Taranne Posté 16 mars 2008 Signaler Posté 16 mars 2008 Tibéri réélu ici, pour changer. C'est la bonne nouvelle de la soirée, avec la défaite de Anne Hidalgo dans le XVème. Le blog de Serge Faubert se définit comme "mal-pensant" : on se demande bien pourquoi, vu le conformisme des analyses, la preuve: Encore un divorce pour Nicolas SarkozyLe culot de ces gens est quand même formidable. Il fallait les entendre sur les plateaux de télé. La méthode Coué : « Il faut faire la pédagogie de la réforme. Il faut poursuivre et aller plus loin » (Brice Hortefeux) « Nous allons poursuivre, parce qu’il faut de la ténacité » (François Fillon) « Dix mois après, les Français ne sont pas revenus sur leur choix » ( Xavier Bertrand ) « Ce sont des élections locales » (Eric Woerth)… Pas l’once d’une interrogation. Et encore moins d’une remise en cause. Dix mois après avoir été triomphalement élu, le président voit son parti être défait dans les urnes et ce ne serait là qu’une péripétie. Au mieux, la traduction d’une impatience. Mais certainement pas une sanction. dee5fe015560340f607c4c04da35ed51.jpg Sont-ils aveugles ou fous ? Car la poussée de la gauche est d’abord une défection des électeurs de droite. Le taux d’abstention (34,5%) est un des plus élevés jamais enregistrés pour ce type de consultation. Comment le président pourrait-il aller de l’avant quand il ne rassemble plus dans son propre camp ? Parmi ceux qui ont déserté, il y a d’abord les classes moyennes, menacées dans leur existence même par la politique économique et sociale du gouvernement. C’est peut-être dans ce secteur de la population que le revirement est le plus impressionnant. Les cadres ont la trouille. Pouvoir d’achat en berne, protection sociale en recul, perspective d’évolution réduite à néant. Pour la première fois dans l’histoire de ce pays, l’angoisse de la dégringolade sociale est devenue le sentiment dominant. L’éventualité de finir pauvre, voire SDF, a atteint ceux qui se croyaient jusqu’à présent à l’abri. La crainte de voir ses enfants vivre moins bien que l’on a soi-même vécu taraude bien des familles. Nombre d’électeurs, en votant pour Nicolas Sarkozy, ont espéré que celui-ci éradiquerait cette paupérisation rampant et le sentiment d’insécurité qu’elle génère. C’est très exactement le contraire qui s’est produit. Le sarkozysme est devenu anxiogène. « Enrichissez-vous ! » claironnent ces nouveaux Guizot. Mais ils ne suscitent que la peur panique d’un appauvrissement. Le pacte de l’élection présidentielle se disloque. La réaction des ténors de la majorité, au soir du deuxième tou, ne pourra être interprétée que comme un formidable bras d’honneur. « On s’en fout, on continue ! » Dommage, c’était la dernière tentative de conciliation avant le divorce. Et celui-ci coûtera bien plus cher que la pension de Cécilia. « Ca va mal finir », pronostiquait François Léotard dans un livre éponyme paru il y a quinze jours. Sur le moment, le catastrophisme du bonhomme m’avait fait sourire. D’autant que je conserve un piètre souvenir de sa carrière politique, et un plus mauvais encore du financement de sa formation, le parti républicain. Mais, peut-être, le Lénine de Fréjus a-t-il raison. Car la donne est la suivante : la gauche est majoritaire dans les villes, dans les départements et dans les régions. Autrement dit, la majorité des collectivités locales est gérée par l’opposition. Dès lors, le gouvernement et sa majorité peuvent-ils ne pas en tenir compte ? Sur le plan constitutionnel, certainement. Mais il en va autrement sur le terrain politique. A l’évidence, Nicolas Sarkozy a résolu d’emballer la machine. De passer en force. Après l’empire libéral, voici poindre l’empire autoritaire. Quand les urnes se révèlent impuissantes à réguler le conflit social, on sait comment ça finit : dans la rue. Le sens de l’Etat commande de lâcher du lest. François Mitterrand, qui n’était pas un parangon de vertu, s’y était résolu après le désastre des municipales de 1983. Pour la plus grande déception des socialistes. Mais, s’il s’était entêté dans la politique mise en place en 1981, aurait-il tout simplement terminé son premier septennat ? Ce n’est pas parce que le président tire sa légitimité du suffrage universel qu’il a pour autant un blanc-seing pendant son mandat. En vieux routier de la politique, Nicolas Sarkozy devrait le savoir : le pays légal ne gouverne jamais bien longtemps contre le pays réel.
Dardanus Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 C'est la bonne nouvelle de la soirée, avec la défaite de Anne Hidalgo dans le XVème. Le blog de Serge Faubert se définit comme "mal-pensant" : on se demande bien pourquoi, vu le conformisme des analyses, la preuve: J'adore, comme toujours, les références historiques approximatives qui parsèment tout discours ou toute analyse qui se veut politique en France.
Astha Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Les Francais sont des cons ( et principalement dans ma ville), le dissident PS rose barbie a été élu avec 1% d'avance face au maire socialiste ( PS). Je ne comprends pas comment les gens peuvent voter pour un crétin pareil, entre son fond de teint, ces séances U.V, sa femme habillé tout en rose avec même un téléphone rose, son garde du corps pour le proteger hier soir, ces promesses a deux balles, ces tracts flashy, sa voiture avec sa tête peinte sur la carrosserie … Et on dit Sarkozy bling-bling, attention à la relève
Taishar Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Ce cher Monsieur Mellick a en tout cas été battu Et Hollande ne se sent plus pisser : Hollande veut une augmentation du SmicLe premier secrétaire du PS François Hollande insiste sur RTL sur le pouvoir d'achat. Il demande à Nicolas Sarkozy une "revalorisation immédiate des petites retraites" et "qu’on anticipe l’augmentation du SMIC prévue au mois de juin".
Lexington Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 C'est la bonne nouvelle de la soirée, avec la défaite de Anne Hidalgo dans le XVème. Entre la peste et le choléra.. Un UMP qui fait voter les morts, une PS condamnée pour une affaire d'emplois fictifs et éternelle perdante, c'était sympa comme choix J'adore, comme toujours, les références historiques approximatives qui parsèment tout discours ou toute analyse qui se veut politique en France. Le plus pitoyable étant probablement la référence à Guizot qui montre l'inculture du sieur
Harald Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Et on dit Sarkozy bling-bling, attention à la relève Ne le prenez pas en mal, et d'ailleurs cela s'adresse à tous ceux qui usent de cet horripilant gimmick : serait-il possible de laisser l'usage de cette expression aux seuls journaleux et autres commentateurs politique de bas étage ? Il n'y a rien de plus agaçant que la répétition ad nauseam de ces petites "trouvailles" qui n'ont pour elles que l'originalité de la nouveauté et qui le plus souvent trahissent la pauvreté d'esprit de ceux qui les lancent. La langue française est pourtant fort bien pourvue en termes permettant d'exprimer clairement ce que ce tic langagier essaie de faire passer : m'as-tu vu, parvenu, nouveau riche, gandin, par exemple. Le plus pitoyable étant probablement la référence à Guizot qui montre l'inculture du sieur Il est parfaitement kasher pour la doxa gaucho. Guizot était un salaud pour ces messieurs.
Ronnie Hayek Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Ne le prenez pas en mal, et d'ailleurs cela s'adresse à tous ceux qui usent de cet horripilant gimmick : serait-il possible de laisser l'usage de cette expression aux seuls journaleux et autres commentateurs politique de bas étage ? Il n'y a rien de plus agaçant que la répétition ad nauseam de ces petites "trouvailles" qui n'ont pour elles que l'originalité de la nouveauté et qui le plus souvent trahissent la pauvreté d'esprit de ceux qui les lancent. La langue française est pourtant fort bien pourvue en termes permettant d'exprimer clairement ce que ce tic langagier essaie de faire passer : m'as-tu vu, parvenu, nouveau riche, gandin, par exemple. Je plussoie - d'autant plus que je ne connaissais pas cette expression inepte. Evitons d'être des éponges à idiomes médiatiques.
Astha Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Ne le prenez pas en mal, et d'ailleurs cela s'adresse à tous ceux qui usent de cet horripilant gimmick : serait-il possible de laisser l'usage de cette expression aux seuls journaleux et autres commentateurs politique de bas étage ? Il n'y a rien de plus agaçant que la répétition ad nauseam de ces petites "trouvailles" qui n'ont pour elles que l'originalité de la nouveauté et qui le plus souvent trahissent la pauvreté d'esprit de ceux qui les lancent. La langue française est pourtant fort bien pourvue en termes permettant d'exprimer clairement ce que ce tic langagier essaie de faire passer : m'as-tu vu, parvenu, nouveau riche, gandin, par exemple. Il est parfaitement kasher pour la doxa gaucho. Guizot était un salaud pour ces messieurs. Mais là utiliser des mots correctes pour désigner ce type, serait trop d'honneur pour lui. En tout cas je suis:
Largo Winch Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Ne le prenez pas en mal, et d'ailleurs cela s'adresse à tous ceux qui usent de cet horripilant gimmick : serait-il possible de laisser l'usage de cette expression aux seuls journaleux et autres commentateurs politique de bas étage ? Il n'y a rien de plus agaçant que la répétition ad nauseam de ces petites "trouvailles" qui n'ont pour elles que l'originalité de la nouveauté et qui le plus souvent trahissent la pauvreté d'esprit de ceux qui les lancent. La langue française est pourtant fort bien pourvue en termes permettant d'exprimer clairement ce que ce tic langagier essaie de faire passer : m'as-tu vu, parvenu, nouveau riche, gandin, par exemple.
José Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Mais là utiliser des mots correctes pour désigner ce type, serait trop d'honneur pour lui. Tu n'as qu'à dire qu'il a un goût de chiottes.
Astha Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Tu n'as qu'à dire qu'il a un goût de chiottes. Malheuresement les goûts de chiottes attire des voix… Je sais pas mais visiblement être honnête et donner leurs libertés et responsabilités aux gens ne doit pas plaire. Doit on tomber dans le jeu politique pour leur donner une prise de conscience? Ou attendre que les veaux constatent que l'abus est partout?
aludosan Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Je sais pas mais visiblement être honnête et donner leurs libertés et responsabilités aux gens ne doit pas plaire. Lisez ( ou re-lisez) SVP le "conte du Grand Inquisiteur", dans "Les Frères Karamazov" de Dostoievski. Bien que le texte de cet immense auteur aille bien au-dela, il n'est pas sans rapport avec vôtre remarque. Sujet infini, si j'ose dire…
Taranne Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Libé tel qu'en lui-même l'éternité ne le change pas: ÉditorialSifflé laurent joffrin QUOTIDIEN : lundi 17 mars 2008 Monsieur le Président, il faut que quelqu’un vous le dise : vous avez perdu, et bien perdu, ces élections municipales. Dans un accès de mauvaise foi soviétique, vos affidés, vos porte-voix et votre Premier ministre ont beau soutenir le contraire, ce premier scrutin, tenu dix mois après votre élection, se solde par un désaveu cinglant. Dans un festival de langue de bois, manifestement télécommandé de l’Elysée, les responsables de l’UMP s’obstinent à nier l’évidence. Mais Marseille, conservée de justesse par Jean-Claude Gaudin, ne peut pas cacher la forêt. La gauche est désormais majoritaire en voix et conquiert un grand nombre de villes ; elle remporte plusieurs succès emblématiques, comme à Toulouse, à Périgueux, à Lille, à Reims ou à Metz. Et surtout, la mobilisation voulue par les partisans de Nicolas Sarkozy entre les deux tours débouche sur un fiasco. L’échec confirme bien, dans un sondage portant sur 44 millions de personnes interrogées, ce qu’on avait deviné : le charme sarkozien s’est rompu en quelques mois. Atteints d’autisme électoral, les porte-coton élyséens incriminent l’abstention. Mais si elle est forte, elle a surtout frappé la majorité, ce qui réduit l’argument à néant. Ils affirment aussi que ce vote est avant tout local. Mais s’il n’y avait que cette seule dimension dans la consultation, pourquoi les candidats UMP ont-ils à ce point camouflé leur proximité avec Nicolas Sarkozy ? Et pourquoi de nombreux maires de droite sortants, qui n’ont pas forcément démérité dans leur ville, ont-ils mordu la poussière ? La ligne de défense des vaincus - circulez, il n’y a rien à entendre - ne résiste pas au simple examen des faits. La ligne future des gouvernants est à l’avenant. Les Français nous disent que nous allons dans la mauvaise direction ? Une seule réponse : il faut y aller plus vite. Voilà qui présage un étrange acte II pour le sarkozysme agissant, dans cette pièce sifflée dès les premières répliques… La gauche pavoise. On peut la comprendre. Elle l’emporte dans des lieux où il était écrit de toute éternité électorale que ses adversaires dominaient. Mais cette victoire est aussi lourde de menaces. Outre que l’opposition profite, sans avoir fait grand-chose, de la déconfiture présidentielle, elle doit, elle aussi, comprendre le message de l’électorat. Si la gauche gagne, c’est en raison d’une configuration très particulière. Les scrutins locaux la contraignent à une stratégie très précise. Il lui faut, pour l’emporter dans les villes, désigner à l’avance un chef de file crédible, qui emmène la liste et porte le projet. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette condition, élémentaire dans une municipale, n’est pas remplie au niveau national. Certes les leaders ne manquent pas. Mais, selon le mot du Général, la gauche doit craindre non pas le vide mais le trop-plein. Déjà, les nombreux pères - et mères - de la victoire se disputent le rejeton… Il faut enfin, pour gagner une mairie, proposer un plan réaliste et imaginatif, ce qui fut souvent fait. Où est-il à l’échelle du pays ? La critique abonde mais les idées de changement font défaut. Il ne manque, au fond, qu’une seule chose à cette gauche devenue pour l’essentiel réformiste : des projets de réforme. http://www.liberation.fr/actualite/politiques/316020.FR.php Malgré la défaite, l’UMP fait la sourde oreille Pour le pouvoir, la défaite ne traduirait que «l’impatience des Français». ANTOINE GUIRAL QUOTIDIEN : lundi 17 mars 2008 Le désaveu. Dix mois après son élection triomphale, Nicolas Sarkozy a essuyé hier soir un vrai revers électoral. Il s’agit maintenant pour lui de minimiser la portée politique de cette défaite et de démontrer que ni sa politique ni sa personnalité n’en sont responsables. Pas simple lorsque des villes symboles comme Strasbourg et surtout Périgueux sont passées à gauche, avec la défaite du ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos (lire ci-contre). Gifle. Muré à l’Elysée comme lors du 1er tour, où il a passé sa soirée pendu au téléphone à appeler élus et battus, Nicolas Sarkozy a laissé à François Fillon le soin de parler pour lui. Pour le Premier ministre, «il est malvenu» de tirer des leçons nationales des votes d’hier : «L’importance des enjeux locaux et la faible participation ne s’y prêtent pas.» S’il concède que la gauche a «partiellement rétabli» sa situation en reconquérant nombre de villes passées à droite en 2001, il s’offusque que le vote des Français puisse être «instrumentalisé par des considérations partisanes». Et, pour rabaisser l’impact des votes d’hier, il met en avant le «fort taux d’abstention». Sourd à tout message de portée nationale des électeurs, François Fillon a prévenu : «Nous allons poursuivre notre politique.» Les réformes vont donc être amplifiées, mais «mieux expliquées» , ont dit en chœur tous les responsables de la majorité. «La politique de la France, les électeurs l’ont majoritairement choisie à l’occasion des élections présidentielle et législatives», a martelé François Fillon. Au nom de la «cohérence» et de la spécificité de chaque vote, l’exécutif n’entend donc pas changer de cap ni infléchir sa politique. La seule leçon qu’il accepte de tirer du scrutin est celle de «l’impatience des Français» quant aux résultats des réformes. Hier soir, le Premier ministre a promis que «la bataille pour l’emploi et le pouvoir d’achat [allait] s’accentuer», avec de nouveaux textes présentés au Parlement. Dès aujourd’hui, Nicolas Sarkozy devrait annoncer un remaniement a minima de son équipe gouvernementale (Libération du 15 mars). Il procédera aussi à des ajustements au sein de son cabinet à l’Elysée. Persuadé qu’il garde intacte sa capacité à conduire «la rupture» sur laquelle il a été élu, le chef de l’Etat va cependant devoir davantage rendre des comptes à sa majorité. La gifle d’hier ne sera pas sans conséquences sur l’humeur d’élus UMP qui doutent de plus en plus ouvertement du Président et avaient fait campagne leur étiquette dans la poche. Les promesses non tenues en matière de pouvoir d’achat ont pesé lourd et le chef de l’Etat n’a toujours pas trouvé le moyen d’y répondre. Oubliettes. En fin de semaine dernière, l’Elysée a déclenché une formidable opération de communication pour mettre en scène un Nicolas Sarkozy en plein changement. Non sur le fond, mais sur la forme. Le style clinquant, les goujateries et l’étalage de la vie privée seraient à ranger aux oubliettes. A voir. Mais il n’est pas certain que ce genre d’artifice suffise à apaiser la demande de résultats qui s’est exprimée hier dans les urnes. http://www.liberation.fr/actualite/politiques/316062.FR.php
Sous-Commandant Marco Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Ne le prenez pas en mal, et d'ailleurs cela s'adresse à tous ceux qui usent de cet horripilant gimmick : serait-il possible de laisser l'usage de cette expression aux seuls journaleux et autres commentateurs politique de bas étage ? Il n'y a rien de plus agaçant que la répétition ad nauseam de ces petites "trouvailles" qui n'ont pour elles que l'originalité de la nouveauté et qui le plus souvent trahissent la pauvreté d'esprit de ceux qui les lancent. La langue française est pourtant fort bien pourvue en termes permettant d'exprimer clairement ce que ce tic langagier essaie de faire passer : m'as-tu vu, parvenu, nouveau riche, gandin, par exemple. J'aime assez rastaquouère pour ma part. Ce mot a un petit côté jamaïcain et une prononciation à l'américaine qui ne sont pas pour me déplaire. Sinon, au chapitre des mauvaises nouvelles: une liste de gauche unie a déboulonné Arthur Paecht dans la ville de mes parents.
Taranne Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Les scrutins locaux la contraignent à une stratégie très précise. Il lui faut, pour l’emporter dans les villes, désigner à l’avance un chef de file crédible, qui emmène la liste et porte le projet.
EcoGuy Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Et l'urbanisation, tout de même.Jusqu'à ce que les routes soient privatisées(càd les villes) et bien, les villes créent des routes, des quartiers, des ZACs, des ZUP, etc… sinon, ça ne gagne pas des masses un conseiller municipal, c'est souvent gratos, ou quelques centaines d'euros. Le vrai poste, c'est maire ou adjoint au maire, là, ce sont des emplois temps plein, et donc avec un salaire. Mais même, ça ne m'a pas semblé énorme. Le vrai pouvoir est bien sûr d'avoir des HLMs gratos pour toi et tes amis, voire des appartements gratuits ou bradés, bah oui, parce quand un promoteur veux son permis de construire, et bien, tu ne lui signes que si il te donne un appartement. De plus il existe des subtilités dans l'art du rackett ! Exemple: Monsieur A souhaite vendre un immeuble. M.A a un acheteur à 2,7M Le fisc l'estime à 2,8 ME (les vautours !) Mais pour conclure la vente, M.A a choisi librement un cabinet conseil pas trop cher (Errreur) Le maire a un ami dans un cabinet concurrent qui aimerait bien emporter le morceau. M. A fait la sourde oreille. Le maire décide de préempter l'immeuble… pour 2,2 ME. M. A, dégoutté, ne veut plus vendre. Il patiente 2 ans. Le maire, plein de ressources, a un copain au Minefi. Cet ami lui fait savoir que la caisse des dépôts peut racheter l'immeuble pour 2,5 ME. M. A, se résigne, il vend, et fait affaire, pour une somme rondelette, avec le cabinet de l'ami du maire. On imagine que cet ami doit être très sympa avec le maire… Source: rapport de la court régionale des comptes sur le cas d'Asnières sur Seine. Bon, dans le cas d'Asnières, il est clair que les logements sociaux ont aussi été attribués aux amis et à la famille. On combine manoeuvres subtiles et gros sabots… La préemption est une véritable ADM (Arme de Destruction Massive) Sur Saint Ouen, les propriétaires en savent quelque chose !
Astha Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 Super on va avoir le droit à porcinet qui va se prendre pour le roi du monde maintenant
Copeau Posté 17 mars 2008 Signaler Posté 17 mars 2008 il y a dans l'expression "bling-bling" une référence avouée aux rappeurs ornés de dizaines de bijoux en toc, à la manière de feu mon avatar Mister T, qui apporte un petit élément supplémentaire.
john_ross Posté 20 mars 2008 Signaler Posté 20 mars 2008 Bayrou envisage un recours à Pau Le président du MoDem François Bayrou envisage de saisir la justice pour annuler le résultat des municipales à Pau entachées de "manoeuvres" diverses, selon des déclarations publiées aujourd'hui par le quotidien La République des Pyrénées. "Cette élection a été l'objet de manoeuvres en contradiction flagrante avec la loi électorale (…) elles doivent avoir une suite judiciaire", déclare M. Bayrou, candidat malheureux à la mairie de Pau, que l'AFP n'a pu joindre dans ce matin pour préciser ses intentions. Source: AFP
Taranne Posté 20 mars 2008 Signaler Posté 20 mars 2008 Je propose de créer un prix Obrador du fair-play en politique. Trois nominés pour l'instant: Jacques Mellick, Jean-Noël Guérini et François Bayrou.
José Posté 20 mars 2008 Signaler Posté 20 mars 2008 Je propose de créer un prix Obrador du fair-play en politique. Rendons à Al Gore ce qui lui revient. Voyons !
Taranne Posté 20 mars 2008 Signaler Posté 20 mars 2008 Rendons à Al Gore ce qui lui revient. Voyons ! Al Gore n'a pas été jusqu'à monter un gouvernement parallèle. Et il avait VRAIMENT gagné.
Invité jabial Posté 20 mars 2008 Signaler Posté 20 mars 2008 Al Gore n'a pas été jusqu'à monter un gouvernement parallèle. Et il avait VRAIMENT gagné. Faut arrêter de dire n'importe quoi, on est pas à Libé ici. Le président US n'est pas élu à la majorité des voix, il est élu par les grands électeurs qui sont élus par Etats. C'est la règle du jeu, point barre. C'est comme si on disait que Le Pen s'est fait "voler" "ses" 20% de députés. Ben non, c'est pas la règle.
Taranne Posté 20 mars 2008 Signaler Posté 20 mars 2008 Faut arrêter de dire n'importe quoi, on est pas à Libé ici. Le président US n'est pas élu à la majorité des voix, il est élu par les grands électeurs qui sont élus par Etats. C'est la règle du jeu, point barre. C'est comme si on disait que Le Pen s'est fait "voler" "ses" 20% de députés. Ben non, c'est pas la règle.
Harald Posté 21 mars 2008 Signaler Posté 21 mars 2008 à l'époque on ne pouvait pas fouiller les voitures (extension du domicile privé) Un peu de précision me semble bienvenue : «La visite des véhicules spécialement aménagés à usage d’habitation et effectivement utilisés comme résidence ne peut être faite que conformément aux dispositions relatives aux perquisitions et visites domiciliaires» (art. 78-2-2 du CPP) En cas de flagrant délit ou de crime flagrant, les gardiens de la paix peuvent fouiller un véhicule s’il y a «une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner» que le conducteur ou un passager a commis ou tenté de commettre une infraction, comme auteur ou comme complice (art. 78-2-3 du CPP) Dans le cadre des contrôles d’identité autorisés par le procureur de la République pour certaines infractions (armes, stups, terrorisme) et dans certains lieux, la «visite des véhicules circulant, arrêtés ou stationnant» est autorisée. Si le véhicule circule, il ne peut être immobilisé que le temps de la fouille, qui a lieu en présence du conducteur. Pour les véhicules à l’arrêt, la visite se déroule en présence du conducteur ou du propriétaire du véhicule, ou d’un témoin. La présence du témoin n’est toutefois pas indispensable «si la visite comporte des risques graves pour la sécurité des personnes et des biens» (art. 78-2-2 du CPP) «Pour prévenir une atteinte grave à la sécurité des personnes et des biens», les gardiens de la paix peuvent procéder à la visite des véhicules «circulant, arrêtés ou stationnant sur la voie publique» à condition d’avoir l’accord du conducteur. S’ils n’ont pas l’accord du conducteur (parce qu’il refuse ou parce qu’il n’est pas là), ils doivent demander l’autorisation de fouiller le véhicule au procureur de la République. Dans l’attente de cette autorisation, les flics peuvent retenir le véhicule pour une durée de trente minutes au maximum (art. 78-2-4 du CPP).
Jeeves Posté 21 mars 2008 Signaler Posté 21 mars 2008 Dans la commune d'a coté en Seine et Marne aucune liste libérale, aucune liste au centre droit, rien qu'une liste de gauche..(volonté de l'UMP locale d'éliminer les libéraux, de DL d'abord comme du Modem)Dans ma commune, décision d'élimination politique de la liste des libéraux du MODEM et de GE -Génération Ecologie ..(la branche écologique de DL) conduisant à un échec cuisant de la ligne UMP. Parce qu'il y a des libéraux au modem? il y a eu des listes libérales aux municipales cette année? où ça dit moi!!! moi ça!! il faut que j'y aille avant les prochaines élections!!!!! Quand à DL, tu enlève madelin et il n'y avait plus beaucoup de libéraux. Et pour GE, certes, le discours est moins gauchisant que chez les verts ou même que Cap 21, mais cela ne fait pas d'eux des libéraux pour autant!!! Des gens de bonnes volonté et pas perdus pour la "cause", certainement.
Fredo Posté 22 mars 2008 Signaler Posté 22 mars 2008 Je viens d'apprendre (je n'avais pas regardé les résultats dimanche dernier, ayant eu d'autres choses à faire, puis une semaine chargée) que Toulouse a basculé du côté rose… Et dire qu'on avait l'une des rares villes au budget non déficitaire.
Harald Posté 22 mars 2008 Signaler Posté 22 mars 2008 Je viens d'apprendre (je n'avais pas regardé les résultats dimanche dernier, ayant eu d'autres choses à faire, puis une semaine chargée) que Toulouse a basculé du côté rose… Et dire qu'on avait l'une des rares villes au budget non déficitaire. Zek va devoir s'adapter… ou partir. Le pôvre !
DiabloSwing Posté 27 mars 2008 Signaler Posté 27 mars 2008 Je viens d'apprendre (je n'avais pas regardé les résultats dimanche dernier, ayant eu d'autres choses à faire, puis une semaine chargée) que Toulouse a basculé du côté rose… Et dire qu'on avait l'une des rares villes au budget non déficitaire. J'ai aussi appris que la dette avait été transférée sur la Tisseo, justement pour faire croire qu'il n'y a pas de dette
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