walter-rebuttand Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Emeutes et violences contre les supporters du SportingBelga Mis en ligne le 24/05/2008 La majorité des personnes interpellées sont de jeunes qui auraient répondu à l'appel à la violence contre les supporters du Sporting d'Anderlecht, lancé la veille sur un blog. La police de la zone Bruxelles-Midi a procédé vendredi soir à 114 arrestations administratives, dont sept judiciaires, lors des échauffourées qui se sont déroulées dans la commune bruxelloise d'Anderlecht, a indiqué samedi à l'agence Belga Fanny Wellens, porte-parole de la police de la zone Bruxelles-Midi. Quatre des sept personnes ayant fait l'objet d'une arrestation judiciaire portaient des armes prohibées, dont des battes de base-ball. D'autres ont été arrêtées pour s'être battues avec des agents de police ou pour avoir essayé de voler un sac pendant les échauffourées. Tous les jeunes arrêtés faisaient partie d'un groupe qui s'était rassemblé vendredi vers 19h00 sur la place de la Vaillance à Anderlecht. Ces incidents faisaient suite à une bagarre qui avait eu lieu dimanche dernier après la finale de la Coupe de Belgique de football entre des supporteurs du club d'Anderlecht et des jeunes du quartier, autour du stade d'Anderlecht. Dans la semaine, un appel à la violence a été lancé sur un blog, pour une nouvelle bagarre au même endroit vendredi soir. "Le calme est revenu vers minuit, mis à part quelques cas isolés. Les supporters d'Anderlecht ont continué à provoquer les policiers sur la place De Linde, mais il n'y a pas eu de confrontation importante", a précisé la porte-parole. Quatorze agents de police ont été blessés au cours de la soirée. Ils ont été hospitalisés pour recevoir des soins. Deux d'entre eux souffrent de blessures sérieuses, a souligné Fanny Wellens. La police et le parquet vont visionner les images enregistrées par des caméras mobiles et de surveillance, situées autour du stade Vanden Stock. "Ces images nous permettront de procéder à d'autres arrestations le cas échéant. Nous devons aussi savoir à qui imputer les dégâts commis, qui sont quand même considérables", a ajouté la porte-parole de la police locale. Les services d'ordre resteront vigilants samedi soir et les policiers seront présents en nombre autour du stade et de la place de la Vaillance. "Il n'y a pas de raison de croire qu'il y aura encore des échauffourées, mais nous devons quand même nous tenir prêts pour éviter une confrontation entre les deux bandes rivales", conclut Mme Wellens.
Harald Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Si j'ai bien tout compris les deux ethnies en présence c'étaient les supporters et les keufs
Wali Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Si j'ai bien tout compris les deux ethnies en présence c'étaient les supporters et les keufs En fait, la plupart des arrestations ont été faites dans le camp que l'agence Belga semble avoir oublié, celui des "jeunes de moins de seize ans d'origine nord-africaine".
Taishar Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Je suis désolé, mais non : les deux groupes se sont mis d'accord pour se battre. Il y a donc accord des volontés, on ne peut rien faire
walter-rebuttand Posté 24 mai 2008 Auteur Signaler Posté 24 mai 2008 A ma connaissance c'est la première fois qu'il y a des grosses bagarres de masse "blancs contre immigrés" en Belgique. Il faut savoir que les supporters d'Anderlecht sont blancs à 99% et que les jeunes qui habitent anderlecht sont très majoritairement des immigrés.
roubachov Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 A ma connaissance c'est la première fois qu'il y a des grosses bagarres de masse "blancs contre immigrés" en Belgique.Il faut savoir que les supporters d'Anderlecht sont blancs à 99% et que les jeunes qui habitent anderlecht sont très majoritairement des immigrés. Tout à fait d'accord avec Walter, je me suis dit la même chose. Amusant (mais non surprenant) de voir d'ailleurs dans un article du Soir de ce jour que les jeunes d'Anderlecht savent identifier très majoritairement les stations de métro "Saint Guido", "Jacques Brel", "Gare de l'Ouest" (ce serait le comble, après tout), mais semblent ignorer tout de "Josephine Charlotte", "Hankar" ou "Stockel" … Autrement dit, les pouvoirs publics ont enfermé cette population dans leurs quartiers. En 2008, Bruxelles est plus que jamais dualisée, malgré les milliards investis ces vingt dernières années en terme de "politique de la ville".
Harald Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Autrement dit, les pouvoirs publics ont enfermé cette population dans leurs quartiers.En 2008, Bruxelles est plus que jamais dualisée, malgré les milliards investis ces vingt dernières années en terme de "politique de la ville". Non pas malgré mais à cause. La "politique de la ville", ce n'est rien d'autre qu'une vaste connerie chez nous et je gage qu'il doit en être de même en Belgique. Outre qu'il est on ne peut plus paradoxal que cette dernière soit pilotée par l'Etat et non pas par les intéressées, il est surtout désolant de constater qu'il s'agit d'un saupoudrage de pognon sur des zones précises plutôt qu'en direction de familles clairement identifiées. En outre, l'aide n'est jamais, sauf à de rares exceptions près, contractualisée ce qui a pour effet de pérenniser l'atonie de ceux qui en bénéficient.
Ronnie Hayek Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Non pas malgré mais à cause. La "politique de la ville", ce n'est rien d'autre qu'une vaste connerie chez nous et je gage qu'il doit en être de même en Belgique. Les socialistes bruxellois et wallons s'en sont fait une grande spécialité, en louant évidemment "l'exemple français". (Sinon, je crois que roubachov était ironique en employant "malgré". )
roubachov Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Les socialistes bruxellois et wallons s'en sont fait une grande spécialité, en louant évidemment "l'exemple français". (Sinon, je crois que roubachov était ironique en employant "malgré". ) Bien entendu. Je pense depuis des années que la "politique de la ville" telle qu'est pratiquée en France et en Belgique ne constitue qu'une confirmation de l'adage churchillien selon lequel "les socialistes aiment tellement les pauvres qu'ils les créent"
Ronnie Hayek Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Bien entendu. Je pense depuis des années que la "politique de la ville" telle qu'est pratiquée en France et en Belgique ne constitue qu'une confirmation de l'adage churchillien selon lequel "les socialistes aiment tellement les pauvres qu'ils les créent" … Et qu'ils les chassent des villes pour "gentryfier" le tissu urbain au nom de la "mixité sociale" * : en clair, aujourd'hui, pour boboïser les quartiers. C'est ce qui semble ressortir du dernier rapport de la Cour des comptes sur la politique fédérale des grandes villes : http://www.quartier-midi.be/wp-images/Cour…andesVilles.pdf La création d’une mixité sociale est un objectif que l’on retrouve dans de nombreuses communes. De même, il fi gure dans les directives pour les contrats de ville et les contrats de logement comme situation à favoriser. La notion de mixité sociale s’avère être un concept très vague. Sa signifi cation au niveau communal est diverse : il peut s’agir d’un mélange de différentes catégories salariales, nationalités, générations, propriétaires/locataires, etc. Le plus souvent, toutefois, il est question d’attirer des classes moyennes dans des quartiers défavorisés pour y créer une mixité sociale (il est rarement préconisé de promouvoir la mixité sociale dans des quartiers plus aisés). En l’occurrence, les motifs sont le renforcement de la cohésion sociale, l’amélioration des revenus des communes, etc.Même en souscrivant à l’idée que la création d’une mixité sociale est susceptible d’apporter une solution à des problèmes sociaux, il faut – dans le cadre d’une politique axée sur les défavorisés – prendre sérieusement en considération les effets négatifs de la gentrifi cation : des augmentations de prix peuvent conduire à l’éviction hors de ces quartiers des titulaires de revenus faibles. (p. 47 du rapport) —- * A mettre en parallèle avec la volonté d'instaurer un quota de logements sociaux dans les communes plus riches - et pas bobos !
Goldberg Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Bé voila, Megret fout le camp et c'est le bordel
Ronnie Hayek Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Il est parti à Bruxelles? Ne parlez pas de malheur !
roubachov Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 … Et qu'ils les chassent des villes pour "gentryfier" le tissu urbain au nom de la "mixité sociale" * : en clair, aujourd'hui, pour boboïser les quartiers. C'est ce qui semble ressortir du dernier rapport de la Cour des comptes sur la politique fédérale des grandes villes :http://www.quartier-midi.be/wp-images/Cour…andesVilles.pdf (p. 47 du rapport) —- * A mettre en parallèle avec la volonté d'instaurer un quota de logements sociaux dans les communes plus riches - et pas bobos ! Je déteste de plus en plus me ballader à Bruxelles-Ville car cette municipalité autrefois prestigieuse est devenue l'exemple type de la commune mi-bobo (Quartier Saint-Géry/rue Dansaert) mi-"pauvreté incurable" (Gare du Midi, quartiers à côté du canal, Marolles, …). Tout cela ne fait effectivement pas une mixité sociale ! Heureusement que B-V comprend d'ailleurs les Avenues Roosevelt et Louise, sinon le revenu par habitant serait encore plus catastrophique … Si un abruti du genre Yvan Mayeur lisait ces propos, il me dirait: "pris la main dans le sac: cette brute libérale vomit les plus démunis." Ce à quoi je répondrais: "Aucunement. Je ne hais que les systèmes qui, délibéremment ou non, créent ou entretiennent la pauvreté." Le PS bruxellois en constitue certainement un bon vecteur.
walter-rebuttand Posté 24 mai 2008 Auteur Signaler Posté 24 mai 2008 Moi le côté devenu bobo (Dansaert et St Géry) me plaît bien. Mieux en tout cas que le no man's land que c'était avant l'arrivée des branchés.
roubachov Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Moi le côté devenu bobo (Dansaert et St Géry) me plaît bien. Mieux en tout cas que le no man's land que c'était avant l'arrivée des branchés. Comprenons-nous bien: je ne déteste pas boire une mousse à une terrasse de ce quartier mais je trouve que l'environnement y est sinistre (saleté, immeubles dégradés, population parfois composée de "têtes chaudes, …)
Harald Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Je déteste de plus en plus me ballader à Bruxelles-Ville car cette municipalité autrefois prestigieuse est devenue l'exemple type de la commune mi-bobo (Quartier Saint-Géry/rue Dansaert) mi-"pauvreté incurable" (Gare du Midi, quartiers à côté du canal, Marolles, …). Tout cela ne fait effectivement pas une mixité sociale ! Tout simplement parce que la mixité sociale n'est rien d'autre qu'une vue de l'esprit, un fantasme socialiste. Les hommes aiment à se retrouver entre eux, que ce soit par affinité d'origine ou de "classe sociale". Paris, par exemple, a été incroyablement vivante tant qu'elle abritait une population d'ouvriers, d'employés, de commerçants, d'artisans. D'un côté il y avait les arrondissements huppés, de l'autre les arrondissements populaires avec au milieu des zones mixtes où ces populations se côtoyaient. Depuis la re-création du poste de maire de Paris, la ville n'en finit pas de mourir.
POE Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Tout simplement parce que la mixité sociale n'est rien d'autre qu'une vue de l'esprit, un fantasme socialiste. Les hommes aiment à se retrouver entre eux, que ce soit par affinité d'origine ou de "classe sociale". Paris, par exemple, a été incroyablement vivante tant qu'elle abritait une population d'ouvriers, d'employés, de commerçants, d'artisans. D'un côté il y avait les arrondissements huppés, de l'autre les arrondissements populaires avec au milieu des zones mixtes où ces populations se côtoyaient. Depuis la re-création du poste de maire de Paris, la ville n'en finit pas de mourir. C'est peut être vrai, mais aucune société ne peut survivre si les différentes communautés, les différents classes sociales ne trouvent quelque part une unité. Dailleurs, il me semble que c'est un des rôles des fêtes populaires qui rassemblent les individus sans distinction.
Harald Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 C'est peut être vrai, mais aucune société ne peut survivre si les différentes communautés, les différents classes sociales ne trouvent quelque part une unité. Dailleurs, il me semble que c'est un des rôles des fêtes populaires qui rassemblent les individus sans distinction. Je suppose que vous voulez parler de ces machins artificiels et sinistres qui de surcroît engouffrent des sommes astronomiques sans même avoir l'alibi de la valeur artistique. Pour ma part, j'évoque ce que j'ai connu. J'ai passé mes 22 premières années dans la capitale (né en 1962) et j'ai vu le lent pourrissement faire son œuvre. Vous me parlez d'unité de la société, outre le fait que c'est une vue de l'esprit (un manœuvre et un cadre sup' ne sauraient avoir d'objectifs communs) depuis que la mairie de Paris s'est engagée dans l'ingénierie sociale, ce sentiment de vivre ensemble qui existait auparavant est en recul constant, presqu'agonisant.
POE Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Je suppose que vous voulez parler de ces machins artificiels et sinistres qui de surcroît engouffrent des sommes astronomiques sans même avoir l'alibi de la valeur artistique. En fait, je pensais à la Semana Santa espagnole, où j'ai eu le sentiment qu'il existait une réelle mixité sociale vécue de manière plutôt naturelle. Cela dit, il faut nuancer mon propos car je pense que même durant ces fêtes, les individus continuent d'afficher d'une façon ou d'une autre leur origine sociale (tenues vestimentaires, places reservées, lieux fréquentés…).
Ronnie Hayek Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Tout simplement parce que la mixité sociale n'est rien d'autre qu'une vue de l'esprit, un fantasme socialiste. Les hommes aiment à se retrouver entre eux, que ce soit par affinité d'origine ou de "classe sociale". Paris, par exemple, a été incroyablement vivante tant qu'elle abritait une population d'ouvriers, d'employés, de commerçants, d'artisans. D'un côté il y avait les arrondissements huppés, de l'autre les arrondissements populaires avec au milieu des zones mixtes où ces populations se côtoyaient. Depuis la re-création du poste de maire de Paris, la ville n'en finit pas de mourir. En effet. Tu ne seras pas étonné d'apprendre que les édiles bruxellois veulent infliger à Bruxelles les mêmes outrages que ceux que leurs homologues parisiens ont infligés depuis une quinzaine d'années (au bas mot) à la Ville-lumière. NB : non, je ne parle pas de l'événement fictif ci-dessous !
LaFéeC Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Tout simplement parce que la mixité sociale n'est rien d'autre qu'une vue de l'esprit, un fantasme socialiste. Les hommes aiment à se retrouver entre eux, que ce soit par affinité d'origine ou de "classe sociale". Paris, par exemple, a été incroyablement vivante tant qu'elle abritait une population d'ouvriers, d'employés, de commerçants, d'artisans. D'un côté il y avait les arrondissements huppés, de l'autre les arrondissements populaires avec au milieu des zones mixtes où ces populations se côtoyaient. Depuis la re-création du poste de maire de Paris, la ville n'en finit pas de mourir. Dans certaines propriétés ont trouvait, sous le même toit, le commerçant au rez de chaussée, les bourgeois aux 1er et 2ème, les chambres du personnel en haut. Vous me parlez d'unité de la société, outre le fait que c'est une vue de l'esprit (un manœuvre et un cadre sup' ne sauraient avoir d'objectifs communs) depuis que la mairie de Paris s'est engagée dans l'ingénierie sociale, ce sentiment de vivre ensemble qui existait auparavant est en recul constant, presqu'agonisant. Ma grande tante me raconte souvent qu'avant la télévision, la plupart des villageois guinchaient sur la place les vendredis et samedis soirs…
Harald Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Dans certaines propriétés ont trouvait, sous le même toit, le commerçant au rez de chaussée, les bourgeois aux 1er et 2ème, les chambres du personnel en haut. Effectivement. Le premier étage était traditionnellement l'étage noble à Paris. Ma grande tante me raconte souvent qu'avant la télévision, la plupart des villageois guinchaient sur la place les vendredis et samedis soirs… En lieu et place de la place du village il y avait des quartiers comme les Halles où les bourgeois allaient s'encanailler, avant bien sûr que l'on ne décide de les exporter dans ce ghetto qu'est le M.I.N. de Rungis (Pigalle et le quartier latin également). NB : non, je ne parle pas de l'événement fictif ci-dessous ! Sous certains aspects, Chirac n'a rien à envier à Bassam Damdu.
Rincevent Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Effectivement. Le premier étage était traditionnellement l'étage noble à Paris. N'était-ce pas plutôt le troisième étage ?
roubachov Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 En effet. Tu ne seras pas étonné d'apprendre que les édiles bruxellois veulent infliger à Bruxelles les mêmes outrages que ceux que leurs homologues parisiens ont infligés depuis une quinzaine d'années (au bas mot) à la Ville-lumière. Malheureusement pour les bruxellois, le modèle avoué du Bourgmestre (maire) actuel Freddy Thielemans n'est autre que le "marchand de sable" Delanoë: soit subventions, paillettes & cultures "alternatives" à gogo. L'horreur ordinaire, quoi.
Dardanus Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 N'était-ce pas plutôt le troisième étage ? Pas avant l'ascenseur.
roubachov Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Il faut bien voir aussi qu'à Bruxelles les quartiers dits pudiquement "en crise" sont situés à l'intérieur de l'agglomération (plus particulièrement près des gares et du canal), alors qu'à Paris ils en constituent la banlieue. C'est l'une des raisons qui contribue à l'étonnement du voyageur européen lorsqu'il remarque en plein centre-ville une concentration de voiles et autres signes distinctifs inconcevable à Paris ou à Berlin, par exemple.
POE Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 C'est l'une des raisons qui contribue à l'étonnement du voyageur européen lorsqu'il remarque en plein centre-ville une concentration de voiles et autres signes distinctifs inconcevable à Paris ou à Berlin, par exemple. A quels signes distinctifs fais tu allusion ? Il me semble que la présence de quartiers communautaires est commune à toutes les villes cosmopolites.
Ronnie Hayek Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Il faut bien voir aussi qu'à Bruxelles les quartiers dits pudiquement "en crise" sont situés à l'intérieur de l'agglomération (plus particulièrement près des gares et du canal), alors qu'à Paris ils en constituent la banlieue.C'est l'une des raisons qui contribue à l'étonnement du voyageur européen lorsqu'il remarque en plein centre-ville une concentration de voiles et autres signes distinctifs inconcevable à Paris ou à Berlin, par exemple. Paris est le dernier modèle à suivre. Comme j'ai essayé de le faire comprendre, la politique de gentrification à Bruxelles vise à imiter le modèle français : c'est-à-dire à peupler le centre de la capitale de classes moyennes inféodées au PS. Résultat : la ville-lumière n'est plus qu'une vitrine sans âme, vivant du tourisme. Pour résumer mon point de vue, la politique socialiste à Bruxelles a généré de nouveaux pauvres, mais comme il faut des sous pour financer toutes ces politiques collectivistes, le PS est en train de favoriser l'implantation de gens à revenus moyens - tandis qu'il voudrait repousser vers des communes plus riches les petits revenus (d'où le projet destiné à construire plus de logements sociaux dans ces communes plus aisées). Voilà la fameuse "mixité sociale" constructiviste !
walter-rebuttand Posté 25 mai 2008 Auteur Signaler Posté 25 mai 2008 Exemple d'autant que moins à suivre que Paris est une ville qui peut se contenter de vivre du tourisme. Cela dit, vous avez l'air bien sûr de vous quand vous parlez de "politique" de gentrification. N'est-ce pas un phénomène naturel: le prix des centre villes augmente partout et les pauvres se cassent partout. En outre, quel rapport avec la situation à Anderlecht? Il me semble qe Bruxelles (ville à l'habitat bon marché) est une des villes où les pauvres habitent le centre justement.
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