maurice b. Posté 5 septembre 2008 Signaler Posté 5 septembre 2008 Etes-vous favorable à la suppression de l'article du Code du travail qui s'applique à cette affaire ? Source : AFP 05/09/2008 .Un ouvrier de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est menacé de licenciement en raison d'arrêts maladie jugés trop fréquents. L'entreprise a confirmé que le salarié avait été convoqué vendredi à un entretien préalable en vue de son licenciement et entendu "en raison d'absences fréquentes et répétées". Dans un courier daté du 8 avril, le service des relations sociales prévenait K. H. que s'il devait présenter un nouvel arrêt, son contrat de travail serait rompu. "On me reproche d'avoir été absent 120 jours en 2007 et 21 jours en 2008", a relaté l'ouvrier . Le Code du travail interdit le licenciement d'un salarié malade (à moins qu'il ne soit déclaré physiquement inapte par le médecin du travail).
José Posté 5 septembre 2008 Signaler Posté 5 septembre 2008 Etes-vous favorable à la suppression de l'article du Code du travail qui s'applique à cette affaire ? On est favorable à la suppression du "Code du travail". Capice. Et au Code des impôts aussi.
Luis Posté 5 septembre 2008 Signaler Posté 5 septembre 2008 Dans cette histoire, on ne sait même pas de quelle maladie souffre cet homme (ni s'il a été déclaré inapte par le médecin).
Taishar Posté 5 septembre 2008 Signaler Posté 5 septembre 2008 Je vois déjà le PS (et allons-y l'UMP) s'élever contre cette menace de licenciement. Le tout est de savoir : dans combien d'heures?
Invité jabial Posté 5 septembre 2008 Signaler Posté 5 septembre 2008 [mode mangeur d'enfants on] D'une manière générale, une entreprise n'est pas une œuvre de charité. Si un type est malade, c'est triste et je le déplore, mais ce n'est plus à une entreprise de le prendre en charge. Il y a des gens capables de travailler qui attendent son poste. [/mode]
maurice b. Posté 5 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 5 septembre 2008 Je vois déjà le PS (et allons-y l'UMP) s'élever contre cette menace de licenciement. Le tout est de savoir : dans combien d'heures? la CGT a déjà publié un communiqué. Si un type est malade, c'est triste et je le déplore, mais ce n'est plus à une entreprise de le prendre en charge. Il y a des gens capables de travailler qui attendent son poste. Le tout est de fixer un nombre limite annuel de jours d'arrêt, à partir de laquelle l'entreprise peut faire valoir un droit à se séparer du salarié. Or actuellement, aucune norme n'est fixée.
José Posté 5 septembre 2008 Signaler Posté 5 septembre 2008 la CGT a déjà publié un communiqué. Le boulot est donc déjà fait. L'UMP n'a plus qu'a le pomper en changeant deux ou trois tournures de phrases.
Rincevent Posté 5 septembre 2008 Signaler Posté 5 septembre 2008 Or actuellement, aucune norme n'est fixée. Pourquoi des entreprises différentes, quin ont des besoins différents, devraient-elles avoir une norme unique ?
roubachov Posté 5 septembre 2008 Signaler Posté 5 septembre 2008 [mode mangeur d'enfants on]D'une manière générale, une entreprise n'est pas une œuvre de charité. Si un type est malade, c'est triste et je le déplore, mais ce n'est plus à une entreprise de le prendre en charge. Il y a des gens capables de travailler qui attendent son poste. [/mode] Naturellement. Et j'ajouterais: "une administration n'est pas un CPAS". Donc, les fonctionnaires trop souvent malades doivent subir un contrôle médical, quitte in fine à être pensionnés d'office.
azerty Posté 5 septembre 2008 Signaler Posté 5 septembre 2008 [mode mangeur d'enfants on]D'une manière générale, une entreprise n'est pas une œuvre de charité. Si un type est malade, c'est triste et je le déplore, mais ce n'est plus à une entreprise de le prendre en charge. Il y a des gens capables de travailler qui attendent son poste. [/mode] Oui, d'autant qu'avec tous les bons esprits épris de solidarité de notre beau pays, ce brave monsieur n'a pas à s'inquiéter : lesdits bons esprits ne vont pas manquer de cotiser sur leurs fonds propres pour lui assurer une rente qui lui permettra de vivre décemment. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ce qui est étrange, c'est qu'avec toutes ses belles âmes solidaires, il y ait encore besoin d'impôts pour subvenir aux difficultés des nécessiteux. À moins que nos belles âmes ne soient tout simplement que d'insupportables faux-culs.
José Posté 5 septembre 2008 Signaler Posté 5 septembre 2008 lLe tout est de fixer un nombre limite annuel de jours d'arrêt, à partir de laquelle l'entreprise peut faire valoir un droit à se séparer du salarié. Lorsqu'un un membre du NSDAP reprocha à Hitler de ne pas remplir scrupuleusement la partie de son programme politique relatif à la nationalisation des entreprises, le moustachu répondit que cela n'était pas nécessaire et que l'on pouvait parfaitement arriver au même type de contrôle via la réglementation.
maurice b. Posté 5 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 5 septembre 2008 Pourquoi des entreprises différentes, qui ont des besoins différents, devraient-elles avoir une norme unique ? Je ne dis pas ça, je déplore seulement qu'il n'y ait rien. Le Code du Travail fixe bien le nombre minimum de jours de congés, ou un nombre d'employés maximum à ne pas dépasser sous peine d'avoir l'obligation de créer un comité d'entreprise et un CHSCT. Donc, je ne vois pas pourquoi une absence prolongée au delà d'un certain nombre de jours, ne pourrait pas être considéré comme penalisant pour l'entreprise pour lui ouvrir des droits.
José Posté 5 septembre 2008 Signaler Posté 5 septembre 2008 Je ne dis pas ça, je déplore seulement qu'il n'y ait rien. Le "libéralisme" à la mode UMPS : Sarkozy est triste parce qu'il reste quelques espaces de la vie des gens qui ne sont pas réglementés.
leonard Posté 5 septembre 2008 Signaler Posté 5 septembre 2008 Pourquoi des entreprises différentes, quin ont des besoins différents, devraient-elles avoir une norme unique ? +1
pankkake Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 Bien entendu, aucun journaliste n'ira se demander si, par hasard, les absences étaient injustifiées.
Rincevent Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 Le Code du Travail fixe bien le nombre minimum de jours de congés, ou un nombre d'employés maximum à ne pas dépasser sous peine d'avoir l'obligation de créer un comité d'entreprise et un CHSCT. Vous le dites bien : le Code du Travail punit par sa présence les entreprises françaises qui réussissent, et les empêchent de grossir. Et après, on se demande encore pourquoi l'on manque de grosses PME en France…
maurice b. Posté 6 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 6 septembre 2008 Sarkozy est triste parce qu'il reste quelques espaces de la vie des gens qui ne sont pas réglementés. L'UMP n'a pas vocation à laisser la chienlit s'installer en France.
Harald Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 L'UMP n'a pas vocation à laisser la chienlit s'installer en France. C'est vrai que l'on n'aime jamais se faire piquer sa place.
Taishar Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 L'UMP n'a pas vocation à laisser la chienlit s'installer en France. Il n’est pire aveugle que celui qui refuse de voir.
ledubitatif Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 [mode mangeur d'enfants on]D'une manière générale, une entreprise n'est pas une œuvre de charité. Si un type est malade, c'est triste et je le déplore, mais ce n'est plus à une entreprise de le prendre en charge. Il y a des gens capables de travailler qui attendent son poste. [/mode] Pour être plus précis il n'est pas à charge de l'entreprise mais de la sécu, financièrement parlant. Des possibilités de contrôle sont prévues pour dissuader les arrêts maladie bidon. Inutile de dire que ça marche très bien, c'est merveilleux. Les malades heureux ça réchauffe le coeur.
h16 Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 À moins que nos belles âmes ne soient tout simplement que d'insupportables faux-culs. Comme tu y vas ! Allons donc… Pour être plus précis il n'est pas à charge de l'entreprise mais de la sécu, financièrement parlant. Des possibilités de contrôle sont prévues pour dissuader les arrêts maladie bidon. Inutile de dire que ça marche très bien, c'est merveilleux. Les malades heureux ça réchauffe le coeur. En attendant, la boîte ne peut pas engager un type pour le remplacer. Bilan, il coûte à tout le monde et ne rapporte à personne ; mieux, il empêche un chômeur de bosser, et en crée un nouveau par les ponctions opérées. C'est du perdant-perdant.
leonard Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 Pour être plus précis il n'est pas à charge de l'entreprise mais de la sécu, financièrement parlant. Des possibilités de contrôle sont prévues pour dissuader les arrêts maladie bidon. Inutile de dire que ça marche très bien, c'est merveilleux. Les malades heureux ça réchauffe le coeur. je suis dubitatif
maurice b. Posté 6 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 6 septembre 2008 Pour être plus précis il n'est pas à charge de l'entreprise mais de la sécu, financièrement parlant. Tu vas vite comprendre qu'ici les posts rageurs et envenimés et les coups de gueule contre la société française, sont souvent liés à une méconnaissance totale des problèmes.
Saucer Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 Tu vas vite comprendre qu'ici les posts rageurs et envenimés et les coups de gueule contre la société française, sont souvent liés à une méconnaissance totale des problèmes.
ledubitatif Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 je suis dubitatif Faut-il vraiment préciser que moi aussi ? Tu vas vite comprendre qu'ici les posts rageurs et envenimés et les coups de gueule contre la société française, sont souvent liés à une méconnaissance totale des problèmes. Ici comme ailleurs. Et pas toujours. En tous cas ça ne supprime pas les problèmes que pose cette gabegie aberrante d'arrêts maladie abusifs, le summum de ce que j'ai pu constater personnellement étant l'Education Nationale. Un vrai festival. Alors oui les malades heureux ça réchauffe le coeur, mais seulement quand ils sont malades. Vraiment malade. Pas un petit rhume ou une poussée de baobab dans le creux de la main. Parce que ceux qui restent au boulot pour faire tourner la baraque l'ont un peu mauvaise. Donc pour être bien clair et je pense que je ne froisserai pas grand monde ici, ce système d'arrêts fait partie d'un processus global de collectivisation, avec une dé-responsabilisation des acteurs (tous : médecins, malades et employeurs) par voie de conséquence. Cela étant, un article de plus ou de moins dans le droit du travail ne changera pas grand chose. Et vu la qualité de notre droit du travail…une refonte complète serait un minimum.
maurice b. Posté 6 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 6 septembre 2008 ……cette gabegie aberrante d'arrêts maladie abusifs, le summum de ce que j'ai pu constater personnellement étant l'Education Nationale. Un vrai festival. Tout à fait. La plus grande hypocrisie émanant des syndicats de l'Education Nationale qui lorsqu'ils sont devant un journaliste qui leur met, sous le nez, les importants taux d'absenteisme, contestent résolument les chiffres, pour donner à la place leurs propres chiffres qui sont très très faibles ……car ils ne correspondent qu'aux chiffres d'absence sans motif . (j'ai déjà assisté plusieurs fois à cette mascarade, bien rodée, dans des émissions de télé) En refusant, de considérer les journées d'arrêt de travail pour maladie ainsi que l'absence de courte durée pour aller chez un médecin, comme de l'absenteisme, les syndicats de l'Education Nationale battent tous les records de tartufferie.
Calembredaine Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 Tu vas vite comprendre qu'ici les posts rageurs et envenimés et les coups de gueule contre la société française, sont souvent liés à une méconnaissance totale des problèmes.
maurice b. Posté 6 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 6 septembre 2008 Rocou et h16 ….vous saviez très bien que le malade en arrêt de travail touche des indemnités journalières par la sécu et n'est plus à la charge de l'entreprise. Aussi, en ne rectifiant pas, ça vous arrangeait bien de laisser passer une telle contre-vérité.
h16 Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 Rocou et h16 ….vous saviez très bien que le malade en arrêt de travail touche des indemnités journalières par la sécu et n'est plus à la charge de l'entreprise.Aussi, en ne rectifiant pas, ça vous arrangeait bien de laisser passer une telle contre-vérité. Ce qui montre à l'évidence que vous ne lisez pas - ou pire, ne comprenez pas - les messages postés. Pour mémoire : En attendant, la boîte ne peut pas engager un type pour le remplacer. Bilan, il coute à tout le monde et ne rapporte à personne ; mieux, il empêche un chômeur de bosser, et en crée un nouveau par les ponctions opérées.
maurice b. Posté 6 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 6 septembre 2008 En attendant, la boîte ne peut pas engager un type pour le remplacer Ah bon ? Première nouvelle. Et les agences d'intérim ça sert à quoi ?
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.