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  Apollon a dit :
Présomption d'innocence et liberté d'expression, en plus d'être des principes libéraux, sont aussi des idéaux progressistes, qui ont connu leur avènement comme tels et qui ne connaissent de limite que celles que le progressisme lui assigne.

Ainsi la présomption d'innocence s'arrête là où commence la lutte contre les discriminations, l'indépendance de la presse s'arrête là où commence la lutte contre la publicité, la démocratie s'arrête au seuil du FN, la tolérance c'est pas pour les intolérants, la liberté d'expression ne doit que diffuser le bien etc

Pas de liberté pour les ennemis de la liberté, rien de nouveau sous le Soleil.

eh oue, c'est toute la difference entre un principe de base et un ideal.

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  Apollon a dit :
Pas seulement suggérer, il le dit tout le temps. Son antilibéralisme est la pilule pour faire passer le reste de son politiquement incorrect. En cela il manifeste la tendance de l'édification du libéralisme comme repoussoir absolu, se substituant à l'épouvantail lepéniste.

Barbier ou Nauleau sont plus libéraux que lui.

Il est certain que le seul point "consensuel" de son discours est son antilibéralisme… Je ne connais pas assez le personnage pour en dire davantage à son sujet, j'avoue ne pas avoir un intérêt très élevé pour la question. Pour ma part, il est clair que son discours se rapproche assez de celui du FN. Ceci dit, cette polémique qui court actuellement est d'un burlesque incroyable, à croire que le thoughtcrime d'Orwell est déjà réel. Je partage les inquiétudes de ce qui ont invoqué la progression de la New Speak.

  Saucer Fly a dit :
La différence de niveau entre Zemmour et ses détracteurs est flagrante. L'argumentation de ces derniers est assez ridicule quand elle n'est pas inexistante. Elle est d'ailleurs toujours la même : invocation des heures sombres de l'Histoire. C'est la formule magique des Indignés de la République.

Ceci dit, écraser les détracteurs de Zemmour en débat n'est pas une grande prouesse… Lui-même serait sans doute en difficulté face à des personnes plus solides. On retrouve l'emploi des "heures sombres" dans cette rhétorique qui semble rapidement se développer, j'en veux pour preuve le tabou quant au mot "race", systématiquement rapproché de la politique racialiste d'Hitler, l'usage du mot "rafle" pour désigner l'arrestation d'immigrés clandestins, sur ce dernier point on pourrait sans nul doute discuter du bien-fondé de ces mesures, mais ressortir le mot d'un contexte particulier distord l'emploi de celui-ci et cela devient n'importe quoi…

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Texte lucide de Baudrilllard opportunément exhumé par Ilys

  Citation
La vraie question devient alors : ne peut-on plus l’ “ouvrir” de quelque façon, proférer quoi que ce soit d’insolite, d’insolent, d’hétérodoxe ou de paradoxal sans être automatiquement d’extrême droite (ce qui est, il faut bien le dire, un hommage rendu à l’extrême droite) ? Pourquoi tout ce qui est moral, conforme et conformiste, et qui était traditionnellement à droite, est-il passé à gauche ? Révision déchirante : alors que la droite incarnait les valeurs morales, et la gauche au contraire une certaine exigence historique et politique contradictoire, aujourd’hui, celle-ci, dépouillée de toute énergie politique, est devenue une pure juridiction morale, incarnation des valeurs universelles, championne du règne de la Vertu et tenancière des valeurs muséales du Bien et du Vrai, juridiction qui peut demander des comptes à tout le monde sans avoir à en rendre à personne. L’illusion politique de la gauche, congelée pendant vingt ans dans l’opposition, s’est révélée, avec l’accession au pouvoir, porteuse, non pas du sens de l’histoire, mais d’une morale de l’histoire. D’une morale de la Vérité, du Droit et de la bonne conscience - degré zéro du politique et sans doute même point le plus bas de la généalogie de la morale. Défaite historique de la gauche (et de la pensée) que cette moralisation des valeurs. Même la réalité, le principe de réalité, est un article de foi. Mettez donc en cause la réalité d’une guerre : vous êtes aussitôt jugé comme traître à la loi morale. La gauche tout aussi politiquement dévitalisée que la droite - où est donc passé le politique ? Eh bien, du côté de l’extrême droite. Comme le disait très bien Bruno Latour dans le Monde, le seul discours politique en France, aujourd’hui, est celui de Le Pen. Tous les autres sont des discours moraux et pédagogiques, discours d’instituteurs et de donneurs de leçons, de gestionnaires et de programmateurs (…)

Jean Baudrilllard, Libération, Mai 1997.

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  free jazz a dit :
Texte lucide de Baudrilllard opportunément exhumé par Ilys

1. La question du principe de réalité n'est pas sans faire penser à la phrase de R.H (que je regrette de ne plus voir intervenir) de Voegelin.

2. Voilà pourquoi j'écoute Le Pen avec tant de plaisir (sans être un fan de tous ses projets).

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Dans la suite du texte, Jean Baudrillard effectue une analyse clinique qui éclaire à la fois les raisons de la prospérité du fonds de commerce de Le Pen et la faillite (éclatante aujourd'hui) de la maison Vertu incarnée par la gauche.

  Citation
Voué au mal et à l’immoralité, Le Pen rafle toute la mise politique, le solde de tout ce qui est laissé pour compte, ou franchement refoulé, par la politique du Bien et des Lumières. Plus se durcit la coalition morale contre lui - signe d’impuissance politique - plus il tire le profit politique de l’immoralité, d’être le seul du côté du mal. Quand la droite est passée du côté des valeurs morales et de l’ordre établi, la gauche n’a pas hésité, jadis, à défier ces mêmes valeurs morales au nom des valeurs politiques. Aujourd’hui, elle est victime du même glissement, du même dessaisissement : investie de l’ordre moral, elle ne peut que voir cristallisée ailleurs l’énergie politique refoulée, et se cristalliser contre elle. Et elle ne peut qu’alimenter le Mal, en incarnant le règne de la Vertu, qui est aussi celui de la plus grande hypocrisie. Le Pen, il faudrait l’inventer. C’est lui qui nous délivre de toute une part maléfique de nous-mêmes, de la quintessence de ce qu’il y a en nous de pire. A ce titre, on doit lui jeter l’anathème - mais, s’il disparaissait, pitié de nous, livrés à tous nos virus racistes, sexistes, nationalistes (notre lot à tous), ou tout simplement à la négativité meurtrière de l’être social. En cela, il est le miroir de la classe politique, qui exorcise en lui ses propres maux, comme nous exorcisons en elle toute la corruption inhérente au fonctionnement social. Même fonction corruptrice, même fonction cathartique. Vouloir extirper cela, vouloir purifier la société et moraliser la vie publique, vouloir liquider ce qui tient lieu du mal, témoigne d’une méconnaissance totale des mécanismes du mal, et donc de la forme même du politique. Les antilepéniens, jouant de la dénonciation unilatérale et ignorant tout de cette réversibilité du mal, en ont laissé le monopole à Le Pen, qui jouit ainsi, par son exclusion même, d’une position imprenable. La classe politique, en le stigmatisant au nom de la Vertu, lui assure la position la plus confortable, où il n’a plus rien d’autre à faire que rafler toute la charge symbolique d’ambivalence, de dénégation du mal et d’hypocrisie que produisent spontanément à son profit et comme à sa solde, ses adversaires se réclamant du bon droit et de la bonne cause. Son énergie lui vient de ses ennemis mêmes, qui s’empressent de détourner ses propres erreurs à son profit. Ils n’ont pas compris que le bien ne résulte jamais d’une éviction du mal, qui prend toujours alors une revanche éclatante, mais d’un traitement subtil du mal par le mal. Tout cela pour dire que si Le Pen est l’incarnation de la bêtise et de la nullité - certes - mais de celle des autres, de ceux qui en le dénonçant dénoncent leur propre impuissance et leur propre bêtise, en même temps que l’absurdité qu’il y a à le combattre frontalement, sans rien avoir compris à ce jeu de chaises diabolique - alimentant ainsi leur propre fantôme, leur propre double négatif dans un manque terrifiant de lucidité. Qu’est-ce qui commande à cet effet pervers, tel que la gauche est bloquée dans la dénonciation, alors que Le Pen garde le monopole de l’énonciation ; l’un tirant tous les bénéfices du crime, et l’autre tous les effets négatifs de la récrimination ; lui s’éclatant dans le mal et la gauche s’enferrant dans le victimal ? Une vérité toute simple : en séquestrant Le Pen dans un ghetto, c’est la gauche démocratique qui s’enferme, qui se désigne comme puissance discriminatrice et s’exile dans son obsession. Elle rend automatiquement à l’autre le privilège du déni de justice. Et Le Pen ne se fait pas faute d’arguer de cette légalité républicaine à son profit, mais c’est surtout dans le prestige illégal, imaginaire, mais très profond, du persécuté, qu’il s’installe, si bien qu’il peut jouir à la fois des bénéfices de la légalité et de l’illégalité. De cet ostracisme il tire une liberté de langage, une insolence de jugement que la gauche s’interdit à elle-même. Un exemple de cette pensée magique qui tient lieu aujourd’hui de pensée politique. On reproche à Le Pen le rejet et l’exclusion des immigrés. Mais ceci est une goutte d’eau dans le processus d’exclusion sociale qui est en cours à tous niveaux (1.). Et de celui-là, de ce processus complexe et inextricable de responsabilité collective, nous sommes tous complices et victimes. Il est donc typiquement magique de conjurer ce virus qui diffracte partout en fonction même de notre “progrès” social et technique, d’exorciser cette malédiction de l’exclusion et notre impuissance face à elle dans un homme, une institution ou un groupe exécrables, quels qu’ils soient, un chancre qu’il suffirait d’opérer par ablation, alors que les métastases sont déjà partout. Le Front national ne fait que suivre les voies frayées par les métastases, avec d’autant plus de virulence qu’on croit en avoir éliminé l’abcès et que les germes diffusent alors dans tout l’organisme. Sans compter que cette projection magique envers le FN en use exactement de la même façon que lui envers les immigrés. Il faut se méfier de cette ruse de la contamination qui fait que, par simple transparence du mal, le positif se change en un virus négatif, et l’exigence de liberté en “despotisme démocratique”. Toujours cette réversibilité, cet enroulement subtil du mal, dont l’intelligence rationnelle ne se méfie pas (alors que toute la pathologie moderne nous en apprend tant au niveau du corps physique, nous n’en tenons pas compte quant au corps social). Il faut, pour rester en politique, se garder de l’idéologie et voir les choses en termes de physique sociale. Notre société démocratique, c’est la stase ; Le Pen, c’est la métastase. La société globale périt d’inertie et d’immunodéficience. Le Pen est la transcription visible de cet état viral, sa projection spectaculaire. C’est comme dans les rêves : il est la figuration burlesque, hallucinatoire, de cet état latent, de cette inertie silencieuse faite d’intégration forcée et d’exclusion systématique à doses égales. L’espoir, dans cette société, de réduire les inégalités sociales s’étant (presque) définitivement éloigné, il ne faut pas s’étonner de voir le ressentiment se déporter sur l’inégalité des races. C’est la faillite du social qui fait le succès du racial (et de toutes les autres formes de stratégies fatales).

D'autant plus véridique que, depuis, c'est celui (Sarkozy) qui a repris dans son discours la désespérance sociale des classes les plus pauvres, et leur a permis de sortir du ghetto moral pour réintégrer le champ social et politique commun, qui a réuni le plus de suffrages politiques, parce qu'il se positionnait en même temps sur le plan de la réalité économique. Le Pen, que Mitterrand a relaché de la fosse où il était enchaîné durant les trente glorieuses*, n'existe sur le terrain politique que comme l'incarnation de la bête immonde face à la pureté angélique de la classe politique.

* Mais Zemmour nous dirait certainement que c'est le patronat mondialiste qui, ayant besoin de main-d'oeuvre à bon marché à ce moment de développement économique, est responsable de l'immigration de masse, dans un plan diabolique de destruction de la classe ouvrière. Zemmour est un marxiste moral.

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  Citation
Notre société démocratique, c’est la stase ; Le Pen, c’est la métastase. La société globale périt d’inertie et d’immunodéficience.

Pas mal.

  Citation
* Mais Zemmour nous dirait certainement que c'est le patronat mondialiste qui, ayant besoin de main-d'oeuvre à bon marché à ce moment de développement économique, est responsable de l'immigration de masse, dans un plan diabolique de destruction de la classe ouvrière. Zemmour est un marxiste moral.

Eh oui, il a mieux compris Marx que des pigeons comme Besancenot.

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La curée contre Zemmour peut s'expliquer par le fait qu'une certaine gauche désire faire en permanence du bruit pour montrer qu'elle n'est pas raciste. Pour ce faire elle passe son temps à chercher des poux dans la tête des autres. De même elle passe son temps à dénoncer le fachisme, le vichysme.

Tout ce bruit sert à mon sens à empêcher que le gens se rappellent que c'est la Chambre du Front Populaire qui a voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.

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  georges jean a dit :
Tout ce bruit sert à mon sens à empêcher que le gens se rappellent que c'est la Chambre du Front Populaire qui a voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.

:icon_up: ça va chercher loin. La plupart des députés qui ont voté contre les pleins pouvoirs étaient de gauche. De toute façon, qui pouvait savoir à l'époque que Pétain préparait une révolution nationale. A l'époque, la quasi-totalité des Français sont pétainistes.

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  georges jean a dit :
La curée contre Zemmour peut s'expliquer par le fait qu'une certaine gauche désire faire en permanence du bruit pour montrer qu'elle n'est pas raciste. Pour ce faire elle passe son temps à chercher des poux dans la tête des autres. De même elle passe son temps à dénoncer le fachisme, le vichysme.

Tout ce bruit sert à mon sens à empêcher que le gens se rappellent que c'est la Chambre du Front Populaire qui a voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.

Plus pertinent : à avoir voter la guerre d'Algérie.

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  LeSanton a dit :
Et Vincent Cespedes se lâche sur les races:

Ce qui confirme que le terme de race n'est acceptable que dans une perspective de mélange/métissage. Bref, ne parler d'une différence que dans le but de l'éradiquer. De même, le droit à la différence réclamé par les minorités arc-en-ciel a pour but l'indifférenciation des comportements. Idéologie, quand tu nous tiens.

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  Apollon a dit :
La plupart des députés qui ont voté contre les pleins pouvoirs étaient de gauche.

La majorité de ceux qui ont voté pour aussi.

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  Rincevent a dit :
La majorité de ceux qui ont voté pour aussi.

Pas sur. Et il faut voir où on classe les rad-soc.

Quoi qu'il en soit, le Front populaire n'était plus au pouvoir.

Invité jabial
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E.T. bleu, tu es un nouveau. À ce titre, il n'y aura pas d'avertissement pour toi. Si tu ne nous amuses plus, c'est la poubelle.

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  Apollon a dit :
:icon_up:ça va chercher loin. La plupart des députés qui ont voté contre les pleins pouvoirs étaient de gauche. De toute façon, qui pouvait savoir à l'époque que Pétain préparait une révolution nationale. A l'époque, la quasi-totalité des Français sont pétainistes.

Effectivement, mais alors pourquoi nous balance -t- on du "pétainiste" chaque fois que l'on défend la famille ?

Du "vichyste" quand on dit que les étrangers illégaux doivent être expulsés ?

du "raciste" quand Zemmour dit qu'il est de race blanche ?

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  georges jean a dit :
Effectivement, mais alors pourquoi nous balance -t- on du "pétainiste" chaque fois que l'on défend la famille ?

Du "vichyste" quand on dit que les étrangers illégaux doivent être expulsés ?

du "raciste" quand Zemmour dit qu'il est de race blanche ?

C'est la version intello du "ferme ta gueule, t'es pas de ma bande !"

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affiche-1-poster.jpg

L'affiche m'a frappé au détour d'un couloir de métro et je me suis dit qu'il devenait difficile d'échapper à l'idéologie culpabilisatrice du moment, même dans un espace supposé neutre ; que cela préfigurait des dispositifs plus perfectionnés, comme des messages citoyens en novlangue défilant sur des écrans subventionnés de la RATP, pour nous expliquer comment nous comporter conformément à la discipline dominante. Une rééducation douce, revue et assouplie à la sauce social-démocrate.

Puis la question qui m'a traversé fut celle-ci : serait-il possible, sans s'attirer les foudres de la censure, de faire une affiche similaire en sens inverse?

" Il est noir. Il est raciste. Il va devenir blanc. "

Aussi c'est avec une certaine satisfaction que j'ai constaté que d'autres esprits fachés avec la dictature de la vertu progressiste se posaient la même question.

  Citation
Puisque le cinéma subventionné bien-pensant a jugé bon de participer à l'insupportable climat de "suspicion permanente" à l'encontre des blancs, apportons notre pierre à l'ouvrage. Vous aurez peut être reconnu le sinistre Mugabe, tyran raciste notoire …

http://leconservateur.bafweb.com/index.php…ienne-chatiliez

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Zemmour et "les races" : Sopo écrit à France Télé et au CSA

NOUVELOBS.COM | 28.11.2008 | 18:27

Lors de l'émission "Paris/Berlin : le débat", diffusé sur Arte, Eric Zemmour avait expliqué que "des races" existaient et que l'on pouvait identifier ces races "à la couleur de [la] peau".

Dominique Sopo, président de SOS Racisme, a adressé une lettre à Patrick de Carolis et Michel Boyon, respectivement président de France Télévisions et président du Conseil supérieur de l'audiovisuel. "Sa 'sortie' sur les races dépasse la limite du tolérable", écrit Dominique Sopo.

"Il est du rôle du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de veiller à ce que la course à l’Audimat ne puisse tout légitimer. Les propos de Monsieur Zemmour, ceux d’aujourd’hui, ceux d’hier et sans doute ceux de demain, sont d’une gravité suffisante et blessent – et de façon légitime – suffisamment de personnes et de valeurs pour que cela soit rappelé aux chaînes avec la plus grande des fermetés", écrit-il.

Réaction aussi du Cran

Le président de l'association demande à Patrick de Carolis et Michel Boyon une "réaction suffisamment ferme pour que de tels évènements ne puissent se reproduire".

Jeudi, le Cran était monté au créneau, "condamnant absolument les propos racistes" d'Eric Zemmour.

Le Conseil représentatif des associations noires (Cran) souligne "que tous les scientifiques s'accordent depuis des décennies pour reconnaitre qu'il y a une seule espèce humaine, et non plusieurs 'races' qui se différencieraient par la couleur de la peau, ou par tout autre caractère".

Le Mrap écrit au CSA

Le MRAP, dans une lettre adressée mercredi au président du Conseil supérieur de l'audiovisuel, estime pour sa part que "M. Zemmour justifie et participe dangereusement par ces déclarations à la réhabilitation des tenants de l’existence des races humaines et, de fait, participe à banaliser cette idéologie racisante".

"Considérant que c’est le racisme qui crée les races, par ces propos, Eric Zemmour entretient et alimente le racisme à l’endroit d’une citoyenne qui est française.", affirme encore le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples.

"Nous saisissons aujourd’hui le CSA pour que des mesures soient prises contre la diffusion de ce genre de propos et qu’une alerte soit lancée à l’endroit des responsables des chaînes publiques au sujet des dérapages incessants de M. Zemmour sur celles-ci", indique le courrier.

"J'appartiens à la race blanche"

Confronté au philosophe Vincent Cespedes, à la comédienne et écrivaine allemande Renan Demirkan et à Rokhaya Diallo, présidente de l'association "Les indivisibles", l'éditorialiste, qui a pris pour habitude de créer la polémique sur des sujets divers et variés, avait expliqué : "J'ai le sentiment qu'à la sacralisation des races de la période nazie et précédente a succédé la négation des races". Ces deux conceptions seraient, selon Eric Zemmour, "aussi ridicule l'une que l'autre". Il a ajouté plus tard, à l'encontre d'une des invitées : "J'appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire !".

source : nouvel observateur.fr

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On est en train de glisser doucement dans une période de politiquement correct tellement outré qu'on va probablement assister à des retours de bâtons particulièrement sordides.

L'avenir me semble chaque jour moins rigolo.

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Bientôt il va falloir venir sur les plateaux télé avec un dictionnaire afin de donner la définition des mots que l'on emploie.

Et même une telle protection ne suffira car après on s'en prendra au dictionnaire.

Et cela finira par des bûchers de dictionnaires sur la place publique!

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  free jazz a dit :
affiche-1-poster.jpg

L'affiche m'a frappé au détour d'un couloir de métro et je me suis dit qu'il devenait difficile d'échapper à l'idéologie culpabilisatrice du moment, même dans un espace supposé neutre ; que cela préfigurait des dispositifs plus perfectionnés, comme des messages citoyens en novlangue défilant sur des écrans subventionnés de la RATP, pour nous expliquer comment nous comporter conformément à la discipline dominante. Une rééducation douce, revue et assouplie à la sauce social-démocrate.

Puis la question qui m'a traversé fut celle-ci : serait-il possible, sans s'attirer les foudres de la censure, de faire une affiche similaire en sens inverse?

" Il est noir. Il est raciste. Il va devenir blanc. "

Aussi c'est avec une certaine satisfaction que j'ai constaté que d'autres esprits fachés avec la dictature de la vertu progressiste se posaient la même question.

(en primeur, je travaille sur un petit billet)

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Bon, alors j'explicite : si quiconque ici pense pouvoir identifier une race à la couleur de la peau, nous avons affaire à un crétin.

C'est plus clair, là?

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