José Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Qui aurait cru qu'anésthésiste et barman soient deux métiers aux origines communes ?
Taranne Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Je dis simplement que tu ne serais pas forcément morte. Sinon, certaines formes d'anesthésie existait déjà à l'époque. J'ai demandé à Google et, d'après lui, la césarienne jusqu'à la Renaissance ne se pratiquait guère que sur des femmes déjà mortes, afin de sauver - au sens physique ou religieux du mot - le foetus.
José Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 J'ai demandé à Google et, d'après lui, la césarienne jusqu'à la Renaissance… Jusqu'à la Renaissance ? Au temps pour moi.
Patrick Smets Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 J'ai demandé à Google et, d'après lui, la césarienne jusqu'à la Renaissance ne se pratiquait guère que sur des femmes déjà mortes, afin de sauver - au sens physique ou religieux du mot - le foetus. brrr..
Invité Arn0 Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Un certain nombre d'accouchement par césarienne pourraient être pratiqué sans, ce serait simplement plus risqué.
Punu Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Une civilisation qui ne pense qu'à préserver sa petite santé est définitivement en bout de course. On vous parle d'époques où l'histoire s'écrivait chaque jour, où il était possible de découvrir des territoires totalement inconnus, où les hommes étaient vraiment libres, et vous parlez de rhumes et d'otites.
Taranne Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Jusqu'à la Renaissance ? Au temps pour moi. C'est tout de même à prendre avec des pincettes (forceps?) dans la mesure où Google semble ignorer la médecine arabe.
0100011 Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Une civilisation qui ne pense qu'à préserver sa petite santé est définitivement en bout de course. On vous parle d'époques où l'histoire s'écrivait chaque jour, où il était possible de découvrir des territoires totalement inconnus, où les hommes étaient vraiment libres, et vous parlez de rhumes et d'otites. dixit Epictète qui ne bronchait pas quand on lui brisait la jambe, montrant par là son vrai stoïcisme. Cela dit je partage une part importante de cette remarque, si on lui retire son accent romantique.
h16 Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Dis donc ça t'obsèdes. Tu es dentiste? Tu as les dents sensibles ? Non, c'est juste pour pointer le fait que les "petits bobos" de nos jours pouvaient tourner berserk à l'époque. Il n'était pas impossible de mourir (je dis bien mourir) d'une rage de dent, notamment lorsque celle-ci s'enflammait. Inutile aussi de dire que les traitements proposés étaient tout à fait agréables, puisqu'il fallait cautériser la plaie, ce qu'on ne fait pas avec un petit shamallow… Je passe les petites diarrhés, choléra, dysentrie, peste, rage, grippe, famines et sécheresses qui firent par le passé systématiquement plus de morts que les guerres et les brigands.
Dardanus Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Une civilisation qui ne pense qu'à préserver sa petite santé est définitivement en bout de course. On vous parle d'époques où l'histoire s'écrivait chaque jour, où il était possible de découvrir des territoires totalement inconnus, où les hommes étaient vraiment libres, et vous parlez de rhumes et d'otites. Quand on se penche sur la correspondance privée de temps plus anciens, on est au contraire frappé de l'importance qui tient tout ce qui touche la santé car en effet il s'agissait de questions souvent vitales. Les petits maux pouvaient très vite dégénérer comme le faisait remarquer h16. L'histoire ne s'y écrivait pas plus chaque jour qu'aujourd'hui : c'est typiquement une illusion romantique.
Harald Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 L'histoire ne s'y écrivait pas plus chaque jour qu'aujourd'hui : c'est typiquement une illusion romantique. Certes, mais il faut bien reconnaître qu'à notre époque, les terra incognita ne sont plus légion et le dernier bouseux du coin le plus reculé, pourvu qu'il possède une télévision ne s'ébahira pas lorsqu'il croisera un kalmouk ou une inuit.
Hidalgo Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Certes, mais il faut bien reconnaître qu'à notre époque, les terra incognita ne sont plus légion et le dernier bouseux du coin le plus reculé, pourvu qu'il possède une télévision ne s'ébahira pas lorsqu'il croisera un kalmouk ou une inuit. *soupir* le désenchantement du monde…*soupir*
Invité Arn0 Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 …les terra incognita ne sont plus légion… Il reste tant à explorer.
AX-poulpe Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Certes, mais il faut bien reconnaître qu'à notre époque, les terra incognita ne sont plus légion et le dernier bouseux du coin le plus reculé, pourvu qu'il possède une télévision ne s'ébahira pas lorsqu'il croisera un kalmouk ou une inuit. Quand on pense au nombre effectif de gens qui, dans les temps anciens, avaient l'opportunité d'aller sur des terres inconnues…et quand on compare ceux-là à tous les autres qui naissaient, vivaient et mourraient dans leur village, et pas forcément par choix… Bref, aujourd'hui c'est moins romantique mais le monde entier a plus facilement accès aux beautés de notre planète. C'est plus libéral quand même
0100011 Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 pourvu qu'il possède une télévision ne s'ébahira pas lorsqu'il croisera un kalmouk ou une inuit. en tous cas, tout joueur d'échecs connait ce mafieux Kalmouk à la tête de la fide et de son pays:
LaFéeC Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 dernier bouseux du coin le plus reculé, pourvu qu'il possède une télévision ne s'ébahira pas lorsqu'il croisera un kalmouk ou une inuit. Je ne suis pas d'accord. J'ai beau voir de magnifiques paysages à la télé, je n'en suis pas moins émerveillée quand je vois le beau en "vrai". Idem pour les gens, les peuples d'ailleurs. J'ai tendance à voir le verre à moitié plein Quand aux merveilleuses aventures possibles dans le passé, je ne me fais pas d'illusion, pour le commun des mortels, la vie était "banale" comme la nôtre. A midi, j'ai déjeuné avec ma grande tante et mon arrière-grand-mère, et je leur ai posé la question. Ma grande tante me disait qu'elle n'aurait pas supporté passer sa jeunesse à notre époque. La petite ville de campagne où elle vit encore était très animée dans les années 50 (elle avait 20 ans). Il y avait 14 épiceries et 20 cafés! (aujourd'hui, 2 épiceries, 2 supermarchés, 8 cafés) et tous les samedis soirs les jeunes guinchaient sur la place du village. Les 2 me donnent comme raison principale l'insousciance qu'elles pouvaient avoir et le fait qu'il n'y avait pas d'insécurité. Cette question a animé agréablement notre déjeuner.
Noodles Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Ouais, ça devait être le fun de vivre dans une des sociétés les plus totalitaires de l'Histoire. Mouais, ça reste à prouver. N'empêche que je trouve que c'est une civilisation passionnante.
Hidalgo Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Ne jamais confondre tourisme avec immigration.
ShoTo Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 et le fait qu'il n'y avait pas d'insécurité. Tu vas t'attirer les foudres d'Harald.
LaFéeC Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Tu vas t'attirer les foudres d'Harald. Je ne fais que répéter les dires de ma grande-tante et de mon arrière-grand-mère, il faut garder à l'esprit qu'elles vivent à la campagne (aujourd'hui à une heure de la ville, mais pas en 1950), et que chez les Cévenols, valait mieux pas faire des cagades. (faut préciser que nous laissions portières et portes ouvertes sans nous en soucier, c'est fini depuis peu)
Dardanus Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Il faut rappeler aussi qu'il n'y avait pas grand chose à voler. La hausse de la délinquance (à compter des années 60) est liée à l'entrée dans la société de consommation : la convoitise est devenue très forte.
Toast Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Rome, au Ier siècle avant notre ère ; Dans une ville de l'Italie du Nord au Moyen-Age ; La fin du XVIII/le debut du XIX en France.
chairacanon Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Sérieusement. Cro-Magnon. C'est la période la plus mystérieuse.
Harald Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Il faut rappeler aussi qu'il n'y avait pas grand chose à voler.La hausse de la délinquance (à compter des années 60) est liée à l'entrée dans la société de consommation : la convoitise est devenue très forte. Phénomène à lier avec la montée en puissance de l'état providence.
Hidalgo Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Sérieusement. Cro-Magnon. C'est la période la plus mystérieuse. Bestiale plutôt. Se peler les miches en bouffant de la chair crue, pas pour moi.
h16 Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Une civilisation qui ne pense qu'à préserver sa petite santé est définitivement en bout de course. On vous parle d'époques où l'histoire s'écrivait chaque jour, où il était possible de découvrir des territoires totalement inconnus, où les hommes étaient vraiment libres, et vous parlez de rhumes et d'otites. Eh oui. C'est la nouvelle génération : elle découvre ses petits doigts de pieds et évite de les cogner dans les meubles. Elle découvre qu'elle a froid l'hiver et chaud l'été. Elle part à la conquête de territoires anxiolytiques que nos ancêtres ne pouvaient pas connaître ! Elle écrit tous les jours l'histoire de la bobologie, de la pharmacopée de l'horion, et chante dans un registre de petits couinements douillets une symphonie d'atermoiements. Faut s'y faire.
Harald Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Eh oui. C'est la nouvelle génération : elle découvre ses petits doigts de pieds et évite de les cogner dans les meubles. Elle découvre qu'elle a froid l'hiver et chaud l'été. Elle part à la conquête de territoires anxiolytiques que nos ancêtres ne pouvaient pas connaître ! Elle écrit tous les jours l'histoire de la bobologie, de la pharmacopée de l'horion, et chante dans un registre de petits couinements douillets une symphonie d'atermoiements.Faut s'y faire. Non. Bestiale plutôt. Se peler les miches en bouffant de la chair crue, pas pour moi. Pourquoi crue ? Néanderthal maîtrisait déjà le feu. En outre, ce serait faire injure à nos aïeux que d'imaginer qu'ils n'accommodaient pas leur pitance d'herbes diverses. Pourquoi croire que ces hommes qui vivaient au contact de la nature aient été plus bêtes que les tribus primitives passées et présentes ?
Invité Arn0 Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Bestiale plutôt. Se peler les miches en bouffant de la chair crue, pas pour moi."L'homme de cro-magnon" maitrisait le feu (la maitrise du feu est d'ailleurs antérieure à l'apparition de l'homo sapiens).
h16 Posté 13 février 2008 Signaler Posté 13 février 2008 Non. La sénescence ne nous laisse, à tous et bien malheureusement, aucun recours.
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