils y trouvent leur intérêt ... selon leurs propres termes.La raison pour laquelle j'ai mis un bémol, que j'ai écrit pas efficace, c'est à cause de ceci : Il faudrait que vous passiez dans cette discussion de votre approche catégorielle (on rassemble les gens par paquets) à une approche dimensionnelle (ce qui caractérise ses paquets est présent en chacun de nous, de manière plus ou moins intense). Ainsi la psychologie est passée, en tant que science, d'une classification des gens en paquets (les paranos, les anxieux, etc.) à une approche selon laquelle on a toutes ses dimensions en nous, et ce que le langage commun appelle "un paranoïaque" est simplement un individu qui souffre d'un trouble du comportement paranoïaque. My two cents. Il n'y a pas d'un côté les sociopathes, de l'autre les pas sociopathes (approche par paquets), on est tous plus ou moins sociopathes. Pour ce qu'autrefois on appelait "sociopathes", on parle de "trouble de personnalité antisociale", et ce n'est pas du politiquement correct, c'est l'approche la plus féconde (approche dimensionnelle). Sinon sur le fond : je suis d'accord avec ton constat, donc maintenant faut y réfléchir (et je ne suis pas le plus sualifié).
free jazz Posté 10 septembre 2013 Signaler Posté 10 septembre 2013 C'est pas que c'est moins efficace sur les sociopathes, c'est que ça n'a aucun effet. Ils continuent de se comporter exactement pareil même après 100 coups de fouet et passage à deux poils de cul de la mort. C'est pour ça qu'on les considère incurables: le châtiment passé ou à venir ne les infléchit pas donc le 'dressage' à faire au moins semblant ne fonctionne que tant qu'ils y trouvent leur intérêt ... selon leurs propres termes. Si les sociopathes sont incapables d'empathie mais motivés par le calcul rationnel, il paraît donc important de conserver le rôle dissuasif de la peine et de la prison, voire même de réhabiliter le châtiment.
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