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Libéralisme et nationalisme


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Posté
On peut soutenir le contraire.

On peut soutenir beaucoup de choses du moment qu'on est doté d'une solide mauvaise foi. Par exemple qu'il est possible de réaliser intégralement ce type de programme en proscrivant le meurtre :

1. Expropriation de la propriété foncière et affectation de la rente foncière aux dépenses de l'Etat.

2. Impôt fortement progressif.

3. Abolition de l'héritage.

4. Confiscation des biens de tous les émigrés et rebelles.

5. Centralisation du crédit entre les mains de l'Etat, au moyen d'une banque nationale, dont le capital appartiendra à l'Etat et qui jouira d'un monopole exclusif.

6. Centralisation entre les mains de l'Etat de tous les moyens de transport.

7. Multiplication des manufactures nationales et des instruments de production; défrichement des terrains incultes et amélioration des terres cultivées, d'après un plan d'ensemble.

8. Travail obligatoire pour tous; organisation d'armées industrielles, particulièrement pour l'agriculture.

9. Combinaison du travail agricole et du travail industriel; mesures tendant à faire graduellement disparaître la distinction entre la ville et la campagne.

10. Education publique et gratuite de tous les enfants. Abolition du travail des enfants dans les fabriques tel qu'il est pratiqué aujourd'hui. Combinaison de l'éducation avec la production matérielle, etc.

Posté
Dans la France de la fin du XIXe s. et du début du XXe s. les libéraux succombant aux sirènes du nationalisme et de l'antisémitisme étaient fort nombreux.

Et ne parlons même pas du socialisme.

On peut soutenir beaucoup de choses du moment qu'on est doté d'une solide mauvaise foi. Par exemple qu'il est possible de réaliser intégralement ce type de programme en proscrivant le meurtre :

1. Expropriation de la propriété foncière et affectation de la rente foncière aux dépenses de l'Etat.

2. Impôt fortement progressif.

3. Abolition de l'héritage.

4. Confiscation des biens de tous les émigrés et rebelles.

5. Centralisation du crédit entre les mains de l'Etat, au moyen d'une banque nationale, dont le capital appartiendra à l'Etat et qui jouira d'un monopole exclusif.

6. Centralisation entre les mains de l'Etat de tous les moyens de transport.

7. Multiplication des manufactures nationales et des instruments de production; défrichement des terrains incultes et amélioration des terres cultivées, d'après un plan d'ensemble.

8. Travail obligatoire pour tous; organisation d'armées industrielles, particulièrement pour l'agriculture.

9. Combinaison du travail agricole et du travail industriel; mesures tendant à faire graduellement disparaître la distinction entre la ville et la campagne.

10. Education publique et gratuite de tous les enfants. Abolition du travail des enfants dans les fabriques tel qu'il est pratiqué aujourd'hui. Combinaison de l'éducation avec la production matérielle, etc.

En quoi la contrainte requise devait-elle aller jusqu'au meurtre ? L'histoire montre que ce fut le cas mais rien n'indique que le manifeste en lui-même prescrit le meurtre.

Posté
Oui, au pays magique de Candy, tout ceci peut être réalisé sans meurtre. Donc tu as raison.

CQFD.

Petit rappel de ce dont nous discutons :

Où la doctrine communiste proscrit-elle le meurtre? Elle l'encourage dans un certain nombre de cas, bien au contraire.
Posté
Dans la France de la fin du XIXe s. et du début du XXe s. les libéraux succombant aux sirènes du nationalisme et de l'antisémitisme étaient fort nombreux.

Et bien oui, libéraux à 20 ans, nationalistes à 50 ans, ça arrive. La faille n'est pas à chercher dans le libéralisme en lui-même, mais dans les gens qui y adhèrent.

Ce qui n'est pas le cas du socialisme où la faille est à chercher directement dans la doctrine en elle-même et dans son message. Et je rappelle que socialisme et nationalisme sont directement liés voire complémentaires.

Posté

Il est bien, ce livre ? Tu en penses quoi ?

Tu devrais relire la citation et te demander sérieusement quelle interprétation est la bonne. Note que Marx a des origines juives.

[Psy de café du commerce] Marx détestait sa mère, aux crochets de qui il a longtemps vécu, et qui était la seule non-convertie de sa famille. [/Psy]

Posté
Et bien oui, libéraux à 20 ans, nationalistes à 50 ans, ça arrive. La faille n'est pas à chercher dans le libéralisme en lui-même, mais dans les gens qui y adhèrent.

Ce qui n'est pas le cas du socialisme où la faille est à chercher directement dans la doctrine en elle-même et dans son message. Et je rappelle que socialisme et nationalisme sont directement liés voire complémentaires.

La relation entre libéralisme et nationalisme n'est pas historiquement fortuite non plus, puisqu'il s'agissait - aux yeux de certains libéraux - de refuser l'autorité de princes étrangers.

Posté
Il est bien, ce livre ? Tu en penses quoi ?

Oui. Du bien.

C'est une bonne introduction au sujet pour quelqu'un qui ne le connait pas ou le connait mal. Je ne pense pas que c'est ton cas.

Johnson est un historien chrétien conservateur qui de toute évidence beaucoup de sympathies pour les juifs. Il n'aime pas trop Voltaire et la révolution dont il pense que oui, ils voulaient du bien au juif, mais à condition que ceux-ci abandonnent tout ce qui en faisaient des juifs, comme la religion et le culte. Il présente Marx comme un héritier de cette idée et décrit abondamment le contexte de la détestation que Marx avait pour les juifs.

La phrase que j'ai citée est celle où son langage grossier, insultant et caricatural démontre un ressenti personnel viscéral.

Posté
La relation entre libéralisme et nationalisme n'est pas historiquement fortuite non plus, puisqu'il s'agissait - aux yeux de certains libéraux - de refuser l'autorité de princes étrangers.

Oui, disons que ces personnes ont puisé dans leur croyance en le libéralisme ce qui était libéralo-compatible avec le nationalisme, mais se sont laissés emporter par la suite vers le côté obscur de la force.

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