free jazz Posté 12 janvier 2009 Signaler Posté 12 janvier 2009 Les deux dernières usines à gaz de Sarko : un Commissariat à la Diversité et un Haut Commissariat du Malaise de la Jeunesse. Premier temps : planification de la diversité, en vue d'imposer l'égalité réelle qui place le métissage (donc la racialisation) de la population comme objectif. Tout en présentant, mercredi 17 décembre à l'Ecole polytechnique, les mesures qu'il souhaite voir mises en oeuvre en faveur d'une "égalité réelle des chances" (Le Monde du 18 décembre), Nicolas Sarkozy a annoncé la nomination de Yazid Sabeg au poste de "commissaire à la diversité et à l'égalité des chances". Le président a demandé à M. Sabeg, industriel et homme de réseau, de "mobiliser toutes les ressources de l'Etat" pour relever le "défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle".Selon l'Elysée, la fonction de commissaire à la diversité s'apparente à celle de commissaire au plan. La nomination de M. Sabeg, précise-t-on de même source, ne préjuge en rien de l'éventuelle création d'un secrétariat à l'égalité des chances lors d'un prochain remaniement gouvernemental. Français d'origine algérienne, M. Sabeg est PDG de Communication et Réseaux, une entreprise spécialisée dans l'industrie des matériels de surveillance et de communication. Infatigable avocat de la diversité (Le Monde du 16 décembre), il a lancé, au lendemain de l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, un "manifeste pour l'égalité réelle". Dans un livre rédigé en 2004 avec Laurence Méhaignerie (Les Oubliés de l'égalité des chances, Institut Montaigne), M. Sabeg soulignait "la manière ambiguë dont la France se rapporte à sa propre diversité" et invitait à une réflexion dépassionnée sur la discrimination positive. A l'Ecole Polytechnique, le chef de l'Etat s'est attaché à clore la polémique - le "charivari", a-t-il dit - qu'il avait suscitée lorsqu'en 2003, alors ministre de l'intérieur, il s'était déclaré favorable à l'idée de discrimination positive. "Comme si le simple fait d'être intéressé par cette idée était la preuve que je justifiais le communautarisme. C'est exactement le contraire !", a-t-il lancé, en utilisant désormais l'expression de "volontarisme républicain". (…) "Si l'on regarde comment se distribuent les inégalités, il apparaît clairement qu'en réduisant toutes les fractures sociales on réduira du même coup toutes les fractures ethniques, religieuses et culturelles", a insisté M. Sarkozy. Tout en estimant que la question d'une "action publique volontariste fondée sur des critères ethniques ou religieux doit être close", le président juge nécessaire que la France se dote "d'outils statistiques" qui, "sans traduire une lecture ethnique de notre société", "permettent de mesurer sa diversité, pour identifier précisément ses retards et mesurer ses progrès". Ces instruments "doivent reposer sur des méthodes objectives et incontestables", et être "établis dans le consensus", a-t-il précisé, en souhaitant qu'un travail soit engagé avec la communauté scientifique pour avancer, "dans le dialogue", sur ce sujet qu'il sait "sensible". "Si vous n'avez aucun instrument de mesure autre que celui du nombre de ministres issus de la diversité, je crains que nous ne résolvions pas tous les problèmes", a-t-il insisté, en martelant que "l'égalité des chances doit cesser d'être théorique pour devenir réelle". http://www.lemonde.fr/politique/article/20…653_823448.html Deuxième temps : Un commissaire chargé de planifier le "malaise de la jeunesse" , puisque ces pauvres jeunes sont évidemment victimes de la fracture égalitaire susmentionnée et expriment leur souffrance en manifestant dans la rue par grand froid. Sarkozy veut créer un Haut commissariat à la jeunesse - PressePARIS, 12 janvier (Reuters) - Nicolas Sarkozy annoncera lundi la création d'un Haut commissariat à la Jeunesse qui pourrait, entre autres, se charger de réfléchir à la réforme du lycée, repoussée d'un an, écrit lundi Le Figaro. Le chef de l'Etat doit prononcer lundi après-midi un discours à la communauté éducative à Saint-Lô (Manche). "L'un des axes du propos présidentiel sera consacré au malaise de la jeunesse. Ce n'est en effet, selon le chef de l'Etat, pas tant la réforme du lycée qui a précipité les jeunes dans la rue qu'une inquiétude liée à leur avenir", peut-on lire dans Le Figaro. "Il entend s'intéresser aux problèmes de la jeunesse déscolarisée comme à ceux des diplômés qui entrent sur le marché du travail" et pour cela il annoncera la création d'un Haut commissariat sur le modèle du Haut commissariat aux solidarités actives piloté par Martin Hirsch, ajoute le quotidien. L'ancien président d'Emmaüs pourrait hériter de cette nouvelle fonction et trois personnes seront chargées d'y réfléchir à la réforme du lycée, que le président de la République n'entend pas abandonner, souligne le journal. Richard Descoings, directeur de Sciences-Po, serait nommé au sein de cette équipe de trois personnes, affirme Le Figaro. (Laure Bretton, édité par Yves Clarisse)
h16 Posté 12 janvier 2009 Signaler Posté 12 janvier 2009 Ce pays se soviétise dans la décontraction feutrée.
roubachov Posté 13 janvier 2009 Signaler Posté 13 janvier 2009 Ce pays se soviétise dans la décontraction feutrée. Très bonne formule : je la ressortirai à l'occasion
E.T. bleu Posté 13 janvier 2009 Signaler Posté 13 janvier 2009 Ils commencent à avoir peur de la jeunesse ? c'etait bien la peine d'avoir la meilleure fecondité d'Europe
Blueglasnost Posté 13 janvier 2009 Signaler Posté 13 janvier 2009 Ce pays se soviétise dans la décontraction feutrée. Ca en devient même ridicule et caricatural… Je n'arrive pas à croire que les gens ne voient pas ce qu'il y'a derrière, je pense que c'est ce qui m'étonnera toujours le plus; cette crédulité généralisée qui permet ce genre de dérives institutionnalisées. Ils commencent à avoir peur de la jeunesse ? c'etait bien la peine d'avoir la meilleure fecondité d'Europe Ca fait marcher la consommation, paraît-il.
h16 Posté 13 janvier 2009 Signaler Posté 13 janvier 2009 Tiens, j'ai postouillé ceci à ce sujet. Franchement, les titres à rallonge, ça jette.
Skit Posté 14 janvier 2009 Signaler Posté 14 janvier 2009 Deux nouveaux commissaires du peuple? http://www.dailymotion.com/relevance/searc…o-du-peuple_fun
0100011 Posté 14 janvier 2009 Signaler Posté 14 janvier 2009 Tiens, j'ai postouillé ceci à ce sujet.Franchement, les titres à rallonge, ça jette. [off topic majeur] Ca fait très seventies/eighties en effet, que de beaux titre à l'époque d'or du cinéma de série B francais. Ahhhh la filmographie de Max Pécas : "Mieux vaut être riche et bien portant que fauché et mal foutu","On se calme et on boit frais à Saint Tropez", "Embraye bidasse, ça fume", ou encore des titres comme "c'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule". Aujourd'hui ma bonne dame tout fout le camps on n'a le droit qu'à de pauvres titres tout riquiqui, c'est la crise : "xXx" qui tourne au diesel, "WALL-E", "Gomorra", "10 000", "300" pff même plus des mots, des chiffres je vous jure ! [/off topic majeur]
h16 Posté 14 janvier 2009 Signaler Posté 14 janvier 2009 C'est symptomatique que l'industrie du spectacle tente de faire dans le court, pour que les gens mémorisent bien, et "l'industrie" politique dans le long probablement pour la raison inverse.
free jazz Posté 24 janvier 2009 Auteur Signaler Posté 24 janvier 2009 Tiens, j'ai postouillé ceci à ce sujet.Franchement, les titres à rallonge, ça jette. Je l'ai lu incidemment via coZop. Voilà un billet double action, avec détergent qui descend au coeur de la fibre politicienne pour faire remonter la crasse, plus essorage en prime. Il faut en effet des produits corrosifs pour lessiver cette boue quotidienne de mesures toujours plus ubuesques, la créativité sémantique surréaliste qu'elle génère; la faune administrative parasitaire qui vient se coller à nos basques pour nous compliquer la vie, dans une inflation sidérante de démagogie qui offre pour seul refuge le cynisme ou la fuite. Bien vu pour le côté absurde, mais comme souvent la réalité dépasse la fiction. Lorsque je parlais de totalitarisme soft, c'était sans doute en dessous de la tournure que prend cette nouvelle dictature de la diversité, qui confine aux méthodes d'un asile de fous. Derrière le discours lénifiant et les bonnes intentions proclamées, le bruit de bottes n'a pas tardé à entamer sa marche. Car il n'est plus seulement question d'ingéniérie sociale et de discrimination positive, mais d'une politique raciste de surveillance, de photographie et de rééducation de la population, bref d'une police ethnique avec ses plans et ses quotas de travailleurs. Les dingues de la Halde à côté, c'est de la rigolade. En plus des statistiques ethniques, le commissaire du peuple Yazid Sabeg a également proposé l'emploi de la photographie pour mesurer visuellement le taux de diversité festive d'un conseil d'administration dans une entreprise par exemple, ou d'un parti politique. Comme quoi une personne qui semble normalement constituée peut vite devenir un fou furieux lorsqu'on lui confie les manettes d'une administration aux pouvoirs exorbitants. D'abord pour préparer le terrain à cette nouvelle inquisition, il faut beaucoup de propagande et comme le montrait Hayek dans la Route de la servitude, si possible habituer les gens aux pouvoirs spéciaux induits par un Etat de guerre. C'est chose faite, puisque le commissaire affirme qu'un régime d'Apartheid prévaut en France, qui conduit le pays vers la guerre civile si l'on ne prend pas les mesures qui s'imposent : La France va "tout droit à l'apartheid", s'inquiète Yazid SabegAP | 21.01.2009 | Le commissaire à la Diversité et à l'Egalité des chances Yazid Sabeg a estimé mercredi que la France allait "tout droit à l'apartheid", vers "une guerre civile sociale". "Je crois qu'aujourd'hui on est en train de creuser un sillon qui nous conduit tout droit à l'apartheid", a-t-il déclaré lors de l'émission "Questions d'info" diffusée sur LCP et France-Info. "C'est une évolution qui aujourd'hui est très, très engagée", a-t-il lancé, estimant qu'"on est une société qui est en train de se fractionner". "La période qui s'ouvre est vraiment la dernière chance que nous ayons", a jugé Yazid Sabeg, pour qui il y a déjà "eu des alertes: 1984, 1986, 1994, 2005". "On est en train de créer une guerre civile sociale dans ce pays, qui est en train de devenir peut-être une guerre communautaire demain", a ajouté le commissaire à la Diversité et à l'Egalité des chances. Pour lui, la crise actuelle est une opportunité pour régler la question de la diversité. "Les questions sociales, c'est maintenant qu'il faut les régler. De toute façon, si la crise s'aggrave, c'est ces populations, qui sont les plus fragiles, qui en pâtiront le plus", a-t-il estimé. Novlangue citoyenne rebonjour : rassurez-vous, il ne s'agit pas de statistiques ethniques, mais de "statistiques positives" et de "transparence". Population et diversité: Yazid Sabeg pour des "statistiques positives"PARIS (AFP) — Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, s'est dit mercredi favorable à des "statistiques positives" pour mesurer la diversité de la population française, et juge qu'il revient au parlement de se saisir de cette question. Interrogé lors de l'émission Questions d'info (LCP-France Info-AFP), ce grand entrepreneur, nommé à son poste par Nicolas Sarkozy à la mi-décembre, a assuré qu'"on ne peut pas surveiller, évaluer des politiques publiques si on n'a pas d'instrument quantitatif". Alors que des statistiques sur critères ethniques ont jusqu'à présent été refusées en France, M. Sabeg a admis que sur ce "débat ouvert depuis quelques années, on n'a pas réussi à trouver de voies consensuelles". "Je vais essayer personnellement de m'y atteler", a-t-il dit. "Il faut dépassionner cette question. On a besoin de mesurer, de transparence", a-t-il dit. Aujourd'hui "on ne sait pas de quoi en parle. Le débat public n'est pas nourri comme il devrait l'être". Il a suggéré l'emploi de la photographie: "on pourrait tout à fait imaginer qu'une entreprise publie une photo de son conseil d'administration" ou "un parti celle de son bureau politique", "pour qu'on voie, que les citoyens voient". M. Sabeg juge aussi "parfaitement transposable, sur des bases légales" en France, les enquêtes américaines comprenant "une auto-déclaration confidentielle", "volontaire" et "anonyme". "Il faut que ce soient les parlementaires qui s'emparent de ce sujet", préconise M. Sabeg. Interrogé sur le tabou des fichiers, il tranche: "il faut le faire sauter". Mais "les fichiers négatifs, vous savez, ils existent, avec des considérations ethno-raciales", a-t-il assuré. "Il existe des statistiques négatives. Je pense qu'il faut faire des statistiques positives", outils d'intégration. Yazid Sabeg veut plus d'élus issus de la diversitéCécilia Gabizon - 22/01/2009 En pleine obamania, le commissaire à la diversité veut prendre des photos pour mesurer la progression des minorités visibles. Récemment nommé commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, Yazid Sabeg a fait de la représentation politique sa priorité. D'ici à quelques jours, il rencontrera les parlementaires et les états-majors des partis. Il entend, dit-il, «écouter ce qu'ils proposent pour faire avancer la diversité et briser le plafond de verre». Mais affirme d'ores et déjà qu'il prônera «des mesures normatives. Autrement, les accords ne valent rien» . Pour avancer, le commissaire va pouvoir s'appuyer sur une nouvelle étude qui chiffre la présence des minorités dans la vie politique. Dans une note publiée mercredi, l'Institut Montaigne, vitrine intellectuelle des plus grands patrons, détaille la composition ethnique des deux chambres du Parlement et des conseils municipaux des dix plus grandes villes de France en utilisant une méthode iconoclaste : la photographie. Yazid Sabeg, longtemps pilier de l'Institut Montaigne, se montre enthousiaste pour le procédé choisi : «C'est une possibilité intéressante pour traiter la question cruciale des discriminations raciales. J'ai moi-même prôné la photo de famille dans les bilans des entreprises», explique-t-il. Il avait proposé que les grandes sociétés présentent ce cliché en guise de mesure des minorités visibles dans le cadre de la charte de la diversité. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20…-diversite-.php Va-t-on bientôt désigner les élus de la République au faciès ?Par Medias Libres le vendredi 23 janvier 2009 Je découvre avec stupeur la dernière lubie de Yazid Sabeg, le tout nouveau « commissaire à la diversité ». Selon un article de Cécilia Gabizon pour le Figaro, il « veut plus d'élus issus de la diversité ». Et pour démontrer que nos élus ne sont pas assez « diversifiés », il s’appuie sur une étude de l’Institut Montaigne réalisée par le sociologue Eric Keslassy, qui, pour identifier les élus locaux ou nationaux « issus de la diversité », utilise une méthode très contestée : « J'ai regardé les clichés des élus, puis j'ai corrélé avec les noms de famille et j'ai réalisé quelques vérifications téléphoniques. » C’est un double scandale, anti-démocratique et racialiste. D’une part, n’en déplaise à Yazid Sabeg, les élus sont élus par les citoyens. C’est l’évidence même. Donc dire qu’on « veut plus d’élus » issus de telle ou telle origine, c’est aller contre le principe même de l’élection, puisqu’on veut imposer non seulement des quotas de candidats, mais des quotas d’élus. D’autre part, n’en déplaise à Eric Keslassy, sa méthode pseudo-scientifique d’identification des origines de tel ou tel élu ressemble dangereusement à celle qui fut utilisées par les racistes nazis ou collaborationnistes : le patronyme et le faciès, et le rapprochement entre les deux. Ces soi-disant antiracistes nous pondent donc des catégories ethno-raciales selon la couleur de peau, ou le nom de famille. Ca fait froid dans le dos ! Pascal Cherki, adjoint à la mairie de Paris chargé de la vie scolaire et de la réussite associative, s’est ainsi retrouvé dans le fichier de l’Institut Montaigne comme élu d’une « minorité visible », alors qu’il est, comme il le dit lui-même, « français depuis des générations ». Est-ce à cause de son patronyme ou de sa tête qu’il se retrouve soudainement considéré comme « issu de la diversité » ? Il y a bien d’autres danger dans cette démarche, et ce matraquage obamaniaque pour la « diversité » auquel nous assistons en France va produire exactement les effets inverses de ceux recherché par Yazid Sabeg et l’Institut Montaigne. Quand est-ce qu’une personne ne sera plus considérée comme « issue de la diversité » ? Combien de générations faut-il pour être aux yeux de Yazid Sabeg et d’Eric Keslassy un Français qui ne sera plus désigné par son origine ? Le rapport de l’Institut Montaigne ne le précise guère, et il est à craindre qu’il faille changer de nom, se faire blanchir la peau ou subir des opérations de chirurgie esthétique pour n’être plus référencé au bureau des affaires indigènes de l’Institut Montaigne. Comme dans toute « discrimination positive », l’élu « issus d’une minorité visible » sera considéré comme ayant gagné sa place grâce à son origine ethnique ou à sa couleur de peau et non grâce à son mérite. Il sera donc la première victime de cette promotion au patronyme ou au faciès, quelles que soient ses qualités par ailleurs. On ne saura plus si l’élu de la « diversité » représente les citoyens français ou s’il représente une communauté ethnique, religieuse ou sexuelle. On va même assister à une concurrence entre les lobbies communautaristes, comme c’est déjà le cas avec les musulmans ou les homosexuels. Et évidemment, cela ne satisfera jamais personne, et sera facteur de tensions sociales. Ce qui est tout de même paradoxal de la part de Yazid Sabeg, qui déclarait au micro de LCP et de France-Info : « Je crois qu'aujourd'hui on est en train de creuser un sillon qui nous conduit tout droit à l'apartheid. (…) On est en train de créer une guerre civile sociale dans ce pays, qui est en train de devenir peut-être une guerre communautaire demain. » Avec des discriminations – qui restent des discriminations même quand elles sont qualifiés de positives -, qui plus est établies sur des noms de famille et des couleurs de peau, Yazid Sabeg jette donc de l’huile sur le feu et se comporte en pompier pyromane. Il insulte les Français et leur sens de l’humanisme, en les qualifiant implicitement de racistes coupables d’un soi-disant apartheid. Le résultat contre-productif de tout ce ramdam est évident : les Français ne vont pas se laisser traîner dans la boue, et se voir imposer contre leur gré des élus au faciès. Et ils voteront encore moins pour les élus « issus de la diversité ». Djamila GERARD http://www.mediaslibres.com/tribune/post/2…lique-au-facies Un asile de fous, vous dis-je!
Drake Posté 24 janvier 2009 Signaler Posté 24 janvier 2009 Interrogé lors de l'émission Questions d'info (LCP-France Info-AFP), ce grand entrepreneur, nommé à son poste par Nicolas Sarkozy à la mi-décembre, a assuré qu'"on ne peut pas surveiller, évaluer des politiques publiques si on n'a pas d'instrument quantitatif". Aveux intéressants. La législation française interdit les statistiques ethniques ou raciales, même dans le cadre d'une initiative privée, ce qui est bien évidemment totalement liberticide. Mais, en l'occurrence, les nouveaux inquisiteurs et les bien-pensant se sont tirés une balle dans le pied : comment contrôler et punir les déviants sans les instruments susceptibles de les incriminer ? Pour freiner la répression citoyenne qui s'annonce peut-être faudrait-il, en plus de ceux qui en comprendront directement l'enjeu, mobiliser les idiots utiles sur le thème de la théorie du complot "Pas de statistiques ethniques !! Non au nouvel instrument sarkoziste de répression des clandestins" (par exemple) P.S. j'aime bien ce titre de "Commissaire" qui - effectivement - fleure bon le polpotisme et la Révolution culturelle, il y a là une forme d'honnêteté intellectuelle appréciable. A quand la création de postes officiels d'Obersturmführer à la diversité ?
free jazz Posté 3 février 2009 Auteur Signaler Posté 3 février 2009 Je profite de ce fil sur l'installation du pays dans la soviétisation feutrée grâce à une créativité bureaucratique et sémantique débordante d'imagination, pour signaler l'invention d'un nouveau machin absurde: le Conseil pour la création artistique. Sorte de double soviétoïde du Ministère de la Kulture, ce cercle d'apparatchiks devra planifier de grands projets afin que la France rayonne. Car Sarko qui avait jadis menacé de supprimer ledit ministère devenu mammouth irréformable et incontrôlable, a finalement opté pour court-circuiter le premier en créant un autre directement à sa botte, chargé de réaliser les visions de notre grand timonier. Il veut maintenant une politique culturelle ambitieuse (et ruineuse) pour sortir le pays de la crise, grâce à sa diversité pleine de richesse. Mieux que la croissance verte d'Obama, la croissance du secteur culturel subventionné. Le bougisme de Sarko atteint ici une sorte de mur d'inefficacité audelà duquel tout n'est que pirouette et brassage de vent tournant vainement en boucle dépensière, alourdissement du déficit. Ainsi, sur les 26 milliards injectés par l'Etat dans l'économie en 2009, 100 millions seront consacrés à cette relance par la kulture. Sarkozy installe le Conseil pour la création artistique afin que "ça bouge"Il y a 17 heures PARIS (AFP) — Nicolas Sarkozy a installé lundi le nouveau Conseil pour la création artistique qu'il va présider, en lui fixant pour mission d'impulser un "changement de culture" après des décennies de "mauvaises habitudes". "Je veux que ça bouge, je veux que ça change, je veux que la culture soit notre réponse à la crise économique mondiale (…) et pour que ça soit vrai, il faut que la création soit au coeur de cette politique culturelle que je souhaite impulser", a déclaré le président. Devant plus de 300 représentants du monde de la culture réunis à l'Elysée, le chef de l'Etat a justifié sa décision de présider le nouvel organisme : "Ma parole est plus libre que celui qui produit et qui doit faire attention à ce qu'il dit (…) c'est donc à moi de donner un coup de pied dans la fourmilière, de bousculer les choses". M. Sarkozy avait annoncé depuis Nîmes il y a trois semaines sa décision de créer ce conseil pour la création artistique. La ministre de la Culture Christine Albanel a précisé à l'AFP qu'elle assurerait la vice-présidence de ce "laboratoire d'idées". Le Conseil pour la création artistique "n'est pas l'ennemi du ministère de la Culture", a assuré le producteur de cinéma Marin Karmitz, nommé délégué général de cette nouvelle structure. "C'est un laboratoire de recherche, une boîte à idées. Il va écouter les créateurs, faire un bilan dans tous les secteurs de la création", a déclaré à l'AFP Marin Karmitz qui compte faire des premières propositions dans deux mois. Le Conseil pour la création artistique comporte pour le moment douze membres dont une seule femme, Dominique Hervieu, directrice du Théâtre national de Chaillot. On y trouve notamment Jacques Blanc, directeur du Quartz (Scène nationale de Brest), Laurent Bayle, directeur général de la Cité de la Musique, Vincent Frerebeau, fondateur du label indépendant "Tôt ou tard", Emmanuel Hoog, pdg de l'Institut national de l'audiovisuel, ou encore Laurent Le Bon, directeur du projet Centre Pompidou-Metz. M. Karmitz a indiqué que presque toutes les personnalités pressenties avaient "dit oui". "Mais plusieurs femmes ont eu des pressions" pour ne pas venir de la part des institutions dont elles dépendent, a-t-il dit sans citer de nom. Le Conseil, qui va se réunir dès lundi, sera complété au printemps ou à l'été, a indiqué M. Karmitz. Il souhaite une structure souple et peu coûteuse, qui mène des projets pilote dans différents territoires. Dénonçant des "décennies de mauvaises habitudes", Nicolas Sarkozy a déploré que l'Etat n'arrive pas "à faire des choix et à assumer ses responsabilités" en matière d'aide à la création artistique. "Aider tout le monde faute de savoir discerner la qualité, c'est de mon point de vue créer une formidable injustice", a-t-il dit. M. Karmitz a assuré que le Conseil de la création artistique n'avait "aucune mission de distribution ou de révision des aides" de l'Etat aux secteurs culturels. Le Conseil va réfléchir à l'évolution des maisons de la culture, nées dans les années 60, pour les adapter au nouveau siècle. Interrogé à l'issue du discours du chef de l'Etat, le comédien Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie française, se déclarait "plein d'interrogations". "Le discours de Nicolas Sarkozy a du mordant. Mais qu'est-ce que cela veut dire par rapport au ministère de la Culture qui fête ses cinquante ans. Comment ça s'articule?", se demandait-il.
free jazz Posté 23 mars 2009 Auteur Signaler Posté 23 mars 2009 La créativité administrative de ce commissariat ne cesse de m'étonner, ça me fait penser au sketch de Coluche sur les milieux autorisés, dépeints comme des officines improbables grouillant de mecs payés pour s'autoriser à penser des trucs. Ainsi, on apprend qu'au sein même du Commissariat à la diversité, on crée des commissions pour réfléchir à autoriser telle ou telle mesure, ce qui permet de recycler au passage les potes de la Halde dans un nouveau bidule. Le machin en question s'appelle "Commission pour mesurer la diversité". Ne riez pas, c'est avec votre argent que ce panier de crabes mafieux se goinfre de postes inutiles, si ce n'est pour relancer la surenchère de mesures liberticides et racialistes. La dérive soviétoïde de ces organismes montre assez bien la finalité de la diversité comme projet politique : anéantir la diversité, uniformiser la population au pas de la loi, fabriquer un citoyen nouveau. Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, installe officiellement ce lundi 23 mars un "comité de réflexion" sur la "mesure de la diversité".Ce comité, présidé par François Héran, directeur général de l'Ined (Institut national d'études démographiques), doit présenter ses recommandations avant l'été. Très diversifié, le comité comprendra aussi bien des membres de la Cnil et de la Halde que des chercheurs d'horizons différents. Sur la base des recommandations de ce groupe, sera formulé un projet ou une proposition de loi visant à "rendre licite la mesure de la diversité". On apprend aussi que ce projet de loi préconise entre autres la création "d'internats" dédiés à des "cycles homogènes", ethniquement corrects. Sabeg: créer 7.500 places d'internat et des "cycles homogènes" au collègePARIS (AFP) — Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, a annoncé lundi qu'il va proposer au président Nicolas Sarkozy la création de 7.500 places d'internat sur 5 ans et l'accueil, dans les collèges, de "cycles homogènes" pour assurer le brassage scolaire. M. Sabeg doit remettre d'ici quelques jours au président de la République ses préconisations en faveur de la diversité. Il a déclaré sur France Inter que pour agir en faveur de la diversité, il fallait agir notamment sur l'accès à la formation, l'emploi, le logement et la représentation dans la vie publique. Pour "rendre l'école plus inclusive", il va faire des propositions concrètes, comme la création de "classes préparatoires technologiques". Pour "assurer la mixité, le brassage scolaire", il s'est déclaré favorable à l'accueil des élèves, dans les collèges, "en cycles homogènes, par exemple seulement des 5èmes et 6èmes ou que des 4èmes et 3èmes".
ledubitatif Posté 23 mars 2009 Signaler Posté 23 mars 2009 On apprend aussi que ce projet de loi préconise entre autres la création "d'internats" dédiés à des "cycles homogènes", ethniquement corrects. Voila qui me rappelle un échange que nous avons eu sur la dérive pédagogiste de l'EN. Nous avons là un excellent exemple de la façon dont l'idéologie tord le cou à la pédagogie. Je doute que les guignols qui pondent ce genre de…disons "choses"…aient la moindre idée de ce qu'enseigner signifie. Sinon il y a de quoi frémir, encore plus. Bref, bon maintenant il faut compter…alors si on garde les 3 chinois on peut virer le noir mais on doit garder au moins deux arabes pour compenser l'arrivée du nouveau juif. D'un autre côté si l'indien s'inscrit il faudra aussi éjecter un noir pour respecter le nouveau barème qui régit la ratio des populations indo-européennes/subsahariennnes mais on ne pas faire ça sans déroger à la règle qui veut que les élèves indo-asiatiques répresentent 0.673 fois le nombre d'élèves latinos ou autres (précisez). On retiendra toutefois une exception pour les élèves corses. C'est trop compliqué. Pour se sortir de là il faudrait un bonne vieille taxe.
free jazz Posté 23 mars 2009 Auteur Signaler Posté 23 mars 2009 Voila qui me rappelle un échange que nous avons eu sur la dérive pédagogiste de l'EN. Nous avons là un excellent exemple de la façon dont l'idéologie tord le cou à la pédagogie. Oui, l'idéologie appliquée dans le domaine de la culture donne généralement des résultats catastrophiques. Ici la situation est en plus aggravée par une novlangue renversante, puisqu'il s'agit en fait d'un commissariat à l'uniformité, renommée diversité. Depuis je me suis d'ailleurs renseigné sur l'idéologie du Pape du pédagogisme, Philippe Mérieu, dont vous disiez qu'il y avait des éléments libéraux à sauver, mais dévoyés par le centralisme de l'administration. Pour ce que j'ai vu cela m'a confirmé tout le mal que je pensais de ces méthodes, ce type est un véritable fou furieux si vous voulez mon avis. Il en appelle notamment à un sursaut "citoyen" de l'école, ce qui en dit long.
Rincevent Posté 24 mars 2009 Signaler Posté 24 mars 2009 ce type est un véritable fou furieux si vous voulez mon avis. +1. Il est longuement dénoncé dans :
Sous-Commandant Marco Posté 24 mars 2009 Signaler Posté 24 mars 2009 Je connais bien Sabeg et je peux confirmer qu'il est à la recherche d'une carrière politique, pour laquelle il est prêt à manger à tous les rateliers.
ledubitatif Posté 24 mars 2009 Signaler Posté 24 mars 2009 Depuis je me suis d'ailleurs renseigné sur l'idéologie du Pape du pédagogisme, Philippe Mérieu, dont vous disiez qu'il y avait des éléments libéraux à sauver, mais dévoyés par le centralisme de l'administration. Pour ce que j'ai vu cela m'a confirmé tout le mal que je pensais de ces méthodes, ce type est un véritable fou furieux si vous voulez mon avis. Il en appelle notamment à un sursaut "citoyen" de l'école, ce qui en dit long. En fait j'ai surtout maintenu que l'évolution pédagogique est une chose normale, et qu'elle se déroule bien mieux dans un cadre plus libéral. On en revient toujours aux vertus bien connues du quasi-monopole public. Pour ce qui est de Philippe Meirieu, bien qu'il puisse être intéressant sur des points techniques, il prend généralement des postures d'idéologue acharné. Il est bien trop souvent présenté comme Le représentant de La Pédagogie, l'expression "idéologie pédagogiste" est alors tout à fait adaptée, et très franchement je ne me battrai pas beacoup pour le défendre. Dans le fond il fait une belle carrière politique, et son attitude de pédago-révolutionnaire doit être considérée avec une grande méfiance. Pour faire un lien avec le sujet du fil, je propose donc qu'on le condamne à la diversification immédiate dans l'ethnicité, sans autre forme de procès.
free jazz Posté 17 avril 2009 Auteur Signaler Posté 17 avril 2009 Bon, comme ces messieurs du politburo de la diversité n'avaient pas encore crée de commission citoyenne cette semaine pour s'autoriser à décider d'une mesure aussi loufoque que saugrenue, voilà qui est réparé. Notez bien la novlangue de plus en plus créative : la diversité est personnifiée, on lui attribue une volonté propre et une nature organique, bref on nage en plein occultisme. C'est fascinant. Yazid Sabeg ouvre les travaux d'une commission "diversité dans les médias"PARIS (AFP) — Le commissaire à la diversité Yazid Sabeg a installé vendredi une commission "diversité dans les médias", soulignant "les retards accumulés" et affirmant la nécessité d'"impulser une dynamique nouvelle". "Les médias sont d'abord le miroir de la société où se fabrique un imaginaire commun: s'ils peinent à faire vivre la diversité, comment pourra-t-on l'installer dans la société toute entière?", a lancé Yazid Sabeg. La commission, d'une vingtaine de membres et présidée par le conseiller d'Etat Bernard Spitz - chargé, à l'automne dernier, de la coordination des Etats généraux de la presse - devra énoncer, à la mi-juillet, un certain nombre de recommandations pour "rendre la diversité plus visible dans les médias". La commission comprend des journalistes comme Dominique Gerbaud, rédacteur en chef de La Croix, Slimane Zeghidour, rédacteur en chef de TV5 Monde, Jeanne-Emmanuelle Hutin, éditorialiste de Ouest-France, ou Nordine Nabili, du Bondy Blog, le directeur de l'ESJ Lille Daniel Deloit ou encore l'historien Pascal Blanchard. "Les rapports ont pointé depuis longtemps la pâleur des écrans et, au-delà de la télévision, le manque de diversité dans les médias français", a dit Yazid Sabeg, soulignant que "la diversité aura aussi un impact sur le pluralisme de l'information". Il a également insisté sur la nécessité, pour les écoles de journalisme, de "faire un gros effort dans leur recrutement". L'Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Lille et le Bondy Blog ont signé, en mars dernier, un partenariat qui permettra notamment de créer une classe préparatoire pour les concours des écoles de journalisme pour des étudiants issus de la diversité.
Zax Posté 17 avril 2009 Signaler Posté 17 avril 2009 Ces propos sont, à la première lecture, contraires au principe d'égalité des citoyens. Par ailleurs, si les ESJ doivent faire un effort pour recruter des personnes issues de la diversité, cela veut dire que le nombre d'inscrits qui ne sont pas issus de la diversité va forcément diminuer. Qu'il y ait plus de personnes issues de la diversité, très bien, parfait. Mais que la personne issue de la diversité soit recruté soit dû au fait que cette personne était plus qualifiée que les autres. C'est comme si on disait : dans les ESJ, vous devez recruter tel pourcentage d'étudiant d'origine européenne. Par ailleurs, d'où me vient cette impression que le gouvernement multiplie les postes de commissaires en tout genre : commissaire aux solidarités actives, commissaire à la jeunesse, commissaire à la diversité et l'égalité des chances ?
Brock Posté 17 avril 2009 Signaler Posté 17 avril 2009 le gouvernement multiplie tous les postes en tout genre en haut et en bas de l'echelle, c'est a ca qu'on mesure la deliquescence de l'etat et aussi du marche de l'emploi. cf les vrais-faux policiers/surveillants de rue avec les petits carreaux jaunes qui sont presque policiers mais pas vraiment, la liste doit etre bien longue.
Esperluette Posté 21 avril 2009 Signaler Posté 21 avril 2009 Ces commissariats à la diversité et autres joliesses verbales recrutent-ils des franchouillardes bon teint en khimar / sitar / niqab / burqa ?
Tortue joviale Posté 21 avril 2009 Signaler Posté 21 avril 2009 Non il faut rire. Non, là, il faut vraiment fuir
Zax Posté 21 avril 2009 Signaler Posté 21 avril 2009 Non, là, il faut vraiment fuir LOL, non pour être sérieux j'espère que ce que dit Villepin avec le risque révolutionnaire, ne se produira pas.
Tortue joviale Posté 21 avril 2009 Signaler Posté 21 avril 2009 LOL, non si et je n'ai pas parlé de risque révolutionnaire
Invité jabial Posté 21 avril 2009 Signaler Posté 21 avril 2009 Je pense qu'il sera encore temps de fuir au début de la révolution. Historiquement, c'est presque toujours le cas. On n'en est pas au point où c'est urgent.
Tortue joviale Posté 21 avril 2009 Signaler Posté 21 avril 2009 Je pense qu'il sera encore temps de fuir au début de la révolution. Historiquement, c'est presque toujours le cas. On n'en est pas au point où c'est urgent. Tout à fait. Mais on en est au point où je suis totalement dégouté
Invité jabial Posté 21 avril 2009 Signaler Posté 21 avril 2009 Il t'en faut beaucoup alors. Je suis peut-être exigeant mais je suis dégoûté depuis très, très longtemps. Mais je ne crois pas que l'herbe soit beaucoup plus verte ailleurs. On aurait les USA d'il y a 50 ans, là peut-être que je ferais mes valises. Là, ils ont encore du chemin à parcourir pour arriver à notre niveau mais ils se socialisent plus vite que nous. Si rien n'inverse brutalement la tendance, d'ici 10-15 ans ce sera kif-kif et tout à recommencer. Je ne m'investis pas dans ces conditions. L'espoir c'est que les anciens pays communistes asiatiques se libéralisent.
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