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Les facs en grève régulière désertées par leurs étudiants


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Le blocage vient d'être reconduit à Paris 3. On va tous crever.

A Paris IV aussi, et de plus belle ! Il faut, selon les quelques illuminés qui croient encore que leur combat ne gêne personne, poursuivre la lutte pour le respect de l'idéologie citoyenne. La question des examens a été évitée avec de belles paroles : "Vous aurez tous votre diplôme !". Ils pensent faire venir Ségolène Royal et l'opposition d'extrême gauche à Paris IV (juste pour montrer que leur initiative, en dépit des cris d'orfraie des enseignants, est politisée à gauche), et les quelques étudiants qui sont venus critiquer leurs grèves se sont faits huer, dans un respect des plus éclatants. Il y avait pourtant de quoi réfléchir ; une jeune fille qui paye une fortune sa chambre de bonne à Paris, de 9m², et qui désire que les cours reprennent s'est faite huer et a reçu des remarques d'une inintelligence remarquable et d'une stupidité ineffable. Toute conversation avec les sbires syndiqués est parfaitement inutile ; les professeurs ont le droit de faire grève (notre droit, en tant qu'inscrits dans l'université, à accéder au savoir et à des cours dans des conditions normales, lui, est férocement mis de côté), et les étudiants n'ont pas d'autre choix que de bloquer les bâtiments, comme des autistes (je reprends le terme favori du Grotesque qui l'adressait, dans chacun de ses communiqués, au gouvernement ; il serait grand temps que les syndiqués prennent conscience que leur attitude ne relève absolument pas le niveau, loin de là).

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C'est un peu mon état d'esprit. Le pire dans tout cela c'est l'attitude des enseignants ; entre le professeur, qui, après deux mois de silence complet à nous avoir fait attendre pendant plusieurs semaines dans un amphithéâtre vide, revient nous faire part de son "mal être" de ne pas donner cours (ses regards larmoyants permettaient à peine de cacher l'absurdité de son propos ; s'il n'a pas donné cours, c'est qu'il l'a bien voulu) sans aucune excuse pour nous avoir traités comme des épluchures, cela va de soi, et le professeur qui ose encore regarder ses étudiants en face en leur affirmant qu'il faut poursuivre le mouvement (et donc, ne pas donner cours), je dois avouer que l'estime en laquelle je tenais mes professeurs s'effrite et s'écroule comme une vieille ruine. Je n'arrive pas à croire que les étudiants se laissent encore prendre au jeu par cette victimisation des professeurs-martyrs qui luttent, avec un altruisme éperdu, pour le bien des petits agneaux-étudiants. Ce qui m'entoure fait naître en moi un profond dégoût, je ne sais même pas comment je vais pouvoir, l'année prochaine, supporter ces professeurs infâmes et ces étudiants ridicules. Ils ont irrémédiablement brisé mes aspirations et mes désirs ; moi qui attendais avec hâte et enjouement mon master, je n'ai plus qu'appréhension et horreur.

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Je plussoie de plus en plus vigoureusement la perspective d'un diplôme citoyen spécialisé en grève, blocage, pétition, écologie, démocratie et diversitude.

Ce serait la meilleure solution, j'avais même proposé la création d'un label "Diplôme équitable" pour les étudiants gréviculteurs, garanti sans OGM note, distribué sans aucune discrimination, qui permettrait du même coup la sauvegarde d'une filière qualité, plus sélective, comme on entretient une espèce protégée en voie de disparition.

Les logos ne manqueraient pas pour marquer ce nouveau diplôme citoyen pour une autre université biodégradable.

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A ce sujet :

L'université, lycée bis

"On ne peut raisonnablement pas organiser des examens alors que les cours n'ont pas eu lieu"

Tout est dit dans cette phrase : l'université est désormais un grand lycée. Sans plus. Il suffit de s'inscrire pour avoir le diplôme. Automatiquement. 160€ par an pendant 3 ans pour avoir une licence d'histoire ou de droit. On défie les universités des républiques bananières, là.

Les examens universitaires ne portent pas sur des cours, mais sur un programme. Le nombre de fois où j'ai passé des examens sans jamais avoir eu de cours magistral ou de TD sur le sujet… Si vraiment il ne doit pas y avoir d'examens, que les profs aient les couilles de refuser leur année à tous leurs étudiants. Histoire qu'on voit s'ils sont sensibles à leurs arguments.

Ce qui est en jeu ce n'est pas tellement le fait de donner des diplômes bidons sans validation des connaissances, ou sur des programmes fantoches. Ca, c'est acté depuis des années. Le problème, c'est que désormais, à l'université, l'étudiant est officiellement un assisté intégral, qui DOIT avoir vu quelque chose en cours magistral ou en TD pour être interrogé dessus. Résultat, on pourra officiellement résumer ses connaissances réelles à un peu moins que ce qu'il a réellement vu en cours - c'est-à-dire pas grand chose.

Faire passer des examens sur la base d'un travail personnel en bibliothèque (la plupart du temps, en premier cycle surtout, les bouquins sont aussi pédagogiques que les profs) est désormais considéré comme plus grave que de donner des semestres gratuitement, avec tout ce que ça implique pour la reconnaissance des diplômes.

En arriver à ce stade du suicide collectif, ça me laisse sans voix. Je n'ai même pas envie de me répandre en invectives, ce serait malsain et futile.

(badurl) http://lebaldesdegueulasses.blogspot.com/2009/05/luniversite-lycee-bis.html (badurl)

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Pitié plus d'emails de propagande corporatiste :mrgreen:

UN ENCOURAGEMENT À AMPLIFIER LA MOBILISATION !

En cette treizième semaine de mobilisation dans les Universités, 15 000 personnels et étudiants ont manifesté mardi 28 avril à Paris, convergeant avec le cortège des hospitaliers en lutte contre la loi Bachelot. Cette fusion chaleureuse des cortèges a montré la détermination commune à s’opposer au désengagement de l’Etat, à une gestion managériale des Universités, des Organismes de Recherche et des Hôpitaux.

Pour ce qui concerne l’Université de Nice-Sophia Antipolis, alors que la demande d'accès aux responsabilités et compétences élargies (RCE) était passée en force au CA du 10 avril dernier à la quasi unanimité, les personnels et les étudiants mobilisés ont imposé la consultation des élus du CS et du CEVU et un nouveau vote du CA. Sur les 94 conseillers des trois conseils qui se sont exprimés, seuls 59 ont voté pour le passage immédiat aux RCE (soit à peine plus de 60%). Au sein même du CA, un quart des élus ont exprimé un vote défavorable, notamment en raison de la faiblesse des arguments comptables avancés qui justifiaient, selon la présidence, un passage dès 2010 aux RCE. En quinze jours, une brèche a été ouverte dans la logique managériale de la direction.

La communauté universitaire et de la recherche a exprimé sa puissante volonté en faveur d’un véritable débat sur les RCE et sur l’ensemble de la LRU, comme en témoigne la pétition « Pour un moratoire » qui a recueilli plus de 1000 signatures (204 de personnels et 861 d’étudiants) en trois jours.

Les pressions s’exerçant contre le droit de grève de collègues doivent donc cesser ! Les violences contre les grévistes sont intolérables ! :doigt:

La colère de la communauté universitaire est majoritaire ! Comme le milieu hospitalier, refusons que l'Université soit gérée comme une entreprise. Le savoir n'est pas une marchandise ! Plus que jamais, au côté des dizaines d’universités en lutte, demandons :

- Le retrait des décrets sur le statut des Enseignants-Chercheurs et sur le Contrat Doctoral ;

- L’arrêt des réformes en cours concernant la formation des enseignants et le démantèlement des organismes de recherche ;

- Un moratoire sur le passage aux RCE ;

- L'abrogation de la LRU ;

- La restitution aux laboratoires des financements attribués à l'ANR ;

- La restitution de tous les emplois supprimés et la mise en place d’un plan pluriannuel de création de postes dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

- Un plan de résorption de la précarité :icon_up:

Le gouvernement prend de lourdes responsabilités quant à la poursuite du mouvement en refusant d’entendre les revendications portées très largement par la communauté universitaire. Pour décider ensemble des actions à venir :

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE INTERCAMPUS

AMPHITHÉÂTRE DU PETIT VALROSE

MARDI 5 MAI A 12h 30

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Je n'en reviens pas que des étudiants (dont je présume qu'ils visent une formation pour un métier) sortent des inepties du genre "le savoir n'est pas une marchandise" comme un slogan absolu et général.

Bien sûr que le savoir - avec les efforts personnels pour l'obtenir et le perfectionner - représente une valeur marchande. Les entreprises et les clients, ils recrutent sur quoi ?

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(dont je présume qu'ils visent une formation pour un métier)

Ouh là, comme tu y vas ™ !

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Pitié plus d'emails de propagande corporatiste :icon_up:

Manquent la régularisation des sans-papiers et la fin du capitalisme et on aura la panoplie complète

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si ça intéresse quelqu'un j'ai un peu de temps devant moi, et une belle boîte de crayons de couleur : je peux produire pour une somme modique des diplômes de valeur équivalente à ceux qui vont être émis à la fin de cette année universitaire sur l'ensemble de la France. Pour 20 euros, je peux vous avoir un diplôme de licence d'économie ou de de sociologie (de l'université libre de ma chambre du 8eme arrondissement de Paris), pour 30 un mastère de maths fi, et 50 neurochirurgie. Les tarifs seront modulés en fonction de l'offre (et de mon temps libre).

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Qu'ils n'assument pas et mentent, c'est leur problème.

Je me demande ce que deviendront les étudiants-grévistes le jour où ils voudront dénicher un boulot ou des clients. Mais comme le savoir n'est pas une marchandise, je présume qu'ils sont disposés à travailler gracieusement pour autrui le restant de leurs jours sans toucher un kopek en échange de leurs prestations.

D'ailleurs on se demande bien d'où vient cette manie saugrenue qu'ont les gens de vouloir une rémunération à hauteur de leurs compétences gagnées par l'apprentissage, l'expérience et l'engagement dans une entreprise. L'abjection atteint une dimension abyssale quand on en vient à estimer que les personnes ne sont pas identiques face aux missions professionnelles, ce qui se traduit par des disparités dans les exigences de part et d'autre. Il paraît même qu'il existe des félons qui choisissent avec qui ils veulent ou ne veulent pas être amis, vous vous rendez compte ?

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Tu es festif et citoyen ? Tu es lyonnais ? Ne rate pas la nuit noire de l'Université le 13 mai sur le campus de Bron. A ne pas louper :

puce.gif 20h00 : bouffe à prix libre (bâtiment K) ou barbecue à prix libre (forum) et remise des prix du mouvement universitaire lyonnais.
puce.gif 23h00 : conférence « Musique, iconographie et clipographie bolchevique », organisée par la JCML [Pro Staline, négationnisme etc….

(En cadeau un CD compilation des musiques communistes)

puce.gif 23h00 : fête, musique, dance-floor, karaoké.
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Je me reconnais dans l'intégralité de votre message.

Je n'ai tenté qu'une fois de discuter avec une sympathisante du blocage et ce fut une discussion stérile. Je ne recommencerai pas. Les grévistes jouent au plus con, et je refuse d'apporter de l'eau à leur moulin rhétorique. Ils seront toujours "dans leur droit" et pourront bientôt changer l'eau en vin, et le plomb en or. Ce sont des "étudiants" comme nous, mais ça s'arrête là, nous ne serons jamais dans le même camp. Qu'ils n'assument pas et mentent, c'est leur problème. Ca ne m'empêchera pas de ne leur répondre que par le silence (et mes poings dans la figure). Ces gens-là ne méritent que le mépris.

Y a-t-il des facs de LLCE Anglais à Paris qui ne soient pas perturbées ?

A Paris IV, l'annexe où ont lieu les cours de LLCE diverses est fermé depuis le début du semestre. C'est un peu comme moi pour et les Lettres, j'ai beau désespérément chercher une faculté qui ne fasse pas grève, je ne trouve strictement rien. C'est toute la branche des sciences humaines, divin rempart d'étudiants politisés et syndiqués, qui se trouve gangrénée par le mouvement.

C'est assez éloquent de voir la réaction que ces olibrius grévistes ont, dès lors qu'il s'agit de contester la sainteté de leur mouvement ; entre les façons de huer lors des AG, et de s'écrier :"Coupez-leur le bras !", en parlant de ceux qui votent pour l'interruption de la grève et les tentatives désespérées des enseignants d'interpréter comme une basse manipulation toute tentative des étudiants non grévistes (il semble exister plusieurs pétitions désireuses de faire cesser les grèves) de reprendre les cours, j'ai de plus en plus l'impression que les professeurs, et leurs serviles continuateurs étudiants, soit tentent réellement de nous entourlouper tous en étant conscients que ce qu'ils disent est bancal, boîteux et fumeux, soit pensent véritablement que leur combat est Juste et Bon. Même si je penche pour la deuxième solution (ce qui n'améliore pas ma perception de la grande sagacité des étudiants et des professeurs), j'ai parfois l'impression que tout ceci n'est qu'une basse manoeuvre, un vil boniment, permettant de nous suborner à la Sainte Cause.

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Les premiers responsables de ces blocages stupides sont les présidents d'université, dont certains feraient mieux d'aller s'acheter des couilles.

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Les premiers responsables de ces blocages stupides sont les présidents d'université, dont certains feraient mieux d'aller s'acheter des couilles.

Faire intervenir la force publique dans une université en fRance pour déloger des grévistes ne peut se faire qu'avec l'aval du ministre de l'intérieur.

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Je me demande ce que deviendront les étudiants-grévistes le jour où ils voudront dénicher un boulot ou des clients.

Ils trouveront du boulot sans problème : ils ont prouvé qu'ils pouvaient monter un projet et le mener à bien malgré tous obstacles ; ils feront de bons managers. Par contre, les autres moules, les étudiants gentils-gnagnan-qui-voudraient-bien-étudier-mais-les-méchants-les-laissent-pas, ils vont l'avoir dans l'os. Ouaip, la vie est une durlute. :icon_up:

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oh non, pour tous les gens deja au pouvoir c'est bien plus avantageux de laisser pourrir !

si les etudiants voulaient un debloquage immediat ils devraient l'organiser eux memes, seulement il n'y a pas de cadre legal au bloquage des le depart, donc il n'y a pas de debloquage possible dans un cadre legal.

Il est probable qu'un 'debloquage commando' par la force genere beaucoup de bruit mais ne permette pas un debloquage reel et durable de la fac concernee.

Ca m'etonnerait beaucoup que le gouvernement aie envie de voir naitre une force de l'ordre alternative et qu'il la tolere ne serait-ce qu'un tout petit peu.

Alors que tolerer les beuglards est facile.

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Sur demande des présidents d'université. François Ffffffilllon a dit qu'il ferait intervenir la force dès qu'on le lui demanderait. J'attends, donc.

François qui?

Le ministre de l'intérieur c'est Sarkozy.

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oh non, pour tous les gens deja au pouvoir c'est bien plus avantageux de laisser pourrir !

si les etudiants voulaient un debloquage immediat ils devraient l'organiser eux memes, seulement il n'y a pas de cadre legal au bloquage des le depart, donc il n'y a pas de debloquage possible dans un cadre legal.

Il est probable qu'un 'debloquage commando' par la force genere beaucoup de bruit mais ne permette pas un debloquage reel et durable de la fac concernee.

Alors là, s'ils veulent, ils peuvent déloger la chienlit sans aucun problème.

Mais ils ne veulent pas.

Ca m'etonnerait beaucoup que le gouvernement aie envie de voir naitre une force de l'ordre alternative et qu'il la tolere ne serait-ce qu'un tout petit peu.

Alors que tolerer les beuglards est facile.

ok avec ça.

Posté
Ils trouveront du boulot sans problème : ils ont prouvé qu'ils pouvaient monter un projet et le mener à bien malgré tous obstacles ; ils feront de bons managers. Par contre, les autres moules, les étudiants gentils-gnagnan-qui-voudraient-bien-étudier-mais-les-méchants-les-laissent-pas, ils vont l'avoir dans l'os. Ouaip, la vie est une durlute. :icon_up:

Pas les sous-fifres, mais pour les chefs oui, c'est très juste. C'est un des meilleurs tremplins qui soit pour réussir, faire carrière dans les médias, la Kulture subventionnée ou la politique. Les cadres du PS sont aujourd'hui pour la plupart d'anciens leaders de la contestation étudiante, à commencer par Julien "bling-bling" Dray. Exemples récents en date : le caricatural Bruno Julliard, ou l'opportuniste Julie Coudry, qui vient d'intégrer l'équipe des Matins de France Culture, de plus en plus socialiste, en compagnie de Clémentine Hautain, l'exaltée soeur Fourest et leur mentor Olivier Duhamel. C'est une vraie mafia et le pauvre A.G Slama est de plus en plus isolé.

Au demeurant j'avais retrouvé par hasard cette année une de mes anciennes camarades de sc pipo, une parodie de gauchiste patentée dont on moqua la médiocrité intellectuelle à l'époque, qui se trouve déjà sur orbite comme attachée culturelle à la mairie de Paris.

C'est hélas la triste loi de la social-démocratie, où les professionnels du conflit d'intérêt sont récompensés de leurs talents de parasites. Et chaque réforme du gouvernement est une nouvelle pépinière de ces petits tyrans.

Invité rogermila
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Les premiers responsables de ces blocages stupides sont les présidents d'université, dont certains feraient mieux d'aller s'acheter des couilles.

Souvent, ils tentent même de rassurer l'opinion publique en minimisant les blocages, en laissant croire que les degats seront réparés.

Mais l'opinion qu'ont les gens des universités est complètement dégradée.

Résultat: j'ai lu un article où il apparait qu'en Ile de France les pré-inscriptions post-bacs en filières non-selectives (facs) sont en chute libre.

Posté
]Julie Coudry

Créatrice et dirigeante d'entreprise

Elle créé en 2008 avec Laurent Bérail (CFDT) une agence intitulée La manu pour améliorer les relations entre les universités et les entreprises. Elle est financée pour moitié par le ministère de l'emploi et le ministère de l'enseignement supérieur, et pour le reste par des entreprises et des collectivités territoriales

Ce quasi-cadavre sous perfusion étatique, une entreprise?……… :icon_up:

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Elle n'avait pas l'air très brillante dans son débat télé contre Sabine Hérold…

En effet, de plus elle semblait agressive.(sur BFM TV?)

Posté
Elle n'avait pas l'air très brillante dans son débat télé contre Sabine Hérold…

Dégénérescence des élites démago-ploutocratiques. Pareto avait raison.

Personnellement ce qui m'insupporte le plus chez elle, audelà de sa rhétorique pédago-syndicaliste, c'est son accent de racaille banlieusarde.

Posté

Elle reste un peu mieux que son ex alter-ego de l'UNEF, Julliard, avec son minois de jeune premier et ses airs d'une suffisance rare, qui préfigurent le politicard solennel et empaffé des plateaux télé.

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