pierreyves Posté 14 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 14 septembre 2008 Mouais. Branden est un des objectivistes à être, précisément, sorti de l'approche sectaire. C'est un peu mon avis aussi (ce n'est pas vraiment le sujet du thread). C'est pas un obj mais un néo-obj, comme votre serviteur. Je n'aime pas me coller des étiquettes, par contre j'ai bien un avis très différent de Rand sur les questions psychologiques -surtout psychologie émotionnelle. Et à mon avis, à cause d'erreurs sur ce sujet, elle en a fait d'autres, plus importantes, ailleurs dans sa théorie (mais ce n'est pas non plus le sujet du thread ).
pierreyves Posté 14 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 14 septembre 2008 Oui. L'objectivisme n'a jamais été une secte … et "dérive sectaire" décrit plus une tendance au renfermement assez classique dans les groupes d'idée (dont liborg) qu'un fait précis. Ses travaux sont donc reconnus par les chercheurs en psychologie?Parce que, vois-tu, c'est cela qui m'intéresse, pas le succès qu'il peut avoir auprès des lecteurs de J'ai Lu. J'imagine que, comme les travaux des économistes autrichiens, il n'est reconnu que par une minorité. Ton choix de citer un auteur libéral n'est guère anodin, tu en conviendras… Branden ne se dit pas libéral, mais objectiviste, par ailleurs, c'est totalement anodin, au contraire. Si j'avais trouvé un auteur trotskyste avec une théorie valable, je l'aurais cité volontiers En quoi cela contredit-il mon assertion selon laquelle Reagan était un leader charismatique qui a berné les libéraux? La question est intéressante, mais mériterait presque d'être traitée à part. A mon qu'on analyse le mode de leadership "trompeur" de Reagan.
Rincevent Posté 15 septembre 2008 Signaler Posté 15 septembre 2008 En quoi cela contredit-il mon assertion selon laquelle Reagan était un leader charismatique qui a berné les libéraux? Reagan, leader charismatique ? Oui. Il a berné les libéraux ? Ceux qui pensaient qu'il allait abattre l'Etat-Providence en un seul mandat, sans doute : mais Reagan n'ayant jamais prétendu une telle chose, ils se sont bernés eux-mêmes. Par contre, il a instillé à nouveau l'amour des valeurs libérales dans la population, préparant une nouvelle génération de libéraux et évitant que la tradition libérale ne se perde aux USA aussi. Alors certes, il n'a pas été aussi libéral qu'il aurait pu l'être - peut-être parce qu'il était conservateur avant d'être libéral. Il a sans doute déçu les libéraux, mais la réalité est souvent décevante ; il ne les a pas berné.
Roniberal Posté 15 septembre 2008 Signaler Posté 15 septembre 2008 L'objectivisme n'a jamais été une secte … et "dérive sectaire" décrit plus une tendance au renfermement assez classique dans les groupes d'idée (dont liborg) qu'un fait précis. La comparaison entre notre forum et la secte randienne est on ne peut plus bancale et simpliste. J'imagine que, comme les travaux des économistes autrichiens, il n'est reconnu que par une minorité. Nouvelle comparaison bancale: dans tous les cours d'économie que j'ai eus (y compris à Sciences-Po, c'est dire…), le nom d'Hayek et l'école autrichienne ont été évoqués. De plus, ce dernier a obtenu le Prix Nobel d'Economie. Peux-tu en dire autant pour Branden en psychologie? Branden ne se dit pas libéral, mais objectiviste, par ailleurs, c'est totalement anodin, au contraire. Si j'avais trouvé un auteur trotskyste avec une théorie valable, je l'aurais cité volontiers En tout cas, je remarque que tu t'es intéressé à Mises, Hayek et Branden pour les questions psychologiques et que tu veux promouvoir une théorie libérale du leadership. Donc, j'ai raison, une fois de plus. Reagan, leader charismatique ? Oui. Il a berné les libéraux ? Ceux qui pensaient qu'il allait abattre l'Etat-Providence en un seul mandat, sans doute : mais Reagan n'ayant jamais prétendu une telle chose, ils se sont bernés eux-mêmes. Par contre, il a instillé à nouveau l'amour des valeurs libérales dans la population, préparant une nouvelle génération de libéraux et évitant que la tradition libérale ne se perde aux USA aussi. Alors certes, il n'a pas été aussi libéral qu'il aurait pu l'être - peut-être parce qu'il était conservateur avant d'être libéral. Il a sans doute déçu les libéraux, mais la réalité est souvent décevante ; il ne les a pas berné. Je ne comprends pas pourquoi tu fais semblant d'ignorer ce à quoi je pensais alors qu'il en a été question plus d'une fois sur le forum et que tu as participé aux fils idoines. Pour rappel: http://mises.org/journals/lf/1983/1983_07-08.aspx
pierreyves Posté 15 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 15 septembre 2008 La comparaison entre notre forum et la secte randienne est on ne peut plus bancale et simpliste.Nouvelle comparaison bancale: dans tous les cours d'économie que j'ai eus (y compris à Sciences-Po, c'est dire…), le nom d'Hayek et l'école autrichienne ont été évoqués. De plus, ce dernier a obtenu le Prix Nobel d'Economie. Peux-tu en dire autant pour Branden en psychologie? Tu sais Roni, le plus souvent, j'ai l'impression que tu ne comprends pas ce que j'écris… c'est peut être qu'une impression, mais il faudrait qu'on trouve une solution sinon ce sera encore un fil pourri Prenons par exemple mon dernier post: L'objectivisme n'a jamais été une secte … et "dérive sectaire" décrit plus une tendance au renfermement assez classique dans les groupes d'idée (dont liborg) qu'un fait précis. Stricto sensus, il ne s'agit pas d'une comparaison entre l'objectivisme et liborg, j'indique que la charge de "dérive sectaire" est classique pour des groupes d'idée… si je "compare" ces deux groupes d'idée, c'est selon un critère unique. Donc de mon point de vue, tu surinterprètes extraordinairement la portée de ce que j'ai écrit. J'imagine que, comme les travaux des économistes autrichiens, il n'est reconnu que par une minorité. Techniquement, il s'agit bien d'une comparaison (j'ai l'impression que tu attaches beaucoup plus d'importance que moi auX formules)… mais l'important n'est pas la forme de l'argument ici, mais son fond: "j'imagine qu'il n'est reconnu que par une minorité" … je ne comprends pas ce que cela apporte au débat de se focaliser sur le fait que les autrichiens soient ou non dans tel ou tel manuel (en fait, je le ressens comme une tentative de détournement du sujet). Branden ne se dit pas libéral, mais objectiviste, par ailleurs, c'est totalement anodin, au contraire. Si j'avais trouvé un auteur trotskyste avec une théorie valable, je l'aurais cité volontiers réponse: En tout cas, je remarque que tu t'es intéressé à Mises, Hayek et Branden pour les questions psychologiques et que tu veux promouvoir une théorie libérale du leadership. Donc, j'ai raison, une fois de plus. Je vais être sincère, je ressens ça comme ça: 1. tu m'accuses d'avoir posé un problème qui n'est pas le mien et 2. tu conclus que tu je suis coupable … Vu que je pense que tu es de bonne foi, je suppose que tu surinterprètes mon texte, pour au final me donner des intentions formidables. Je te renvoie au premier post, je n'y parle pas de "leadership libéral" ! J'explique que je cherche une théorie/méthode du leadership "en accord avec le libéralisme", ce qui ne présume aucunement de sa source … La même remarque s'applique à la psychologie… ce n'est pas parce que je cite un objectiviste que sa psychologie est "libérale", c'est de la psychologie, "c'est tout" (je peux en revanche parler de leader 'libéral' s'il se pose des missions libérales…). Pour revenir au sujet, vois-tu des théories/auteurs sur le leadership qui valent la peine d'être connus et qui pourraient aider -si on les diffusait- au succès des idées libérales ?
Ash Posté 15 septembre 2008 Signaler Posté 15 septembre 2008 Je ne comprends pas pourquoi tu fais semblant d'ignorer ce à quoi je pensais alors qu'il en a été question plus d'une fois sur le forum et que tu as participé aux fils idoines.Pour rappel: http://mises.org/journals/lf/1983/1983_07-08.aspx Ce qui n'a pas empêché RP de rester à ses côtés et de continuer à le citer en modèle. Je ne vois pas où tu veux en venir. J'ai toujours considéré Reagan (et Thatcher du reste) comme un conservateur néolibéral. Et je l'échangerai bien contre Sarkozy (même mort, oui).
Invité jabial Posté 15 septembre 2008 Signaler Posté 15 septembre 2008 Je n'aime pas me coller des étiquettes, par contre j'ai bien un avis très différent de Rand sur les questions psychologiques -surtout psychologie émotionnelle. Et à mon avis, à cause d'erreurs sur ce sujet, elle en a fait d'autres, plus importantes, ailleurs dans sa théorie (mais ce n'est pas non plus le sujet du thread ). Tout à fait. L'objectivisme n'a jamais été une secte L'objectivisme est une idée ; ça n'a pas de sens de dire que l'objectivisme est une secte. Par contre, la fondatrice même de cette idée l'a développée au sein d'une secte qui perdure jusqu'à nos jours sous une forme légèrement différente : l'ARI. Le petit groupe d'Ayn Rand était vraiment une secte, et l'ARI en a vraiment, vraiment nombre de caractéristiques. Le petit côté "si tu es viré de l'assoce t'es plus mon pote je te connais plus etc", c'est ça qui fait d'une secte une secte.
pierreyves Posté 15 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 15 septembre 2008 Le petit côté "si tu es viré de l'assoce t'es plus mon pote je te connais plus etc", c'est ça qui fait d'une secte une secte. Ca me semble flou comme définition. Ayn Rand n'était pas un gourou, elle portait simplement un clair problème de sociabilité (sans doute conséquence de sa faible intelligence émotionnelle). Il suffit de la regarder en vidéo , notez comment le reporter interagit avec elle "may I interupt you?" … réponse "you may" … et en même temps elle replace ses cheveux ) !D'ailleurs on trouve aussi des critiques constructives: Des leaders qui excluent régulièrement leurs "traitres", y'en a dans tous les groupes … c'est en effet un critère de manque d'ouverture d'esprit, mais je n'y vois rien de plus. Mais tout ça n'a rien à voir avec le sujet
Saucer Posté 15 septembre 2008 Signaler Posté 15 septembre 2008 elle portait simplement un clair problème de sociabilité (sans doute conséquence de sa faible intelligence émotionnelle). Ce qui explique beaucoup de choses.
neuneu2k Posté 15 septembre 2008 Signaler Posté 15 septembre 2008 Ca me semble flou comme définition. Ayn Rand n'était pas un gourou, elle portait simplement un clair problème de sociabilité (sans doute conséquence de sa faible intelligence émotionnelle). Le cumul n'est pas interdit, elle portait simplement un clair problème de sociabilité, et était un gourou totalitaire pour d'autres qui partageaient probablement ce défaut. Quand on se base sur une idéologie pour dire comment penser, comment s’habiller, comment s’exprimer, quand on sépare nettement les inclus, qui connaissent la vérité, et les exclus, qui sont sous-humains, et que la moindre faute perçue par le chef envoie définitivement dans les exclus, on est clairement dans un contexte sectaire. Que Ayn Rand ai apporté des choses intéressantes et novatrices a la philosophie, oui, c’est certain, que sa philosophie puisse subir des dérives sectaires graves, elle a eu l’honneur de le démontrer elle-même immédiatement, ce qui évite dans ce cas de parler de dérive potentielle. PS : D’ailleurs, lire Branden exclus d’office de la secte, espèce de parasite anti-raison .
LeSanton Posté 15 septembre 2008 Signaler Posté 15 septembre 2008 Vous connaissez certainement ceci: http://www.lewrockwell.com/rothbard/rothbard23.html
pierreyves Posté 15 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 15 septembre 2008 Vous connaissez certainement ceci: http://www.lewrockwell.com/rothbard/rothbard23.html Bah oui, Rothbard l'avait dans le nez Pour revenir au sujet: alors il n'existe aucune référence en leadership appréciée des libéraux ? … c'est peut être pas si étonnant qu'on arrive pas à convaincre et faire partager notre point de vue !
Invité jabial Posté 15 septembre 2008 Signaler Posté 15 septembre 2008 Ca me semble flou comme définition. Ayn Rand n'était pas un gourou, elle portait simplement un clair problème de sociabilité Pas qu'un problème de sociabilité malheureusement. Il suffit de la regarder en vidéo , notez comment le reporter interagit avec elle "may I interupt you?" … réponse "you may" … et en même temps elle replace ses cheveux ) ! Moi au contraire je trouve ça excellent. C'est tout à fait le genre de choses que je pourrais faire volontairement pour communiquer mon profond mépris Des leaders qui excluent régulièrement leurs "traitres", y'en a dans tous les groupes … c'est en effet un critère de manque d'ouverture d'esprit, mais je n'y vois rien de plus. Exclure quelqu'un parce qu'il a fait preuve de déloyauté, c'est une chose. Exclure quelqu'un parce qu'il n'est pas d'accord avec toi, c'en est une autre ; et quand les gens n'ont que des potes dans l'asso et que quiconque est viré est automatiquement "infréquentable" de peur de se faire virer aussi, ça devient malsain. Franchement, je ne vois pas ce qu'il faut de plus pour mettre le tampon "ceci est une secte" et clore le dossier.
Nick de Cusa Posté 16 septembre 2008 Signaler Posté 16 septembre 2008 Pour l'estime de soi, il est recommandé de s'abonner à Gala: Star Attraction When Michael Jackson was cleared of child-molestation charges in 2005, hundreds of loyal fans cheered him on outside the courthouse, confetti littered the pavement, and one woman even released doves to celebrate. Such behavior might seem strange, but a study by three psychologists finds that celebrity devotion could be an ego boost—for celebrity and fan alike. Previous studies have shown that personal relationships with others can reinforce one’s well-being and self-image. The authors investigated whether the same could be said of “parasocial” relationships—the one-sided bonds fans establish with celebrities in glossy magazines or on TV. They were especially interested in the effect on people with low self-esteem, who tend to be less comfortable in real relationships. The authors asked participants to write an essay about their favorite celebrity, and to fill out a questionnaire about how they perceived their “actual self” and “ideal self.” They found that subjects with low self-esteem felt more like their ideal selves after writing about their favorite stars, and that they felt closest to celebrities who resembled their idealized self-image. The authors conclude that for people with poor self-esteem, quasi-relationships with celebrities can provide benefits similar to those of real relationships. But before you cancel your Match.com subscription in favor of Us Weekly, the authors warn that while parasocial relationships are better than no relationships at all, they’re “best considered as complementary” to the real thing. —“Parasocial Relationships and Self-Discrepancies: Faux Relationships Have Benefits for Low-Self-Esteem Individuals,” Jaye L. Derrick, Shira Gabriel, and Brooke Tippin, Personal Relationships http://www.theatlantic.com/doc/200810/primarysources (2ème petit article)
Roniberal Posté 18 septembre 2008 Signaler Posté 18 septembre 2008 Tu sais Roni, le plus souvent, j'ai l'impression que tu ne comprends pas ce que j'écris… c'est peut être qu'une impression, mais il faudrait qu'on trouve une solution sinon ce sera encore un fil pourri Vu que je ne suis pas le seul dans ce cas, je crois que c'est plutôt toi qui a des difficultés à t'exprimer de manière limpide… j'indique que la charge de "dérive sectaire" est classique pour des groupes d'idée… C'est vrai mais si tu ne conçois pas que la comparaison est complètement inopérante entre un forum de débats où tout le monde s'étripe et une secte qui s'est découvert un nouveau D… auto-proclamé, alors je ne peux rien pour toi. J'explique que je cherche une théorie/méthode du leadership "en accord avec le libéralisme", ce qui ne présume aucunement de sa source … Ca montre bien que tu veux introduire de l'idéologie libérale un peu partout. CQFD. Pour revenir au sujet, vois-tu des théories/auteurs sur le leadership qui valent la peine d'être connus et qui pourraient aider -si on les diffusait- au succès des idées libérales ? Vu que ta démarche en soi est critiquable, désolé mais non. Ce qui n'a pas empêché RP de rester à ses côtés et de continuer à le citer en modèle. Je ne vois pas où tu veux en venir.J'ai toujours considéré Reagan (et Thatcher du reste) comme un conservateur néolibéral. Et je l'échangerai bien contre Sarkozy (même mort, oui). Je trouve, au contraire, un parallèle assez frappant entre Reagan et Sarkozy. Les deux ont adopté un discours assez libéral de façade et ont agi autrement dans les faits. Et non, je n'échangerai pas Reagan contre Sarkozy.
DiabloSwing Posté 19 septembre 2008 Signaler Posté 19 septembre 2008 Au niveau du discours de Reagan : il était nettement plus libéral (il cite Bastiat) que Sarkozy (qui lui a fustigé Hayek il me semble). Après aux niveaux faits…
F. mas Posté 19 septembre 2008 Signaler Posté 19 septembre 2008 Je ne pense pas qu'on puisse mettre Ronald Reagan et les représentants de la droite française sur le même plan (sauf pour alimenter la polémique, mais ça n'a pas beaucoup d'intérêt). Le président américain a sans doute eu, notamment en matière de politique étrangère, une démarche très hamiltonienne, ce qui l'a conduit a augmenté le budget fédéral dans des proportions inégalées depuis Johnson, notamment en matière d'armement et de recherche militaire. Il faut tout de même lui mettre à crédit sa tentative de new federalism, c'est-à-dire de désengagement (économique et politique) de l'Etat au niveau local (les federal grants in aid). Je doute que la loi sur l'autonomie financière des collectivités locales de 2004 (sur la décentralisation) aille aussi loin dans la dérégulation. En fait, je suis certain du contraire.
h16 Posté 19 septembre 2008 Signaler Posté 19 septembre 2008 Au niveau du discours de Reagan : il était nettement plus libéral (il cite Bastiat) que Sarkozy (qui lui a fustigé Hayek il me semble). Après aux niveaux faits… Bah. Mêmes les pires communisteries de Reagan ressemblent à un libéralisme enragé à côté des actions les moins socialistoïdes de Sarko.
DiabloSwing Posté 19 septembre 2008 Signaler Posté 19 septembre 2008 Bah. Mêmes les pires communisteries de Reagan ressemblent à un libéralisme enragé à côté des actions les moins socialistoïdes de Sarko. Je ne me suis pas aventuré sur les faits, parce que c'est assez casse-gueule, et on pourra toujours rétorquer que… Suffit de voir qu'un truc évident (au bout de quelques années de libéralisme) comme le fait qu'Hitler soit socialiste (ou le nsdap) soit encore âprement discuté, pour que je prenne des pincettes au niveau de la formulation.
h16 Posté 19 septembre 2008 Signaler Posté 19 septembre 2008 Je ne me suis pas aventuré sur les faits, parce que c'est assez casse-gueule, et on pourra toujours rétorquer que…Suffit de voir qu'un truc évident (au bout de quelques années de libéralisme) comme le fait qu'Hitler soit socialiste (ou le nsdap) soit encore âprement discuté, pour que je prenne des pincettes au niveau de la formulation. Tu as raison. Mais moi, je suis un warrior. Par exemple, si je pense que Balzac c'est de la merde, que Zola est un lourdaud, ou qu'Apollon est un gros coquinou, je n'hésite pas, je le dis. Évidemment, il ne me viendrait pas l'idée de faire la même chose sur un autre forum. Par exemple, j'admire le simple fait que tu participes au forum sur bulle-immobiliere.org , repaire assez terrible de petits communistes prêts à défourailler du libéral IRL, et suis consterné de voir qu'il existe de vaillants apprentis libéraux qui tentent la discussion dans ces milieux interlopes… (je pense à un certain libre, par exemple).
Roniberal Posté 19 septembre 2008 Signaler Posté 19 septembre 2008 Au niveau du discours de Reagan : il était nettement plus libéral (il cite Bastiat) que Sarkozy (qui lui a fustigé Hayek il me semble). Après aux niveaux faits… Peut-être mais ce qui compte, ce sont les faits justement. D'où ma réticence à "échanger Reagan contre Sarkozy". Et Sarkozy a déjà adopté un discours libéral de circonstances et ses grands principes de politique (au niveau des intentions, bien sûr!) le sont également. Je ne pense pas qu'on puisse mettre Ronald Reagan et les représentants de la droite française sur le même plan (sauf pour alimenter la polémique, mais ça n'a pas beaucoup d'intérêt). Le président américain a sans doute eu, notamment en matière de politique étrangère, une démarche très hamiltonienne, ce qui l'a conduit a augmenté le budget fédéral dans des proportions inégalées depuis Johnson, notamment en matière d'armement et de recherche militaire. Il faut tout de même lui mettre à crédit sa tentative de new federalism, c'est-à-dire de désengagement (économique et politique) de l'Etat au niveau local (les federal grants in aid). Je doute que la loi sur l'autonomie financière des collectivités locales de 2004 (sur la décentralisation) aille aussi loin dans la dérégulation. En fait, je suis certain du contraire. Pardonne-moi mais personnellement, la réforme des relations entre les différents pouvoirs, je m'en cogne. Je préfère m'intéresser tout simplement à ce qui permettrait de faire diminuer l'emprise de l'Etat et de tous les autres entités publiques sur nos vies (même si je sais que la rhétorique de la décentralisation salvatrice fait des échos en ces lieux…).
DiabloSwing Posté 19 septembre 2008 Signaler Posté 19 septembre 2008 Tu as raison.Mais moi, je suis un warrior. Par exemple, si je pense que Balzac c'est de la merde, que Zola est un lourdaud, ou qu'Apollon est un gros coquinou, je n'hésite pas, je le dis. Évidemment, il ne me viendrait pas l'idée de faire la même chose sur un autre forum. Par exemple, j'admire le simple fait que tu participes au forum sur bulle-immobiliere.org , repaire assez terrible de petits communistes prêts à défourailler du libéral IRL, et suis consterné de voir qu'il existe de vaillants apprentis libéraux qui tentent la discussion dans ces milieux interlopes… (je pense à un certain libre, par exemple). Unmasked J'avoue que c'est pas évident, mais j'y vais pas en esprit militant (que je n'ai pas), seulement, si je peux rétablir quelques vérités de façon neutre ça me va. Pis, y a aussi une vie en dehors du libéralisme Sinon Roni, je ne me souviens pas un seul gramme de discours libéraux venant de Sarkozy, tout au plus, un discours interventionniste pro-entreprises, en revanche quand il a critiqué Hayek sur place, ça je m'en souviens, ça en dit plus long sur sa pensée, je trouve. Alors que Reagan citait plus franchement Bastiat. Après niveau faits, c'est beaucoup d'interventionnisme (militaire surtout)/pas mal de libéralisme côté Reagan, et énormément d'interventionnisme/un libéralisme marginal du côté de Sarko ? Enfin c'est comme ça que je le vois, la balance libérale penche plutôt du côté de Reagan, de là à en faire un "pur" libéral…enfin on a raison de se méfier de la recherche de la pureté aussi.
h16 Posté 19 septembre 2008 Signaler Posté 19 septembre 2008 Unmasked J'avoue que c'est pas évident, mais j'y vais pas en esprit militant (que je n'ai pas), seulement, si je peux rétablir quelques vérités de façon neutre ça me va. Pis, y a aussi une vie en dehors du libéralisme Oh, tu sais, pour t'y avoir vu, c'est que j'y traine aussi. Il y a pas mal de petits brigands rouges, de petits socialoïdes persuadés d'avoir bien compris ce qu'est le libéralisme ou le système en général, et qui utilisent une grille de lecture toute pourrie pour analyser des événements dont ils ne comprennent pas la portée. En revanche, il y en a, plus modérés, qui ont des choses intéressantes à dire, et ne sont pas ni bêtement antiaméricains, ni stupidement antilibéraux primaires… C'est rafraichissant, finalement.
DiabloSwing Posté 19 septembre 2008 Signaler Posté 19 septembre 2008 Je suis bien d'accord, j'apprécie même un certain robot. Il faut savoir séparer le bon grain de l'ivraie (même si dès fois y a des claques qui se perdent)
Roniberal Posté 19 septembre 2008 Signaler Posté 19 septembre 2008 Sinon Roni, je ne me souviens pas un seul gramme de discours libéraux venant de Sarkozy, tout au plus, un discours interventionniste pro-entreprises, en revanche quand il a critiqué Hayek sur place, ça je m'en souviens, ça en dit plus long sur sa pensée, je trouve. C'est à cela que tu fais allusion?: http://www.libres.org/francais/editorial/a…4/ump_e4909.htm « Je ne me réveille pas chaque matin en lisant Adam Smith, Ricardo ou Hayek, mais en cherchant des solutions ». Si je trouve effectivement cette phrase plus que pédante, ce n'est pas pour autant une véritable critique d'Hayek. Alors que Reagan citait plus franchement Bastiat. Oui, dans le discours, Reagan était un ton au-dessus de Sarkozy, niveau libéralisme. Et en politique concrète, je dirais un ton au-dessous. Hé non, l'étatisme de Reagan ne s'est pas limité à la politique étrangère et à la Défense: http://www.lewrockwell.com/rothbard/rothbard60.html
h16 Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Et en politique concrète, je dirais un ton au-dessous.
DiabloSwing Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Je ne pige pas. Je ne dis pas que Reagan fut libéral, mais que Sarkozy est un pur interventionnisme à la française, franchement, j'ai pas le temps de faire une balance des faits, mais la collectionnite de taxes depuis qu'il est au gouvernement, ça donne une idée de son positionnement, non ? Enfin c'est pas très important, on doit pas avoir la même marque de lunettes
Roniberal Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Ben oui, relis les textes de Rothbard à ce sujet. Je ne dis pas que Reagan fut libéral, mais que Sarkozy est un pur interventionnisme à la française, franchement, j'ai pas le temps de faire une balance des faits, mais la collectionnite de taxes depuis qu'il est au gouvernement, ça donne une idée de son positionnement, non ? Enfin c'est pas très important, on doit pas avoir la même marque de lunettes Et moi, je dis que tu te contentes de regarder ce que fait Sarkozy sans avoir apparemment lu les nombreux textes que j'ai mis en lien. Je sais qu'il est difficile d'imaginer qu'un type aux citations libérales géniales soit un tel schizophrène et qu'il ait agi à l'exact opposé de ses beaux discours mais c'est comme ça, je n'y peux rien. Quant à Sarkozy, je n'en suis pas un admirateur (loin de là, je tiens à la préciser…) mais je trouve certains propos émis par ici légèrement exagérés et dénués de toute mesure… Et non, l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs!
Nick de Cusa Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Ben oui, relis les textes de Rothbard à ce sujet.Et moi, je dis que tu te contentes de regarder ce que fait Sarkozy sans avoir apparemment lu les nombreux textes que j'ai mis en lien. Je sais qu'il est difficile d'imaginer qu'un type aux citations libérales géniales soit un tel schizophrène et qu'il ait agi à l'exact opposé de ses beaux discours mais c'est comme ça, je n'y peux rien. Quant à Sarkozy, je n'en suis pas un admirateur (loin de là, je tiens à la préciser…) mais je trouve certains propos émis par ici légèrement exagérés et dénués de toute mesure… Et non, l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs! C'est l'un ou c'est l'autre mais les deux sont mutuellement exclusifs. Moi en tout cas j'échappe aux deux car je me contente d'écrire que M. Nicolas Sarkozy est une petite crotte.
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