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"L'économie communiste, c'est l'avenir de la société"


Taishar

Messages recommandés

Posté
On peut dire légitimement beaucoup de mal de l'Éducation nationale, mais si tu avais écouté un tout petit peu en classe, tu saurais conjuguer l'auxiliaire avoir au présent de l'indicatif. :mrgreen:

"Ce qui est choquant, c'est que cette fanatique est professeur d'économie. On n'ose imaginer les dégâts sur les jeunes cerveaux qui passent sous ses fourches caudines, après que ces cerveaux aient déjà beaucoup souffert de la déculturation pédagogiste"

Ce n'est pas un indicatif mais un subjonctif passé…. :icon_up:

"et des préjugés inocculés par l'ednat."

… expression correcte et parfaitement appropriée. (ok il y a un c en trop)

Avec une remarque aussi pertinente, tu dois faire partie de la corporation je suppose.

:doigt:

Tu fais appel à l'État pour un contrôle de ce que font et écrivent les enseignants en dehors de leur travail ? Avec des sanctions allant jusqu'à l'interdiction d'enseigner ? Y compris hors de l'Éducation nationale ou non ?

Non, comme écrit plus haut je fais appel à la pression sociale des parents (qui comme contribuables on un droit de regard) pour l'éjecter du circuit de l'enseignement public en tant que danger pour les élèves. Il se trouve seulement que l'employeur est ici l'Etat, ce qui ne le dédouane pas de ses responsabilités. Si un enseignant tenait des propos similaires à propos du "bilan globalement positif de l'économie planifiée du IIIè Reich", il est évident que cela susciterait une vague d'indignation pour manquement grave à la déontologie. Comme on l'a déjà vu dans les cas de professeurs révisionnistes quant à l'histoire des chambres à gaz. Je ne vois donc pas la raison d'établir un double standard, encore moins pourquoi cela te choque.

Ensuite qu'elle aille faire sa propagande aux jeunesses communistes, cela ne me pose aucun problème.

Posté

Oui, ce deux poids deux mesures est assez frappant : si un prof d'histoire en venait à dire que le nazisme ce n'est pas si mal et qu'il louait le bon vieux temps sous le nazisme, il serait immédiatement condamné. Pourquoi pas ici ? Parce que si elle le dit là, elle doit sûrement le dire dans ses cours.

En outre, le contribuable paie une prof qui déverse des inepties, c'est assez problématique.

Posté
Nous sommes en face d'un risque de 1%. Il ne faut pas péter un plomb et s'imaginer que le jugement dernier arrive. Pour autant, même si le risque d'accident est faible, il est prudent de porter une ceinture de sécurité ; avoir des armes chez soi légalement, savoir s'en servir, et surtout ni acte illégal ni organisation paramilitaire qui attirerait fachos et cinglés, c'est aujourd'hui une mesure de prudence parfaitement raisonnable.

http://www.lejdd.fr/cmc/politique/200817/b…ker_113298.html

http://www.telleestmatele.com/article-26165004.html

Rien à craindre de ces gens là:

- Sans tapage médiatique ou provocation, ils n'ont presque plus aucune existence.

- Révolution ? Entre un passage chez Drucker et une émission people de TF1 :icon_up:

- Pas de précisions sur le projet politique pour ne pas faire fuir les gens.

- Composition idéologique du NPA beaucoup trop large.

- Composition social: nostalgiques, adolescents en rébellion, intellectuels. Et sa tape dans les fonctionnaires, profs & bobos.

- Tout cet engouement profite bien à l'UMP et à Sarko, même beaucoup trop pour être honnête.

Puis ce n'est pas dans la mentalité Française de basculer du jour au lendemain, de la social démocratie à un régime soviétique (même si peu à peu nous nous en rapprochons :mrgreen: ), la majorité des Français préfèrent à coup sur le système UMPS, plutôt que de tenter autre chose. Et les 2/3 cocos qui surveillent le forum doivent déjà avoir prévenues leurs camarades que certains libéraux se posent des questions, et donc ils sont tous occupés de déverser des tonnes de bave et de s'astiquer le manche avec les propos des plus pessimistes d'entre nous :doigt:

Posté
Tu fais appel à l'État pour un contrôle de ce que font et écrivent les enseignants en dehors de leur travail ? Avec des sanctions allant jusqu'à l'interdiction d'enseigner ? Y compris hors de l'Éducation nationale ou non ?

Tout à fait d'accord avec ces remarques. D'une part les élèves ne sont pas si dupes, d'autres part il est irréaliste de vouloir régler le problème à coup d'interdiction. Les idées de ces militants communistes ne sont pas le produit du travail d'une secte inflitré, ils sont une régularité de la gauche de la gauche française. Il faut vivre avec, c'est comme ça.

Paradoxalement la meilleure attitude à adopter est la mesure, à défaut le rejet de ce type de déclaration s'assimile à une opinion partisane et extrémiste et donne donc du crédit aux déclarations visées.

Posté
Et les 2/3 cocos qui surveillent le forum doivent déjà avoir prévenues leurs camarades que certains libéraux se posent des questions, et donc ils sont tous occupés de déverser des tonnes de bave et de s'astiquer le manche avec les propos des plus pessimistes d'entre nous

Et quelqu'un surveille t-il leur forum à eux ?

Vous avez quelques adresses qu'on rigole ? :icon_up:

Posté
Et quelqu'un surveille t-il leur forum à eux ?

Vous avez quelques adresses qu'on rigole ? :icon_up:

Pitié.

Posté
D'une part les élèves ne sont pas si dupes

Non, c'est vrai, tu as raison, plus aucun élève ne croit aux bienfaits de l'économie collectivisée :icon_up:

Posté
Non, c'est vrai, tu as raison, plus aucun élève ne croit aux bienfaits de l'économie collectivisée :icon_up:

Ils ne sont pas nombreux, non. A moins de confondre économie collectivisée et économie keynésienne.

On sous-estime beaucoup sur ce forum l'anti-communisme français.

Les Français sont anti-libéraux mais savent très bien ce qu'est une économie à la soviétique. Et ils savent très bien qu'ils n'en veulent pas dans leur écrasante majorité.

Ils voudraient un système où ils seraient le plus libre possible tout en ayant le moins de responsabilité et de risques possibles.

C'est absurde mais cela n'implique aucune sympathie particulière pour le communisme.

Posté

C'est évident. Les français n'ont rien d'anti-capitalistes. Il en jouissent comme tout le monde et en sont parfaitement conscients. Ce n'est pas pour rien que le PS et la gauche a changé pour une ligne soc-dem.

Posté
Ce n'est pas un indicatif mais un subjonctif passé…. :icon_up:

J'ai bien vu que tu utilisais le subjonctif. Or « après que » est suivi de l'indicatif. Et l'auxiliaire « avoir » est bien conjugué au présent dans un passé composé. Après que ces cerveaux ont souffert.

"et des préjugés inocculés par l'ednat."

… expression correcte et parfaitement appropriée. (ok il y a un c en trop)

C'est ce que je soulignais.

Avec une remarque aussi pertinente, tu dois faire partie de la corporation je suppose.

Absolument. Et je suppose que tu n'en fais pas partie et que tu aimes par ailleurs te tirer des balles dans le pied. :doigt:

Non, comme écrit plus haut je fais appel à la pression sociale des parents (qui comme contribuables on un droit de regard) pour l'éjecter du circuit de l'enseignement public en tant que danger pour les élèves. Il se trouve seulement que l'employeur est ici l'Etat, ce qui ne le dédouane pas de ses responsabilités. Si un enseignant tenait des propos similaires à propos du "bilan globalement positif de l'économie planifiée du IIIè Reich", il est évident que cela susciterait une vague d'indignation pour manquement grave à la déontologie. Comme on l'a déjà vu dans les cas de professeurs révisionnistes quant à l'histoire des chambres à gaz. Je ne vois donc pas la raison d'établir un double standard, encore moins pourquoi cela te choque.

Ensuite qu'elle aille faire sa propagande aux jeunesses communistes, cela ne me pose aucun problème.

En l'occurence, rien n'indique que cette femme fait mal son travail. Devrait-on virer Dardanus ou un autre de l'EN parce qu'il écrit ici, et que l'on décrète, sans le vérifier, qu'il fait de la propagande libérale en classe ?

Posté
Ils ne sont pas nombreux, non. A moins de confondre économie collectivisée et économie keynésienne.

Attention, je n'ai pas dit qu'ils étaient nombreux, j'ironisais juste pour dire qu'on peut encore trouver des croyants de l'économie collectivisée sur les bancs des facultés.

C'est évident. Les français n'ont rien d'anti-capitalistes. Il en jouissent comme tout le monde et en sont parfaitement conscients. Ce n'est pas pour rien que le PS et la gauche a changé pour une ligne soc-dem.

Oui, une partie des français est d'ailleurs hypocrite : ils profitent des bienfaits du capitalisme tout en le critiquant.

Posté
j'ironisais juste pour dire qu'on peut encore trouver des croyants de l'économie collectivisée sur les bancs des facultés.

À Grenoble, pas mal de profs et d'élèves enseignent l'économie planifié au positif.

Posté
J'ai bien vu que tu utilisais le subjonctif. Or « après que » est suivi de l'indicatif. Et l'auxiliaire « avoir » est bien conjugué au présent dans un passé composé. Après que ces cerveaux ont souffert.

C'est ce que je soulignais.

Absolument. Et je suppose que tu n'en fais pas partie et que tu aimes par ailleurs te tirer des balles dans le pied. :mrgreen:

En l'occurence, rien n'indique que cette femme fait mal son travail. Devrait-on virer Dardanus ou un autre de l'EN parce qu'il écrit ici, et que l'on décrète, sans le vérifier, qu'il fait de la propagande libérale en classe ?

En ce qui concerne l'enseignement des sciences sociales…c'est sûr que les professeurs qui ont une préferance réelle pour l'économie marxiste enseigne Marx d'A à Z négligeant la pensée autrichienne ou en ne lui accordant qu'un part marginal.

A l'époque où je passais le CAPES en économie mon professeur était monsieur Haribey…Marx et Keynes avaient une place importante dans ses cours alors que l'économie autrichienne était négligée. Par exemple Hayek n'avait que droit à un tout petit paragraphe. Pas un mot sur Mises :icon_up: ou Bastiat :doigt:

Dans l'enseignement de l'économie la préferance idéologique du professeur joue…le bon professeur étant celui qui arrive à rester plus ou moins "neutre" dans son enseignement accordant une place égale aux differents courants. Je pense que cela est rare.

Posté
En ce qui concerne l'enseignement des sciences sociales…c'est sûr que les professeurs qui ont une préferance réelle pour l'économie marxiste enseigne Marx d'A à Z négligeant la pensée autrichienne ou en ne lui accordant qu'un part marginal.

A l'époque où je passais le CAPES en économie mon professeur était monsieur Haribey…Marx et Keynes avaient une place importante dans ses cours alors que l'économie autrichienne était négligée. Par exemple Hayek n'avait que droit à un tout petit paragraphe. Pas un mot sur Mises :icon_up: ou Bastiat :doigt:

Dans l'enseignement de l'économie la préferance idéologique du professeur joue…le bon professeur étant celui qui arrive à rester plus ou moins "neutre" dans son enseignement accordant une place égale aux differents courants. Je pense que cela est rare.

(Bon sang, corrige au plus vite les fautes d'orthographe sinon free jazz va nous tomber dessus avec délectation !)

Sinon oui, ce que tu racontes correspond assez bien à ce que j'ai pu connaître des profs de SES. Quoique, certes souvent orientés, ils ne sont pas si bornés non plus qu'on l'écrit systématiquement ici. Si les profs sont parfois médiocres en SES, c'est que les plus brillants en éco se détournent souvent de l'enseignement en lycée, un peu ingrat parfois, surtout en seconde (je ne dis pas ça pour toi, il y a d'excellents professeurs aussi). C'est dommage. Quand j'étais prof de maths, j'aimais beaucoup enseigner en ES, bien plus qu'en S. J'en garde d'excellents souvenirs. Notamment, pour aller dans le sens de Dardanus plus haut, je me souviens de ces élèves de terminale qui me racontaient, hilares, les cours du collègue d'histoire, altermondialiste impayable jusque dans ces cours : aucun élève n'était dupe un moment, tout en sachant apprécier par ailleurs le puits de science qu'était leur professeur d'histoire.

Posté
le développement qu'il y a eu en Union soviétique prouve que cette économie planifiée et collectivisée peut être supérieure à l'économie capitaliste

Les images seront plus parlantes : une queue pour rentrer dans un magasin en Pologne. Illustration de cette "économie de la pénurie" (János Kornai) qu'est condamnée à être une économie planifiée.

Kolejka.jpeg

Posté
http://www.lejdd.fr/cmc/politique/200817/b…ker_113298.html

http://www.telleestmatele.com/article-26165004.html

Rien à craindre de ces gens là:

- Sans tapage médiatique ou provocation, ils n'ont presque plus aucune existence.

Le tapage médiatique sera toujours là. Les médias passent ce qui plait aux gens, et aujourd'hui comme hier ceux qu'on appelait les "agitateurs publics" ont un discours simple, télégénique, ca plaira toujours, particulèrement en temps de crise.

- Révolution ? Entre un passage chez Drucker et une émission people de TF1 :icon_up:

Et alors ? Che Guevara allait rencontrer Jean-Paul Sartre à Paris avant de retourner crever dans sa jungle en faisant la révolution. Vraiment ce n'est pas un argument.

- Pas de précisions sur le projet politique pour ne pas faire fuir les gens.

Et alors ? Justement, pas de précision et un vague "on réglera les problèmes de façon citoyenne" ca me fait d'autant plus peur.

- Composition idéologique du NPA beaucoup trop large.

Tu dis toi-même que ces gens n'ont pas un programme clair. C'est sans doute vrai, et ce qui les réunit c'est un goût de la violence pour arriver à leurs fins. C'est la marque des révolutionnaires.

- Composition social: nostalgiques, adolescents en rébellion, intellectuels. Et sa tape dans les fonctionnaires, profs & bobos.

As-tu étudié la Révolution Française ? Tu sais que ce ne sont pas les paysans pauvres qui l'ont faite, ce sont les bourgeois éclairés, des jeunes excités et de vieux revanchards.

Puis ce n'est pas dans la mentalité Française de basculer du jour au lendemain, de la social démocratie à un régime soviétique (même si peu à peu nous nous en rapprochons :doigt: ), la majorité des Français préfèrent à coup sur le système UMPS, plutôt que de tenter autre chose.

Ho ho ho bien au contraire cher ami, c'est tout à fait dans la mentalité française de faire ça. On laisse pourrir les situations dans l'immobilisme total, et ensuite on panique et on se jette dans les bras du premier dictateur venu, pour peu que celui ci nous donne bonne conscience. Pour cela il faut stimuler le point G du français, l'égalité. Après ça tout passe. Je t'engage une fois encore à te pencher sur l'histoire de France et tu verras si les Français n'ont pas la fâcheuse habitude de changer brutalement les choses. Compare cela avec nos voisins Anglais qui à l'inverse changent progressivement pour arriver à un système aussi démocratique que le notre, sans doute un peu plus libéral, tout ça en ayant conservé la monarchie. Compare par exemple la décolonisation à la française et la décolonisation à l'anglaise, ca me semble également symptomatique.

Pour reprendre mon parallèle avec la Révolution, demande toi si les principaux acteurs des périodes les plus violentes n'ont pas leur équivalent aujourd'hui. Tu ne verrais pas José Bové en Billaud-Varennes ? Besancenot en Saint-Just ? Mélenchon en Marat ? Il faut tenter d'extraire des évènements majeurs de notre histoire ce qui est intemporel. Hélas il y a pas mal de choses.

Enfin pour répondre à Jabial je ne peux qu'approuver son long message. C'est une façon de penser lucide sans être totalement alarmiste, et j'ai du mal à m'avouer que ce qu'il décrit peut éventuellement arriver, pourtant je le sais.

Posté
Les images seront plus parlantes : une queue pour rentrer dans un magasin en Pologne. Illustration de cette "économie de la pénurie" (János Kornai) qu'est condamnée à être une économie planifiée.

[Pyongyang]

La crise de la finance mondialisée touche durement l'Occident capitaliste décadent. Ici, en plein hiver, la foule commence à s'amasser plusieurs jours avant l'ouverture devant la vitrine d'un primeur où la livraison d'une caisse d'orange est annoncée :

07h55_file_d_attente_p2b.jpg

Même attroupement après la rumeur d'une livraisons de quelques cageots de pomme :

iphone_line_1-2.jpg

[/Pyongyang]

Posté
Les images seront plus parlantes : une queue pour rentrer dans un magasin en Pologne. Illustration de cette "économie de la pénurie" (János Kornai) qu'est condamnée à être une économie planifiée.

Kolejka.jpeg

black-friday.jpg

Image du haut : des gens bien habillés et se comportant, en apparence, fort civilement. Qu'elles sont jolies avec leurs petites robes printanières qui dévoilent les genoux…

Image du bas : une bande de porcs affamée qui n'a pas les moyens de s'habiller correctement. (Black friday : un mort.)

Réalisé sans trucages ! :icon_up:

(Largement doublé par Drake. Excellent le coup des oranges et des pommes !)

Posté
J'ai bien vu que tu utilisais le subjonctif. Or « après que » est suivi de l'indicatif. Et l'auxiliaire « avoir » est bien conjugué au présent dans un passé composé. Après que ces cerveaux ont souffert.

Utiliser l'indicatif peut paraître plus logique et plus conforme à ce que tu as appris à l'Ednat, mais d'une part c'est très laid et d'autre part l'usage (car c'est très laid) fait qu'on emploie le subjonctif. Il n'y a que les vieux écrivains du 17ème ou les blaireaux qui ne savent pas utiliser le subjonctif qui mettent de l'indicatif.

Posté
Utiliser l'indicatif peut paraître plus logique et plus conforme à ce que tu as appris à l'Ednat, mais d'une part c'est très laid et d'autre part l'usage (car c'est très laid) fait qu'on emploie le subjonctif. Il n'y a que les vieux écrivains du 17ème ou les blaireaux qui ne savent pas utiliser le subjonctif qui mettent de l'indicatif.

Comme le "moins pire", qui est excessivement laid bien que correct si mes souvenirs sont bons.

Posté
[Pyongyang]

[/Pyongyang]

(Largement doublé par Drake. Excellent le coup des oranges et des pommes !)

Bien joué :icon_up:

Posté
Utiliser l'indicatif peut paraître plus logique et plus conforme à ce que tu as appris à l'Ednat, mais d'une part c'est très laid et d'autre part l'usage (car c'est très laid) fait qu'on utilise le subjonctif. Il n'y a que les vieux écrivains du 17ème ou les blaireaux qui ne savent pas utiliser le subjonctif qui mettent de l'indicatif.

1. Ce n'est pas plus logique ou plus conforme: c'est du français comme on l'apprend au collège (rien d'aristocratique, loin de là!) et comme il se pratique, banal.

2. Je m'incline devant la rare puissance de ton argument sur la laideur.

3. Quant à me traiter publiquement de blaireau, bien planqué derrière ton écran de PC, c'est ta dernière cartouche ou tu en as d'autres?

C'est la journée mondiale des pétards mouillés ou quoi?

Posté

Et puis, ne pas oublier que le capitalisme rend heureux.

Regardez ces jeunes cadres dynamiques parfaitement épanouis :

happyoffice800x600.jpg

En sortant du bureau, c'est direct la plage ! On est des oufs malades !

Posté
Compare par exemple la décolonisation à la française et la décolonisation à l'anglaise, ca me semble également symptomatique.

Mais oui, les Anglais, c'est les pros de la décolonisation ! On devrait même les remercier pour le merdier (symbolique) en Israël-Palestine et entre l'Inde et le Pakistan (déjà beaucoup plus dangereux).

Posté
Et puis, ne pas oublier que le capitalisme rend heureux.

Regardez ces jeunes cadres dynamiques parfaitement épanouis :

En sortant du bureau, c'est direct la plage ! On est des oufs malades !

Photo truquée, le mec à gauche n'a pas de Rolex.

Posté
Le tapage médiatique sera toujours là. Les médias passent ce qui plait aux gens, et aujourd'hui comme hier ceux qu'on appelait les "agitateurs publics" ont un discours simple, télégénique, ca plaira toujours, particulièrement en temps de crise. […]

Cela fait des décennies que l'on nous parle de la mort du capitalisme, et au moindre soubresaut ( même si ici, c'est spécial) ce genre de discours se multiplient, c'est l'occasion rêver pour ce genre de personne de faire sortir leurs frustrations et leurs envies d'imposer leurs idées aux autres. Puis les médias ont besoin d'audience, et qu'y a t'il de mieux pour faire de l'audience que des Nostradamus ?

Et alors ? Che Guevara allait rencontrer Jean-Paul Sartre à Paris avant de retourner crever dans sa jungle en faisant la révolution. Vraiment ce n'est pas un argument.

Besancennot et ces acolytes sont loin d'être des guevara. Franchement mis à part tintin, l'individu lambda connait qui dans ce parti ? Personne. Puis il est plus dans l'esprit couille molle, avec un discours simpliste ( mais très "attirant" par sa simplicité), un contexte propice ( délocalisations, salaires des grands patrons, … et cela je comprends que sa puisse en excéder certains même si :icon_up: ), jouant l'éternel et très émotif prolétariat contre patronat ( cherchant à prendre des exemples quotidiens et en les mettant sur le dos de l'ignoble capitaliste en haut de forme) avec très peu de propositions, il est juste "anti", car au delà les citoyens lambda ne suivent pas ( son discours étant surtout: il y a vous et de l'autre côtés les capitalistes, il ne précise pas la propriété, l'échange, … car cela risque de faire réfléchir le citoyen moyen qui se reconnaitrait en ce capitaliste).

Tu dis toi-même que ces gens n'ont pas un programme clair. C'est sans doute vrai, et ce qui les réunit c'est un goût de la violence pour arriver à leurs fins. C'est la marque des révolutionnaires.

Ils ne sont pas tous violents, loin de là, pour 1 violent tu auras 10 larves pédantes qui refont le monde tout en baignant dans des monstrueux clichés ne connaissant rien à rien car ils vivent dans des petits cocons. Après, il est certain que leurs propositions sont très totalitaires. Combien tentent de redistribuer, de tout mettre en commun, … ? Une poignée même pas, le reste c'est du discours. ( à l'inverse combien de libéraux s'en vont hors de France ? )

Posté
1. Ce n'est pas plus logique ou plus conforme: c'est du français comme on l'apprend au collège (rien d'aristocratique, loin de là!) et comme il se pratique, banal.

Il me semble (et c'est peut-être une erreur) que l'emploi du subjonctif est justifié lorsque l'on souhaite exprimer un "doute", autrement dit si la personne n'est pas sûre que l'action arrive conformément à ce qu'elle décrit. Puis, pour pinailler, ton post est incorrect d'un point de vue typographique : espace fine insécable avant (ou espace) pour les signes doubles :icon_up: Tout cela pour dire que s'arrêter sur les arguments d'un message pour cause de fautes, ça ne fait pas avancer la discussion.

Reprenons donc.

Posté
Utiliser l'indicatif peut paraître plus logique et plus conforme à ce que tu as appris à l'Ednat, mais d'une part c'est très laid et d'autre part l'usage (car c'est très laid) fait qu'on emploie le subjonctif. Il n'y a que les vieux écrivains du 17ème ou les blaireaux qui ne savent pas utiliser le subjonctif qui mettent de l'indicatif.

Ce n'est pas très laid, ça sonne juste étrangement car on utilise le subjonctif après "avant que" et "bien que", cela paraît donc "normal" à l'oreille de l'utiliser après "après que". Si tu trouves ça laid, reformule ta phrase mais ne déclare pas sur un ton péremptoire et impoli que les gens respectant les règles de la langue française sont des blaireaux.

Pour les sceptiques, Maurice Grevisse mettra tout le monde d'accord :

La locution conjonctive après que régit logiquement l'indicatif (ou le conditionnel s'il s'agit d'un fait éventuel). Après que vous aurez parlé, il parlera.. On constate par ailleurs une forte tendance à construire après que avec le subjonctif. Cette construction heurte les principes: la subordonnée introduite par la locution exprime un fait passé, relativement au verbe principal. Ce fait est enregistré sur le plan de la réalité, dans une époque déjà écoulée ou dans une époque à venir; l'indicatif est donc logique.

De son côté, la locution avant que, qui amène un fait non encore accompli, donc encore simplement envisagé dans la pensée, gouverne le subjonctif. J'irai le voir avant qu'il parte.

(Maurice Grevisse, Le Bon Usage, Paris, Éditions Duculot, 1980, p. 1337-1338.)

Posté
Il me semble (et c'est peut-être une erreur) que l'emploi du subjonctif est justifié lorsque l'on souhaite exprimer un "doute", autrement dit si la personne n'est pas sûre que l'action arrive conformément à ce qu'elle décrit. Puis, si on voulait pinailler, ton post est incorrect d'un point de vue typographique : espace fine insécable avant (ou espace) pour les signes doubles. Tout cela pour dire que s'arrêter sur les arguments d'un message pour cause de fautes, ça ne fait pas avancer la discussion.

Reprenons donc.

Ce n'est pas très laid, ça sonne juste étrangement car on utilise le subjonctif après "avant que" et "bien que", cela paraît donc "normal" à l'oreille de l'utiliser après "après que". Si tu trouves ça laid, reformule ta phrase mais ne déclare pas sur un ton péremptoire et impoli que les gens respectant les règles de la langue française sont des blaireaux.

Corriger les fautes des autres est une spécialité sur ce forum. Un peu comme les républicains en décapitant Louis XVI ont finalement toujours cherché à retrouver le "chef perdu", beaucoup de libéraux en voulant échapper l'État paternaliste ne font souvent que le recréer. Les posts-correction sur ce forum ont toujours cet arrière-goût de supériorité et de mépris.

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