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Travailler le dimanche.


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Invité Arn0
Posté
Je suis salarié dans une multinationale depuis une quinzaine d'années. Alors je n'ai peut-être pas de chance mais toutes les restructurations, recentrages, toutes les stratégies développées n'ont qu'un seul et unique but, augmenter les chiffres, les marges et donc les dividendes versés aux actionnaires et aux plus hauts salariés de l'entreprise.

Les décisions qui consistent à licencier, à délocaliser et autres plans de charrettes dites sociales sont directement liées à cette stratégie générale.

Les idéologues de l'entreprise dispensent des formations internes aux salariés où on leur apprend à répondre aux questions que des "externes" pourraient nous poser. Quand je parle d'externes il s'agit de visites d'usines, de scolaires, d'étudiants, d'autres dirigeants du groupe, de politiques et autres…

La réponse tabou, interdite à la question du but de son travail est bien évidemment de dire qu'on bosse pour toucher un salaire. On travaille pour le fun, l'épanouissement de la personnalité, pour être utile à la société et j'en passe, et des meilleures plus débiles les unes que les autres. Une grande entreprise du type usine de production n'est pas un club de bisounours, il ne faut pas se leurrer. Mais au moins on essaie d'en donner l'apparence.

En interne, si tu discutes avec les gens à l'abris des oreilles indiscrètes, ils te diront franchement qu'ils bossent pour que leur salaire tombe à la fin du mois, basta. Et seule une minorité, dont j'ai la chance de faire parti, qui fait un job intéressant (recherches et développements), passe de bons moments au turbin. Le type qui est debout toute la journée à côté de sa machine, dans le bruit et le brouillard d'huile, n'en a rien a cirer du blabla hypocrite des idéologues. Il travaille pour vivre et si sa paye tombait sans cela, ce serait le paradis pour lui.

Et un entrepreneur, bien entendu, ne dira jamais en public, ou très rarement, que son objectif premier est le profit maximal en un minimum de temps. Mais je te l'affirme, j'ai l'occasion de côtoyer régulièrement des cadres dirigeants du groupe et c'est leur toute première préoccupation, c'est le moteur fondamental qui les anime, les "logisticiens", et surtout les plus jeunes, ceux qui sortent des écoles, tous frais moulus aux dernières théories du management moderne. Et je ne fais vraiment pas dans la médisance, c'est du concret, vécu depuis quinze ans. En quinze ans d'ailleurs cette préoccupation du chiffre est devenu une véritable obsession. Je veux dire par là que les chose ont empiré et que les pressions sur le personnel à cet effet ne cessent de s'accentuer. Les maladies issues du stress professionnel ont le vent en poupe…

Je suis d'ailleurs sincèrement étonné, excuse moi de l'usage du terme, par la naïveté de tes propos et de ceux de certains autres ici. J'aimerais bien que l'entreprise soit ce que vous décrivez. Peut-être certaines petites ou moyennes entreprises cultivent-elles encore un esprit plus familial, avec une vocation sociale. Mais il ne faut pas se leurrer, dans les grandes entreprises tout n'est que chiffres. Rentabilité, productivité, efficacité, rendement, coûts etc…

Kortinus :icon_up:

Bien sur que le but des entrepreneurs c'est de maximiser leur bénéfices, comme le but des salariés c'est de gagner le plus possible pour un même emploi ou celui des consommateurs d'avoir le prix le moins cher pour le même produit. Je ne vois pas où est le mal.

Mais cela ne contredit pas les propos de Largo : la raison d'être d'une entreprise c'est de fournir des services (et non de créer des emplois), c'est sa fonction au sein de la société (et c'est en contrepartie de cette fonction qu'elle touche de l'argent). C'est comme pour les employés : il convient de distinguer le but personnel (gagner de l'argent) et le but général de l'activité (produire telle tâche).

Posté
Mon domaine n'est pas l'économie et je ne connais probablement pas aussi bien que toi toutes ces histoires de croissances ; mais je sais qu'un bénéfice c'est la différence entre le chiffre d'affaire et les coûts.

Partant de là, toute entreprise doit, pour fonctionner, faire des bénéfices et ainsi continuer à innover sous peine de se voir dépasser par la concurrence (ce qui explique entre autre la pauvreté des services avec un monopole).

Pour cela, elle doit gérer plusieurs paramètres dont certains peuvent changer du jour au jour :

La banque lui coupe ses crédits (ex: crise actuelle), elle fait faillite malgré ses bénéfices.

Les charges augmentent ? Idem sauf que ça ne se fait pas aussi brutalement et elle choisit le plus souvent de faire des coupes budgétaires ou de délocaliser.

Tout simplement : les bénéfices c'est un signe de bonne santé, mais ça ne dit pas tout et ça ne peut jamais s'avérer une protection suffisante.

C'est pourquoi devant tous ces dangers, il est fort probable - et souhaitable - que des entreprises prennent les devants lorsque, par exemple, la croissance est mauvaise. Ca n'a rien de choquant en soi, c'est de la gestion de capital. Après que les mesures prises soient pertinentes ou non, c'est une autre histoire.

En toutes généralités, je suis bien d'accord avec toi mais j'ai vu évoluer radicalement les mentalités en seulement une quinzaine d'années. J'en apporte des éléments dans ma réponse à Largo Winch.

Il ne s'agit plus seulement d'anticiper, de rester réactif afin de préserver la pérennité et le développement de l'entreprise C'est devenu un état d'esprit permanent, une obsession de chaque seconde. Même les entreprises les plus prospères, qui ont un avenir radieux, font tout ce qu'elles peuvent avec une frénésie pathologique, pour améliorer encore et toujours ces foutus chiffres.

Et tous les moyens sont bons, même les plus malhonnêtes…

Mais là je craque, il est tard et heureusement que demain je ne travaille pas…

@+

Kortinus :icon_up:

Posté

A la base est la croyance qu'en montant le SMIC cad le plancher légal des salaires, on fera pencher une mystérieuse balance capital/travail en faveur des salariés. En réalité, si on force le salaire à augmenter, les entreprises vont exiger une plus grande contrepartie : elles vont tirer davantage de travail, quitte à faire stresser.

Comme le SMIC génère le chômage (cf la théorie classique du chômage), le salarié ne peut pas changer de boulot et la ferme.

Évidemment on attribuera la faute au capitalisme et au libéralisme plutôt qu'au socialisme et comme toujours avec le socialisme on augmentera les doses du même remède et le mal empirera.

Invité Arn0
Posté
Mais ça apporterait quoi d'autoriser le travail le dimanche ?

La réponse est dans le post auxquels tu réponds, mais je présume que tu n'as pas pris la peine de le lire.

Posté
Joanna êtes-vous la copine de Maurice b.

Une forumeuse sur certains forums sarkophile plutôt.

Bon, je sais, je me fais un zeste l'avocat du diable. Comme l'épicier du village d'à l'époque, une entreprise peut parfaitement subsister à croissance zéro si les ambitions de son patron sont de simplement maintenir son niveau de vie. Mais cette vision des choses, est-elle vraiment encore d'actualité?

Même l'épicier du coin cherchera à améliorer sa situation, ne serait-ce que pour faire mieux que les voisins et avoir une meilleure voiture. La volonté de faire mieux avec moins est ce qui a fait avancer l'humanité et n'a rien de nouveau. Mais les moyens mis au service de chacun par l'économie de marché (le droit de propriété en particulier) permettent de transformer ce trait en un bénéfice pour tous.

Dans la mesure où on nous rabâche à longueur d'années qu'il nous faut absolument une croissance positive, que la croissance zéro est l'antichambre de l'enfer, la croissance négative, que l'idéologie du "toujours plus" semble avoir été érigée en règle, que dis-je, en loi naturelle plus forte que la gravitation, on peut légitimement se poser la question.

Et il suffit d'observer les réactions de très nombreuses entreprises. Dès que leur croissance baisse, d'une année à l'autre, et je ne parle pas de croissance négative mais simplement du fait passer de +10% en 2006 à +8 % en 2007, on parle de pertes, de plans sociaux, de délocalisations. Et que dire de ces entreprises qui, aussi bénéficiaires et prospèrent soient-elles, délocalisent cependant leurs usines dans le seul but d'accroître encore leurs marges?

Revenons aux fondamentaux. Tu prêterais tes bas de laine gratuitement à une entreprise qui peut toujours faire faillite? Non, donc tu vas demander une prime, un intérêt. Une entreprise qui n'est pas suffisamment rentable pour dégager cette prime est condamnée à la faillite puisque personne ne voudra lui prêter. Pour une firme, il ne suffit pas d'être profitable mais il faut être suffisamment profitable.

Bien sur que le but des entrepreneurs c'est de maximiser leur bénéfices, comme le but des salariés c'est de gagner le plus possible pour un même emploi ou celui des consommateurs d'avoir le prix le moins cher pour le même produit. Je ne vois pas où est le mal.

Non seulement c'est leur but, mais c'est aussi la moins mauvaise des situations pour le salarié, comme les faits le montrent, sauf à effacer d'un trait de plume cette évidence que c'est le capitalisme libéral, à des degrés plus ou moins kasher, qui a apporté la prospérité.

Posté
Un jour de repos en commun, avec les copains, les oncles, les tantes, et les enfants.

Ce n'est pas vrai pour les pompiers, les boulangers, les agents EDF, les affréteurs, les capitaines de navires, les urgentistes, les restaurateurs, les guichetiers de cinoches et les projectionnistes, etc…

Ta notion de "repos en commun" est extraordinairement étroite.

Posté
Je suis d'ailleurs sincèrement étonné, excuse moi de l'usage du terme, par la naïveté de tes propos et de ceux de certains autres ici. J'aimerais bien que l'entreprise soit ce que vous décrivez. Peut-être certaines petites ou moyennes entreprises cultivent-elles encore un esprit plus familial, avec une vocation sociale. Mais il ne faut pas se leurrer, dans les grandes entreprises tout n'est que chiffres. Rentabilité, productivité, efficacité, rendement, coûts etc…

Tu mélanges des notions et des référents ; pas étonnant que les réponses fournies te paraissent étranges.

Tu parles du but de l'entreprise, puis de l'entrepreneur, puis du salarié. A chaque fois, ce sont évidemment des buts et des concepts différents. Le but de l'entreprise et de l'entrepreneur ne sont pas exactement les mêmes (sauf lorsqu'on est en entreprise unipersonnelle).

En outre, tu parles de ton expérience d'une grande entreprise. La grande entreprise qui emploie disons plus de 1000 personnes, en France et dans le monde, c'est la toute petite minorité du travail dispo et fourni. L'écrasante majorité (disons au moins 75%) du travail est fourni par des boîtes de moins de 100 personnes. Les comportements sont complètement différents dans ces contextes.

Partir du cas occupant 25% de la population (grand max) pour généraliser au 75% restant, c'est ça, qui à mon avis est naïf.

Posté
Ce n'est pas vrai pour les pompiers, les boulangers, les agents EDF, les affréteurs, les capitaines de navires, les urgentistes, les restaurateurs, les guichetiers de cinoches et les projectionnistes, etc…

Ta notion de "repos en commun" est extraordinairement étroite.

De fait, cessons cette discrimaination intolérable : que personne ne travaille plus le dimanche, elle sera belle la vie.

Posté
A la base est la croyance qu'en montant le SMIC cad le plancher légal des salaires, on fera pencher une mystérieuse balance capital/travail en faveur des salariés. En réalité, si on force le salaire à augmenter, les entreprises vont exiger une plus grande contrepartie : elles vont tirer davantage de travail, quitte à faire stresser.

Comme le SMIC génère le chômage (cf la théorie classique du chômage), le salarié ne peut pas changer de boulot et la ferme.

Évidemment on attribuera la faute au capitalisme et au libéralisme plutôt qu'au socialisme et comme toujours avec le socialisme on augmentera les doses du même remède et le mal empirera.

Je rajouterai que de plus en plus des nouveaux dirigeants de grandes entreprises ou groupes, sont complètement extérieurs au métier et aux produits qu'ils fabriquent (et certains n'ont même jamais eu à travailler de leur vie auparavant). Et un peu comme les tradeurs d'aujourd'hui, ils croient tout savoir et mieux gérer que quiconque, méprisants parfois jusqu'à leur propre personnel. La copie conforme de nos politiciens.

De fait, cessons cette discrimaination intolérable : que personne ne travaille plus le dimanche, elle sera belle la vie.

Ou comme le proposait mélodius : seulement les athées, paiens et agnostiques :icon_up:

Invité jabial
Posté

Ils feraient mieux de baisser les impôts que de s'occuper de faire bosser les gens le dimanche. Economiquement, c'est incomparable. Comment faire beaucoup de bruit et provoquer une levée de boucliers d'un peu partout dans le paysage politique pour un bénéfice très faible… Merci qui? Merci Sarkozy.

Ou comme le proposait mélodius : seulement les athées, paiens et agnostiques :icon_up:

Les croyants, eux, devront passer la journée à l'Eglise. Toute la journée :doigt:

Posté
Je rajouterai que de plus en plus des nouveaux dirigeants de grandes entreprises ou groupes, sont complètement extérieurs au métier et aux produits qu'ils fabriquent (et certains n'ont même jamais eu à travailler de leur vie auparavant). Et un peu comme les tradeurs d'aujourd'hui, ils croient tout savoir et mieux gérer que quiconque, méprisants parfois jusqu'à leur propre personnel. La copie conforme de nos politiciens.

Affirmation bien hâtive et qui s'applique bien plus au pantouflage. Quant aux "tradeurs", je suppose que tu fais référence aux analystes financiers, dont l'utilité, malgré les approximations de leur calcul, est difficilement contestable, entre autres pour la pression qu'ils mettent sur les équipes dirigeantes des entreprises pour diriger leurs firmes de façon plus efficiente.

Posté
Je rajouterai que de plus en plus des nouveaux dirigeants de grandes entreprises ou groupes, sont complètement extérieurs au métier et aux produits qu'ils fabriquent (et certains n'ont même jamais eu à travailler de leur vie auparavant). Et un peu comme les tradeurs d'aujourd'hui, ils croient tout savoir et mieux gérer que quiconque, méprisants parfois jusqu'à leur propre personnel. La copie conforme de nos politiciens.

Ou plutôt des fonctionnaires, puisque le principe ne diffère guère de la bureaucratie. Des administrateurs. J'approuve, sur le fond - bien que la situation soit très différente en ce qui concerne le petit patron de PME qui passe son temps à enlever les bâtons étatiques de ses roues, déjouer les obstacles. Il y a cependant encore des entrepreneurs exceptionnels, dont Timur pourrait nous tirer le portrait. Mais force est de constater qu'ils se font rares, sans doute rapport au malinvestissement encouragé par les politiques de manipulation de la monnaie.

Le noeud du problème est le même que pour les banquiers qui ne sont plus responsables des capitaux qu'ils prêtent, outre les privilèges corporatistes.

C'était aussi l'opinion argumentée par notre confrère Jesrad dans ce billet :

C’est aussi un comble de rapprocher le capitalisme de la tenue actuelle des entreprises par des bureaucraties de conseils d’élus soutenus par des sous-chefs nommés et cooptés par faveur presque aussi souvent que par compétence, parfois (ou non) divisés latéralement en toutes sortes de partis internes qu’on nomme syndicats: j’ai beau regarder, je vois plus de raisons de comparer le corporatisme au socialisme soviétoïde, plutôt qu’au capitalisme bien compris. Pourtant je pensais avoir été clair en citant à longueur de page Saint Bellegarrigue, quand il dit que “nul ne peut représenter les intérêts, ils sont représentés par eux-mêmes“: il est évident que ça vaut aussi pour les entreprises ! Et, de fait, la représentation des intérêts des actionnaires et des employés par des soviets de gens élus à ces fonctions par leurs bases respectives introduit dans la gestion des affaires un énorme problème de principal-agent.

http://jesrad.wordpress.com/2008/08/27/le-…e-corporatisme/

On retrouve ici l'influence de l'analyse néo-libertarienne, selon laquelle l'organisation corporatiste actuelle des grandes entreprises, fondée sur une hiérarchie forte dirigée par une caste de mandarins, est un héritage du féodalisme. (un peu trop gauchiste à mon goût par ailleurs)

Dans une société agoriste, la division du travail et le respect de chaque travailleur-capitaliste-entrepreneur éliminera probablement les modes d’organisation traditionnels - et en particulier la hiérarchie corporatiste, une singerie de l’Etat et non du Marché. La plupart des compagnies seront des associations d’indépendants, de consultants et autres clients ou fournisseurs. Beaucoup ne seront composées que d’un entrepreneur et ses services, ordinateurs, listes de fournisseurs et clients. Ce mode d’opération est déjà courant et croissant dans les zones les plus libres des économies occidentales.

http://jesrad.wordpress.com/le-manifeste-n…ontre-economie/

Ou comme le proposait mélodius : seulement les athées, paiens et agnostiques :icon_up:

Ce bon mélo néglige seulement que chrétiens et adeptes de la religion socialo-païenne convergent par leur doctrine sociale. Particulièrement les seconds reprennent l'héritage des premiers quant au repos dominical. Il s'en font les défenseurs acharnés, bien que par rage anticléricale, ils nient toute influence de la religion dans leur promotion du jour chômé. C'est bien entendu un mensonge de plus.

(qu'il me pardonne mes vues hérétiques sur ce sujet)

Je vois que ton approche du jazz progresse. :doigt:

Posté
bien que la situation soit très différente en ce qui concerne le petit patron de PME qui passe son temps à enlever les bâtons étatiques de ses roues, déjouer les obstacles.

Alors qu'en même temps nos politicards ne se réfèrent qu'à eux dans leurs discours. Façon : il y a le bon patron et le mauvais patron. Le résultat est lui tout ce qu'il y a de plus contradictoire.

C'était aussi l'opinion argumentée par notre confrère Jesrad dans ce billet :

Je me souviens bien de cet article de Jesrad.

(qu'il me pardonne mes vues hérétiques sur ce sujet)

Comme tu peux le constater, nous sommes tous les hérétiques de quelqu'un :doigt:

:icon_up:

FZ a compris, lui, plutôt que de me faire des procès d'intention.

Et pour ta gouverne, j'ai vu de mes propres yeux les comportements que je décris. Pour un peu je m'engageais dans le syndicat. Mais peut-être est-ce réducteur d'arriver à se faire une opinion en fonction de ce que l'on voit au quotidien et pas seulement de ce qu'on en lit.

Pour les tradeurs, je dois en revanche m'excuser. Ca me parait évident que c'est une profession où impatience, prises de risques inconsidérés et gains faciles n'existent pas aujourd'hui.

Posté
Mon fils joue au foot.

Il participe à des tournois, généralement le dimanche, car c'est commode, la majorité des gens ne travaillent pas ce jour là.

Et moi du coup je peux l'accompagner parce que je ne travaille pas non plus : le supermarché dans lequel je suis caissier est fermé ce jour là.

Si le travail le dimanche devient autorisé, alors mon employeur pourra décider librement d'ouvrir, ce qu'il fera plus que certainement, et moi j'irai travailler, ma liberté de choisir n'existera que sur le papier. Alors forcément j'aurais un autre jour de repos, mais je ne pourrais plus accompagner mon fils à ses tournois de foot. Ce qui ne sera pas réellement un problème, car ces tournois de foot n'existeront peut-être même plus, étant donné que les bénévoles n'auront plus le même jour de repos.

Mais bon , comme je gagnerais plus d'argent, à la place je lui achèterai une Wii avec fifa world cup 2006.

Voilà l'illustration du schéma économique de type marxiste qui existe encore en France. A savoir que l'on se place encore et toujours dans l'idée que les entrepreneurs sont des exploiteurs assoiffé de sang de prolétaires ! Je ne tente même plus d'expliquer le Libéralisme aux français, ils sont bien trop sclérosés par ce socialisme ambiant… (rappelons que Bescancenot, leader anti-capitaliste est le 37ème personnage préféré des Français)

Posté
FZ a compris, lui, plutôt que de me faire des procès d'intention. Et pour ta gouverne, j'ai vu de mes propres yeux les comportements que je décris. Pour un peu je m'engageais dans le syndicat. Mais peut-être est-ce réducteur d'arriver à se faire une opinion en fonction de ce que l'on voit au quotidien et pas seulement de ce qu'on en lit.

Relis, j'ai dénoncé le "c'était mieux avant", pas dit que cela n'existait pas, ce qui serait à la limite de la contradiction avec le libéralisme qui justement reconnait les limitations de l'homme…

Ma signature aurait pu t'éclairer pourtant.

Pour les tradeurs, je dois en revanche m'excuser. Ca me parait évident que c'est une profession où impatience, prises de risques inconsidérés et gains faciles n'existent pas aujourd'hui.

Encore une fois, ce n'est pas de tradeurs qu'il s'agit mais d'analystes.

Posté
Tu trouves normal de lier l'avancement du salaire au travail le dimanche, dans ces conditions, il me semble normal de savoir si toi tu bosses le dimanche.

Mais c'est qu'il insiste le bougre!

1- Qu'est ce ça peut faire que le patron bosse ou non le dimanche? Cela change quelque chose pour les salariés? Il ne s'agit pas d'obliger les gens à travailler le dimanche mais de leur en laisser le choix.

2- Visiblement vous n'avez pas la moindre idée du travail à abattre pour créer puis gérer une TPE/PME. Finalement heureusement que les dimanche sont chômés, cela me laisse le temps de faire ce que je n'ai pas le temps de faire en semaine :icon_up:

Posté
Voilà l'illustration du schéma économique de type marxiste qui existe encore en France. A savoir que l'on se place encore et toujours dans l'idée que les entrepreneurs sont des exploiteurs assoiffé de sang de prolétaires ! Je ne tente même plus d'expliquer le Libéralisme aux français, ils sont bien trop sclérosés par ce socialisme ambiant… (rappelons que Bescancenot, leader anti-capitaliste est le 37ème personnage préféré des Français)

N'importe quoi.

Ce n'est absolument pas traiter leur patrons d'esclavagistes de dire que si les hyperrmarchés ont la liberté d'ouvrir le dimanche, ils le feront tous sans aucun doute, et que la liberté de travailler de leurs employés ne sera que théorique. Ils pourront évidemment refuser, mais ont toutes les chances de se voir refuser d'autres choses en échange (pas par leur patron d'ailleurs, mais par leur hiérarchie directe), il ne faut pas non plus se voiler la face….

Il ne s'agit pas d'obliger les gens à travailler le dimanche mais de leur en laisser le choix.

Oui mais en l'occurence, ceux qui auront le choix, ce seront les patrons.

Je ne dis pas du tout ça pour toi,à ce que j'ai compris, tu es gérant de PME (contrairement aux apprences, j'ai parfaitement idée de ce qu'est ce que de gérer une PME, et suis très très loin de considérer les patrons commes des gros salauds de capitalistes mangeurs d'ouvriers)

Mais il est clair que la liberté de choix des employés de M. Leclerc sera quand même très relative.

Posté
N'importe quoi.

Ce n'est absolument pas traiter leur patrons d'esclavagistes de dire que si les hyperrmarchés ont la liberté d'ouvrir le dimanche, ils le feront tous sans aucun doute, et que la liberté de travailler de leurs employés ne sera que théorique. Ils pourront évidemment refuser, mais ont toutes les chances de se voir refuser d'autres choses en échange (pas par leur patron d'ailleurs, mais par leur hiérarchie directe), il ne faut pas non plus se voiler la face….

Il sont donc libre et responsable des consequences de leur action. Ma foi c'est tout a fait normal et tout a fait sain.

Oui mais en l'occurence, ceux qui auront le choix, ce seront les patrons.

Non comme tu l as toi meme affirme deux ligne plus haut. Tout le monde a le choix.

Posté
Il sont donc libre et responsable des consequences de leur action. Ma foi c'est tout a fait normal et tout a fait sain.

C'est surtout tout à fait hypocrite.

Posté
C'est surtout tout à fait hypocrite.

Il m'arrive de bosser le dimanche et le samedi. Ca me fait un gros cheque et mes boss m'aiment bien car j'assume mes responsabilites. Et je t'emmerde.

Posté
Il sont donc libre et responsable des consequences de leur action. Ma foi c'est tout a fait normal et tout a fait sain.

Non comme tu l as toi meme affirme deux ligne plus haut. Tout le monde a le choix.

Si je te présente du vomis et un bras mort à manger, tu as toujours le choix et tu es toujours responsable de tes choix.

Idéologie quand tu nous tiens. Modifier les conditions c'est aussi influencer la vie d'autrui contre son grè.

Posté
N'importe quoi.

Ce n'est absolument pas traiter leur patrons d'esclavagistes de dire que si les hyperrmarchés ont la liberté d'ouvrir le dimanche, ils le feront tous sans aucun doute, et que la liberté de travailler de leurs employés ne sera que théorique. Ils pourront évidemment refuser, mais ont toutes les chances de se voir refuser d'autres choses en échange (pas par leur patron d'ailleurs, mais par leur hiérarchie directe), il ne faut pas non plus se voiler la face….

Oui mais en l'occurence, ceux qui auront le choix, ce seront les patrons.

Je ne dis pas du tout ça pour toi,à ce que j'ai compris, tu es gérant de PME (contrairement aux apprences, j'ai parfaitement idée de ce qu'est ce que de gérer une PME, et suis très très loin de considérer les patrons commes des gros salauds de capitalistes mangeurs d'ouvriers)

Mais il est clair que la liberté de choix des employés de M. Leclerc sera quand même très relative.

Tous les salariés travaillent le samedi? :icon_up:

Posté
N'importe quoi.

Ce n'est absolument pas traiter leur patrons d'esclavagistes de dire que si les hyperrmarchés ont la liberté d'ouvrir le dimanche, ils le feront tous sans aucun doute, et que la liberté de travailler de leurs employés ne sera que théorique. Ils pourront évidemment refuser, mais ont toutes les chances de se voir refuser d'autres choses en échange (pas par leur patron d'ailleurs, mais par leur hiérarchie directe), il ne faut pas non plus se voiler la face….

Aaaah donc avec ta logique (je te rappelle que tu prétends être un scientifique), comment expliques-tu que tout le monde ne bosse pas le samedi ? Comment les salariés peuvent-ils encore refuser ?

Oui mais en l'occurence, ceux qui auront le choix, ce seront les patrons.

Occurrence, avec 2 C et 2 R. C'est pénible, cette faute.

Je ne dis pas du tout ça pour toi,à ce que j'ai compris, tu es gérant de PME (contrairement aux apprences, j'ai parfaitement idée de ce qu'est ce que de gérer une PME, et suis très très loin de considérer les patrons commes des gros salauds de capitalistes mangeurs d'ouvriers)

Mais il est clair que la liberté de choix des employés de M. Leclerc sera quand même très relative.

Non, ce n'est pas clair. Réexplique nous, déjà, pour le samedi, comment ça se passe.

Posté
Si je te présente du vomis et un bras mort à manger, tu as toujours le choix et tu es toujours responsable de tes choix.

Idéologie quand tu nous tiens. Modifier les conditions c'est aussi influencer la vie d'autrui contre son grè.

:icon_up:

Mais oui le patron est responsable qu'il faille travailler pour vivre. Ideologie quand tu nous tiens.

Et puis travailler le samedi ou le dimanche compare a manger de la merde. Sans deconner. :doigt:

Posté
Modifier les conditions c'est aussi influencer la vie d'autrui contre son grè.

Argh, mon dieu, tous ces ordinateurs qui ont modifié les conditions d'existence de tous ces gens, ça a dû sauvagement les influencer contre leur gré ! C'est Thorrible ! Vite ! Sclérosons la société ! Il ne faut pas modifier les conditions, aucune, nulle part, jamais, car ce serait (roulement de tambours) :

INFLUENCER LA VIE D'AUTRUI CONTRE SON GRÉ !

Tadzam !

Bon, un peu de sérieux, svp. Le fait de donner, dans le cas présent, la liberté aux volontaires de bosser le dimanche ne représente en rien une rupture de contrat pour les autres (les pas volontaires, donc, pour ceux qui n'ont pas compris).

Posté
Il m'arrive de bosser le dimanche et le samedi. Ca me fait un gros cheque et mes boss m'aiment bien car j'assume mes responsabilites. Et je t'emmerde.

Ca m'arrive aussi, calme-toi.

En ce moment il m'arrive même de travailler la nuit.

Mais je pense que ni toi ni moi ne sommes caissiers dans un supermarché.

je te rappelle que tu prétends être un scientifique

Non

Aaaah donc avec ta logique (je te rappelle que tu prétends être un scientifique), comment expliques-tu que tout le monde ne bosse pas le samedi ? Comment les salariés peuvent-ils encore refuser ?

Les employés des entreprises travaillant le samedi (comerces,etc…) travaillent le samedi.

Non, ce n'est pas clair. Réexplique nous, déjà, pour le samedi, comment ça se passe.

Les employés de M. Leclerc travaillent le samedi.

Occurrence, avec 2 C et 2 R. C'est pénible, cette faute.

:icon_up:

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