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Armageddon économique ?


vincponcet

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Posté

 

  Le 02/07/2014 à 11:10, JohnMaynard a dit :

Je vais préciser un peu. Le marché immobilier US se met à baisser début 2006. Fin 2006 / début 2007, les investisseurs commencent à se rendre compte qu'il y a un problème avec les subprimes. Les placements dans les produits financiers liés à l'immobilier cessent. L'activité immobilière ralentit. Au début 2008, l'emploi dans la construction s'est déjà effondré. Pourtant, il n'y a pas eu d'augmentation sensible du taux de chômage américain. Donc, l'économie US est parvenue à recycler très rapidement les emplois perdus dans l'immobilier et la construction.

 

Mais la crise des subprimes crée beaucoup d'incertitudes auprès des investisseurs. Ils se mettent à se réfugier dans des actifs moins risqués. Et un des actifs les moins risqué, c'est le cash.

C'est vers les matières premières qu'ils se sont réfugiés, pas le cash.

 

  Le 02/07/2014 à 11:10, JohnMaynard a dit :

Donc il y une hausse de la demande de cash, donc de monnaie. Pour maintenir la politique monétaire inchangée, la Fed aurait dû augmenter l'offre de monnaie pour satisfaire cette demande de monnaie supplémentaire. Elle ne l'a pas fait. Résultat: une contraction monétaire.

Non seulement tu pars d'une prémisse fausse, la demande en monnaie n'a pas augmenté plus que cela, mais en plus ta conclusion est fausse: s'il y avait vraiment eu une hausse de la demande en monnaie sans que les quantités disponibles ne changent alors ce n'est pas une contraction qui aurait dû se produire mais une inflation.

D'autre part je ne sais pas comment tu peux dire que les banques centrales n'ont pas augmenté la quantité de monnaie émise, tu étais où ces dernières années??

 

  Le 02/07/2014 à 11:10, JohnMaynard a dit :

Contraction monétaire qui accentue la crise des subprimes et crée une crise financière généralisée. Ce qui renforce la fuite vers les actifs financiers peu risqué, dont le cash. Ce qui renforce la contraction monétaire.

Non, les banques centrales aux premiers signes de ralentissement sur le marché immobilier ont augmenté considérablement les quantités de monnaie sur le marché, dans le but de continuer à soutenir le bouzin, mais aussi empêcher une contagion à d'autres secteurs. Les investisseurs se sont réfugiés sur les valeurs sûres comme les matières premières -profitant au passage du boum de l'essance bio- étant donné que les autres actifs traditionnellement sûrs étaient pourris (immobilier, construction), ce qui a valu surinflation sur les marchés agricoles, augmentation du prix des denrées, famine et révoltes, merci Keynes au passage.

Depuis les cours ont baissé, l'inflation a été maitrisée entre autres parce que les banques ont profité de tout ce pognon pour se refaire une santé dans leurs bilans au lieu de prêter à tout le monde.

Posté

Novlangue keynésio-monétariste, première leçon :  une base monétaire qui croit, c'est une politique monétaire restrictive.

 

L'économie keynésio-monétariste, en une leçon : On peut et doit éviter toute baisse nominale du PIB en accroissant autant que nécessaire la base monétaire.

 

La loi  pétition de principe fondamentale du keynésio-monétarisme : Tout baisse nominale du PIB indique une erreur de pilotage monétaire.

 

Le mensonge (parce que c'est impossible de ne pas être au courant que c'est faux)  fondamental du keynésio-monétarisme : il faut et il suffit que le PIB nominale croisse pour assurer le plein emploi.

 

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Posté
  Le 02/07/2014 à 10:36, JohnMaynard a dit :

Vraiment? L'inflation est au plus bas dans la zone Euro depuis la deuxième guerre mondiale. En d'autres mots, en ce moment, la monnaie garantit particulièrement bien 'de porter sa valeur'.

 

Faudrait savoir : tu parles de l'euro, du dollars ou du yen ? Parler de l'un pour expliquer l'autre, c'est juste con…

Ça me fait penser à ces gogos en Belgique qui parlent de la loi française de 1973 pour expliquer le niveau de la dette belge…

Posté
  Le 02/07/2014 à 11:10, JohnMaynard a dit :

Je vais préciser un peu. Le marché immobilier US se met à baisser début 2006. Fin 2006 / début 2007, les investisseurs commencent à se rendre compte qu'il y a un problème avec les subprimes. Les placements dans les produits financiers liés à l'immobilier cessent. L'activité immobilière ralentit. Au début 2008, l'emploi dans la construction s'est déjà effondré. Pourtant, il n'y a pas eu d'augmentation sensible du taux de chômage américain. Donc, l'économie US est parvenue à recycler très rapidement les emplois perdus dans l'immobilier et la construction.

 

Mais la crise des subprimes crée beaucoup d'incertitudes auprès des investisseurs. Ils se mettent à se réfugier dans des actifs moins risqués. Et un des actifs les moins risqué, c'est le cash. Donc il y une hausse de la demande de cash, donc de monnaie. Pour maintenir la politique monétaire inchangée, la Fed aurait dû augmenter l'offre de monnaie pour satisfaire cette demande de monnaie supplémentaire. Elle ne l'a pas fait. Résultat: une contraction monétaire. Contraction monétaire qui accentue la crise des subprimes et crée une crise financière généralisée. Ce qui renforce la fuite vers les actifs financiers peu risqué, dont le cash. Ce qui renforce la contraction monétaire.

 

Application pratique de la théorie quantitative de la monnaie:

PIB en volume x Niveau des prix = Base monétaire x Vélocité de la monnaie = PIB nominal.

 

La base monétaire n'augmente pas beaucoup en 2007 et 2008. La vélocité de la monnaie, qui est une fonction inverse de la demande de monnaie, s'effondre à partir de la fin 2007 et en 2008. A partir du Q2 2008, le PIB nominal des Etats-Unis s'effondre. Le chômage monte en flèche. Les attentes d'inflation chutent. Fin 2008, la Fed décide enfin de vraiment d'assouplir la politique monétaire, càd d'augmenter l'offre de monnaie.

 

En 1922, en Allemagne, le PIB nominal croissait fortement…

Tout keynésien y aurait constaté la croissance de leurs fantasmes…

Posté
  Le 02/07/2014 à 09:48, JohnMaynard a dit :

 

 

Pour qu'il y hyperinflation, il faut d'abord qu'il y ait une OFFRE excessive de monnaie par rapport à la demande monnaie. 

 

 

 

Je croyais qu'il n'y avait pas de marché de la monnaie ?

 

  Le 02/07/2014 à 10:36, JohnMaynard a dit :

Vraiment? L'inflation est au plus bas dans la zone Euro depuis la deuxième guerre mondiale. En d'autres mots, en ce moment, la monnaie garantit particulièrement bien 'de porter sa valeur'.

 

Comment tu mesure l'inflation ?

 

  Le 02/07/2014 à 11:10, JohnMaynard a dit :

 

 

Application pratique de la théorie quantitative de la monnaie:

PIB en volume x Niveau des prix = Base monétaire x Vélocité de la monnaie = PIB nominal.

 

 

l’oiseau est une bete a aile [bet a el] donc 
OISEAU=BETA*L

On simplifie par L :
CHEVAL/OISEAU=CHEVA/BETA

Or la multiplication est permutative (a*b=b*a) donc :
CHE*VA=VA*CHE

On obtient 
CHEVAL/OISEAU=VACHE/BETA

Or la vache est une bete a pis, donc :
VACHE=BETA*pi

En simplifiant par BETA : 
CHEVAL/OISEAU=pi

CHEVAL/OISEAU=CHEVAL/BETA*L=CHEVA/BETA=VACHE/BETA=

BETA*pi/BETA=pi donc CHEVAL/OISEAU=PI

Posté
  Le 02/07/2014 à 11:48, Nihiliste frustré a dit :

Et à partir de 2008, l'Amérique connait une reprise historique, le taux d'emploi explose, les gens arrêtent d'épargner, les filles deviennent faciles et les keynésiens se taisent...

 

Tout n'est donc pas perdu avec le Q(E).

Posté
  Le 02/07/2014 à 12:08, ph11 a dit :

Faudrait savoir : tu parles de l'euro, du dollars ou du yen ? Parler de l'un pour expliquer l'autre, c'est juste con…

 

De la zone Euro dans mon commentaire (derniers chiffres d'inflation: 0.5%). Mais l'inflation est également basse aux Etats-Unis (1.5-2%). Au Japon, on vient de passer de 15 ans de déflation à 1-1.5% d'inflation (hors augmentation de la TVA) depuis quelques mois.

 

 

 

Posté
  Le 02/07/2014 à 12:13, ph11 a dit :

En 1922, en Allemagne, le PIB nominal croissait fortement…

Tout keynésien y aurait constaté la croissance de leurs fantasmes…

Ne caricaturez pas mon propos SVP. J'ai mentionné une croissance du PIB nominal de l'ordre de 5% par an. C'est à peu près ce qui s'est produit entre 1993 et 2007, aussi bien aux Etats-Unis que dans la zone Euro.

 

Posté

Pendant la bulle immobilière et la bulle internet. La période ou des quantités astronomiques de capital, de temps et de travail ont été gâché dans des sites internet qui ne valaient rien et à construire des maisons vides. Quelle prospérité !

Posté
  Le 02/07/2014 à 13:59, Nihiliste frustré a dit :

Ça explique aussi qu'il y est plus de liquidités...

 

Les keynésiens et les monétaristes doivent être en manque de liquidités vaginales.

Posté
  Le 02/07/2014 à 14:01, JohnMaynard a dit :

De la zone Euro dans mon commentaire (derniers chiffres d'inflation: 0.5%). Mais l'inflation est également basse aux Etats-Unis (1.5-2%). Au Japon, on vient de passer de 15 ans de déflation à 1-1.5% d'inflation (hors augmentation de la TVA) depuis quelques mois.

 

 

 

 

Comment tu mesures l'inflation ?

Posté

Le mec aurait tout sacrifié pour défendre les producteurs de tulipe et éviter la récession, sont QI est proportionnel au nombre de chiffres qu'il a sous les yeux. N'espérer pas lui faire comprendre que les taux puissent être trop bas ou que la dépense publique est moins efficace que les millions de petites dépenses traitées par autant de personnes directement concernées, sont petit monde théorique s'effondrerait trop brutalement.

Posté

[sont/HS]Quand tu envoies sur le QI de quelqu'un, la moindre des choses, c'est de ne pas faire de faute de grammaire inexcusable.[son/HS]

Posté
  Le 02/07/2014 à 09:48, JohnMaynard a dit :

 

 

Pour qu'il y hyperinflation, il faut d'abord qu'il y ait une OFFRE excessive de monnaie par rapport à la demande monnaie. L'offre de monnaie, c'est la banque centrale qui la décide. Cette offre excessive de monnaie provoque de l'inflation, et l'inflation fait baisser la demande de monnaie. Sans réaction de la banque centrale, on rentre dans une cercle vicieux inflationniste.

 

Donc la banque centrale doit agir contre les conséquences néfastes de sa propre politique ? On peut aussi se dire qu'une banque centrale ne placera jamais le curseur au bon endroit..

Posté
  Le 02/07/2014 à 14:43, nofreedom a dit :

Tu sais ce qu'on dit, quand on attaque l'orthographe dans un débat...

 

Je suis d'accord avec Nihiliste. Ce n'est pas le problème. La grammaire, c'est la colonne vertébrale d'une phrase. Attaquer les capacités intellectuelles de quelqu'un avec une phrase qui, prise au pied de la lettre, n'a aucun sens, ça fait tâche. C'est tout.

Posté
  Le 02/07/2014 à 14:04, JohnMaynard a dit :

Ne caricaturez pas mon propos SVP. J'ai mentionné une croissance du PIB nominal de l'ordre de 5% par an. C'est à peu près ce qui s'est produit entre 1993 et 2007, aussi bien aux Etats-Unis que dans la zone Euro.

 

Faudrait voir à rester constant

 

Cette théorie du "5% de nominal GDP growth" est la signature du Market Monetarism, une philosophie monétaire très récente nettement distincte du keynésianisme et raisonnablement proche du monétarisme. Quitte à hérisser quelques poils ici, je considère que cette théorie propose une ligne directrice de gestion pour une banque centrale qui est parfaitement défendable

 

L'élasticité des prix à la baisse est très faible pour les prolongations de contrats en cours, une faible inflation a pour propriété utile d'éviter les fossilisation de certains contrats et érode donc certaines rentes acquises. Au cas ou mon propos ne serait pas transparent, je parle surtout ici des salaires, loyers, .... . L'inflation a pour effet de réajuster les salaires effectifs, plutôt que le système français actuel où le salaires des insiders sont protégés de la mondialisation pendant que les salaires des nouveaux entrants sont sodomisés avec sable, graviers et encouragements syndicaux.

Posté
  Le 02/07/2014 à 15:44, Lameador a dit :

plutôt que le système français actuel où le salaires des insiders sont protégés de la mondialisation pendant que les salaires des nouveaux entrants sont sodomisés avec sable, graviers et encouragements syndicaux.

Système que la politique monétaire évitera de réformer... Salaires et loyers sont des prix comme les autres, ils finiront tôt ou tard par s'aligner sur l'inflation. Et une rente acquise honnêtement n'a pas à être volée par les politiciens au profit des sur-endettés.
Posté
  Le 02/07/2014 à 15:59, Nihiliste frustré a dit :

Système que la politique monétaire évitera de réformer...

 

C'est une politique monétaire. Elle parle donc démission de monnaie, pas de code du travail ou de règlementation immobliière

 

 

 

  Citation
Salaires et loyers sont des prix comme les autres, ils finiront tôt ou tard par s'aligner sur l'inflation.

C'est le cas, salaires et loyers moyens s'alignent sur leur prix de marché. Les insiders sont protégés, les outsiders se font niquer deux fois. L'inflation à tendance à éroder les salaires figés.

 

 

  Citation
Et une rente acquise honnêtement n'a pas à être volée par les politiciens au profit des sur-endettés.

lol  !. Tu défends le code du travail français, la règlementation des loyers, et les privilèges acquis par l'action politique. Il doit y avoir une erreur, je pensais être sur liberaux.org

:pendu:

Posté

Je crois qu'il parle de rente au sens de loyer que tu touches si tu achètes un bien immobilier. Donc rien de choquant.

Posté
  Le 02/07/2014 à 15:59, Nihiliste frustré a dit :

Et une rente acquise honnêtement n'a pas à être volée par les politiciens au profit des sur-endettés.

Justement, les rentes type immobilieres qui doivent tout aux politiques laxistes des BC, c'est tout sauf honnete. Une rente honnete c'est une rente* dont le niveau se cale avec celui des taux d'interets evoluant de maniere libre.

L'immobilier est typiquement un de ces placements qui ne devrait rien rapporter de plus, en terme de capital, du pourcentage de croissance puisque c'est par definition un investissement qui ne cree strictement aucune richesse et pire, un investissement qui mobilise du cash qui ne peut pas profiter aux veritables projets. Le cas australien est presque un cas d'ecole dans le domaine, avec les prets immo qui representent aujourd'hui autour de 60% des prets engages. Completement "nuts".

 

*je precise que par rente j'entends "rente sur le capital". La rente sur les loyers est plus ou moins calee sur la croissance sur le long terme.

Posté
  Le 02/07/2014 à 15:05, FabriceM a dit :

Je suis d'accord avec Nihiliste. Ce n'est pas le problème. La grammaire, c'est la colonne vertébrale d'une phrase. Attaquer les capacités intellectuelles de quelqu'un avec une phrase qui, prise au pied de la lettre, n'a aucun sens, ça fait tâche. C'est tout.

Au vu des fautes je penche plutôt pour un T9 mal réglé.

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