Sous-Commandant Marco Posté 12 octobre 2008 Signaler Posté 12 octobre 2008 […] Pour un exemple contemporain, regardez ce qui se passe au Zimbabwe en ce moment. Le Zimbabwe, c'est en Afrique, chez les Noirs. Chez nous, ça marcherait beaucoup mieux.
sulot Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 La vidéo est bien… mais dit des choses fausses! Voir souvent n'importe quoi! La BC indépendante n'est pas forcément la bonne solution. On peut "imaginer"(c'est déjà fait) le free banking!
melodius Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Le terme empire me semble déjà fort controversé. Construit sur l'immigration planétaire, je ne vois effectivement pas l'intérêt de souhaiter sa fin alors que des liens étroits existent depuis très longtemps entre les communautés installées sur place et leur région d'origine. Je crois que la liste des pays qui "n'accueillent" pas un contingent militaire US est plus courte que celle de ceux qui ont ce plaisir indicible. Il n'y a pas non plus des dizaines de nations qui prétendent savoir ce qui est bon pour le monde et avoir le droit de l'imposer en se fichant éperdument de l'opinion des autres. Il n'y a pas trente-six mille noms pour ce type de phénomène.
José Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Il n'y a pas trente-six mille noms pour ce type de phénomène. Le terme hégémon décrit bien mieux la position des États-Unis que celui d'empire.
melodius Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Un hégémon ne véhicule pas une idéologie impériale qui suscite l'engouement de certains étrangers - et notamment toute la clique francophone favorable à la domination du monde par les Uhessas.
José Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Un hégémon ne véhicule pas une idéologie impériale… Je dirai justement qu'un hégémon véhicule surtout une idéologie. Et si l'on veut faire des comparaisons, les USA ne s'apparentent pas à l'empire romain ni aucun autre historique, mais plutôt à ces puissances hégémoniques que furent en leur temps en Europe l'Espagne des Habsbourg ou la France de Louis XIV.
Serge Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Sa fin, son déclin, sa perte… peu importe. Je pense tout simplement que les imbrications économiques sont telles qu'on ne peut souhaiter voir diminuer son intensité trop fort ou trop rapidement.
melodius Posté 14 octobre 2008 Signaler Posté 14 octobre 2008 Je dirai justement qu'un hégémon véhicule surtout une idéologie.Et si l'on veut faire des comparaisons, les USA ne s'apparentent pas à l'empire romain ni aucun autre historique, mais plutôt à ces puissances hégémoniques que furent en leur temps en Europe l'Espagne des Habsbourg ou la France de Louis XIV. J'ignorais que le bon roy Louis avait des garnisons aux quatre coins de l'Europe.
h16 Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 … Spéciale dédicace Lucilio : tu as sans doute connu les krachs de 1987 et 2001, mais celui de 2008 est un chouilla plus gros. La preuve en image : http://www.nytimes.com/interactive/2008/10…AR_MARKETS.html En somme, on est à mi-chemin. Gloups ?
Rincevent Posté 16 octobre 2008 Signaler Posté 16 octobre 2008 Spéciale dédicace Lucilio : tu as sans doute connu les krachs de 1987 et 2001, mais celui de 2008 est un chouilla plus gros. La preuve en image : Bof, on reste dans l'enveloppe (au sens mathématique). Sinon, je trouve qu'il y a davantage de ressemblance entre l'évolution actuelle des cours et celle de 1937-1942, qu'avec celle de 1929-1932. (cliquer sur le lien vers le NY Times)
h16 Posté 16 octobre 2008 Signaler Posté 16 octobre 2008 Bof, on reste dans l'enveloppe (au sens mathématique). Fallait pas s'attendre non plus à une baisse de 90% en 2 jours, hein. Ceci étant, la descente apparaît pour le moment plus rude que celle de 87, par exemple.
L'affreux Posté 29 novembre 2008 Signaler Posté 29 novembre 2008 Quand un petit nombre de personnes tous de la même école (autrichienne) prévoient ce qui va se passer avec deux ans d'avance, alors que l'écrasante majorité des autres ne voit rien venir, on peut donner un peu de crédit aux premiers et peu aux seconds. A propos, que penser de cette vieille prémonition ? On en avait discuté ici à l'époque. A part la date qui était fumeuse, les arguments étaient finalement valables, non ?
h16 Posté 29 novembre 2008 Signaler Posté 29 novembre 2008 Je peux faire pareil : je prédis qu'il va y avoir un autre attentat sur le sol des Etats-Unis avec au moins 10 morts. Je ne donne pas de date (et si j'en donne une, on l'oubliera vite) et je donne quelques arguments : des intégristes vont faire ceci & cela, puis patati patata. Troooooooooop facile. LEAP2020, c'est 20/20 pour les arguments, et rappelez nous en 2020 pour la date précise.
Jester Posté 1 décembre 2008 Signaler Posté 1 décembre 2008 Je me souviens avoir lu un jour sur lib.org un truc genre : les régulations diminuent la proba d'occurence de crise, mais quand une crise survient elle est beaucoup plus grosse. Je crois intuiter un peu la chose, mais si vous avez des précisions…
vincponcet Posté 3 décembre 2008 Signaler Posté 3 décembre 2008 Je me souviens avoir lu un jour sur lib.org un truc genre : les régulations diminuent la proba d'occurence de crise, mais quand une crise survient elle est beaucoup plus grosse. Je crois intuiter un peu la chose, mais si vous avez des précisions… Les réglementations (et pas régulations) bride l'autorégulation de l'offre et de la demande par le mécanisme des prix. Les prix ne portant plus une information correspondant à la réalité, les acteurs économiques partent dans des projets qui ne sont pas en accord avec la vraie offre/demande (dans toutes ses dimensions, càd de biens, de facteurs de production, mais aussi d'épargne/prêt). Ces productions inutiles finiront bien par se heurter à la réalité et tomberont. En attendant, des ressources ont été dirigées à un endroit où elles n'étaient pas le plus utile, càd que ce processus est perte nette pour l'ensemble de l'Humanité (même si localement, des gens ont forcément profité de la distortion, cf. dernièrement, les banquiers, agents immos, etc… et les ingés info/telco lors de la précédente bulle).
jmserigny Posté 3 décembre 2008 Signaler Posté 3 décembre 2008 Déflation ou hyper-inflation ? J'aimerais connaitre votre scénario de sortie de crise. Nous sommes entrés dans une période de forte déflation. Les états s'endettent comme jamais et vont essayer d'effacer cette dette par l'hyper inflation. Mais le pourront-ils? Si oui, nous sommes tous plus pauvres. Notre argent ne vaut plus rien et les taux d'intérêt montent. Si non, les états seront obligés de sabrer dans les dépenses pour se désendetter, privatiser, mettre les organismes publics en concurrence etc.. Vos avis ? Existent ils d'autres scénarios possibles ?
h16 Posté 4 décembre 2008 Signaler Posté 4 décembre 2008 Déflation ou hyper-inflation ?J'aimerais connaitre votre scénario de sortie de crise. Nous sommes entrés dans une période de forte déflation. Les états s'endettent comme jamais et vont essayer d'effacer cette dette par l'hyper inflation. Mais le pourront-ils? Si oui, nous sommes tous plus pauvres. Notre argent ne vaut plus rien et les taux d'intérêt montent. Si non, les états seront obligés de sabrer dans les dépenses pour se désendetter, privatiser, mettre les organismes publics en concurrence etc.. Vos avis ? Existent ils d'autres scénarios possibles ? Pour pouvoir effacer les dettes, on peut effectivement faire de l'hyperinflation ou … rembourser. Pour entrer en hyperinflation, il faut que les masses de thune injectées soient plus grosses que les masses de thunes brûlées par la déflation. C'est une question de taille, finalement. Or, pour le moment, la taille des dettes est … kolossale (on parle de dizaines de milliers de milliards) et bien supérieure à l'argent injectée (milliers de milliards). Un autre souci est que l'augmentation de la dette fait augmenter les taux longs, ce qui rend cette dette plus coûteuse et l'émission de nouvelle monnaie de plus en plus délicate. Je pense que nous allons avoir une longue déflation pour au moins douze à dix-huit mois, puis, éventuellement, une inflation soutenue (disons 10% l'an).
vincponcet Posté 4 décembre 2008 Signaler Posté 4 décembre 2008 Déflation ou hyper-inflation ?J'aimerais connaitre votre scénario de sortie de crise. Nous sommes entrés dans une période de forte déflation. Les états s'endettent comme jamais et vont essayer d'effacer cette dette par l'hyper inflation. Mais le pourront-ils? Si oui, nous sommes tous plus pauvres. Notre argent ne vaut plus rien et les taux d'intérêt montent. Si non, les états seront obligés de sabrer dans les dépenses pour se désendetter, privatiser, mettre les organismes publics en concurrence etc.. Vos avis ? Existent ils d'autres scénarios possibles ? Quand on parle d'inflation ou de déflation, on parle de conséquences observables, qui de plus ne sont pas homogènes, càd qu'elles ne touchent pas tous les prix de la même manière. Pour pouvoir espérer commencer à y voir un peu plus clair, il faut parler des causes soutenant la thèse. Je viens de voir un type qui dit que la déflation annonce l'hyperinflation. http://www.marketskeptics.com/2008/12/defl…rinflation.html Il ne donne pas vraiment d'arguments. Il y a deux effets qui se contrecarrent. D'un côté, on a des pertes sur des positions prises à crédit, ce qui conduit ceux qui ont ces positions, à en sortir. Càd qu'il y a un grand mouvement de vente et de réduction de l'effet de levier global, cela conduit à une baisse des prix, une déflation, certains diraient. Dans le même temps, les BCs du monde arrosent les banques de crédits. à noter que plus les BCs baissent leurs taux, alors que les taux longs montent, plus cela indique de la création monétaire. Parce que les taux longs sont surement plus proches du taux naturels que les taux courts, parce qu'ils sont moins manipulés, mais en même temps, Bernanke a dit qu'il allait aussi distordre les taux courts, ce qui fait que l'on sera dans un brouillard total. Cet effet conduit à une augmentation des prix, puisque l'on solvabilise une demande qui ne serait pas solvable sinon, effet inflationiste, diraient certains. Entre les deux (et ya surement d'autres mouvements à prendre en compte, sans doute, l'augmentation des dettes des pays pour subventionner leurs amis banquiers et grands industriels), va savoir l'effet qui va gagner, et ce, sur une échelle de temps. Perso, je suis pas mal dans le brouillard.
Pax In Terris Posté 5 décembre 2008 Signaler Posté 5 décembre 2008 Déflation ou hyper-inflation ?J'aimerais connaitre votre scénario de sortie de crise. Nous sommes entrés dans une période de forte déflation. Les états s'endettent comme jamais et vont essayer d'effacer cette dette par l'hyper inflation. Mais le pourront-ils? Si oui, nous sommes tous plus pauvres. Notre argent ne vaut plus rien et les taux d'intérêt montent. Si non, les états seront obligés de sabrer dans les dépenses pour se désendetter, privatiser, mettre les organismes publics en concurrence etc.. Vos avis ? Existent ils d'autres scénarios possibles ? Nous sommes extrêmement loin d'être en déflation. Par définition, l'inflation correspond à une hausse des prix. Elle est provoquée par un excès de création de monnaie par la banque centrale. Toujours par définition, la déflation correspond à une baisse des prix. Elle est provoquée par une modération de la création de monnaie par la banque centrale. Tant que le taux d'inflation (mesuré par l'indice des prix) est positif, on est en inflation. Les économistes, surtout libéraux, s'accordent à dire que l'inflation est mauvaise pour l'économie du pays et que la déflation est en revanche bonne pour l'économie du pays. C'est notamment l'opinion de Pascal Salin, et c'est aussi la mienne. On pourra cependant remarquer que la déflation ne peut que très difficilement être observée. En effet, faire marcher la planche à billet est toujours plus agréable que se serrer la ceinture. Une déflation est quasiment inimaginable, car les gouvernements et les banques centrales ne peuvent guère vouloir se serrer la ceinture. Ces institutions préfèrent que ce soient les citoyens qui se serrent la ceinture. Il me semble également improbable que la banque centrale européenne s'amuse à provoquer une hyper-inflation, car elle y perdrait tout son crédit, ce qui mettrait son existence en danger. Une hyper-inflation est en effet un puissant épouvantail pour nombre de décideurs politiques. Tout le monde veut éviter que l'Europe se retrouve dans la même situation que l'Allemagne des années 1920 et 1030, cette situation ayant ruiné l'Allemagne et appelé la dictature. Car, comme chacun sait, quand les autorités républicaines ruinent le pays, le peuple n'a d'autre bouée de sauvetage que d'appeler un dictateur précisément pour qu'il balaye le régime décadent. Les autorités d'aujourd'hui n'ont certainement pas l'intention de se faire balayer comme les autorités de la République de Weimar. Je présume que la banque centrale européenne va faire en sorte que le taux d'inflation soit durablement compris entre 2% et 5%. Quant aux dettes des États, elles vont probablement augmenter progressivement jusqu'à ce qu'ils fassent banqueroute. La banqueroute me paraît être l'hypothèse de loin la plus probable de la situation d'endettement des États. C'est en tout cas la solution qui s'impose si les États ne remboursent pas leurs dettes, s'ils continuent à s'endetter et si la banque centrale européenne se garde de provoquer une hyper-inflation. La banqureoute (c'est-à-dire le refus de la part d'un État de payer sa dette) peut intriguer beaucoup de gens mais c'est un phénomène on ne peut plus naturel. C'est par ce moyen que pendant de nombreux siècles les rois de France se débarassaient de leurs dettes.
free jazz Posté 5 décembre 2008 Signaler Posté 5 décembre 2008 En vrac : Les chinois vont-ils continuer longtemps à porter le dollar? Le dollar peut-il s'effondrer, suite à une dévaluation mal contrôlée par la FED? Les ricains devront-ils acheter leur hamburger avec une brouette?
vincponcet Posté 5 décembre 2008 Signaler Posté 5 décembre 2008 Nous sommes extrêmement loin d'être en déflation.Par définition, l'inflation correspond à une hausse des prix. Elle est provoquée par un excès de création de monnaie par la banque centrale. Toujours par définition, la déflation correspond à une baisse des prix. Elle est provoquée par une modération de la création de monnaie par la banque centrale. Tant que le taux d'inflation (mesuré par l'indice des prix) est positif, on est en inflation. Les économistes, surtout libéraux, s'accordent à dire que l'inflation est mauvaise pour l'économie du pays et que la déflation est en revanche bonne pour l'économie du pays. C'est notamment l'opinion de Pascal Salin, et c'est aussi la mienne. On pourra cependant remarquer que la déflation ne peut que très difficilement être observée. En effet, faire marcher la planche à billet est toujours plus agréable que se serrer la ceinture. Une déflation est quasiment inimaginable, car les gouvernements et les banques centrales ne peuvent guère vouloir se serrer la ceinture. Ces institutions préfèrent que ce soient les citoyens qui se serrent la ceinture. Il me semble également improbable que la banque centrale européenne s'amuse à provoquer une hyper-inflation, car elle y perdrait tout son crédit, ce qui mettrait son existence en danger. Une hyper-inflation est en effet un puissant épouvantail pour nombre de décideurs politiques. Tout le monde veut éviter que l'Europe se retrouve dans la même situation que l'Allemagne des années 1920 et 1030, cette situation ayant ruiné l'Allemagne et appelé la dictature. Car, comme chacun sait, quand les autorités républicaines ruinent le pays, le peuple n'a d'autre bouée de sauvetage que d'appeler un dictateur précisément pour qu'il balaye le régime décadent. Les autorités d'aujourd'hui n'ont certainement pas l'intention de se faire balayer comme les autorités de la République de Weimar. Je présume que la banque centrale européenne va faire en sorte que le taux d'inflation soit durablement compris entre 2% et 5%. Quant aux dettes des États, elles vont probablement augmenter progressivement jusqu'à ce qu'ils fassent banqueroute. La banqueroute me paraît être l'hypothèse de loin la plus probable de la situation d'endettement des États. C'est en tout cas la solution qui s'impose si les États ne remboursent pas leurs dettes, s'ils continuent à s'endetter et si la banque centrale européenne se garde de provoquer une hyper-inflation. La banqureoute (c'est-à-dire le refus de la part d'un État de payer sa dette) peut intriguer beaucoup de gens mais c'est un phénomène on ne peut plus naturel. C'est par ce moyen que pendant de nombreux siècles les rois de France se débarassaient de leurs dettes. En attendant, la plupart des actifs (comos, actions, bonds et l'immo) plongent. Si ça, ce n'est pas des baisses de prix … De là à dire que les gouvernements savent ce qu'ils font et donc qu'ils vont éviter l'hyperinflation, sincèrement, je doute qu'ils sachent vraiment ce qu'ils sont en train de faire. Ils inventent des nouveaux dispostifs d'injections toutes les semaines. Je ne dis pas pour autant qu'on va avoir une hyperinflation, je n'en sais rien. Enfin, "l'inflation, c'est bien, la déflation, c'est bien", ça dépend de quoi on parle. Si on est en régime de monnaie or, on a une déflation qui correspond à l'augmentation de la productivité, ça ok, c'est bien. Mais la déflation qui suit un boom, ce n'est pas forcément bien, ça montre surtout que la structure de production créée pendant le boom repose sur du vent. et donc qu'il va y avoir des ajustements qui vont faire mal à bcp de gens. Si on ajoute là dessus, des contrôles de prix, protectionnisme, les lois sur le travail salarié, ça peut nous faire une sacrée spirale vers la misère.
vincponcet Posté 5 décembre 2008 Signaler Posté 5 décembre 2008 En vrac : Les chinois vont-ils continuer longtemps à porter le dollar? Le dollar peut-il s'effondrer, suite à une dévaluation mal contrôlée par la FED? Les ricains devront-ils acheter leur hamburger avec une brouette? http://blogs.cfr.org/setser/2008/12/04/chi…editor-country/
jmserigny Posté 5 décembre 2008 Signaler Posté 5 décembre 2008 Le dernier article d'abadie sur le sujet, pour ceux qui ne sont pas encore abonnés à ses excellentes analyses. L'exemple du japon http://tropicalbear.over-blog.com/article-25487271.html
vincponcet Posté 6 décembre 2008 Signaler Posté 6 décembre 2008 Le dernier article d'abadie sur le sujet, pour ceux qui ne sont pas encore abonnés à ses excellentes analyses.L'exemple du japon http://tropicalbear.over-blog.com/article-25487271.html ça a été déjà répondu ça. Le japon n'est pas les US - Les japonais ont un taux d'épargne important, les américains sont tous endettés - le dollar est une monnaie de réserve, pas le yen - le japon est exportateur, les us importateurs … Mais cela ne nous dit pas si on va vers inflation ou déflation.
free jazz Posté 6 décembre 2008 Signaler Posté 6 décembre 2008 Déflation ou hyper-inflation ? La solution est pourtant simple. Nous allons faire l’expérience dans le court terme d’une déflation générée par l’inversion de l’effet de levier, puis d’une inflation dans le long terme. Je ne vois même pas où se situe le problème.
vincponcet Posté 6 décembre 2008 Signaler Posté 6 décembre 2008 La solution est pourtant simple. Nous allons faire l’expérience dans le court terme d’une déflation générée par l’inversion de l’effet de levier, puis d’une inflation dans le long terme. Je ne vois même pas où se situe le problème. J'aurais tendance à penser la même chose, mais je n'arrive pas à trouver d'explications bien claires.
john_ross Posté 6 décembre 2008 Signaler Posté 6 décembre 2008 J'aurais tendance à penser la même chose, mais je n'arrive pas à trouver d'explications bien claires. Greenspan est parmi nous!
Rincevent Posté 6 décembre 2008 Signaler Posté 6 décembre 2008 Je ne vois même pas où se situe le problème. Le problème, c'est le mécanisme qui permettrait de passer de l'un à l'autre. On voit bien comment une déflation peut s'auto-entretenir. On voit bien comment une inflation peut s'auto-entretenir. On voit mal comment, sans changement macroéconomique majeur, l'une cèderait sa place à l'autre.
Pax In Terris Posté 6 décembre 2008 Signaler Posté 6 décembre 2008 Le problème, c'est le mécanisme qui permettrait de passer de l'un à l'autre. On voit bien comment une déflation peut s'auto-entretenir. On voit bien comment une inflation peut s'auto-entretenir. On voit mal comment, sans changement macroéconomique majeur, l'une cèderait sa place à l'autre. Les phénomènes d'inflation et de déflation sont des phénomènes purement monétaires qui ne peuvent en aucun cas s'auto-entretenir. L'inflation n'est rien d'autre qu'une situation où la banque centrale s'amuse à faire tourner la planche à billet et à dépenser la monnaie ainsi créée pour son compte et pour celui de l'État. La déflation, réciproquement, n'est rien d'autre qu'une situation où la banque centrale détruit des billets de banques, ce qui, bien sûr, lui coûte, ou plutôt coûte à l'État. Ce qui s'auto-entretient, ce n'est pas l'inflation ni la déflation, mais l'incitation à agir que la banque centrale subit de la part de son environnement politique.
Sous-Commandant Marco Posté 6 décembre 2008 Signaler Posté 6 décembre 2008 Le problème, c'est le mécanisme qui permettrait de passer de l'un à l'autre. On voit bien comment une déflation peut s'auto-entretenir. On voit bien comment une inflation peut s'auto-entretenir. On voit mal comment, sans changement macroéconomique majeur, l'une cèderait sa place à l'autre. Le même qu'en 1914-18: une bonne guerre et ça repart…
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