WALDGANGER Posté 9 mars 2008 Signaler Posté 9 mars 2008 C'est un peu stérile comme débat, l'analyse praxéologique n'explique pas et n'a pas pour but d'expliquer les choix humains mais bien les effets économiques de ces choix. L'analyse économique (et j'imagine praxéologique) n'a pas pour but d'expliquer les préférences humaines. Mais elle s'intéresse malgré tout au choix. Etudier les effets d'une augmentation du prix d'un bien sur la demande de ce bien ne relèverait sinon pas de l'analyse économique.
Largo Winch Posté 9 mars 2008 Signaler Posté 9 mars 2008 Approche des plus intéressantes: une des conférences les plus stimulantes auxquelles j'ai assisté. Pourtant, quand j'avais voulu en savoir plus, personne n'avait été capable de me rapporter l'intelligence des propos de Simonnot.
Rincevent Posté 9 mars 2008 Signaler Posté 9 mars 2008 Pourtant, quand j'avais voulu en savoir plus, personne n'avait été capable de me rapporter l'intelligence des propos de Simonnot. L'idée, c'est qu'on est plus ou moins directement et à plus ou moins long terme attaché à un employeur.
Ronnie Hayek Posté 9 mars 2008 Signaler Posté 9 mars 2008 L'idée, c'est qu'on est plus ou moins directement et à plus ou moins long terme attaché à un employeur. C'est un peu comme expliquer que l'opium est un soporifique parce qu'il possède une vertu dormitive…
walter-rebuttand Posté 9 mars 2008 Signaler Posté 9 mars 2008 Pas le temps de développer mais il expliquait que le statut de salarié partageait au regard du droit romain plus de caractéristiques du statut d'esclave que celui d'homme libre. Rappelons que l'esclave pouvait racheter sa liberté et que l'employé doit prester un préavis légalement fixé avant de pouvoir quitter un employeur.
Patrick Smets Posté 10 mars 2008 Signaler Posté 10 mars 2008 Sans connaitre l'argumentaire de Simonot, il est en tout cas certain que la salariat est un concept profondément gauchiste qui ne s'est imposé comme norme générale dans l'économie qu'à l'occasion de l'organisation publique de la production consécutive à la guerre de 14. Il est un modèle de fichage et de contrôle des individus et, par ailleurs, la cause première du chomage de masse.
POE Posté 10 mars 2008 Signaler Posté 10 mars 2008 C'est un peu comme expliquer que l'opium est un soporifique parce qu'il possède une vertu dormitive… Vertu dormitive qui exprime parfaitement dailleurs la nature hypnotique de la morphine… Sans connaitre l'argumentaire de Simonot, il est en tout cas certain que la salariat est un concept profondément gauchiste qui ne s'est imposé comme norme générale dans l'économie qu'à l'occasion de l'organisation publique de la production consécutive à la guerre de 14.Il est un modèle de fichage et de contrôle des individus et, par ailleurs, la cause première du chomage de masse. Je n'ai pas les connaissances historiques pour réfuter dans l'instant, mais je me méfie de l'alliance dans le même argumentaire entre "concept gauchiste, cause première du chômage de masse".
Patrick Smets Posté 10 mars 2008 Signaler Posté 10 mars 2008 Un modo peut éventuellement rattaché les posts liés à l'esclavage/salariat au fil signalé par Largo. Histoire de ne pas flooder inutilement celui sur l'économie de la religion.
Invité jabial Posté 10 mars 2008 Signaler Posté 10 mars 2008 Pas le temps de développer mais il expliquait que le statut de salarié partageait au regard du droit romain plus de caractéristiques du statut d'esclave que celui d'homme libre. Rappelons que l'esclave pouvait racheter sa liberté et que l'employé doit prester un préavis légalement fixé avant de pouvoir quitter un employeur. Ouais, enfin ça c'est en théorie, hein. Un employé qui veut se passer de préavis a un très gros moyen de pression sur l'employeur : en tant que personne qui se barre sous peu, il n'a plus aucune motivation pour bien faire. Et garder un employé qui a intérêt à mal faire, il faut être totalement cinglé. Un gars qui veut pas faire son préavis, on lui lance un sale regard et on lui dit "bon ben au revoir alors". Par contre, le patron qui veut virer un employé va lui payer son préavis et lui montrer la porte.
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