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Patrons agressés et sequestrés


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Tu mélange deux choses

  1. Le traitement par la justice des racailles, qui en effet est bien plus clémente pour les syndicalistes que pour les norafs (discutable pour les mineurs, mais indéniable pour les majeurs).
  2. Le traitement, sur ce forum, des agressions causées par les racailles, où il y a je pense un consensus pour dire que les sanctions pour les petits délinquants non syndicalistes sont d'une injustice criante au regard de celles pour les criminels syndicalistes.

C'est le deuxieme que tu a laissé entendre en plus du premier qui est du domaine du pur procès d'intention, au détriments des faits (comme ce fil le montre aisément).

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Très bien, mon ressenti doit donc être erroné ou malveillant alors, je ne saurais dire. Mais il demeure. Je n'ai jamais lu sur ce forum qu'il fallait répliquer à balles réelles face à des terroristes syndicalistes, j'ai déjà lu qu'il fallait répliquer à balles réelles contre des émeutiers de banlieue qui s'en prennent à tel gymnase, tel magasin, etc.

Je dois être dans l'erreur et exagérer ce ressenti, dont acte.

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la police n'est pas là pour combler le laxisme des juges.

En effet, mais les captifs n'ont pas non plus à subir le laxisme de la police. Ruser les syndicalistes pour libérer les otages c'est un peu comme attendre que ton enfant soit couché pour lui reprendre l'objet qu'il aurait volé.

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En effet, mais les captifs n'ont pas non plus à subir le laxisme de la police. Ruser les syndicalistes pour libérer les otages c'est un peu comme attendre que ton enfant soit couché pour lui reprendre l'objet qu'il aurait volé.

+1 Ou bien attendre que les racailles de banlieues, après une émeute et un pillage, s'endorment tranquillement pour leur reprendre les marchandises volées sans les réveiller. Encore une fois, à ma connaissance, du jamais vu en France mais peut-être suis-je mal renseigné.

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+1 Ou bien attendre que les racailles de banlieues, après une émeute et un pillage, s'endorment tranquillement pour leur reprendre les marchandises volées sans les réveiller. Encore une fois, à ma connaissance, du jamais vu en France mais peut-être suis-je mal renseigné.

Les humains ne sont pas des marchandises. Quand il y a des otages, c'est toujours plus compliqué.

En l'occurence, ils ont endormi human bomb avant de donner l'assaut. (et ils en ont profiter pour lui tirer une balle dans la tête, mais c'est une autre histoire).

Et cela sans compter que si il y a bavure, vu le climat social en France, on va avoir une poudrière avec une mèche allumée.

Pas que je sois très sensible à cet argument, je suppose qu'un homme qui veut se faire réélire dans 6 mois y est sensible.

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Très bien, mon ressenti doit donc être erroné ou malveillant alors, je ne saurais dire. Mais il demeure. Je n'ai jamais lu sur ce forum qu'il fallait répliquer à balles réelles face à des terroristes syndicalistes, j'ai déjà lu qu'il fallait répliquer à balles réelles contre des émeutiers de banlieue qui s'en prennent à tel gymnase, tel magasin, etc.

Je dois être dans l'erreur et exagérer ce ressenti, dont acte.

:mrgreen: C'est un ressenti de violence, pas de la violence. Comme pour l'insécurité, en somme :mrgreen:

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Très bien, mon ressenti doit donc être erroné ou malveillant alors, je ne saurais dire. Mais il demeure. Je n'ai jamais lu sur ce forum qu'il fallait répliquer à balles réelles face à des terroristes syndicalistes, j'ai déjà lu qu'il fallait répliquer à balles réelles contre des émeutiers de banlieue qui s'en prennent à tel gymnase, tel magasin, etc.

Je dois être dans l'erreur et exagérer ce ressenti, dont acte.

Oui je pense que ton ressenti est erroné la dessus. Quelques exemples pris sur une page de ce fil:

Depuis quand on ne répond plus à une prise d’otage par une intervention musclée ?

Bah si, en cas de séquestrations on envoie la troupe. Surtout répétées, avec épidémie de prises d'otages, pour empêcher l'escalade.

Et c'est d'ailleurs une autre chose qui est incroyable dans ces sequestrations: la non intervention de la police.

Mais peut etre qu'ils interviendraient si la victime etait moins conciliante avec ses ravisseurs ?

Sans parler de tirer a balle réelle,ce qui serait complètement inutile, je pense qu'il y a consensus ici que la police devrait utiliser la manière forte face a ces prises d'otage.

+1 Ou bien attendre que les racailles de banlieues, après une émeute et un pillage, s'endorment tranquillement pour leur reprendre les marchandises volées sans les réveiller. Encore une fois, à ma connaissance, du jamais vu en France mais peut-être suis-je mal renseigné.

En occurrence ça serait un progrès comparé a la situation actuelle, ou la police ne reprend pas les marchandises volées du tout.

Posté

Très bien, mon ressenti doit donc être erroné ou malveillant alors, je ne saurais dire. Mais il demeure. Je n'ai jamais lu sur ce forum qu'il fallait répliquer à balles réelles face à des terroristes syndicalistes, j'ai déjà lu qu'il fallait répliquer à balles réelles contre des émeutiers de banlieue qui s'en prennent à tel gymnase, tel magasin, etc.

Je dois être dans l'erreur et exagérer ce ressenti, dont acte.

Ben c'est simple, les racailles de syndicalistes n'ont aucune raison de priver quelqu'un (ici les cadres) de sa liberté de mouvement. Si ils le font, il faut envoyer des gens (peu importe public ou privé) qui leur expliquent de libérer les cadres, si ils persistent, alors on peut monter le ton, si ils résistent par la force et/ou avec des armes, toussa, on les abat (on peut avant leur tirer des rafales dans les jambes, si ils continuent, dans la colonne vertébrale et les viscères etc…).

Les syndicalistes survivants finissant en taule, bien entendu.

Voilà, c'est simple et tu l'as lu.

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Eh quoi, doit-on tous se rendre au siège de la CGT couper des têtes pour trouver grâce à tes yeux Chitah ?

Il y'a toutes sortes de sous-m*rdes contre qui l'Etat régalien (et/ou des acteurs privés) devrait frapper avec une force qu'il n'utilise pas assez actuellement. Les syndico-terroristes en font partie, les politiciens corrompus et les racailles aussi et tu auras du mal à me faire dire le contraire.

Par contre, faisons attention au sens des mots. Dans l'usage actuel, racaille (indépendamment de son étymologie) fait référence à une partie de la culture banlieusarde et les faits qu'on leur impute relèvent généralement de la violence physique la plus directe. Les politiciens corrompu et les syndico-terroristes n'appartiennent pas à cette sous-culture et ne commettent généralement des faits de violence physique directe (admettons que la séquestration non-violente n'en fait pas partie). Il en ressort donc que ce ne sont pas des racailles au sens technique du terme. Ce sont par contre, et je martèle, des sous-m*rdes qui méritent une réponse forte et claire.

Si certains ont parlé de tirer à balles réelles (franchement une part minoritaire des intervenants, dans mes souvenirs), c'était en partie dû à la colère bien compréhensible sur le coup et en partie dû à des actes de violence physique. Pour des raisons purement utilitaires, il est évident qu'il est tout aussi souhaitable de tirer sur un type qui approche d'une zone résidentielle avec un cocktail Molotov que sur des syndicalistes menaçant de manière crédible de "tout faire péter".

Invité jabial
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Très bien, mon ressenti doit donc être erroné ou malveillant alors, je ne saurais dire. Mais il demeure. Je n'ai jamais lu sur ce forum qu'il fallait répliquer à balles réelles face à des terroristes syndicalistes, j'ai déjà lu qu'il fallait répliquer à balles réelles contre des émeutiers de banlieue qui s'en prennent à tel gymnase, tel magasin, etc.

Je dois être dans l'erreur et exagérer ce ressenti, dont acte.

Si les syndicalistes s'attaquaient non pas à une entreprise qu'on voit de loin dans les médias mais à toutes les boîtes en même temps tu aurais ce genre de réponse.

La raison pour laquelle les gens sont si remontés contre les petits voyous est qu'ils en voient les conséquences dans leur vite quotidienne, et pas seulement à la télé.

C'est toute la différence entre 10.000 morts de faim en Somalie et 1 type qui meurt de faim dans ton quartier.

Posté

Si les syndicalistes s'attaquaient non pas à une entreprise qu'on voit de loin dans les médias mais à toutes les boîtes en même temps tu aurais ce genre de réponse.

La raison pour laquelle les gens sont si remontés contre les petits voyous est qu'ils en voient les conséquences dans leur vite quotidienne, et pas seulement à la télé.

C'est toute la différence entre 10.000 morts de faim en Somalie et 1 type qui meurt de faim dans ton quartier.

Et j'en ai bien conscience.

Mais à choisir, si je trouvais une lampe magique, dont le génie me demanderait de supprimer une seule bande de racailles et une seule, je choisirais sans hésiter la racaille syndicale. Celle qui met à l'amende des ministres et des présidents, celle devant laquelle presque tout le monde, politiciens, industriels, media, se couchent. Les racailles de cités nous coûtent quelques dizaines de millions de temps en temps. La racaille syndicale nous coûte des dizaines de milliards, chaque année, depuis des décennies, et pour encore longtemps malheureusement.

Je ne cherche bien évidemment pas, je dois le préciser, à minimiser les actions des racailles de banlieue, si prégnantes et si emmerdantes au quotidien. Mais j'aimerai que les media traitent ces sujets selon leur niveau d'importance. Y compris sur ce forum. Pour un fil sur les racailles de banlieue, il en faudrait mille sur la racaille syndicale. On observe des comportements de type mafieux, l'interview que je cite ci-dessus est consternante : le responsable syndical explique sans sourciller qu'en fait il bluffait, mais qu'il savait qu'il jouait avec le feu puisque un de ses collègues aurait vraiment pu tout faire sauter. A visage découvert, sous les yeux des flics, devant les caméras. Normal quoi.

J'ai pu tester dans mon entourage les réactions aux actions syndicales visant à menacer de tout faire sauter. J'ai été consterné de voir que menacer de tout faire sauter ne pose pas tant de problème que cela. C'est pourtant une menace gravissime. J'imagine qu'en ces lieux, je ne suis pas le seul à le penser. Mais bon sang c'est quand même un truc de malade : menacer de faire sauter un site industriel. Normal quoi. :online2long:

On parle souvent de l'effondrement des valeurs ici ou là dans telle frange de la population, mais chez les syndicalistes, on assiste à quelque chose d'inédit : bloquer le pays entier, faire chier des centaines de milliers de personnes à cause de sa grève de merde ne semble pas leur poser de problème. Un truc de ouf.

Pour finir, pour moi, là est la véritable racaille. Au moins, les racailles de banlieues, quand ils sont interviewés dans des reportages TV, sont toujours masqués ou grimés. Cela veut dire qu'ils savent que ce qu'ils font n'est pas normal, et qu'ils risquent quand même quelque chose. La racaille syndicale, elle, ne se cache pas, elle s'en fout complètement, elle sait qu'elle jouit d'une impunité absolument totale.

Eh quoi, doit-on tous se rendre au siège de la CGT couper des têtes pour trouver grâce à tes yeux Chitah ?

:online2long: Voyons, c'est ridicule, les plus anciens sur ce forum savent que concernant la violence physique je la rejette totalement. Et au passage, kestena à foutre de trouver grâce à mes yeux? Je suis qui, je suis le Messie?

Voilà, c'est simple et tu l'as lu.

Bon, c'est trash ce que tu écris, mais dans l'esprit je like, après la lettre… J'appelle pas non plus à ce que les têtes roulent hein, faut pas pousser mémé dans les orties.

:mrgreen: C'est un ressenti de violence, pas de la violence. Comme pour l'insécurité, en somme :mrgreen:

:calimero:

Posté
Mais à choisir, si je trouvais une lampe magique, dont le génie me demanderait de supprimer une seule bande de racailles et une seule, je choisirais sans hésiter la racaille syndicale. Celle qui met à l'amende des ministres et des présidents, celle devant laquelle presque tout le monde, politiciens, industriels, media, se couchent. Les racailles de cités nous coûtent quelques dizaines de millions de temps en temps. La racaille syndicale nous coûte des dizaines de milliards, chaque année, depuis des décennies, et pour encore longtemps malheureusement.

Je ne sais pas, j'aime pas les génies dans les lampes magiques de toute façon, mais au risque de me répéter, si tu ne mesure les dégâts qu'en € tu n'a toujours pas compris ce qu'on reproche a la racaille, j'en veut bien plus au salarié d'une PME dont je me tape qui séquestre son patron qu'au chauffeur de tramway qui décide de saboter son instrument de travail pendant une grève.

Et pourtant, non seulement le deuxième 'coute' bien plus cher, mais en plus il m'emmerde directement.

Tant que tu mesurera les violences en pognon, tu ne comprendra pas (et accessoirement, tant que tu mesure les violences en pognon, tu justifie, a l'insu de ton plein gré, les raisonnement de 'légitime défense économique' des syndicalistes).

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Enfin, je considère que ce n'est pas ni plus, ni moins grave. C'est aussi grave.

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Tu te rend compte que d'un côté, il s'agit de biens matériels et de l'autre de séquestration d'individus!

Comme quoi la propagande syndicale a des effets puissants même chez ses ennemis.

Posté

Tu mélange deux choses

  1. Le traitement par la justice des racailles, qui en effet est bien plus clémente pour les syndicalistes que pour les norafs (discutable pour les mineurs, mais indéniable pour les majeurs).
  2. Le traitement, sur ce forum, des agressions causées par les racailles, où il y a je pense un consensus pour dire que les sanctions pour les petits délinquants non syndicalistes sont d'une injustice criante au regard de celles pour les criminels syndicalistes.

C'est le deuxieme que tu a laissé entendre en plus du premier qui est du domaine du pur procès d'intention, au détriments des faits (comme ce fil le montre aisément).

Il y a surtout derrière ce discours un schéma racialiste très simplificateur, typique d'une certaine extrême gauche identitaire et post-coloniale. Théorie commode : quelque soit le domaine, on réduit le conflit à une opposition entre un groupe de blancs dominants contre un groupe minoritaire abstrait: "les noirs et les arabes". Comme si tout conflit social était le signe d'un conflit racial plus général. Le conflit principal, celui entre les propriétaires honnêtes et les criminels se trouve évacué au profit d'une seule dimension ethnique.

Ainsi, il s'agit ici de prétendre qu'il y aurait un deux poids deux mesures dans le traitement d'exactions violentes et du vandalisme, qui ne tiendrait pas à la protection légale dont bénéficient les syndicats voyous, mais à des préjugés discriminatoires à l'égard du groupe minoritaire, dont seraient également victimes les "jeunes de banlieue".

Il est d'ailleurs symptomatique que dans l'affirmation de ce modèle, les Indigènes de la République reprennent symétriquement les catégories de l'extrême droite en racialisant tous les sujets de tensions économiques, pour exiger une réparation quelconque ou une créance sur la société à travers des condamnations moralisatrices. Une telle opposition se traduit donc logiquement par une augmentation des comportements racistes, qui s'appuient sur des revendications victimaires au nom d'un groupe s'estimant lésé par de supposés préjudices subis par leurs ancêtres.

Je rappelle que le seul syndicat qui ait mis en pratique une telle grille idéologique, en transformant une lutte de classes en lutte de races, est le LKP d'Elie Domota en Guageloupe.

Posté

Tant que tu mesurera les violences en pognon, tu ne comprendra pas (et accessoirement, tant que tu mesure les violences en pognon, tu justifie, a l'insu de ton plein gré, les raisonnement de 'légitime défense économique' des syndicalistes).

Il ne faut pas s'arrêter à cela, je ne cherchais qu'à produire un impact global des nuisances, et une façon pratique de les comparer est de ramener cela au coût des dégâts matériels. Une grève longue qui empêche tel salarié d'aller au boulot pendant une semaine, et qui fait qu'il se fait virer parce que le patron en a marre de risquer de ne pas le voir pendant la saison des grèves est difficile à mesurer. Une situation où un type ne pourrait jamais inviter ses copains chez lui parce que sur le trajet entre le métro et chez lui ils risquent de se faire embêter est quelque chose de difficilement mesurable aussi.

Il s'agit juste de comprendre une chose : les fossoyeurs de la civilisation européenne se trouvent bien plus côté syndicats que chez les bandes de racaillous à deux balles.

Enfin bon, peu importe, on navigue dans le flou du ressenti dans ce dialogue, je pense que j'ai dit ce que j'avais à dire, basta.

Posté

Il y a surtout derrière ce discours un schéma racialiste très simplificateur, typique d'une certaine extrême gauche identitaire et post-coloniale. Théorie commode : quelque soit le domaine, on réduit le conflit à une opposition entre un groupe de blancs dominants contre un groupe minoritaire abstrait: "les noirs et les arabes". Comme si tout conflit social était le signe d'un conflit racial plus général. Le conflit principal, celui entre les propriétaires honnêtes et les criminels se trouve évacué au profit d'une seule dimension ethnique.

Où as-tu lu cette théorie farfelue?

Ainsi, il s'agit ici de prétendre qu'il y aurait un deux poids deux mesures dans le traitement d'exactions violentes et du vandalisme, qui ne tiendrait pas à la protection légale dont bénéficient les syndicats voyous, mais à des préjugés discriminatoires à l'égard du groupe minoritaire, dont seraient également victimes les "jeunes de banlieue".

C'est exactement le cas, les autorités sont bien plus dures avec les jeunes de banlieue qu'avec les syndicalistes, à niveau de violence égale. Les uns sont des déclassés, les autres ne sont que trop bien intégrés.

Le nombre de syndicalistes poursuivis et incarcérés est de l'ordre d'epsilon, les jeunes de banlieue sont condamnés par centaines lorsque des émeutes éclatent. Rappelons que les émeutes de 2005 se sont soldées par trois fois rien quoi, près de 3000 interpellations (trois mille).

Franchement, ça vaudrait presque le coup de tenter l'expérience : au même moment, à 50 km de distance, 30 agriculteurs et 30 jeunes de banlieue vont dans une préfecture et la saccagent. Etude de cas sur la réaction des autorités dans les deux situations.

Invité jabial
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Disons que pour moi l'action des racailles est plus grave que celle de syndicalistes locaux car paradoxalement l'action des seconds se rapproche de celle d'une bande de voyous alors que celle des premiers est comparable à celle d'une dictature.

Je m'explique.

Une bande de voyous viole vos droits mais sur le court terme. Sur le long terme, la police et la justice rétablissent l'ordre.

Une dictature viole vos droits sur le long terme. À court terme vous pouvez y échapper mais dans votre vie quotidienne vous êtes obligé de changer votre façon de vie pour respecter leurs règles.

Un syndicat qui séquestre un patron, ça va durer une semaine max, après il est libéré.

Une bande qui occupe un quartier, c'est ad vitam, de temps en temps la police intervient mais en pratique tous ceux qui vivent là-bas sont obligés de s'incliner devant le Veau d'Or. Gare à celui qui ne baisse pas les yeux.

Ceci viole gravement la dignité humaine, car la liberté a été donné à l'homme par Dieu qui a reçu le droit et le devoir de ne jamais s'incliner que devant son Créateur.

Maintenant, les syndicalistes nationaux, c'est une autre histoire, car eux peuvent bloquer un service monopolistique entier (par exemple les transports), ce qui se rapproche plus de l'action d'une dictature que de celle d'une bande de voyous : la police et la justice n'ont pas le pouvoir de rétablir le service auquel les électeurs ont normalement droit quelque soit leur façon de voter, donc la démocratie est prise en otage.

Posté

Une bande qui occupe un quartier, c'est ad vitam, de temps en temps la police intervient mais en pratique tous ceux qui vivent là-bas sont obligés de s'incliner devant le Veau d'Or. Gare à celui qui ne baisse pas les yeux.

Ceci viole gravement la dignité humaine, car la liberté a été donné à l'homme par Dieu qui a reçu le droit et le devoir de ne jamais s'incliner que devant son Créateur.

Je ne vois pas bien le rapport ici. Fermer sa gueule ou baisser les yeux devant des voyous c'est autre chose que l'idolâtrie, tout au plus de la prudence.

Posté
Ceci viole gravement la dignité humaine, car la liberté a été donné à l'homme par Dieu qui a reçu le droit et le devoir de ne jamais s'incliner que devant son Créateur.

L'unicité est puissante en toi. ^–^

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Et au passage, kestena à foutre de trouver grâce à mes yeux? Je suis qui, je suis le Messie?

Soit tu comprends pas qu'en français, "trouver grâce aux yeux de quelqu'un" est une expression commune qui tout au plus marque un minimum de respect pour l'interlocuteur (B-A BA de la conversation civilisée, hein), soit tu me renvoies gratuitement ma politesse dans la gueule, ce qui est le comble de l'impolitesse.

Posté

Soit tu comprends pas qu'en français, "trouver grâce aux yeux de quelqu'un" est une expression commune qui tout au plus marque un minimum de respect pour l'interlocuteur (B-A BA de la conversation civilisée, hein), soit tu me renvoies gratuitement ma politesse dans la gueule, ce qui est le comble de l'impolitesse.

:online2long: Bon OK. Je ne comprends pas pourquoi tu amènes cette histoire de respect sur la table ni ne voit le moindre rapport avec ce que j'ai pu écrire, mais j'estime que le respect que je témoigne à mes interlocuteurs est au minimum convenable. Si ce n'est pas le cas en ce qui concerne mes propos à ton égard, je m'en excuse, mais honnêtement, je ne vois pas où j'ai bien pu te manquer de considération.

C'est marrant, j'ai récemment entendu Finkielkraut parler de respect, et de l'usage de ce terme dans la culture urbaine, dans la culture française. Autrefois, le respect consistait essentiellement en l'application de normes générales de comportement social, désormais c'est ce qui est dû à tout un chacun (un droit-créance en somme), à tous ces Moi ombrageux qui exigent le Respect sans qu'on sache trop de quoi il s'agit, probablement de devoir s'écraser systématiquement devant ces fameux Moi ombrageux.

Cool mec, quoi.

Invité jabial
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Je ne vois pas bien le rapport ici. Fermer sa gueule ou baisser les yeux devant des voyous c'est autre chose que l'idolâtrie, tout au plus de la prudence.

Pourtant je te garantis que l'interdiction de se prosterner devant quelque créature que ce soit est une constante des monothéismes.

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Pourtant je te garantis que l'interdiction de se prosterner devant quelque créature que ce soit est une constante des monothéismes.

Prosternation, idolâtrie, adoration désignent un certain nombre d'attitude qui me semblent n'avoir que peu de rapports avec la "terreur" exercée par des bandes de voyous.

Invité jabial
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Prosternation, idolâtrie, adoration désignent un certain nombre d'attitude qui me semblent n'avoir que peu de rapports avec la "terreur" exercée par des bandes de voyous.

Et pourtant Mardochée a refusé de se prosterner devant Haman, malgré la menace.

Il est certes permis de se livrer à des actes interdits sous la menace, mais pour être un mal nécessaire, ça n'en est pas moins un mal.

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C'est exactement le cas, les autorités sont bien plus dures avec les jeunes de banlieue qu'avec les syndicalistes, à niveau de violence égale.

Pas à cause des théories racialistes dont tu nous rabats les oreilles de façon obsessionnelle quelque soit le sujet, dans un réflexe qui embarque un nouveau fil vers une zone de trolling intempestif. Mais bien à cause des privilèges légaux dont jouissent les syndicats officiels et qui n'ont aucun rapport avec la couleur de peau des vandales qui profitent de ce privilège pour en abuser et saccager des usines, extorquer une rente ou un butin.

J'avais posté un texte expliquant ce mécanisme de monopolisation de la violence légale par les syndicats, si tu te donnais la peine de lire les fils, on s'épargnerait le ridicule de procès d'intention dénués de sens.

http://www.liberaux….post__p__534450

La lutte des classes, la vraie, est entre les producteurs et les spoliateurs, entre les salariés (les patrons en sont) et les syndicats.

En luttant contre l'oppression des syndicats, les patrons luttent pour l'ensemble des salariés, c'est ce que vous ne comprenez pas.

Dans ces questions de grèves, beaucoup de gens ne veulent voir que les intérêts des patrons d'une part et celui des ouvriers de l'autre. Il y a en outre un conflit entre les intérêts des ouvriers syndiqués, qui ne forment généralement qu'une petite minorité de privilégiés, et les intérêts des ouvriers non syndiqués, qui constituent la grande masse de la population. Il serait comique, s'il n'était profondément triste, de voir de bons bourgeois, tout confits de sentimentalité et qui n'ont à la bouche que « le bien des petits et des humbles », prendre régulièrement le parti de la minorité privilégiée contre ces petits et ces humbles.
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En luttant contre l'oppression des syndicats, les patrons luttent pour l'ensemble des salariés, c'est ce que vous ne comprenez pas.

Cela me fait penser à Wal mart, j'avais bien aimé sa réaction quand au Canada un syndicat avait été formé dans un de ses magasins:

"On se retire du Canada".

J'approuve.

Un syndicat est une erreur ce que ne comprend pas le salarié.

Les négociations doivent se faire entre le salarié et le patron.

Dans le même style suis contre les accords de branches, d'entreprises, et autres imbécilités du style.

Cela à pour but d'entretenir le mythe de l'égalité des salariés.

Par contre je trouve dommage que tant de patrons soient fermé à recevoir leurs salariés et utilisent justement le syndicat pour éviter les discutions.

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C'est marrant, j'ai récemment entendu Finkielkraut parler de respect, et de l'usage de ce terme dans la culture urbaine, dans la culture française. Autrefois, le respect consistait essentiellement en l'application de normes générales de comportement social, désormais c'est ce qui est dû à tout un chacun (un droit-créance en somme), à tous ces Moi ombrageux qui exigent le Respect sans qu'on sache trop de quoi il s'agit, probablement de devoir s'écraser systématiquement devant ces fameux Moi ombrageux.

Cool mec, quoi.

Ce que les français d'autrefois appelaient l'honneur équivaut au "respect" d'aujourd'hui, mais puissance 10. Peut-être n'utilisaient-ils pas le mot respect dans le même sens que nous, mais les français du Moyen-Age jusqu'à ceux des années 50 seraient mal placés pour critiquer le concept.

Sinon, ne qualifions pas pas le respect de droit-créance (donc de droit illibéral) aussi facilement. Si tu souhaites envisager cette discussion sur le plan des idées libérhalal, je me contente de citer Hobbes : And because all signs of hatred, or contempt, provoke to fight; insomuch as most men choose rather to hazard their life than not to be revenged, we may in the eighth place, for a law of nature, set down this precept: that no man by deed, word, countenance, or gesture, declare hatred or contempt of another. The breach of which law is commonly called contumely. (Leviathan, partie 1 chapitre 10, qui porte sur les règles nécessaires à la vie en société, les "lois de nature")

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Me concernant, je crains davantage les bandes de racailles de banlieue que la racaille syndicaliste. Les premiers font peser une menace physique constante sur les gens qu'ils cotoient dans leur quartier, les deuxièmes peuvent être violents ponctuellement lors de coups de force syndicaux (pas toujours loin de là) ou occuper des propriétés illégalement, mais c'est surtout leurs privilèges indus qui est le plus indécent.

Entre une menace physique permanente et des privilèges indus, je crains davantage le premier, sachant très bien que paradoxalement à long terme ce sont les syndicats qui menacent davantage de pourrir la situation dans notre pays que les racailles de banlieue.

Mais en ce qui concerne cette affaire de séquestration de patron par les syndicats, la réponse de la police aurait dû être la même que pour les banlieusards: pas de pitié pour les croissants, prise d'assaut avec matraque, usage d'une arme si nécessaire (je dis bien si nécessaire car je ne sais pas si les syndicalistes étaient armés).

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