Astha Posté 3 mars 2009 Signaler Posté 3 mars 2009 Matabiau. Chassé de chez lui par un squatteur !Incroyable. Parti quelques jours, il retrouve un SDF installé dans son appartement, rue des Jumeaux. Imaginez : vous partez quelques jours en vacances et à votre retour vous retrouvez un type installé dans votre appartement. Un type qui dort dans votre lit, vide votre réfrigérateur, regarde votre télé. Version cauchemardesque de « Boucle d'Or et les trois ours »… Ce cauchemar, Dan Bottin, locataire d'un T1 rue des Jumeaux, du côté de la gare Matabiau, le vit depuis trois semaines. « Je fais quelques extras dans la restauration. Je me suis absenté de la région pour aider des amis à monter un restaurant. Quand je suis rentré à Toulouse, début février, j'ai vu qu'il y avait de la lumière sous la porte. J'ai voulu ouvrir ; les serrures avaient été changées et mon appartement occupé par un squatteur. J'ai demandé l'intervention de la police, elle n'a rien pu faire parce qu'il était plus de 21 heures et qu'on est en période hivernale. Je n'ai plus de chez moi ». le cours de droit du squatteur Cela fait maintenant près d'un mois que ça dure. « J'ai mes vêtements, mes meubles, de la vaisselle à l'intérieur… Je suis à la rue. Je suis hébergé dans ma famille à Mont-de-Marsan. C'est aberrant ! Je continue à payer le loyer et les factures et je n'ai pas de boulot en ce moment. Vendredi il faut que je redescende au commissariat de Toulouse. ça m'engendre beaucoup de frais ». Jean-Marc Ponsard, le propriétaire de l'appartement n'en revient pas. Malgré les traces d'effraction au pied-de-biche dont le chambranle porte les stigmates, impossible de déloger le squatteur ; un SDF d'une trentaine d'années, selon lui. Mercredi dernier, en compagnie du locataire et de la police, il est revenu rue des Jumeaux. Et n'en est pas reparti plus avancé qu'en arrivant. Ou plutôt si : avec un cynique aplomb, le squatteur leur dispense un petit cours de droit. « Il nous a dit que passé un délai de 48 heures, la loi interdit l'expulsion de quiconque occupe illégalement un logement. Il savait que la police ne ferait rien », constate, amer, Jean-Marc Ponsard. Ce cadre juridique existe bel et bien. C'est sur celui-ci que s'appuient habituellement les squatteurs de logements vacants. Oui mais voilà : l'appartement de Dan n'était pas vide. Hier matin, plutôt que d'entamer une procédure judiciaire pendant laquelle Dan resterait de toute façon sans domicile, son propriétaire a saisi le préfet, habilité à mettre en demeure le squatteur de quitter les lieux. Une disposition possible depuis 2007 et l'article 6 L dit « amendement anti-squat ». La mise en demeure est assortie d'un délai d'exécution qui ne peut être inférieur à vingt-quatre heures. « Faut espérer que ça marche, commente Dan. Au moins pour que ça n'arrive pas à d'autres personnes ». Jean-Louis Dubois-Chabert http://www.ladepeche.fr/article/2009/03/03…-squatteur.html ( taverne ?)
JackieV Posté 3 mars 2009 Signaler Posté 3 mars 2009 Ouf de chez ouf. Pourquoi le type ne va pas le déloger à coup de batte?
Brock Posté 3 mars 2009 Signaler Posté 3 mars 2009 surtout qu'a la suite d'un malencontreux accident, le squatteur pourrait etre absent du logement plus de 48 h.
TODA Posté 3 mars 2009 Signaler Posté 3 mars 2009 Pas mieux. C'est ubuesque! Le squatteur à commis une violation de domicile, et c'est en fonction de ce même principe qu'il prétend ne pouvoir être délogé!
Taishar Posté 4 mars 2009 Signaler Posté 4 mars 2009 On en est arrivé à un point où il faut l'accord du préfet pour rentrer chez soi et en virer l'occupant illégalement entré !? Je me demande, par ailleurs, à quelle adresse est remise la notification du préfet de quitter les lieux
Nick de Cusa Posté 4 mars 2009 Signaler Posté 4 mars 2009 C'est l'aboutissement logique de la jalousie faite droit qui ronge la France. Là, le squatter est un malin qui a compris comment exploiter l'érosion du droit qui s'accumule en strates depuis des décennies.
h16 Posté 4 mars 2009 Signaler Posté 4 mars 2009 C'est immédiatement ce qui m'est venu à l'esprit. Vive la Fraôônce! Ca, c'est seulement si le type parle. Il y a des moyens d'éviter cela. Le squatteur de Matabiau se défend Mouais. Le proprio est tout de même libre de louer à qui il veut et de gicler l'impétrant.
TODA Posté 4 mars 2009 Signaler Posté 4 mars 2009 Je flaire le méga foutage de gueule! minis mensonges, mayonnaise médiatique,vaillants gladiateurs! le scénario de l'année!
Taishar Posté 4 mars 2009 Signaler Posté 4 mars 2009 Le squatteur de Matabiau se défend Victimisation, à fond. Il en arrive quand même à la conclusion, enfin il sous-entend qu'à cause du propriétaire, il va perdre son travail.
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