José Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 Les singes bobobos sont très populaires auprès des gauchistes : ils n'ont pas de guerres tribales comme les chimpanzés, ils sont végétariens, les femelles dirigent et ils passent le temps à pratiquer l'amour libre. Ils sont l'image vivante du paradis que serait une société "progressiste". Malheureusement, tout ce que nous savons des bonobos résulte de l'étude de quelques 200 spécimens vivant en captivité. De fait, en taule, avec la bouffe assurée, sans motif de conflit et sans télévision, le seul truc à faire pour passer le temps, c'est de niquer la première femelle qui passe. Et quand ils ont bien baisé, on peut comprendre que, le ventre plein et les bourses vides, ils ne voient aucun intérêt à se mettre sur la gueule, ni même à imposer leur domination sur les femelles, ni rien d'autre. Mais voilà qu'un primatologue allemand est parti au Congo étudier sur le terrain et voir comment se comportent les bonobos en liberté. Et ben merde, ces cons chassent, bouffent de la viande et même d'autres singes. Sex-Crazed Apes Feast on Killing, TooBy Brandon Keim October 14, 2008 As hippies had Altamont, so bonobos have Salonga National Park, where scientists have witnessed the supposedly peace-loving primate hunting and eating monkey children. The finding could transform both popular and scientific understanding of bonobos, which like chimpanzees share 98 percent of their DNA with humans. But unlike chimps, bonobos have been considered gentle and good-natured: they don't engage in inter-tribal warfare or primate cannibalism, are dominated by females rather than males, and exchange sexual acts with the casualness of humans talking about the weather. Such easygoing promiscuity has earned bonobos a unique place in the popular imagination — "equal parts dolphin, Dalai Lama, and Warren Beatty," in the words of New Yorker writer Ian Parker. But the reputation is based on limited evidence: most observations come from a couple hundred captive bonobos, and only a few primatologists track our endangered cousin in its remote Congolese home. One such primatologist is Gottfried Hohmann of the Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology, a central figure in Parker's article and author of a study, published yesterday in Current Biology, that describes bands of bonobos tracking, killing and eating young monkeys. This may be shocking news to bonobo-idealizing humans, but less so to scientists, who have inferred the primate-cannibalizing capacity of bonobos from the presence of monkey fingers in their droppings. For them, the findings provide an opportunity to reconfigure their understanding of a species separated from humans by a mere four million years. "Now that actual observations have been made, the issue is much clearer, and it changes our perception of bonobo social organization and socio-ecology," said Frans de Waal, a Yerkes National Primate Research Center psychologist who has studied captive bonobos. He called Hohmann's findings a "great discovery," comparing them to field observations of chimpanzees several decades ago, when great variations between chimpanzee populations were first reported. The findings' most profound implications may involve the nature of sex and violence. "In chimpanzees, male-dominance is associated with physical violence, hunting and meat consumption," said Hohmann in a press release. "By inference, the lack of male dominance and physical violence is often used to explain the relative absence of hunting and meat eating in bonobos." Even a female-dominated hominid species, it seems, is capable of behavior that would disqualify them from the sort of plaudits served by New York Times science writer Natalie Angier, for whom the bonobo "stands out from the chest-thumping masses as an example of amicability, sensitivity and, well, humaneness." But much remains to be learned. It is not clear, wrote Hohmann, whether primates are a bonobo dietary staple or last resort, or whether his group is unique in its taste and tactics. In other instances, bonobos have been observed socializing, and even engaging in mutual grooming, with the same monkey species that Hohmann's band killed. "We cannot exclude the possibility that inter-site variation in hunting behavior, like inter-site variation in tool use and other behaviors of both Pan species, reflects variation in local, socially transmitted traditions," wrote Hohmann. Like Jack's tribe in Lord of the Flies, Hohmann's bonobos may have gone rogue — a possibility that will no doubt appeal to some bonobo lovers. And to them, de Waal extends more solace: predation, he said, is not the same as aggression, and eating another species is very different from eating your own, as chimpanzees are wont to do. "This finding does very little to change the idea of bonobos as relatively peaceful primates," said de Waal. http://blog.wired.com/wiredscience/2008/10…loving-hip.html
Jess Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 Les singes bobobos sont très populaires auprès des gauchistes : "Le libéralisme en toute rigueur n'est ni « à droite », ni « à gauche »" (Wikiberal) Mais bon les gauchistes sont quand même des ordures (à ajouter au Wikiberal).
José Posté 15 octobre 2008 Auteur Signaler Posté 15 octobre 2008 Mais bon les gauchistes sont quand même des ordures (à ajouter au Wikiberal). De même que "Un bon gauchiste est un gauchiste mort."
Invité jabial Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 C'est pas parce que le libéralisme n'est ni de gauche ni de droite qu'il n'y a pas des libéraux de droite et des libéraux de gauche. Sale troll gaucho
Apollon Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 "Le libéralisme en toute rigueur n'est ni « à droite », ni « à gauche »" (Wikiberal)Mais bon les gauchistes sont quand même des ordures (à ajouter au Wikiberal). Je rappelle au cas où que gauchiste ne signifie pas de gauche.
Ash Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 La meilleure preuve étant que les néocon en font partie.
Taranne Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 J'adore tout de même la façon dont de Waal (qui est, pour moi, un idéologue plus qu'un scientifique) essaie de minorer la portée de cette découverte. Même si ces bonobos carnassiers ont "mal tourné", c'est qu'ils en avaient le potentiel au départ, non? La preuve est donc faite que ces braves petites bêtes ont, comme nous, de mauvais penchants qui ne demandent qu'à s'exprimer. Dommage pour les écophiles, tant mieux pour la science.
Sous-Commandant Marco Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 Les BOurgeois NOtoirement BOhèmes sont des salauds mais qu'en est-il des BOurgeois LIbéraux Notoires§?
Taranne Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 "Le libéralisme en toute rigueur n'est ni « à droite », ni « à gauche »" (Wikiberal)Mais bon les gauchistes sont quand même des ordures (à ajouter au Wikiberal). Il a tout compris… On nonosse?
Dinsdale Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 Il y a une conclusion scientifique à cette étude : Les gauchistes sont des bonobos captifs et assistés.
h16 Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 Il a tout compris… On nonosse? Oui. Il y a une conclusion scientifique à cette étude : Les gauchistes sont des bonobos captifs et assistés. L'inverse est vrai aussi.
Vincemobile Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 Oui.L'inverse est vrai aussi. Je me souviens en effet avec émotion d'une prof de philo post-soixante-huitarde faisant l'apologie des bonobos et de leur progressisme… Il ne vont plus avoir beaucoup d'exemples de lendemain qui chantent à force
melodius Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 Encore un coup des Chleuhs ! On revit les heures les plus sombres, etc (air connu)
Yozz Posté 16 octobre 2008 Signaler Posté 16 octobre 2008 Encore un coup des Chleuhs ! On revit les heures les plus sombres, etc (air connu)
melodius Posté 17 octobre 2008 Signaler Posté 17 octobre 2008 Après mûre réflexion, je me demande si les bonobos ne sont pas des victimes de l'exploitation capitaliste et patriarchale, et s'ils n'ont pas eu une enfance défavorisée.
Yozz Posté 17 octobre 2008 Signaler Posté 17 octobre 2008 Après mûre réflexion, je me demande si les bonobos ne sont pas des victimes de l'exploitation capitaliste et patriarchale, et s'ils n'ont pas eu une enfance défavorisée. Arrête, tu vas me tuer!!!!
Sous-Commandant Marco Posté 17 octobre 2008 Signaler Posté 17 octobre 2008 De nos jours, qui croit encore à l'auto-régulation des bonobos? Cette étude démontre que l'intervention de l'état est nécessaire pour éviter la loi de la jungle.
Serge Posté 17 octobre 2008 Signaler Posté 17 octobre 2008 De nos jours, qui croit encore à l'auto-régulation des bonobos? Cette étude démontre que l'intervention de l'état est nécessaire pour éviter la loi de la jungle corriger ses propres égarements.
Tremendo Posté 17 octobre 2008 Signaler Posté 17 octobre 2008 Ceci dit le fait que les socialos-étatos prennent les bonobos comme référence prouve qu'ils ont vraiment atteint le fond du goufre.
David Boring Posté 17 octobre 2008 Signaler Posté 17 octobre 2008 Les bonobos nous enseignent donc que la société progressiste idéale est à portée de mains. Il suffit juste de mettre tout le monde en taule.
Jesrad Posté 17 octobre 2008 Signaler Posté 17 octobre 2008 Les bonobos nous enseignent donc que la société progressiste idéale est à portée de mains. Il suffit juste de mettre tout le monde en taule. C'est déjà fait.
observateur Posté 18 octobre 2008 Signaler Posté 18 octobre 2008 Excelllent ! Une bonne rigolade au pti dej, ça fait du bien !!
Timur Posté 18 octobre 2008 Signaler Posté 18 octobre 2008 Il existe simplement de grandes différences entre un groupe de bonobos et un autre. Tout comme chez les chimpanzés ou les humains.
Ash Posté 18 octobre 2008 Signaler Posté 18 octobre 2008 Il existe simplement de grandes différences entre un groupe de bonobos et un autre. Tout comme chez les chimpanzés ou les humains. Je suis impatient de lire les exemples.
Taranne Posté 18 octobre 2008 Signaler Posté 18 octobre 2008 Il existe simplement de grandes différences entre un groupe de bonobos et un autre. Tout comme chez les chimpanzés ou les humains. Oui. Mais il n'empêche que le pacifisme des bonobos nous a été vanté ad nauseam pendant des années. Comme quoi toute règle à ses exceptions.
Timur Posté 18 octobre 2008 Signaler Posté 18 octobre 2008 Je suis impatient de lire les exemples. Tu crois qu’il n’existe pas de différences entre des massais et des inuits par exemple ? Il existe des groupes humains où le matriarcat est la norme, d’autres non, où la polygamie est la norme, d’autres non, où le régime alimentaire n’est constitué pratiquement que de viande, d’autres que de végétaux, certains groupes sont nomades, d’autres sont sédentaires, certains sont communistes etc. Oui. Mais il n'empêche que le pacifisme des bonobos nous a été vanté ad nauseam pendant des années. Comme quoi toute règle à ses exceptions. Oui. Maintenant on sait qu'il existe des groupes de bonobos moins pacifistes que d'autres.
Ash Posté 18 octobre 2008 Signaler Posté 18 octobre 2008 Tu crois qu’il n’existe pas de différences entre des massais et des inuits par exemple ? Il existe des groupes humains où le matriarcat est la norme, d’autres non, où la polygamie est la norme, d’autres non, où le régime alimentaire n’est constitué pratiquement que de viande, d’autres que de végétaux, certains groupes sont nomades, d’autres sont sédentaires, certains sont communistes etc.
Rincevent Posté 18 octobre 2008 Signaler Posté 18 octobre 2008 Comme quoi toute règle à ses exceptions. Y compris celle-ci ?
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