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Armageddon économique ?


vincponcet

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Posté

Faudrait voir à rester constant

Cette théorie du "5% de nominal GDP growth" est la signature du Market Monetarism, une philosophie monétaire très récente nettement distincte du keynésianisme et raisonnablement proche du monétarisme. Quitte à hérisser quelques poils ici, je considère que cette théorie propose une ligne directrice de gestion pour une banque centrale qui est parfaitement défendable

Exact. Je m'inspire largement de leur approche des questions monétaires.
Posté

On aurait gagné du temps si tu l'avais dit plus tôt.

Le fil aurait été scindé et le reliquat tavernisé à côté de celui sur le néochartalisme.

Posté

De la manière communément admise.

 

 

Sauf que c'est l'indicateur macro le plus pourri qu'il existe. Comment tu peux savoir qu'une baisse ou une augmentation de prix est dû à la politique monétaire et non à un changement dans l'offre et la demande ? Tu ne peux pas.

 

Aller de Paris à Londres avec une carte du Japon, même s'il est communément admis qu'une carte c'est mieux que rien, c'est complètement débile.

 

EDIT : d'ailleurs, le fait que les matières premières et les biens de capital ne soient pas utilisés pour calculer l'inflation alors qu'elles y sont le plus sensible est la preuve que le but du CPI est juste d'arnaquer les gens. 

Posté

Exact. Je m'inspire largement de leur approche des questions monétaires.

 

Alors changes de pseudo

 

C'est pas la théorie keynésienne, c'est intéressant (mais souvent mal compris par ceux qui s'en réclament) et c'est débatable. Le keynésianisme classique et toutes les fariboles à base de "demande globale" et "relance par la consommation" : c'est de la pure merde sophiste. Une théorie justificative une caution universitaire théorique aux politiques socialistes. Autant étudier la dianétique et la psychanalyse, ces merdes ne nuisent qu'à leurs adeptes et non aux innocents.

Posté

Justement, les rentes type immobilieres qui doivent tout aux politiques laxistes des BC, c'est tout sauf honnete. Une rente honnete c'est une rente* dont le niveau se cale avec celui des taux d'interets evoluant de maniere libre.

L'immobilier est typiquement un de ces placements qui ne devrait rien rapporter de plus, en terme de capital, du pourcentage de croissance puisque c'est par definition un investissement qui ne cree strictement aucune richesse et pire, un investissement qui mobilise du cash qui ne peut pas profiter aux veritables projets. Le cas australien est presque un cas d'ecole dans le domaine, avec les prets immo qui representent aujourd'hui autour de 60% des prets engages. Completement "nuts".

 

*je precise que par rente j'entends "rente sur le capital". La rente sur les loyers est plus ou moins calee sur la croissance sur le long terme.

 

En économie on appelle rente soit le produit du sol, soit un gain financier indu à cause de distorsions de marché. Je dis pas ça pour toi en particulier.

Posté

Et à partir de 2008, l'Amérique connait une reprise historique, le taux d'emploi explose, les gens arrêtent d'épargner, les filles deviennent faciles et les keynésiens se taisent...

La base monétaire commence à augmenter rapidement à partir du Q4 2008. L'économie américaine redémarre vers la fin du Q2 2009. En tenant compte des lags de la politique monétaire, ainsi que du plan de relance d'Obama, c'est assez logique.

On commence à observer des premiers signes d'une contraction monétaire à partir du Q3 2007: hausse des spreads entre obligation corporate et obligations publiques par exemple. La contraction de l'économie américaine s'accélère nettement au Q2 2008. Même style de lags donc.

Posté

C'est ça qui me fait rire : il n'y a pas d'effet, on dit que la politique monétaire a laggé un peu, mais qu'il suffit d'attendre. Et quand ils se passent un truc, hop, on tire la couverture à soi. C'est grâce à nous !

Posté

Justement, les rentes type immobilieres qui doivent tout aux politiques laxistes des BC, c'est tout sauf honnete. Une rente honnete c'est une rente* dont le niveau se cale avec celui des taux d'interets evoluant de maniere libre.

Te rends-tu compte que je dénonçais justement la politique monétaire laxiste ? Celle qui se propose de combattre les rentes...

 

L'immobilier est typiquement un de ces placements qui ne devrait rien rapporter de plus, en terme de capital, du pourcentage de croissance

Il devrait rapporter ce que les locataires sont prêts à y mettre.

 

puisque c'est par definition un investissement qui ne cree strictement aucune richesse

Il faut arrêter avec ça, si les gens ont besoin de logement, investir dans le logement est une bonne chose et devrait être rentable, sinon ce ne devrait pas l'être. Et pour ça, il faut laisser faire le marché.

 

et pire, un investissement qui mobilise du cash qui ne peut pas profiter aux veritables projets.

Comme n'importe quel investissement. Laissons les gens décider où mettre leur pognon et assumer en cas de perte.

 

Je ne connais pas le cas australien mais je parle de toute façon en général. Vouloir utiliser la politique monétaire sous prétexte que les gens gèrent mal leur pognon ou que les capitalistes s'octroient des rentes, c'est du socialisme.

Posté

Sinon, on finit par taxer les jeux d'argents parce qu'après tout, c'est simplement un transfert de richesse.

Posté

Et l'or, les albums de Céline Dion et par dessus tout le mobilier des années 80. Après on s'étonne que les BC maintiennent les taux bas une fois la croissance revenue alors que les gens continuent de placer leur argent dans toutes ces horribles choses qui ne créent pas de richesse...

Posté

Il devrait rapporter ce que les locataires sont prêts à y mettre.

Non, la limite est simplement celle posee par le niveau de salaire. Et ca les bidouilles sur les taux, ca n'a pas beaucoup d'effet dessus (au contraire de l'effet que ca peut avoir sur les prix)

 

Et sinon je persiste, l'immobilier c'est un investissement qui ne cree strictement aucune richesse. On s'en tamponne de savoir si c'est rentable ou pas, strictement parlant ca ne produit rien, c'est une depense pure. Dans un marche ou les taux seraient libres (et ou les diverses contraintes etatiques a la construction par exemple seraient levees), il n'y aurait probablement aucun interet a speculer sur la "pierre" puisque les prix suivraient les niveaux de salaire correles a la croissance, pas un centime de plus, sauf dans des cas tres particuliers ou la demande se place naturellement au-dessus de l'offre (Paris etc...)

Posté

Alors changes de pseudo

C'est pas la théorie keynésienne, c'est intéressant (mais souvent mal compris par ceux qui s'en réclament) et c'est débatable. Le keynésianisme classique et toutes les fariboles à base de "demande globale" et "relance par la consommation" : c'est de la pure merde sophiste. Une théorie justificative une caution universitaire théorique aux politiques socialistes. Autant étudier la dianétique et la psychanalyse, ces merdes ne nuisent qu'à leurs adeptes et non aux innocents.

Mais les concepts macro-économiques des néo-monétaristes et des néo-keynésiens sont quasiment les mêmes! Qu'est-ce qu'un assouplissement monétaire? Relancer la demande par la consommation du secteur privé et les investissements du secteur privé. Qu'est-ce qu'une relance budgétaire? Relancer la demande par la consommation du secteur public et/ou du secteur privé (en cas de relance par baisse des impôts) et par l'investissement du secteur public et privé. Là où il y a différence en néo-monétaristes et néo-keynesien, c'est tout ce qui touche à la pertinence de la politique budgétaire et de la politique monétaire selon les situations.

Ce genre de concepts n'ont pas grand-chose à voir avec la droite ou la gauche, le libéralisme ou le socialisme. Keynes était un libéral, Friedman aussi, et moi aussi.

Posté

En parlant des prêts à l'immobilier.

Vu sur ZH, les prêts immobiliers se sont littéralement effondrés en France, moins 50 milliards, un truc jamais vu et 10 fois supérieur aux précédent record de baisse.

Posté

En parlant des prêts à l'immobilier.

Vu sur ZH, les prêts immobiliers se sont littéralement effondrés en France, moins 50 milliards, un truc jamais vu et 10 fois supérieur aux précédent record de baisse.

Faut faire gaffe ZH, des fois, ils racontent de la merde quand même.

Keynes était un libéral

 

not-sure-if-trolling-or-just-stupid.jpg

 

edit: :lol:

Posté

Ce genre de concepts n'ont pas grand-chose à voir avec la droite ou la gauche, le libéralisme ou le socialisme. Keynes était un libéral, Friedman aussi, et moi aussi.

Posté

 

Et sinon je persiste, l'immobilier c'est un investissement qui ne cree strictement aucune richesse.

 

La richesse est dans l'oeil de l'acheteur...

Posté

Mais les concepts macro-économiques des néo-monétaristes et des néo-keynésiens sont quasiment les mêmes! Qu'est-ce qu'un assouplissement monétaire? Relancer la demande par la consommation du secteur privé et les investissements du secteur privé. Qu'est-ce qu'une relance budgétaire? Relancer la demande par la consommation du secteur public et/ou du secteur privé (en cas de relance par baisse des impôts) et par l'investissement du secteur public et privé. Là où il y a différence en néo-monétaristes et néo-keynesien, c'est tout ce qui touche à la pertinence de la politique budgétaire et de la politique monétaire selon les situations.

Ce genre de concepts n'ont pas grand-chose à voir avec la droite ou la gauche, le libéralisme ou le socialisme. Keynes était un libéral, Friedman aussi, et moi aussi.

C'est vrai que quand on voit la balance commerciale française ou américaine, on manque de consommation.

Posté

sauf dans des cas tres particuliers ou la demande se place naturellement au-dessus de l'offre (Paris etc...)

Le marché de l'automobile ne créé strictement aucune richesse, sauf dans le cas très particuliers ou la demande se place naturellement au-dessus de l'offre.

 

Et en effet, c'est tres exactement le cas de l'or.

Une assurance contre l'inflation ou autre accident ne créé strictement aucune richesse...
Posté

C'est vrai que quand on voit la balance commerciale française ou américaine, on manque de consommation.

FabriceM, (le) 01 Juil 2014 - 16:48, a écrit :snapback.png

 l'effondrement de la balance commerciale

 

Hop, hop, hop, c'est quoi cette crise de mercantilisme 

 

:lecon:

Posté

Le marché de l'automobile ne créé strictement aucune richesse, sauf dans le cas très particuliers ou la demande se place naturellement au-dessus de l'offre.

 

Une assurance contre l'inflation ou autre accident ne créé strictement aucune richesse...

Surement pas, quand tu achetes une caisse, tu fais rentrer du cash dans une societe qui va investir en R&D, creer de l'intelligence et au final de la richesse parcequ'il y aura gain de productivite au bout.

 

En achetant une baraque, en mettant de cote ceux qui construisent leur propre maison, tu ne crees rien, que dalle. Et comme dans les cycles de speculation ce sont surtout des biens qui tournent entre les memes acheteurs qui font jouer l'effet de levier des prets a taux bas, la creation de richesse c'est zero.

 

Mais ca ne me surprend pas que tu ne comprennes pas ca, les tenants de l'investissement dans la fameuse pierre, dans l'or ou ce genre d''actifs" ne calent en general pas grand chose a l'economie.

Posté

Il n'y a bien sûr pas d'entreprise qui fabrique des maisons, investissent en R&D, etc... Quand j'achète dans l'ancien, je fais monter les prix et incite les constructeurs à produire : oh mon dieu, le marché fonctionne ! Et nous serions tous plus riches avec deux maisons plutôt qu'une seule.

Et n'achète surtout pas d'or, contente toi donc d'une bonne vielle assurance qui va te prendre des frais et faire faillite quand tu en auras besoin !

Posté

La R&D dans l'habitation? la preuve que c'est ultra-poussif c'est que l'etat est oblige de se meler de forcer des normes d'isolation a la noix pour que quelque chose bouge.

Mais si tu preferes, le rapport "richesse produite/cash engage" est desastreux dans l'immobilier et comme les montants sont enormes, c'est une part enorme du cash qui disparait pour rien ou presque i.e. non disponible pour autre chose de plus productif.

Autre "preuve", c'est que le niveau de croissance est completement independant des prix de l'immobilier, sauf quand on atteint les fins de cycle de speculation et que les investissements immo etouffent le reste de l'economie. Mais meme apres un bon crash immo, la croissance revient a peu pres au meme niveau d'avant crash malgre le fait que les prix immo soient beaucoup plus bas qu'avant.

 

Et enfin, je critique l'or en tant qu'investissement productif, pas du tout en tant qu'assurance. ca n'est pas parceque quelque chose n'est pas productif que c'est necessairement "mauvais". Ce que je veux dire c'est que comme ca ne cree presque pas de richesse (en particulier lors des phases de forte speculation), il est extremement dangereux d'y engouffrer une trop grande part du cash dispo. Et c'est tres exactement une consequence des politiques a taux bas des BC qui entrainent regulierement des crash economiques. 

 

 

Posté

A l'envers, il y a désinflation parce que la demande de monnaie réelle est trop faible par rapport aux quantités en circulation, et c'est clair qu'il n'y a jamais eu autant de monnaie en circulation.

Il y a désinflation aussi parce que les gens consomment moins, parce qu'ils ont trop de crédits à rembourser, parce que les entreprises aussi ont trop de crédits à rembourser, parce que celles-ci aussi se sont adaptées à la situation économique et ont fait des gains de productivité qui leur permettent de vendre leurs produits moins cher.

Franchement même un môme comprendrait.

Le souhait de réduire son endettement et d'augmenter son épargne sont les conséquences habituelles d'une politique monétaire restrictive. Politique monétaire qui est restrictive parce que l'offre de monnaie n'a pas suivi augmentation de la demande de monnaie. Épargner plus ou se désendetter, cela veut implique de réduire la consommation et les investissements du secteur privé, donc d'affaiblir la demande domestique dans son ensemble. La faiblesse de la demande domestique a aussi entraîné une faiblesse des importations, ce qui a fait passer la balance commerciale en surplus pour l'ensemble de la zone euro. Et la faiblesse de la demande domestique par rapport à la capacité de production de l'économie génère des pressions de(sin)flationnistes.
Posté

Épargner plus ou se désendetter, cela veut implique de réduire la consommation et les investissements du secteur privé, donc d'affaiblir la demande domestique dans son ensemble.

Et pourquoi donc?

C'est l'accumulation du capital qui permet les investissements, surement pas le niveau de consommation qui est une consequence de la croissance et donc de la bonne affectation des investissements prives.

C'est pour cela que les politiques de relance de la consommation sont vouees a l'echec, partout. Tu peux donner tout l'argent du monde au gens pour acheter des produits Apple, ca n'est pas cet argent qui va permettre de lever des fonds d'investissements. Il faut en premier lieu que le capital soit disponible, il n'y a pas de creation a posteriori mais uniquement une extension de ce capital liee a l'expansion de l'economie via la croissance.

Posté

Épargner plus ou se désendetter, cela veut implique de réduire la consommation et les investissements du secteur privé

:facepalm:

Epargner augmente l'investissement privé, pas l'inverse.

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