Punu Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 Mais donc, si je comprends bien - arrête-moi si je me trompe - tu as lu tous ces livres ? Sinon, comment fais-tu pour "démentir la thèse d'un bouquin que tu n'as pas lu" ? Personnellement, jusqu'à 17h23 ce mercredi 5 mars 2008, je pensais avoir raison de ne pas être zoroastrien. Maintenant, je me rends compte de mon erreur, vu que je n'ai pas lu l'Avesta.
Patrick Smets Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 Je reconnais une lacune au niveau du Coran, mais comme il semblerait finalement que ce n'est qu'une mauvaise copie de l'ancien testament, je fais le pari que ca ne doit pas trop changer de l'habitude. Et par ailleurs, tu avais effectivement tort de ne pas être zoroastrien, c'est une religion très intéressante. PS: de plus, je ne suis pas athée et ne l'ait jamais été, donc…
Starscream Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 Est-ce que tu as conscience que tu demandes à des gens qui n'ont pas lu le bouquin de Simonnot de répondre à une question que tu as formulée sans avoir non plus lu ce bouquin ?? Et tout ça est supposé prouver que le bouquin, rien que par son titre, ne vaut pas la peine d'être lu… Faut pas t'étonner que certains trouvent ton raisonnement un peu foireux. Tout à fait, c'est mon cas, je ne comprends rien de cette levée de bouclier. Ce Simmonot est si mal perçu que ça sur ce forum? J'ai jeté un oeil à la liste de ses oeuvres, il y a l'air d'y avoir des choses très intéressantes!
Harald Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 Tout à fait, c'est mon cas, je ne comprends rien de cette levée de bouclier. Ce Simmonot est si mal perçu que ça sur ce forum? J'ai jeté un oeil à la liste de ses œuvres, il y a l'air d'y avoir des choses très intéressantes! En ce qui me concerne, j'ai une fâcheuse tendance à consulter les économistes (changer la spécialité en fonction de l'individu) quant à leur domaine respectif. Il semble que le mélange des genres soit une autre exception française, puisque j'avais évoqué un fumeux celtophile* d'opérette qui sans rire prétendait expliquer la société celtique pré-chrétienne à travers une grille de lecture marxiste. Chacun chez soi. Un économiste ça doit expliquer les mécanismes du marché, un religieux faire de l'exégèse et un communiste aller au goulag. * « M. Jean Bertrand, dit Jean Markale, se fait parfois passer pour professeur de lettres classiques. Il ne dit jamais où il enseigne ; Mais (…) il ne sait pas accentuer le grec, ignore tout du latin (…) il ne sait pas combien de cas comporte la déclinaison irlandaise (tantôt deux, tantôt trois)(…) Jean Markale lui-même se cite très complaisamment dans ses publications ultérieures et, chaque fois qu'il est question d'un texte irlandais, il renvoie à L'épopée Celtique comme si cet ouvrage contenait des traductions ou constituait la référence essentielle. Tout cela est, au mieux, une plaisanterie. »Christian-Joseph Guyonvarc'h - Textes Mythologiques Irlandais - Ogam-Celticum N°11/1 & 2, 1978, p. 39. Il a aussi été condamné dans une affaire de plagiat en 1989, ayant fait reparaître sous son propre nom le Guide le la Bretagne Mystérieuse, publié vingt ans plus tôt par Gwenc'hlan Le Scouëzec chez Tchou, qui avait déjà édité l'original dans la même collection. L'ouvrage a fini au pilon mais cette affaire semble être due à un abus de l'éditeur.
Ash Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 C'est une insulte à Simonnot que tu fais là. Pourquoi ? Il rêve d'être comédien ? Je n'ai vraiment pas compris ta remarque mais quelque chose me dit que c'est réciproque.
LaFéeC Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 Pourquoi ? Il rêve d'être comédien ?Je n'ai vraiment pas compris ta remarque mais quelque chose me dit que c'est réciproque. Ce que je voulais dire c'est que Simonnot mérite qu'on argumente, alors que Marceau, non. Mais c'est pas grave.
Roniberal Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 En ce qui me concerne, j'ai une fâcheuse tendance à consulter les économistes (changer la spécialité en fonction de l'individu) quant à leur domaine respectif. Il semble que le mélange des genres soit une autre exception française, puisque j'avais évoqué un fumeux celtophile* d'opérette qui sans rire prétendait expliquer la société celtique pré-chrétienne à travers une grille de lecture marxiste. Chacun chez soi. Un économiste ça doit expliquer les mécanismes du marché, un religieux faire de l'exégèse et un communiste aller au goulag. Tout à fait d'accord avec toi. L'impérialisme de la discipline économique souhaité par certains (et je ne parle pas des forumeurs de lib.org en disant cela) m'irrite au plus haut point.
xara Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 Je prends acte que tu es incapable de trouver une explication économique à l'essor du christianisme et à sa diffusion dans le bassin méditerranéen lors des trois premiers siècles de notre ère, ni pourquoui et comment il fut volontairement adopté par l'élite de l'époque. Moi non plus je n'ai pas de telle explication. Ça n'empêche pas de dire que ce que dit Starcream, à savoir que tu ne nous balances rien moins que la conclusion définitive selon laquelle "l'économie de la religion, c'est du bidon" et que "la thèse de Simonnot est fausse" a priori (quelle thèse d'ailleurs?). Et enfin que si quelqu'un a quelque chose à démontrer ce sont seulement ceux qui pensent qu'elle est vrai. Tout ceci sachant que tu n'as apparemment pas lu le bouquin. Je ne sais pas si ce que raconte Simonnot est "bullshit" ou non mais ce que tu nous dis là l'est, évidemment. C'est dingue de voir certaines réactions ici dès qu'il est question de religion. Est-ce que tu as conscience que tu demandes à des gens qui n'ont pas lu le bouquin de Simonnot de répondre à une question que tu as formulée sans avoir non plus lu ce bouquin ?? Et tout ça est supposé prouver que le bouquin, rien que par son titre, ne vaut pas la peine d'être lu… Faut pas t'étonner que certains trouvent ton raisonnement un peu foireux. Evidemment et c'est ainsi que la discussion a été tuée dans l'œuf.
xara Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 Ben non, Dieu a déjà tout bien expliqué. Il suffit de savoir lire. Tu nous diras dans quelle librairie on peut trouver ses écrits, hein?
Ronnie Hayek Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 Comme quoi la religion mène tout droit au relativisme ! Si considérer une fausse science pour ce qu'elle est, c'est du relativisme, alors 2+2=5… Blague à part, comme l'écrivait Blanc de Saint-Bonnet : Il n'y a pas d'autre issue, il faut être ou catholique ou socialiste, croire que l'Homme dépend de Dieu, ou croire qu'il en est indépendant, sous peine de ne présenter qu'un lambeau, de n'avoir qu'un fragment de logique. A chacun de faire son choix… et choisir la religion de Satan mène au relativisme, assurément.
WALDGANGER Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 De ce que j'en ai compris, pour analyser la religion d'un point de vu économique il faut faire plusieurs hypothèse. Du coté de l'offre il faut pouvoir mettre en évidence une fonction objectif. Cette fonction objectif serait ici la classique maximisation du profit. Et du coté de la demande il faut également mettre en évidence une fonction objectif des consommateurs (je n'ai pas compris laquelle d'après le résumé) et aussi supposer que les "consommateurs" se situent dans le cadre du choix rationnel. Il peut y avoir débat sur la fonction objectif du producteur mais je n'ai pas l'impression de voir un comportement de maximisation du profit chez les cathos. Et surtout, du coté de la demande, plutôt que l'hypothèse de rationalité facile à critiquer, c'est l'idée même de choix qui me pose problème. On ne choisit pas de croire (je le sais j'ai essayé), la croyance ne peut donc pas se situer dans le cadre de la théorie économique.
Harald Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 http://www.observatoiredesreligions.fr/spip.php?article243 ECONOMIE RELIGIEUSE DEVOILEEmercredi 27 février 2008 par Alain Faujas pour Le Monde Le journal Le Monde dans son edition du 27 fevrier a consacre son "Livre du jour" au dernier ouvrage de Philippe Simonnot, Le marche de Dieu. Ci/dessous le texte de cet article signe par Alain Faujas A l’aide de l’archéologie, Israel Finkelstein et Neil Asher Silberman avaient joyeusement démantibulé les mythes de l’âge d’or hébreu, de la conquête de la Terre promise et du temple du roi Salomon, dans leur Bible dévoilée (Bayard, 2002). Toutes proportions gardées, Philippe Simonnot, journaliste économique (naguère au Monde) et auteur de nombreux ouvrages d’histoire, se livre à la même entreprise de mise en pièces des trois religions dites du Livre, dans son Marché de Dieu, mais d’un point de vue économique et avec pour maître Adam Smith. Car "le marché" conclu avec Abraham instaure le monothéisme, c’est-à-dire un monopole de la foi en un Dieu jaloux, ce qui est plus facile pour prélever les dîmes, dons et offrandes qui aident le personnel religieux à prospérer. Philippe Simonnot décrit comment la religion juive, puis la chrétienne et, enfin, la musulmane ont pris le pouvoir, à cinq cents ans de distance chaque fois. Mais comment un monothéisme entre-t-il sur le marché religieux où existent déjà deux monothéismes ? "En se prétendant plus aîné que l’aîné, plus proche de la source, plus pur, plus monothéiste." La nouvelle croyance doit apparaître comme à la fois très nouvelle (puisqu’il faut changer de foi) et très ancienne ("La valeur d’une religion, comme le bon vin, augmente avec l’âge"). Le problème est que le monopole religieux, comme tout monopole, s’efforce de tuer la concurrence, et, pour y parvenir, s’adosse très vite à l’Etat. Et là, tout se détraque : la qualité du service religieux n’est plus ce qu’il était ; le clergé augmente ses "prix"… et une nouvelle religion concurrente se présente sur le marché qui rafle la mise jusqu’à ce que, etc. Philippe Simonnot s’intéresse plus aux personnages secondaires qu’aux fondateurs, à Paul de Tarse qu’à Jésus et à Omar ou à Abd Al-Malik plutôt qu’à Mahomet, car ce sont eux qui structurent la nouvelle foi et organisent ses conquêtes. Au fil des siècles et avec des lunettes fortement économiques, on y apprend que l’inceste d’Abraham était dû au manque de terres, que le temple de Jérusalem était le plus grand accumulateur de capitaux de l’Antiquité - et aussi le plus "liquide", puisqu’il ne possédait pas de terre -, que la chasteté chrétienne permettait à l’Eglise de s’approprier les patrimoines orphelins, que l’aumône islamique est depuis toujours un quasi-impôt. La concurrence religieuse, qui s’appelle en fait "laïcité", est-elle bénéfique ? Oui, et d’autant plus qu’il existe une foultitude d’Eglises se disputant les faveurs des croyants, répondent Philippe Simonnot et Adam Smith. Mais si l’entrée sur le marché religieux est totalement libre, "les prédateurs vont se multiplier jusqu’au point où il n’y aura plus assez de proies pour les nourrir", écrit Philippe Simonnot. D’autant plus que les religions "low cost", les petites sectes qui récupèrent pour pas cher les principes des grandes, se mettent à fleurir dans l’hypermarché des croyances. Que l’Etat ne se croit pas dédouané pour autant ! Il est "une pseudo-Eglise qui a pour religion, ou plutôt pour pseudo-religion, la laïcité, tout à fait capable elle aussi de violence et d’intolérance. En d’autres termes, il n’est pas au-dessus des religions, mais en concurrence avec elles, sur le plan économique comme sur celui de la "direction des âmes" (…). En bridant les ardeurs religieuses, c’est son domaine fiscal qu’il cherche à préserver". L’idéal ? "Avoir des communautés libres d’accès et désarmées, l’Etat gardant le monopole de la violence légitime", conclut l’auteur de cet essai rigoureux et décousu, débordant d’érudition et de parti pris, et qui ne laisse évidemment pas indifférent. Fumeux. Et je reste poli.
Rincevent Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 Pour le peu qu'on sait à partir du quatrième de couverture, on peut facilement subodorer le bullshit. Si les quatrièmes de couverture de livres en français avaient le moindre rapport avec leur contenu, ça se saurait… […] Cela ne signifie cependant pas que la religion en elle-même sera soumise à cet impératif de conversion, c'est-à-dire que l'on modifiera l'interprétation des textes, les rites, etc. de façon à ce que les croyants soient plus nombreux. […] Un seul mot. Circoncision. Non seulement pas grand monde l'a lu, mais je trouve les réactions assez désobligeantes envers Simonnot. On peut ne pas être d'accord, mais balayer d'un revers de main son argumentation (sans la connaître) et rabaisser l'homme, c'est petit. De ce que j'en ai compris, pour analyser la religion d'un point de vu économique il faut faire plusieurs hypothèse. Du coté de l'offre il faut pouvoir mettre en évidence une fonction objectif. Cette fonction objectif serait ici la classique maximisation du profit. Et du coté de la demande il faut également mettre en évidence une fonction objectif des consommateurs (je n'ai pas compris laquelle d'après le résumé) et aussi supposer que les "consommateurs" se situent dans le cadre du choix rationnel. […] Espèce de néoclassique obtus.
WALDGANGER Posté 5 mars 2008 Signaler Posté 5 mars 2008 Espèce de néoclassique obtus. ça colle bien à la référence de mon profil
Patrick Smets Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Ce Simmonot est si mal perçu que ça sur ce forum? ben, oui, il est libéral. C'est assez mal vu par certains….
Patrick Smets Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Blague à part, comme l'écrivait Blanc de Saint-Bonnet :Il n'y a pas d'autre issue, il faut être ou catholique ou socialiste, croire que l'Homme dépend de Dieu, ou croire qu'il en est indépendant, sous peine de ne présenter qu'un lambeau, de n'avoir qu'un fragment de logique. In medio virtus
POE Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 De ce que j'en ai compris, pour analyser la religion d'un point de vu économique il faut faire plusieurs hypothèse. Du coté de l'offre il faut pouvoir mettre en évidence une fonction objectif. Cette fonction objectif serait ici la classique maximisation du profit. Et du coté de la demande il faut également mettre en évidence une fonction objectif des consommateurs (je n'ai pas compris laquelle d'après le résumé) et aussi supposer que les "consommateurs" se situent dans le cadre du choix rationnel. Tu peux dire exactement la même chose du "marché" en général. Il peut y avoir débat sur la fonction objectif du producteur mais je n'ai pas l'impression de voir un comportement de maximisation du profit chez les cathos. Et surtout, du coté de la demande, plutôt que l'hypothèse de rationalité facile à critiquer, c'est l'idée même de choix qui me pose problème. On ne choisit pas de croire (je le sais j'ai essayé), la croyance ne peut donc pas se situer dans le cadre de la théorie économique. Oui, l'idée de choix est contestable, mais dans l'absolu, on peut dire exactement la même chose des autres marchés. Est ce que les indiennes choisissent vraiment de se promener en sari ? est ce que les indiens aiment vraiment bollywood ? Est ce que les français choisissent vraiment de manger des baguettes de pains et des croissants ? Il y a un ensemble de circonstances (culture, éducation, environnement…) qui font qu'un individu donné ne choisira que parmi un nombre restreint d'alternatives. On peut dire la même chose de la "croyance" religieuse. La foi est individuelle, mais la religion est un phénomène collectif social, on peut donc bien trouver des raisons plus ou moins conscientes de suivre telle ou telle religion. En ce qui concerne la maximisation du profit, tout dépend de ce qu'on appelle profit. D'une façon ou d'une autre, l'individu qui suit une religion reçoit quelque chose de cette religion, et cela on peut le nommer profit.
Dardanus Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Il n'y a pas d'autre issue, il faut être ou catholique ou socialiste Je ne sais trop ce qu'en pensent les orthodoxes, les protestants, les musulmans, les juifs (entre autres) qui doivent être socialistes puisqu'ils ne sont pas catholiques. Comme disait aussi Bonnet de Saint-Blanc : Il n'y pas d'autre issue : la peste ou le choléra Les pseudo-alternatives à la noix ne valent que pour les convaincus.
Invité jabial Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Les guerres de religion contraires au message de l'Evangile ? Les moyens, sans doute, mais le fond, j'ai comme un gros doute. Heu, et c'est pas la même chose? Répandre la Bonne Nouvelle, c'est logique ; contrevenir aux règles de base (tu ne tueras point, etc) pour le faire, c'est une perversion de cette logique. Et d'ailleurs l'efficacité s'en ressent : les expansions du christianisme ont été pacifiques, alors que les croisades n'ont pas vraiment réussi à convertir les Maures. L'evopsy ne me semble pas être une croyance mais une analyse de certains comportements sous un angle différent. Cela ne fait qu'apporter une information. L'évopsy ne sort pas de l'imagination de quelqu'un : c'est une hypothèse visant à expliquer des faits observés. Dans cette mesure, elle est scientifique. Scientifique ne veut pas dire vraie, ceci dit, mais je pense que l'evopsy apporte des explications qu'on ne peut balayer d'un revers de main en disant que c'est de l'astro. Concernant la conversion de Constantin il conviendrait de sortir de la vulgate de l'EdNat qui fait de cet évènement le point de départ de la christianisation massive de l'empire. En fait, les jeux étaient déjà faits depuis le début du IIIème siècle. Les chrétiens étaient déjà, en 312, numériquement et socialement majoritaires. Constantin en fin politique adopta le christianisme car c'était la meilleure façon de légitimer sa position et asseoir son pouvoir. +1 Encore une fois, le christianisme s'est répandu pacifiquement, il n'a pas été imposé aux gens. En fait, les tentatives de l'imposer ont plutôt eu l'effet contraire, celui de prévenir les populations contre les efforts ultérieurs d'évangélisation. A contrario, le judaïsme ne s'est pas répandu, parce qu'il n'avait pas vocation à l'être ; et l'islam a été souvent imposé de force par des conquérants, conformément aux préceptes du Coran.
Bob Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Encore une fois, le christianisme s'est répandu pacifiquement, il n'a pas été imposé aux gens. En fait, les tentatives de l'imposer ont plutôt eu l'effet contraire, celui de prévenir les populations contre les efforts ultérieurs d'évangélisation.A contrario, le judaïsme ne s'est pas répandu, parce qu'il n'avait pas vocation à l'être ; et l'islam a été souvent imposé de force par des conquérants, conformément aux préceptes du Coran. La diffusion du christianisme dans l'Europe païenne ne s'explique pas seulement par l'évangélisation pacifique. Sa diffusion en Afrique et en Amérique du Sud encore moins. Quant au Coran un verset stipule : « Point de contrainte en religion » mais le fameux verset 76 de la sourate IV ordonne : « Tuez les idolâtres partout où vous les trouverez » donc interdiction théorique des conversions forcées (sympa ) mais devoir de butter les incroyants (pas sympa )
Dardanus Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Concernant la conversion de Constantin il conviendrait de sortir de la vulgate de l'EdNat qui fait de cet évènement le point de départ de la christianisation massive de l'empire. En fait, les jeux étaient déjà faits depuis le début du IIIème siècle. Les chrétiens étaient déjà, en 312, numériquement et socialement majoritaires. Constantin en fin politique adopta le christianisme car c'était la meilleure façon de légitimer sa position et asseoir son pouvoir. Quelle vulgate ? Voici ce qu'on lit dans le manuel utilisé par les élèves de mon lycée en seconde : Le christianisme se diffuse pendant deux siècles dans tout l'Empire romain. Sa progression est lente jusqu'au début du IIIe siècle pus gagne en ampleur et en rapidité. AU IVe siècle, les frontières de l'Empire sont franchies (…). La composition sociale des croyants se modifie également. Les premiers chrétiens sont surtout des citadins. A parti du IIIe siècle, le christianisme progresse dans les campagnes d'Orient et d'Afrique. D'abord religion du petit peuple, des humbles, le christianisme gagne la bourgeoisie, puis la Cour impériale et la haute aristocratie.(suit le paragraphe sur les persécutions) Le début du IVe siècle est décisif pour le christianisme. L'empereur Galère adopte en 311 un édit de tolérance. En 313, Licinus et Constantin promulguent l'édit de Milan qui accorde la liberté de culte à tous dans l'Empire. En 324, la victoire de Constantin, devenu seul empereur, marque le début de la "Paix de l'Église". (…) Les causes du triomphe de l'Eglise sont multiples : les persécutions on téchoué ; le christianisme a tant progressé que les empereurs y voient un élément de cohésion pour l'Empire. Constantin lui-même se serait converti entre 312 et 324. Ses successeurs sont tous chrétiens. Dès lors, les signes chrétiens, notamment la croix, deviennent des signes de victoire pour l'empereur. Qui trouve à redire à cette présentation des choses ?
Starscream Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 [..] Propos vindicatifs, aggressifs, bref inintéressants.
Starscream Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Au fait, je réponds quand même à la question que j'ai posé moi-même, Ash, Ronibéral, Lucilio ayant été incapables ne serait-ce que de l'appréhender. En France, l'Eglise Catholique est contre le toilettage de la loi de 1905 tout simplement parce que pour elle, cela ne lui apporterait rien : la masse critique d'écoles confessionnelles a été atteint par exemple, idem en ce qui concerne les lieux de culte, etc… Seules les sectes, et surtout les religions comme l'islam auraient quelquechose à y gagner, on appele cela une augmentation de part de marché. De ce que j'en ai compris, pour analyser la religion d'un point de vu économique il faut faire plusieurs hypothèse. Du coté de l'offre il faut pouvoir mettre en évidence une fonction objectif. Cette fonction objectif serait ici la classique maximisation du profit. Et du coté de la demande il faut également mettre en évidence une fonction objectif des consommateurs (je n'ai pas compris laquelle d'après le résumé) et aussi supposer que les "consommateurs" se situent dans le cadre du choix rationnel.Il peut y avoir débat sur la fonction objectif du producteur mais je n'ai pas l'impression de voir un comportement de maximisation du profit chez les cathos. Et surtout, du coté de la demande, plutôt que l'hypothèse de rationalité facile à critiquer, c'est l'idée même de choix qui me pose problème. Très bonne base de départ, ici ce que tu appeles le "profit" ce n'est pas juste des thunes, ce peut être une conscience tranquille (j'aide mon prochain, je suis dans une communauté soudée, etc…). On ne choisit pas de croire (je le sais j'ai essayé), la croyance ne peut donc pas se situer dans le cadre de la théorie économique. Bonne remarque, cependant si je reprends ton raisonnement et que je l'applique à autre chose, je dirais que on ne choisit pas entre "manger" et "ne pas manger", car au bout de quelque cour de "ne pas manger", l'homo oeconomicus qui serait dans cette posture risque le décès. Donc, selon ce raisonnement, la nourriture ne peut donc pas se situer dans le cadre de la théorie économique. Ce qui est absurde, tu en conviendras. NB : suite aux difficultés de compréhension exprimées par h16, je me permets d'éditer mon post, le delta entre l'original et le nouveau est en gras. Oui, l'idée de choix est contestable, mais dans l'absolu, on peut dire exactement la même chose des autres marchés. Est ce que les indiennes choisissent vraiment de se promener en sari ? est ce que les indiens aiment vraiment bollywood ? Est ce que les français choisissent vraiment de manger des baguettes de pains et des croissants ? Il y a un ensemble de circonstances (culture, éducation, environnement…) qui font qu'un individu donné ne choisira que parmi un nombre restreint d'alternatives. On peut dire la même chose de la "croyance" religieuse. La foi est individuelle, mais la religion est un phénomène collectif social, on peut donc bien trouver des raisons plus ou moins conscientes de suivre telle ou telle religion. En ce qui concerne la maximisation du profit, tout dépend de ce qu'on appelle profit. D'une façon ou d'une autre, l'individu qui suit une religion reçoit quelque chose de cette religion, et cela on peut le nommer profit. Argh, j'aurais dû lire le fil jusqu'au bout, on dit presque la même chose.
h16 Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Donc la nourriture ne peut donc pas se situer dans le cadre de la théorie économique. La nourriture n'est pas une marchandise ! Hasta siempre la revolucion ?
Starscream Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 La nourriture n'est pas une marchandise !Hasta siempre la revolucion ? Au cas où tu n'aies pas compris, c'était ironique : je reprends la démonstration de WALDGANGER qui aboutit à "donc la religion ne ressort pas du terrain économique", je l'applique à la nourriture, et je tombe donc sur un os. Vouloir faire croire aux lecteurs que je suis socialiste, ou altermondialiste, en feignant de ne pas comprendre ce que j'ai écrit dessert très fortement ton propos. NB : j'ai édité mon post pour qu'il soit plus facile à comprendre pour toi, h16.
h16 Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Au cas où tu n'aies pas compris, c'était ironique : je reprends la démonstration de WALDGANGER qui aboutit à "donc la religion ne ressort pas du terrain économique", je l'applique à la nourriture, et je tombe donc sur un os.Vouloir faire croire aux lecteurs que je suis socialiste, ou altermondialiste, en feignant de ne pas comprendre ce que j'ai écrit dessert très fortement ton propos. Tu me prêtes beaucoup trop d'intentions. Accessoirement, comparer la religion à la nourriture est complètement inapproprié. L'un relève d'un acte conscient, réfléchit et issu d'un choix bien réel, l'autre relève de la simple chimie. NB : j'ai édité mon post pour qu'il soit plus facile à comprendre pour toi, h16. Trop aimable.
Starscream Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Tu me prêtes beaucoup trop d'intentions.Accessoirement, comparer la religion à la nourriture est complètement inapproprié. L'un relève d'un acte conscient, réfléchit et issu d'un choix bien réel, l'autre relève de la simple chimie. Tu ne comprends toujours pas : je ne compare pas la religion et la nourriture. Je te ré-explique : Walganger, prend un sujet et un raisonnement. Le sujet, c'est la religion. Le raisonnement, je crois que tu as à peu près compris ce qu'il a écrit. Il applique le raisonnement au sujet, en déduit que le sujet n'appartient pas au domaine économique. Ce que je fais, c'est que je prends le même raisonnement, avec un autre sujet : la nourriture, et je l'applique. J'en déduis que la nourriture n'appartient pas au domaine économique. Je ne peux pas faire mieux, je ne compare pas la religion à la nourriture, c'est faux de dire cela, là encore c'est pour faire croire que je prends le sujet de la spiritualité par dessus la jambe, faire croire que pour moi choisir un menu au McDo ou aller à la messe relève de la même chose. Essaie d'aller un peu sur le fond du sujet, tu verras c'est plus intéressant.
h16 Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Tu ne comprends toujours pas : Ca doit être ça. Ce que je fais, c'est que je prends le même raisonnement, avec un autre sujet : la nourriture, et je l'applique. J'en déduis que la nourriture n'appartient pas au domaine économique. Et comme la nourriture est fondamentalement différente de la religion, le changement de variable que tu as fait ne prouve absolument rien (et en tout cas pas que le raisonnement de Waldganger est faux, quel qu'il fût), surtout qu'en surcroît, tu admets toi même ne faire aucune comparaison. Autrement dit, nous n'avons pas progressé d'un pouce ; en revanche, nous avons établi que tu manipules assez mal tes propres raisonnements qui sont, doucement mais sûrement, en train de t'exploser au museau. Essaie d'aller un peu sur le fond du sujet, tu verras c'est plus intéressant. J'y emploie une grosse partie de mes faibles capacités. C'est dur, mais je compte y parvenir, un jour.
Starscream Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Et comme la nourriture est fondamentalement différente de la religion, le changement de variable que tu as fait ne prouve absolument rien Tu te trompes, ce n'est pas un "changement de variable" comme tu dis, cette expression en mathématiques, en logique, a un sens bien précis, qui ne correspond en rien au raisonnement que je fais. Relis plus attentivement et poste peut-être moins vite tes réponses, la précipitation n'apporte rien, on a tout le temps! Merci pour tes remarques en tout cas, elles ne m'ont été d'aucune utilité (étant hors sujet), mais à l'instar de Coubertin, je salue ta participation (à défaut de saluer ta contribution réelle).
h16 Posté 6 mars 2008 Signaler Posté 6 mars 2008 Tu te trompes, ce n'est pas un "changement de variable" comme tu dis, cette expression en mathématiques, en logique, a un sens bien précis, qui ne correspond en rien au raisonnement que je fais. Relis plus attentivement et poste peut-être moins vite tes réponses, la précipitation n'apporte rien, on a tout le temps!Merci pour tes remarques en tout cas, elles ne m'ont été d'aucune utilité (étant hors sujet), mais à l'instar de Coubertin, je salue ta participation (à défaut de saluer ta contribution réelle). Disons que si tu avais pris le temps de comprendre ce que je disais, tu aurais aussi mesuré ton erreur de raisonnement. Mais paille, poutre…
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