christophe Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 http://blog.edouard-fillias.fr/2008/05/18/…l_bien_assis#co De mieux en mieux…
Taishar Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 Je pense qu'on peut ici arrêter les frais avec Fillias ; ça ne sert plus à rien de commenter son blog et les bourdes qui s'y trouvent, tellement la tâche va être longue.
José Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 C'est un peu lourd le Fillias bashing. Ne boudons pas notre plaisir.
Dardanus Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 D'un autre côté, VGE président a introduit une inflexion libérale après la période gaulliste très étatiste autoritaire : en permettant la saisie du conseil constitutionnel par l'opposition, en favorisant l'accès à la propriété individuelle suite à l'arrêt de la construction des grands ensembles, la nomination de Raymond Barre comme premier ministre. Bien sûr cela n'est pas allé loin et très vite le poids du monarchisme républicain a repris le dessus mais bon.
Rincevent Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 D'un autre côté, VGE président a introduit une inflexion libérale après la période gaulliste très étatiste autoritaire : en permettant la saisie du conseil constitutionnel par l'opposition, en favorisant l'accès à la propriété individuelle suite à l'arrêt de la construction des grands ensembles, la nomination de Raymond Barre comme premier ministre.Bien sûr cela n'est pas allé loin et très vite le poids du monarchisme républicain a repris le dessus mais bon. Ces maigres avancées ne contrebalancent toutefois pas l'augmentation de 7 points de la pression fiscale en 7 ans (+20 % !), pour ne citer qu'elle. Sinon, il est temps de laisser tomber l'épicier, ça devient lourd.
Ronnie Hayek Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 VGE a tracé la voie que les socialistes n'ont plus eu qu'à emprunter. C'est cela, le libéralisme avancé… en direction du collectivisme festif.
Mike Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 Ces maigres avancées ne contrebalancent toutefois pas l'augmentation de 7 points de la pression fiscale en 7 ans (+20 % !), pour ne citer qu'elle. Peut être que ce mauvais chiffre qu'on rappelle à chaque évocation des mandats de Giscard, s'explique en partie par la réduction de l'inflation, toujours très problématique? Quoiqu'il en soit, je n'aime pas beaucoup le personnage, je lui préfère presque Chirac.
Rincevent Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 Peut être que ce mauvais chiffre qu'on rappelle à chaque évocation des mandats de Giscard, s'explique en partie par la réduction de l'inflation, toujours très problématique? Quoiqu'il en soit, je n'aime pas beaucoup le personnage, je lui préfère presque Chirac. Réduction, sous Giscard ? Allons, Chirac a procédé en 74-75 à une relance keynésienne exemplaire, engendrant tous les effets attendus d'une telle politique.
Wallace Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 D'un autre côté, VGE président a introduit une inflexion libérale après la période gaulliste très étatiste autoritaire : en permettant la saisie du conseil constitutionnel par l'opposition… Il a fait ça en prévoyant qu'il serait lui même dans l'opposition !
Astha Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 Il doit chercher à mettre définitvement fin à AL par ces déclarations …
Sous-Commandant Marco Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 Si je devais faire la psychnalayse d'EF, je dirais qu'il parle de lui-même en parlant de Giscard (oui, je sais, ça sent un peu le réchauffé). Quand il écrit "Giscard est un authentique libéral", il veut dire "un authentique homme politique", sous-entendu "moi aussi je suis un vrai libéral". Il est vrai que l'Ex, après avoir lamentablement perdu l'élection de 1981, a néanmoins continuer à nous gratifier de ses si fines analyses de la vie politique française. Un autre point commun avec EF…
Mike Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 Réduction, sous Giscard ? Allons, Chirac a procédé en 74-75 à une relance keynésienne exemplaire, engendrant tous les effets attendus d'une telle politique. Exact, j'avais de mauvais chiffres en tête.
roubachov Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 Il a fait ça en prévoyant qu'il serait lui même dans l'opposition ! En 1974-1975, désolé, mais personne n'aurait pu prévoir que Giscard et les RI seraient dans l'opposition … et surtout pas lui. Je rejoins l'analyse de Dardanus. Le libéralisme "gestionnaire" de Giscard est authentique, en tout cas en ce qui concerne les rapports entre société civile et pouvoirs publics ainsi que l'organisation de ceux-ci. Ses analyses politiques en la matière se situent entre Tocqueville et Guizot, et sont tout empreintes d' "orleanisme". C'est aussi un vrai libéral dans la mesure où son action s'est explicitement située entre conservateurs (UDR et certains RI qui refusaient la dépénalisation de l'avortement) et les socialistes alors réconciliés avec les communistes sous le signe du Programme commun. Ce qui est comique, c'est que les conservateurs le voyaient comme un fourrier du socialisme, alors que la gauche le considérait comme l'incarnation de la droite bourgeoise la plus hypocrite. Pour ce qui est de la politique économique, ne perdons pas de vue que la "politique des revenus" et la relance Chirac n'ont pas survécu à la démission de leur brillant géniteur. En effet, une fois le capitaine "Raymond la Science" à la barre, ce fut l'heure de la rigueur et de la libéralisation progressive du prix de certains produits (le pain par exemple). On peut évidemment regretter, entre temps, l'augmentation lourde de la fiscalité, d'inspiration plus social-démocrate que libérale, mais c'est un peu l'époque qui voulait cela. Je suis loin d'etre toujours d'accord avec lui (notamment en ce qui concerne le fédéralisme européen), mais je trouve que c'est un grand monsieur, à cent coudées au-dessus de Chirac. … et il a publié dans Commentaire, voici une dizaine d'années, une analyse intéressante de la pensée burkienne !
Copeau Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 D'un autre côté, VGE président a introduit une inflexion libérale après la période gaulliste très étatiste autoritaire : en permettant la saisie du conseil constitutionnel par l'opposition, en favorisant l'accès à la propriété individuelle suite à l'arrêt de la construction des grands ensembles, la nomination de Raymond Barre comme premier ministre.Bien sûr cela n'est pas allé loin et très vite le poids du monarchisme républicain a repris le dessus mais bon. Je partage tout à fait ce point de vue.
AX-poulpe Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 Ces maigres avancées ne contrebalancent toutefois pas l'augmentation de 7 points de la pression fiscale en 7 ans (+20 % !), pour ne citer qu'elle.Sinon, il est temps de laisser tomber l'épicier, ça devient lourd. Merci de le rappeler. VGE a tracé la voie que les socialistes n'ont plus eu qu'à emprunter. C'est cela, le libéralisme avancé… en direction du collectivisme festif. En effet nombre de libéraux considèrent que le septennat de VGE constitue un passage au socialisme gestionnaire que nous connaissons encore de nos jours. De mon point de vue il a fait trop de mal aux libertés dans ce pays pour que des libéraux l'admirent autant. Ce qui compte ce sont les actes, mais même dans les idées VGE m'a fait bondir plusieurs fois ces dernières années par ses déclarations farouchement anti-libérales, je n'ai pas le courage de faire une recherche pour en retrouver.
Wallace Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 En 1974-1975, désolé, mais personne n'aurait pu prévoir que Giscard et les RI seraient dans l'opposition … et surtout pas lui. C'est un réflexe pavlovien chez moi, dès qu'on me parle de la révision de 74, je dis qu'il avait prévu qu'il serait dans l'opposition. Parce que ma première prof de droit, faisait ça systématiquement aussi. Et du coup je pensais que c'était méga important comme info, quelque chose de crucial. Si c'est faux en plus.
roubachov Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 Merci de le rappeler.En effet nombre de libéraux considèrent que le septennat de VGE constitue un passage au socialisme gestionnaire que nous connaissons encore de nos jours. De mon point de vue il a fait trop de mal aux libertés dans ce pays pour que des libéraux l'admirent autant. Ce qui compte ce sont les actes, mais même dans les idées VGE m'a fait bondir plusieurs fois ces dernières années par ses déclarations farouchement anti-libérales, je n'ai pas le courage de faire une recherche pour en retrouver. On pourrait dire que Giscard appartient - comme Guizot - à l'école des "libéraux étatistes". Autrement dit: la liberté naît moins du contrat que de la loi. Je pense néanmoins que VGE a été davantage libéral en tant que Président de la République … que lorsqu'il était l'inusable ministre des Finances de De Gaulle et Pompidou: on ne compte plus le nombre de législations et de réglementations qu'il a couvert de sa signature à cette époque. On peut certainement lui reprocher de n'avoir rien fait pour calmer les ardeurs "volontaristo-planistes" qui caractérisaient parfois ses deux prédecesseurs à l'Elysée. C'est un réflexe pavlovien chez moi, dès qu'on me parle de la révision de 74, je dis qu'il avait prévu qu'il serait dans l'opposition. Parce que ma première prof de droit, faisait ça systématiquement aussi. Pas bien grave, et médite ceci: "Ma prof de droit/Elle avait mis le feu en moi/(…)/J'aurais aimé la terre entière/Seulement des femmes, pas des jeunes filles"
Rincevent Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 C'est aussi un vrai libéral dans la mesure où son action s'est explicitement située entre conservateurs (UDR et certains RI qui refusaient la dépénalisation de l'avortement) et les socialistes alors réconciliés avec les communistes sous le signe du Programme commun. Le libéralisme n'est pas entre conservatisme et socialisme : il est ailleurs. Ce n'est par un chemin médian, un juste milieu : c'est une voie pleinement originale, qui a son propre sens, qui peut être aussi extrémiste que les deux pôles susmentionnés. Difficile de faire saisir ça au peuple face à une opposition gauche/droite. Ce qui est comique, c'est que les conservateurs le voyaient comme un fourrier du socialisme, alors que la gauche le considérait comme l'incarnation de la droite bourgeoise la plus hypocrite. Ca c'est normal. C'est le côté schmittien de la politique, d'une certaine manière.
Ash Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 Le libéralisme n'est pas entre conservatisme et socialisme : il est ailleurs. Ah ça…
Ronnie Hayek Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 Le libéralisme n'est pas entre conservatisme et socialisme : il est ailleurs. Il est à gauche - hélas.
Rincevent Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 Il est à gauche - hélas. Tu es donc plus schmittien que tu ne veux te l'avouer. Intéressant.
Ronnie Hayek Posté 20 mai 2008 Signaler Posté 20 mai 2008 Tu es donc plus schmittien que tu ne veux te l'avouer. Intéressant. Nettement moins que la moyenne de ce forum. Mais, bon, faudrait demander à Taguieff… Ensuite, ne fais pas semblant de découvrir ce que j'ai par ailleurs déjà écrit à plusieurs reprises. En réalité, si j'avais écrit dans le but de damer le pion à un gaucho : "le libéralisme est né à gauche, et c'est très bien; d'ailleurs Bastiat et Tocqueville ont siégé à gauche des assemblées où ils se trouvaient", tu aurais applaudi à tout rompre et aurais gratifié mon message d'un . Par ailleurs, l'idée que tu as défendue ci-dessus et selon laquelle le libéralisme est hors de la politique classique est, elle, profondément schmittienne.
Sous-Commandant Marco Posté 20 mai 2008 Signaler Posté 20 mai 2008 Le libéralisme n'est pas entre conservatisme et socialisme : il est ailleurs. […] De costards ou de pipe?
Apollon Posté 20 mai 2008 Signaler Posté 20 mai 2008 Nettement moins que la moyenne de ce forum. Mais, bon, faudrait demander à Taguieff…Ensuite, ne fais pas semblant de découvrir ce que j'ai par ailleurs déjà écrit à plusieurs reprises. En réalité, si j'avais écrit dans le but de damer le pion à un gaucho : "le libéralisme est né à gauche, et c'est très bien; d'ailleurs Bastiat et Tocqueville ont siégé à gauche des assemblées où ils se trouvaient", tu aurais applaudi à tout rompre et aurais gratifié mon message d'un . Par ailleurs, l'idée que tu as défendue ci-dessus et selon laquelle le libéralisme est hors de la politique classique est, elle, profondément schmittienne. Car il n'y a pas de libéralisme mais une critique libérale de la politique
Silhouette Posté 20 mai 2008 Signaler Posté 20 mai 2008 …grandes mesures de société d'autre part […] avortement… Vous avez vu ? Être pro-avortement, pour EF, c'est à la fois faire l'éloge d'une « grande mesure de société » et une position caractéristique du libéral !
Ash Posté 20 mai 2008 Signaler Posté 20 mai 2008 Oui et bien on remontait à 4 ans en arrière sur ce forum et ça n'aurait fait moufter personne.
José Posté 20 mai 2008 Signaler Posté 20 mai 2008 Oui et bien on remontait à 4 ans en arrière sur ce forum et ça n'aurait fait moufter personne. T'as raté quelques bagarres homériques alors.
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