Taranne Posté 24 août 2008 Signaler Posté 24 août 2008 Olivier Besancenot entrevoit une "bonne vieille révolution"NOUVELOBS.COM | 24.08.2008 | 19:10 285 réactions "Cette fois, la crise capitaliste est sérieuse, profonde, grave." "Pour nous autres, révolutionnaires, les conditions sont réunies pour l'action", a lancé le patron de la LCR, lors de la dernière université de la LCR, tout en présentant les fondements de son Nouveau parti anticapitaliste (NPA) qui va prendre le relais en 2009. Lors d'un meeting tenu à Port-Leucate, samedi 23 août, dans le cadre de la dernière université d'été de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) avant sa dissolution dans le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) qu'elle entend fonder en janvier 2009, Olivier Besancenot a averti : "Il y a du grabuge en perspective parce que le capitalisme et les capitalistes français sont en train de craquer. Ce qu'il leur faudrait, c'est une bonne vieille révolution". Intervenant devant près de 1.300 sympathisants, le patron de la LCR a ajouté que "cette fois, la crise capitaliste est sérieuse, profonde, grave. La plus grave depuis les années 50. Il y a suraccumulation de capital, surproduction. Croyez-moi, le patronat panique sérieusement. La preuve ? Les patrons ne sont plus d'accord entre eux." "Pour nous autres, révolutionnaires, les conditions sont réunies pour l'action", a-t-il lancé tout en présentant les fondements de son Nouveau parti anticapitaliste (NPA). "Ce nouveau parti verra le jour fin janvier, a-t-il précisé. Ses structures sont en train de se mettre en place. Et quelques mois plus tard, il y aura les échéances européennes auxquelles nous participerons plus que jamais." "La gauche ne fait plus son travail d'opposition" Evoquant ces échéances électorales de 2009, Olivier Besancenot a précisé que ses partisans et lui se battraient "pour une autre Europe. Une Europe écologique, féministe, humaine, avec un salaire minimal pour tous. Une Europe des services publics aussi, et une Europe ouverte." "Et pour ces élections, a dit le postier de Neuilly, il ne sera pas question de se faire satelliser par les socialistes français ou européens. Nous nous battrons avec courage, sans mollesse, sans concessions. La conviction est dans notre camp." Réservant quelques piques aux socialistes français, Olivier Besancenot a déclaré : "A ceux qui disent que nous faisons le jeu de la droite, je veux parler de cette gauche institutionnelle, moi je réponds que cette gauche ne fait même plus son travail normal d'opposition." "Cette gauche-là se trouve toujours mille excuses pour ne pas faire son boulot. Elle ferait mieux de surveiller la droite plutôt que de créer des commissions pour surveiller la LCR." "Nous n'attendrons pas 2012 pour résister" "Nous n'attendrons pas 2012 pour résister, pour combattre et chercher à stopper la politique de Nicolas Sarkozy", a encore lancé Olivier Besancenot. "Nous creusons le même sillon : continuer à paraître comme les opposants les plus efficaces à la politique de Nicolas Sarkozy et du Medef", et "faire apparaître une alternative politique crédible au gouvernement". Nicolas Sarkozy "avec son petit balai, ne réussira pas à balayer les cendres incandescentes de la mobilisation sociale qui brûlent toujours". "Les quatre piliers des acquis sociaux : le code du travail, les congrès payés, le service public, la protection sociale, sont en train d'être flingués" par le gouvernement, a-t-il dénoncé. "Les demandes de soutien de ceux qui subissent cette politique pleuvent", a relevé le leader de la LCR, ajoutant : "que ça se sache, dans les entreprises, dans les quartiers, on peut compter sur nous (…) que ceux qui luttent contre le racisme, le sexisme, les immigrés et les sans-papiers sachent qu'ils peuvent compter sur nous". Pour le retrait des troupes d'Afghanistan Evoquant la présence militaire française en Afghanistan, Olivier Besancenot a aussi jugé nécessaire d'"exiger, avec toute la gauche si possible, le retrait immédiat des troupes françaises de ce pays". "Après la mort de dix soldats français, on s'est aperçu, enfin, que la France était en guerre. Exigeons que notre pays arrête de faire la guerre là-bas sous prétexte de sauver le monde aux côtés des Américains", a-t-il ajouté. Une année de crise profonde Pour conclure son discours, Olivier Besancenot a lancé à ses compagnons : "Il faut que vous disiez partout, et à tous, que l'année qui vient sera une année de crise profonde. Mais que le NPA sera là, aux côtés de ceux qui subiront cette crise de plein fouet." "Je ne sais pas si la rentrée sociale sera chaude, cela ne se décrète pas. Mais ce dont je suis sûr, c'est que ça pètera dans un mois, dans un an, d'ici 2012 en tous les cas. On fera tout pour cela, et le NPA sera là !", a-t-il dit. "Les quatre années à venir ne seront pas un long fleuve tranquille, croyez-moi", a-t-il ajouté avant d'entonner le chant de l'Internationale avec ses compagnons comme à l'issue de chaque meeting de la LCR. Mais un peu plus longuement cette fois puisqu'il s'agissait des dix-septièmes et dernières Universités d'été de ce parti. (Avec Reuters)
Saucer Posté 24 août 2008 Signaler Posté 24 août 2008 "Il y a du grabuge en perspective parce que le capitalisme et les capitalistes français sont en train de craquer. Ce qu'il leur faudrait, c'est une bonne vieille révolution". C'est assez fascinant cette contradiction chez les gauchistes-paragons du Bien : Ils se disent pacifistes, contre la guerre (par définition "impérialiste"), mais appellent sans cesse à la révolution, révolution qui n'est autre qu'une guerre civile. D'ailleurs dans ce cas, la même expression que le réac' belliciste : "Bonne vieille révolution" / "Bonne vieille guerre". Argument que j'emploie souvent contre les révolutionnaires de produit vaisselle, et qui fonctionne. Exigeons que notre pays arrête de faire la guerre là-bas sous prétexte de sauver le monde On pourrait dire de même de sa révolution. "Les quatre piliers des acquis sociaux : le code du travail, les congrès payés, le service public, la protection sociale, sont en train d'être flingués" Sans oublier la prière vers La Havanne cinq fois par jour.
Astha Posté 24 août 2008 Signaler Posté 24 août 2008 "Je ne sais pas si la rentrée sociale sera chaude, cela ne se décrète pas. Mais ce dont je suis sûr, c'est que ça pètera dans un mois, dans un an, d'ici 2012 en tous les cas. On fera tout pour cela, et le NPA sera là ! Ce bobo n'est décidement qu'un produit des médias, quand ils auront assez jouer avec lui ils l'enterreront
deniserp Posté 24 août 2008 Signaler Posté 24 août 2008 Je ne sais pas pour vous mais pour moi ce type me fait réellement peur. Avec la situation actuelle de la France, je crains réellement de voir les trotkistes au pouvoir d'ici quelques années.
DoM P Posté 25 août 2008 Signaler Posté 25 août 2008 Je ne sais pas pour vous mais pour moi ce type me fait réellement peur. Avec la situation actuelle de la France, je crains réellement de voir les trotkistes au pouvoir d'ici quelques années. T'inquiète. Trostky n'était pas seul. Tout d'abord, il y avait un stratège : Lénine, qui pensait un peu plus loin que le bout du nez de Besancenot. Mais surtout, Trosky lui-même était passé maître dans les techniques de coup d'état. Lire à ce sujet : En gros, quand on faire un coup d'état ou une révolution (Octobre 1917 n'était pas une révolution mais un coup d'état) on a besoin de troupes entraînées et décidées, éparpillées, mais placées aux centres névralgiques (Communication, transports, presse, police, gouvernements, fonctionnaires, etc.) Or, aujourd'hui, si les gauchos sont effectivement placés à tous ces endroits, ils ont largement perdu la fibre révolutionnaire. Tout ce dont ils sont capables, c'est faire une bonne grève. La belle affaire. On commence à y être habitué. Quant à la révolution, elle nécessite une vague de fond qu'il n'y a pas, un mécontentement général et des leaders charismatiques et violents - tout ce que n'est pas le postier - et, surtout, il faut bien se souvenir de ce qu'il advient de ses leaders et de ses causes. Où sont passés les Robespierre et les Dantons ? Les idéaux de 1789 ? Besancenot est là pour faire peur aux vielles dames (sans vouloir te vexer) et pour faire rêver les bobos.
José Posté 25 août 2008 Signaler Posté 25 août 2008 Pour nous autres, révolutionnaires, les conditions sont réunies pour l'action… Chic ! Des romains ! Qu'ils y viennent : depuis le temps je rêve de casser du cocos à l'instar de mes grands-parents.
Taranne Posté 25 août 2008 Auteur Signaler Posté 25 août 2008 (Octobre 1917 n'était pas une révolution mais un coup d'état) En effet, mais l'intox a fonctionné à plein. On n'imagine pas le nombre de gens, même apparemment cultivés, qui n'ont jamais entendu parler de Kerenski.
h16 Posté 25 août 2008 Signaler Posté 25 août 2008 Je ne sais pas pour vous mais pour moi ce type me fait réellement peur. Avec la situation actuelle de la France, je crains réellement de voir les trotkistes au pouvoir d'ici quelques années. Bof. C'est un nabot qui aboie, et la caravane des emmerdes va passer sans s'arrêter à ses grognements, va. Pour qu'il y ait une révolution, il faudrait plus de jeunes en France (ou disons, moins de vieux, ce qui n'est pas tout à fait pareil), moins de ventres pleins et quelques leaders vraiment charismatiques. Aucune de ces conditions n'est sur le point d'être remplie avant un moment. Besancecon ne représente difficilement que son groupuscule. La plupart de ceux qui votent pour lui le font parce qu'il est mignon tout plein avec ses petits poings tendus et sa bouille de gentil pioupiou, mais l'écrasante majorité de ces personnes seraient affolées à l'idée d'aller faire quelques actions violentes, sans même penser à une révolution. C'est du vent.
0100011 Posté 25 août 2008 Signaler Posté 25 août 2008 C'est du vent. http://www.ventmauvais-lefilm.com/
Rincevent Posté 25 août 2008 Signaler Posté 25 août 2008 Sans oublier la prière vers La Havanne cinq fois par jour. Attention à l'islamophobie…
Bastiat Posté 25 août 2008 Signaler Posté 25 août 2008 Pas de Romains, alors… Mais si il compte l'annoncer en prime time chez Drucker.
José Posté 25 août 2008 Signaler Posté 25 août 2008 Mais si il compte l'annoncer en prime time chez Drucker. Et bientôt la nouvelle production Endemol : Revolution Academy.
RedGhost Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Suis-je le seul à avoir noté ? "Les quatre piliers des acquis sociaux : le code du travail, les congrès payés, le service public, la protection sociale, sont en train d'être flingués" Les congrès payés ? Les congrès de quoi, de la LCR ? Lapsus, lapsus…
Jesrad Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Blèh. Olive s'imagine voir enfin "l'autodestruction du capitalisme" pointer (ça fait jamais que depuis 1856 que les marxistes l'attendent, alertes) juste parce que quelques financiers manquent de liquidités. Chez tout autre ce serait mignon, voire touchant, tant de naïveté bercée d'illusions. Chez un disciple des sanguinaires néo-puritains, ça donne simplement envie de garder ses distances.
pankkake Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Blèh. Olive s'imagine voir enfin "l'autodestruction du capitalisme" pointer (ça fait jamais que depuis 1856 que les marxistes l'attendent, alertes) juste parce que quelques financiers manquent de liquidités. Chez tout autre ce serait mignon, voire touchant, tant de naïveté bercée d'illusions. Chez un disciple des sanguinaires néo-puritains, ça donne simplement envie de garder ses distances. C'est d'ailleurs assez frappant de voir que le capitalisme survit malgré tout ce que font les États pour l'étouffer.
Saucer Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 C'est d'ailleurs assez frappant de voir que le capitalisme survit malgré tout ce que font les États pour l'étouffer. Ils ne l'étouffent pas, ils s'en servent. C'est la social-démocratie.
Blueglasnost Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Je ne sais pas pour vous mais pour moi ce type me fait réellement peur. Avec la situation actuelle de la France, je crains réellement de voir les trotkistes au pouvoir d'ici quelques années. Je me demande s'il ne faudra pas ça pour que les Français se rendent réellement compte de ce qu'est le communisme et en soient dégoûtés à vie… Chic ! Des romains ! Qu'ils y viennent : depuis le temps je rêve de casser du cocos à l'instar de mes grands-parents. J'espère qu'ils enverront plusieurs légions et après on fêtera notre victoire autour d'un bon feu et d'un banquet avec moults sangliers Bof. C'est un nabot qui aboie, et la caravane des emmerdes va passer sans s'arrêter à ses grognements, va.Pour qu'il y ait une révolution, il faudrait plus de jeunes en France (ou disons, moins de vieux, ce qui n'est pas tout à fait pareil), moins de ventres pleins et quelques leaders vraiment charismatiques. Aucune de ces conditions n'est sur le point d'être remplie avant un moment. Besancecon ne représente difficilement que son groupuscule. La plupart de ceux qui votent pour lui le font parce qu'il est mignon tout plein avec ses petits poings tendus et sa bouille de gentil pioupiou, mais l'écrasante majorité de ces personnes seraient affolées à l'idée d'aller faire quelques actions violentes, sans même penser à une révolution. C'est du vent. + 1000 Si à chaque fois que l'on nous a promis la révolution, il fallait trembler, tout le monde aurait été atteint de Parkinson!
jboussard Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Bof. C'est un nabot qui aboie, et la caravane des emmerdes va passer sans s'arrêter à ses grognements, va.Pour qu'il y ait une révolution, il faudrait plus de jeunes en France (ou disons, moins de vieux, ce qui n'est pas tout à fait pareil), moins de ventres pleins et quelques leaders vraiment charismatiques. Aucune de ces conditions n'est sur le point d'être remplie avant un moment. Besancecon ne représente difficilement que son groupuscule. La plupart de ceux qui votent pour lui le font parce qu'il est mignon tout plein avec ses petits poings tendus et sa bouille de gentil pioupiou, mais l'écrasante majorité de ces personnes seraient affolées à l'idée d'aller faire quelques actions violentes, sans même penser à une révolution. C'est du vent. Deux poids deux mesures dans votre discours? Il faudrait savoir… Quand j'affirmais ce genre de chose hier, vous m'incendiez… Mais je suis d'accrd
Nick de Cusa Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Deux poids deux mesures dans votre discours? Il faudrait savoir… Quand j'affirmais ce genre de chose hier, vous m'incendiez…Mais je suis d'accrd Tu n'écrivais pas du tout la même chose que H16. Tu écrivais que toi tu te verrais voter pour ce genre de bourreau en puissance. Lui non. Fais moi confiance. "Je préfère imaginer que cela tient plus de la mauvaise foi que de la bêtise…"
maurice b. Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Les quatre piliers des acquis sociaux : sont en train d'être flingués" par le gouvernement, a-t-il dénoncé. le code du travail Mensonge. A ce jour, il n'y a eu aucune modification notoire du Code du travail par rapport à ce qui existait sous Mitterand. Même les articles collectivistes et contraignants rajoutés par Auroux et M.Aubry, en violation des droits fondamentaux des propriétaires des entreprises, y figurent toujours et sont applicables les congès payés Mensonge. Le droit à congés payés et leur durée n'est pas du tout remise en cause. le service public Affabulation. Mis à part une vague intention d'ouvrir le capital de La Poste au privé, et pas avant 2011, aucun servuce public n'est remis en cause. Aucun fonctionnaire et aucun agent territorial n'a été licencié depuis l'arrivée au pouvoir de Sarkozy.. Aucun licenciement non plus, ni à La Poste, ni à EDF, ni à GDF, ni à la RATP, ni à la SNCF, ni à l'Education nationale, ni au CNRS, ni dans les mairies, ni dans les services départementaux, ni à Francetélévisions etc…. Que Besancenot commence par produire à la presse des lettres de licenciements pour preuve ! la protection sociale Tous les salariés (ainsi que les chomeurs indemnisés) et leur famille ont droit à la protection sociale. Quant à la CMU elle continue de couvrir les sans-emplois non couverts par l'assurance -chomage (ce qui n'est pas le cas, par exemple, aux USA). Besancenot est un menteur et un bouffon !
Calembredaine Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Mensonge .Actuellement il n'y a aucune modification notoire du Code du travail ça c'est le moins que l'on puisse dire
Nick de Cusa Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Mensonge.A ce jour, il n'y a eu aucune modification notoire du Code du travail par rapport à ce qui existait sous Mitterand. Même les articles collectivistes et contraignants rajoutés par Auroux et M.Aubry, en violation des droits fondamentaux des propriétaires des entreprises, y figurent toujours et sont applicables Mensonge. Le droit à congés payés et leur durée n'est pas du tout remise en cause. Affabulation. Mis à part une vague intention d'ouvrir le capital de La Poste au privé, et pas avant 2011, aucun servuce public n'est remis en cause. Aucun fonctionnaire et aucun agent territorial n'a été licencié depuis l'arrivée au pouvoir de Sarkozy.. Aucun licenciement non plus, ni à La Poste, ni à EDF, ni à GDF, ni à la RATP, ni à la SNCF, ni à l'Education nationale, ni au CNRS, ni dans les mairies, ni dans les services départementaux, ni à Francetélévisions etc…. Que Besancenot commence par produire à la presse des lettres de licenciements pour preuve ! Tous les salariés (ainsi que les chomeurs indemnisés) et leur famille ont droit à la protection sociale. Quant à la CMU elle continue de couvrir les sans-emplois non couverts par l'assurance -chomage (ce qui n'est pas le cas, par exemple, aux USA). Besancenot est un menteur et un bouffon ! Appelez le SAMU, quelqu'un vite, je ne sais pas ce qui arrive à Momo, mais de toute évidence, c'est grave.
Rolanddezar Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Appelez le SAMU, quelqu'un vite, je ne sais pas ce qui arrive à Momo, mais de toute évidence, c'est grave. Ben quoi? Il défend son sarkozy face aux attaques de besancenot.
Legion Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Maurice > Merci pour votre sincérité - enfin, vous consentez à reconnaître qu'effectivement, Sarkozy n'en fout pas une.
pankkake Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Ben quoi? Il défend son sarkozy face aux attaques de besancenot. La défense étant en gros "Sarkozy est aussi socialiste que Besancenot". Pour une fois, je n'irai pas le contredire.
h16 Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Aucun fonctionnaire et aucun agent territorial n'a été licencié depuis l'arrivée au pouvoir de Sarkozy.. C'est d'ailleurs scandaleux.
Blueglasnost Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Ben quoi? Il défend son sarkozy face aux attaques de besancenot. Mais sont-ils vraiment différents? La gauche rêvait d'un RSA (Martin Hirsch, inspirateur de cette mesure, n'est-il pas lui-même l'inspirateur de ce plan?), Sarkozy l'a mis en place… Maurice > Merci pour votre sincérité - enfin, vous consentez à reconnaître qu'effectivement, Sarkozy n'en fout pas une. Ca c'est le moins que l'on puisse dire, pour le moment, nous n'avons eu que des petites reformettes effleurant à peine le statu quo… C'est d'ailleurs scandaleux. Quand on pense que des pays étatisés tels que le Canada et la Suède ont réussi à faire fondre leurs effectifs de fonctionnaires en un laps de temps relativement bref et que nous on va devoir attendre qu'ils partent à la retraite…
maurice b. Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 Martin Hirsch, inspirateur de cette mesure, n'est-il pas lui-même l'inspirateur de ce plan? Sarkozy l'a mis en place… ça faisait des mois que M.Hirsch faisait du chantage à la demission, si son idée de RSA (qui était une idée déjà en gestation au PS) n'était pas acceptée. Si la suppression du RMI avait compensé le besoin en financement du RSA, cela serait passé; mais ça coute beaucoup plus cher. Je pense que Bercy a volontairement décidé de provoquer un gigantesque mécontentement en décidant, contre toute attente, en plein mois d'Aout, d'une telle mesure de taxation inopportune. Fillon et les parlementaires UMP carrément court-circuités ! C'est toute une stratégie machiavélique qui se met en place, mais qui est à haut risques pour le Gouvernement.
Blueglasnost Posté 30 août 2008 Signaler Posté 30 août 2008 ça faisait des mois que M.Hirsch faisait du chantage à la demission, si son idée de RSA (qui était une idée déjà en gestation au PS) n'était pas acceptée.Si la suppression du RMI avait compensé le besoin en financement du RSA, cela serait passé mais il faut rajouter du financement. Je pense que Bercy a volontairement décidé de provoquer un gigantesque mécontentement en décidant contre toute attente en plein mois d'Aout d'une telle mesure de taxation innoportune. Fillon et les parlementaires UMP court-circuités ! C'est toute une stratégie machiavélique qui se met en place, mais qui est à haut risques pour le Gouvernement. Eh bien, j'aurais bien aimé voir Hirsch partir à vrai dire… Cet homme est animé de bons sentiments, mais on ne fait pas de la politique avec des sentiments. Je pense qu'il eût été préférable qu'il continue à Emmaüs au lieu d'accepter cette position au gouvernement. Quoi que ce soit l'intention du Président, sa position va devenir intenable; ses électeurs pensaient avoir élu quelqu'un de droite et se retrouvent avec un dirigeants qui promeut des mesures dont la gauche caressait la perspective depuis longtemps déjà… D'autant plus que cette taxation n'est ni plus ni moins que du vol, du banditisme de grand chemin, c'est honteux et je me moque des buts recherchés par Sarkozy: la fin ne justifie pas les moyens pour tout bon libéral qui se respecte.
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