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Nominés pour le prix wikibéral 2009


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Messages recommandés

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Veuillez lister ici les bouquins que vous avez lu durant l'année 2008, et qui vous semblent aptes à concourir à la remise du trophée tant recherché du prix wikibéral.

Je commence donc

Présentation de l'éditeur

" La mondialisation engendre le chômage et dégrade l'environnement ! " " La mondialisation ruine les pays riches et exploite les pays pauvres ! " "La mondialisation réduit les politiques à l'impuissance. " Depuis quelques années, " la mondialisation " est devenue l'un de ces mots-épouvantails dont notre pays a le secret. Elle attise les pires fantasmes et les idées reçues les plus contradictoires, qui traduisent néanmoins une véritable inquiétude des Français : que devenons-nous dans ce monde qui apparemment nous échappe ? Quelles cartes avons-nous à jouer ? Devons-nous nous protéger ou partir à la conquête du monde ? Autant de questions auxquelles il est urgent de répondre pour vaincre notre sentiment de vulnérabilité et comprendre en quoi la mondialisation peut être, aussi, un atout. Remettre les idées à l'endroit, provoquer une révolution des esprits et donner enfin à chacun des outils clairs et vérifiables (faits, chiffres, exemples concrets) pour faire tomber les tabous et les fantasmes, tels sont les objectifs de ce livre.

Biographie de l'auteur

Agnès Verdier-Molinié, vingt-neuf ans, est diplômée d'Histoire économique contemporaine et vice-présidente de l'IFRAP (Institut français pour la recherche sur les administrations publiques), pour lequel elle travaille, avec le Parlement et les cabinets ministériels, à la réforme de nos institutions et de nos politiques publiques.

Editeur : Jean-Claude Lattès (12 février 2008)

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Veuillez lister ici les bouquins que vous avez lu durant l'année 2008, et qui vous semblent aptes à concourir à la remise du trophée tant recherché du prix wikibéral.

Je commence donc

Editeur : Jean-Claude Lattès (12 février 2008)

Livres lus ou plutot parus en 2008 ?

  • 3 weeks later...
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Carl Menger, entre Aristote et Hayek : Aux sources de l'économie moderne

Présentation de l'éditeur

Vienne, haut lieu des ruptures de la modernité avec Wittgenstein, Freud… et Carl Menger (1840-1921), l'auteur des Principes d'économie politique. Menger renouvela la théorie de la valeur en lui donnant un fondement psychologique et en promouvant la valeur-utilité subjective. Il définit ainsi une alternative, dite marginaliste, au libre-échangisme britannique et au socialisme académique allemand alors dominants. Menger influença Hayek, Schumpeter… et décida, en fait, des grandes orientations de l'économie contemporaine. C'est la vie et la pensée de ce penseur capital encore trop méconnu en France, fondateur de l'École autrichienne et maître de Eugen von Böhm-Bawerk, Ludwig von Mises, Murray Rothbard, que nous découvre Gilles Campagnolo dans ce premier ouvrage vivant et documenté qui lui est consacré. Le lecteur trouvera également ici le seul texte en français écrit par Menger, et devenu quasi-introuvable: La monnaie, mesure de valeur. Un livre d'initiation à une pensée clé de notre temps et une lecture renouvelée de l'économie à l'heure de la mondialisation.

Biographie de l'auteur

Chercheur en philosophie des sciences sociales et économiques (CNRS), Gilles Campagnolo prépare l'édition française des œuvres de Carl Menger. Il a publié " Seuls les extrémistes sont cohérents ". Rothbard et l'école austro-américaine (2006).

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Où va la droite ? Que faire de la gauche ? Quels vieux mythes (Mai 68, de Gaulle, etc.) nous paralysent et devraient être – enfin – envoyés aux poubelles de l’Histoire ? En jouant « le coup d’accélérateur permanent » et en « staracadémisant » son gouvernement, Sarkozy n’est-il pas en train de tuer la politique ? A l’heure où députés, ministres et même Premier Ministre n’ont plus de réel pouvoir, comment attirer les talents à la politique ? Qu’est-ce qu’être de droite au moment où celle-ci s’assume enfin mais prétend incarner à la fois le conservatisme et le progressisme, le dialogue et la fermeté ? Et la gauche ? Les drapeaux tricolores aux fenêtres et l’abandon des 35 heures côtoient les vieux discours collectivistes et les promesses d’assistance. Le « surmoi d’extrême gauche » détruirait-il le PS autant que le « surmoi de gauche » a anéanti la droite chiraquienne ? Et les extrêmes ? A quoi servent ces neutrons politiques qui n’auront jamais le pouvoir ? Cette vaste réflexion se double d’une enquête au cœur du pouvoir (l’auteur a réalisé des entretiens de fond avec, entre autres, Xavier Bertrand, Manuel Valls, Rachida Dati, Laurent Wauquiez) sur ce qu’est la politique aujourd’hui et ce qu’elle doit devenir pour affronter les défis de demain. Un livre mobilisateur pour en finir avec la politique du rétroviseur et réinventer la politique.

http://www.editions-jclattes.fr/livre/jc-l…e-hachette.html

Mathieu Laine

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PARUS en 2008, édités ou réédités en 2008, traduits en français en 2008.

Ah non pas les réédités.

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Tocqueville

Lucien Jaume, éditions Fayard (20 février 2008)

On sait comment Tocqueville, longtemps mal aimé d’une science politique qui ne se reconnaissait guère dans ce penseur atypique, a été « réhabilité » par Raymond Aron, à l’époque où celui-ci faisait face bien seul au marxisme alors triomphant, et comment François Furet, une génération plus tard, rendit à l’auteur de l’Ancien régime et la Révolution ce qui lui revenait dans l’analyse des grandes ruptures intervenues à la fin du XVIIIème siècle. C’est une nouvelle biographie du célèbre aristocrate normand – différente de celle, excellente, mais très classique d’André Jardin - que nous propose Lucien Jaume, agrégé de philosophie, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, une biographie intellectuelle particulièrement stimulante qui replace cette pensée dans le contexte des grands débats idéologiques de son temps. C’est ainsi à travers les questions posées par les penseurs de la tradition contre-révolutionnaire, par Benjamin Constant ou par les saint-simoniens qui s’apprêtent à transformer le monde d’alors que l’auteur revisite la genèse de la pensée tocquevillienne. Remontant en amont c’est vers Montesquieu ou les jansénistes que l’auteur nous entraîne avant de nous ramener auprès de Guizot et de Chateaubriand avec comme principal fil conducteur de son analyse la question de le relation complexe unissant autorité et liberté. Troisième enfant d’une noble famille du Cotentin, né à Verneuil, en Seine et Oise, en 1805, fils d’un préfet de la Restauration devenu pair de France sous Charles X, le jeune Alexis avait tout pour rallier le camp de la contre-révolution mais il n’en prête pas moins serment en 1830 au nouveau régime né de la révolution de Juillet. De la mission qu’il conduit en 1830-1831 aux Etats-Unis pour y étudier le régime pénitentiaire de la jeune république d’outre-Atlantique, il rapporte la matière d’un livre, De la démocratie en Amérique, qui, publié entre 1835 et 1840, va connaître un immense succès de librairie, un ouvrage dans lequel il pose la question de la compatibilité de la liberté et de l’égalité. Considérant que la révolution démocratique s’inscrit dans un mouvement irrésistible, Tocqueville n’en pointe pas moins les dangers : le gouvernement de l’opinion, le triomphe de l’utilitarisme et de l’individualisme, la liberté laissée aux démagogues, l’apparition paradoxale à un Etat fort, seul garant du maintien de l’égalité et de l’abolition des distinctions traditionnelles… Député en 1839, rallié à la IIème République en 1848, il est ministre des affaires étrangères de mai à octobre 1849 dans le gouvernement d’Odilon Barrot, mais refuse le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851. Après avoir été le théoricien de la démocratie expérimentée outre-Atlantique il devient, au cours des années 1850, (il meurt à Cannes en 1859) l’historien de l’Ancien Régime et de la Révolution, qui apporte de la grande rupture de 1789-1799 une lecture totalement renouvelée au regard de celles qui, contre-révolutionnaires ou républicaines, avaient prévalu jusque là. C’est tout le mérite et l’originalité de l’ouvrage de Lucien Jaume de nous permettre de reconstituer l’itinéraire intellectuel qui a conduit à la formation de l’une des pensées les plus originales du XIXème siècle.

A noter la programmation de deux conférences de l'auteur :

- "De la démocratie en Amérique est un discours sur la France" le jeudi 10 avril 2008 à 11h00 à Paris

- "L’Ancien Régime et la Révolution : dialogue et polémique avec Guizot" le jeudi 17 avril 2008 à 11h00 à Paris

(Voir le site de Clio : http://www.clio.fr/CONFERENCE/CONFERENCECY…_un_auteur.asp)

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Ah non pas les réédités.

En effet, c'est une méprise, j'ai corrigé.

  • 2 weeks later...
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Comment un haut fonctionnaire a-t-il pu passer deux ans dans un pays ultralibéral et aimer cela ? Xavier de Lesquen, de retour de Nouvelle-Zélande, bouscule les préjugés sur un vieux débat français : la place de l'État, l'organisation des services publics et le rôle des fonctionnaires.

Ce récit enlevé et captivant nous transporte à la fois dans le temps avec un retour aux origines monarchiques de nos fonctionnaires et dans l'espace avec la découverte des ambitieuses réformes faites en Nouvelle-Zélande. Ce livre illustre l'immobilisme français face à l'imagination et au dynamisme d'un pays qui a su adapter ses services publics aux réalités du XXIème siècle.

La France saura-t-elle à son tour inventer cet "État de choc" dont elle a impérativement besoin pour affronter le monde de demain ?

Voir aussi Wikibéral: Xavier de Lesquen

  • 4 weeks later...
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Présentation de l'éditeur

Il fallait enfin offrir aux lecteurs le document essentiel de la naissance du courant néo-libéral : les actes du Colloque Lippmann. Tenu en août 1938, ce Colloque est considéré comme l'acte fondateur de l'offensive libérale dans le monde. Souvent mentionné ou évoqué de " seconde main " par les histoires officielles du néo-libéralisme, presque jamais lu, ce texte devenu très difficilement accessible méritait d'être exhumé pour comprendre les enjeux idéologiques et politiques ayant présidé à la naissance d'une internationale libérale dont le rôle deviendra essentiel dans les transformations économiques planétaires de la fin des années 1970. La présentation de Serge Audier met en lumière les tensions, voire les contradictions, qui ont marqué ce moment inaugural de l'histoire du néo-libéralisme. Exhumant nombre de textes oubliés de ce courant, elle montre qu'il ne correspond pas à la vulgate aujourd'hui dominante, tant à droite qu'à gauche. A travers ces tensions internes au néo-libéralisme se dessinent aussi les impasses de la doctrine néo-libérale telle qu'elle a été mise en œuvre, dans les années 1980, avec la contre-révolution thatchérienne et reaganienne.

Biographie de l'auteur

Serge Audier, ancien élève de l'ENS-Ulm, agrégé et docteur en philosophie, est maître de conférences à l'Université Paris-Sorbonne et membre de l'Institut universitaire de France. Il a publié notamment Tocqueville retrouvé (Vrin/EHESS), Raymond Aron. La démocratie conflictuelle (Michaion), Les Théories de la République (La Découverte), Machiavel, conflit et liberté (Vrin/EHESS), Le Socialisme libéral (La Découverte), Célestin Bouglé, Les idées égalitaires (Le Bord de L'eau), Léon Bourgeois. Fonder la solidarité (Michalon) et La Pensée anti-68 (La Découverte).

Je vais l'entamer dans quelques jours. L'avez-vous déjà lu ?

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N'oubliez pas que, sur www.libres.org, de manière hebdomadaire, Calinescu présente "le livre de la semaine". Ca peut peut-être vous donner des idées supplémentaires.

Sinon, pour info, l'ALEPS a décerné le prix du livre libéral à Yvan Blot pour son ouvrage sur Spencer.

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Sinon, pour info, l'ALEPS a décerné le prix du livre libéral à Yvan Blot pour son ouvrage sur Spencer.

Très bon choix, à mon sens.

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Présentation de l'éditeur

Il fallait enfin offrir aux lecteurs le document essentiel de la naissance du courant néo-libéral : les actes du Colloque Lippmann. Tenu en août 1938, ce Colloque est considéré comme l'acte fondateur de l'offensive libérale dans le monde. Souvent mentionné ou évoqué de " seconde main " par les histoires officielles du néo-libéralisme, presque jamais lu, ce texte devenu très difficilement accessible méritait d'être exhumé pour comprendre les enjeux idéologiques et politiques ayant présidé à la naissance d'une internationale libérale dont le rôle deviendra essentiel dans les transformations économiques planétaires de la fin des années 1970. La présentation de Serge Audier met en lumière les tensions, voire les contradictions, qui ont marqué ce moment inaugural de l'histoire du néo-libéralisme. Exhumant nombre de textes oubliés de ce courant, elle montre qu'il ne correspond pas à la vulgate aujourd'hui dominante, tant à droite qu'à gauche. A travers ces tensions internes au néo-libéralisme se dessinent aussi les impasses de la doctrine néo-libérale telle qu'elle a été mise en œuvre, dans les années 1980, avec la contre-révolution thatchérienne et reaganienne.

Biographie de l'auteur

Serge Audier, ancien élève de l'ENS-Ulm, agrégé et docteur en philosophie, est maître de conférences à l'Université Paris-Sorbonne et membre de l'Institut universitaire de France. Il a publié notamment Tocqueville retrouvé (Vrin/EHESS), Raymond Aron. La démocratie conflictuelle (Michaion), Les Théories de la République (La Découverte), Machiavel, conflit et liberté (Vrin/EHESS), Le Socialisme libéral (La Découverte), Célestin Bouglé, Les idées égalitaires (Le Bord de L'eau), Léon Bourgeois. Fonder la solidarité (Michalon) et La Pensée anti-68 (La Découverte).

Je vais l'entamer dans quelques jours. L'avez-vous déjà lu ?

Note qu'un wikipédien a monté de bons articles (pas moi je précise) autour de ce colloque méconnu. N'hésite pas à les lire.

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Note qu'un wikipédien a monté de bons articles (pas moi je précise) autour de ce colloque méconnu. N'hésite pas à les lire.

Je plussoie. Les articles néo-libéralisme, Colloque Walter Lippmann et ceux de nombreux libéraux français de l'entre-deux guerres valent le détour grâce à son travail remarquable.

Sur le même sujet, les livres et articles de François Denord sont intéressants également

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Sur le même sujet, les livres et articles de François Denord sont intéressants également

Pas convaincu du tout, pour ma part.

  • 4 months later...
  • 2 weeks later...
  • 5 weeks later...
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- Jörg Guido Hülsmann, The Ethics of Money Production

- Sylvain Boulouque, Les listes noires du PCF

  • 2 months later...

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