Glockinette Posté 5 janvier 2010 Signaler Posté 5 janvier 2010 Lorsqu'on paye une école nous ne payons qu'un tiers de la scolarité, 1/3 est assumé par la chambre de commerce et le dernier tiers par l'Etat. Je suis persuadé que le nombre d'étudiants se présentant aux concours de ces écoles ne baisserai pas si les grandes écoles s'affranchissaient de l'Etat et se faisaient payer le dernier tiers par les élèves. je ne serais pas choqué et au contraire heureux, les grandes écoles feraient ce que bon leur semble sans avoir à supporter ce genre d'imbécilités affligeantes. + 1. Je suis toujours surprise d'entendre les bonnes âmes de gauche se plaindre du prix des écoles privées, prétendument inaccessibles aux jeunes de familles modestes, etc. Dans les faits pourtant, même les bonnes écoles françaises (je pense à l'ESSEC par exemple) restent bien moins chères que leurs homologues outre-atlantique (et de bien d'autres pays).
Théo31 Posté 5 janvier 2010 Signaler Posté 5 janvier 2010 Donc dire que dans les grandes écoles il n'y a que des riches c'est d'une bêtise affligeante. Tout à fait d'accord avec toi. Les abrutis qui disent le contraire n'ont visiblement jamais mis les pieds dans ces écoles ni pris le soin de se renseigner un tant soit peu. J'ai souvent trainé dans les écoles d'ingés de Polytechnique. Celle du génie chimique avait une cité U qui frisait l'insalubrité la plus obscène. Quant aux étudiants, ceux que je fréquentais n'étaient pas spécialement riches, mais voilà, ils avaient ce truc que plein d'étudiants de fac n'ont pas : ils bossaient pour obtenir leur diplôme. Quand j'étais en DEUG, quand le prof expliquait qu'il faudrait bosser pour avoir son module, bizarrement les salles se vidaient de moitié en une semaine, les étudiants ayant essayé de s'inscrire dans un autre cours ou un groupe plus facile à avoir. Faut savoir qu'en première année de fac, il y a plein d'étudiants qui sont là pour passer une année sabbatique aux frais des contribuables en attendant de faire autre chose.
Invité Posté 5 janvier 2010 Signaler Posté 5 janvier 2010 C'est la même chose pour les prépa réputées, même littéraires, souvent juger très élitistes et qui souffrent souvent des mêmes préjugés. Un bon quart des camarades de ma classe prépa, dont moi même, ont des origines modestes. Comme dit Théo, cela nécessite une volonté de travail que de moins en moins d'étudiants possèdent. Forcement avec l'EN qui tire constamment par le bas…
ernest Posté 5 janvier 2010 Signaler Posté 5 janvier 2010 (…) ceux que je fréquentais n'étaient pas spécialement riches, mais voilà, ils avaient ce truc que plein d'étudiants de fac n'ont pas : ils bossaient pour obtenir leur diplôme. Comme dit Théo, cela nécessite une volonté de travail que de moins en moins d'étudiants possèdent. Forcement avec l'EN qui tire constamment par le bas… N'oublions pas que pour les progressistes (ici, les lecteurs de Bourdieu/Rousseau), ce n'est pas de la faute de l'élève si il ne travaille pas. La responsabilité provient du système scolaire élitiste et inégalitaire (et du capitalisme aussi ).
SilenT BoB Posté 5 janvier 2010 Signaler Posté 5 janvier 2010 C'est la même chose pour les prépa réputées, même littéraires, souvent juger très élitistes et qui souffrent souvent des mêmes préjugés. Un bon quart des camarades de ma classe prépa, dont moi même, ont des origines modestes. Comme dit Théo, cela nécessite une volonté de travail que de moins en moins d'étudiants possèdent. Forcement avec l'EN qui tire constamment par le bas… C'est exactement ça! Les enfants doivent apprendre sans effort. Je ne dis pas ça parce que j'étais un bourreau de travail, mais par contre quand il fallait que je me bouge le cul, je me le bougeais. Mes parents et ma femme vous diraient que je suis une super feignasse, mais par contre quand je dois faire des efforts pour obtenir quelque chose, je les fais. Cette notion, ils l'ont oubliée dans les classes. Aujourd'hui tout doit être simple, ludique, sympa. Mais apprendre la lecture, l'écriture, compter, y'a quoi de sympa là-dedans? Rien. Par contre pour créer des jeux pour apprendre certaines chose, oui ça marche, car quand on focus sur quelque chose on la retient mieux, mais certaines choses sont apprises par effort, apprentissage et travail. Ce qu'ils essaient de faire c'est de faire rentrer dans ces écoles des jeunes qui n'ont pas le niveau dans un esprit d'égalité citoyenne. Je suis désolé, mais qu'on soit pauvre ou riche, cela n'influence pas la capacité de bosser. Les riches peuvent avoir des cours particuliers (ça ne m'a jamais aidé, sauf pour les langues) et les pauvres non? Allons, tu prends tes exos, tu les faits, tu prends tes lessons et tu les apprends en essayant de comprendre! Qu'on soit riche ou pauvre la plupart des enfants peuvent le faire, mais cela suggère un effort une ambition (qu'il est difficile de faire comprendre à un enfant de 6 ans). mais quand on grandit un peu et bien il suffit de vouloir, on a la tête sur les épaules (plus ou moins) à 15 ans! Faire passer des élèves n'ayant pas le niveau signerait la fin des grandes écoles, car rapidement ce serait le bordel, il suffit de deux ou trois fouteurs de merde dans un amphi ou une classe pour que le cours soit foutu. En gros 30% arriveraient à créer un bordel suffisant pour rendre les cours moins "vivables". Je ne dis pas que tous les étudiants de ces écoles sont au top, mais au moins ils font pas chier les autres, on a tous joué sur nos laptops pendant des cours, mais, pas de bruit, pas de dégradations. Pour rentrer dans ses écoles, il faut le mériter, bosser dur, se préparer et être conscient qu'on investit sur soi-même afin d'avoir une chance supplémentaire d'avoir un boulot qui permet de vivre correctement. Perso, j'en ai bavé pendant 5 ans pour payer mes 3 années à 550 euros par mois, à mes débuts il ne me restait même pas le SMIC. J'ai dû partir de mon pays pour pouvoir gagner en expérience et cela par 3 fois. J'ai essayé d'entreprendre, ça marchait pas assez bien, mais au moins j'ai fait des efforts, qui, j'espère, porteront leurs fruit un jour. Allez dire ça à 90% des jeunes en collège, ils rigoleront… Etudier est un privilège qui se mérite, pas un droit!
dop Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite…ecoles-3525982/ Ils ont l'air de plus ou moins reculer. Très bonnes questions du journaliste qui met le doigt sur les problèmes en aval. C'est une position intenable. J'aime beaucoup quand le journaliste parle de la médiocrité du système éducatif de certains quartier, puis quand Amara répond qu'ils ont mis des mesures en places en n'en citant 5 ou 6. A la place du journaliste j'aurais répondu que cette mesure de quota est un constat d'échec
Esperluette Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 Pour rentrer dans ses écoles, il faut le mériter, bosser dur, se préparer et être conscient qu'on investit sur soi-même afin d'avoir une chance supplémentaire d'avoir un boulot qui permet de vivre correctement. Le noeud du problème ne se situe pas seulement là. En filigrane, j'y lis un manque de bon sens : nous ne sommes pas tous appelés à devenir ingénieurs, médecins, avocats ou PDG. Les gens ont aussi besoin de livreurs, de balayeurs, de nounous… métiers n'excluant pas de bosser dur aussi. Les parents se consacrant sérieusement à leur mouflets ne sont certes pas des feignasses.
Alxandr Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 Les yeux de Minc & Pinault se mouillent sur ce sujet… et nos justiciers viennent donc défendre les bonnes âmes socialisantes, dans Le Monde forcément ! A lire si vous n'avez pas encore pris votre café : ici. Et un extrait particulièrement convaincant : Comment peut-on dans la société contemporaine être aussi réactionnaire ? Comment croire que le niveau des concours doit être intangible afin de fixer à jamais une hiérarchie entre jeunes Français à l'âge de 20 ans ? Personnellement je ne vois pas le rapport entre la fixation de la hiérarchie des jeunes à 20 ans par leur concours (ce qui effectivement gagnerait à changer) et l'obligation de ruiner l'objectivité et l'attractivité desdits concours… A moins que l'on ne veuille niveler le niveau des GE par le bas, afin qu'il retrouve celui des facs ? En ce cas, fin de la hiérarchie, en effet… EDIT : je précise ma pensée : "fin de la hiérarchie" par le diplôme, car cette hiérarchie prendra alors nécessairement une autre forme, et celle-ci sera sans doute moins noble que celle du travail scolaire.
Invité rogermila Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 A moins que l'on ne veuille niveler le niveau des GE par le bas, afin qu'il retrouve celui des facs ? En ce cas, fin de la hiérarchie, en effet… C'est, en tout cas, ce que voudrait l'UNEF qui se positionne clairement dans cette polémique. L'Unef demande la fin du monopole de fait des grandes écoles pour la formation d'excellence dans certains secteurs (gestion, administration, ingénieurs) et l'intégration de ces formations au sein des universités. La revalorisation de l'université est à ce prix", ajoute-t-elle. L'Unef demande aussi "à court terme l'intégration des classes préparatoires au sein des universités et juge nécessaire le rapprochement des grandes écoles de l'université". http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/01/…ut-un-debat.php
Alxandr Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 C'est, en tout cas, ce que voudrait l'UNEF qui se positionne clairement dans cette polémique. Je n'en attendais pas moins de cette bande de cancres hypocrites et intéressés. "La revalorisation de l'université est à ce prix" Au prix de la dévalorisation des GE, voilà. Ne pouvant réhausser la première, on rabaisse les secondes. Cette formule a bien fonctionné dans de nombreux autres secteurs, alors pourquoi s'arrêter ? Contrairement à l'épargne ou à l'activité professionnelle, j'avais le sentiment qu'il n'était pas nécessairement opportun d'aller chercher dans un autre pays un enseignement supérieur de qualité. Eh bien à ce train, mes enfants étudieront à l'étranger.
JackieV Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 http://www.facebook.com/group.php?gid=262185193803 Ya un groupe Facebook pour s'opposer à la proposition…
dop Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 En tout cas beau coup de pub pour les GE, on entend partout dans les média que c'est l'élite de l'élite.
Invité rogermila Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 En tout cas beau coup de pub pour les GE, on entend partout dans les média que c'est l'élite de l'élite. Pas vraiment un coup de pub. Leurs atouts étaient suffisament reconnus. Les grandes ecoles n'avaient pas besoin de ce genre de polémique malsaine où on leur demande de saborder la qualité au profit d'un égalitarisme suicidaire.
SilenT BoB Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 Franchement Alain Minc et Pinault ils viennent donner leur avis alors que personne n'en a besoin pour savoir que le TRAVAIL et le SIMPLE TRAVAIL permet de rentrer dans ses écoles! Il peut y avoir 50% de boursiers je m'en moque du monde que leur place a été acquise comme tout le monde, par le biais d'un concours avec tout le monde sur un pied d'égalité. Devant un jury, devant une feuille, les millions sur le compte ne servent à rien, vous êtes un con vous restez un con. Par contre, le gars intelligent, qui a bossé qu'il soit riche ou pauvre, il réussira et on lui donnera même un scolarité gratos les deux en tirent des bénéfices. Mais dans ce putain de pays de merde, l'élève ne doit pas travailler, il doit s'amuser en apprenant. C'est le citoyen festif dans toute sa splendeur, il peut tout faire, du moment qu'il s'éclate à apprendre. Ah on le voit le résultat, une flopée de cancres inadaptés au système, incapables de lire et écrire correctement (voir même compter correctement). Et maintenant on va leur dire que même s'ils sont nuls ils peuvent faire de grandes études? Non mais on va où là? Ils mettent aussi en avant le prix d'un étudiant en grande école par rapport au prix d' un étudiant en université. Alors là on touche le fond, parce que quand on sait le nombre de gars qui vont en fac pour la forme pendant des années, ceux là n'apporteront rien à la société et ils coûtent autrement plus cher que ces étudiants de grandes écoles motivés à obtenir un diplôme! Parce que dans ces écoles 100% des gars veulent avoir le diplôme! Dans les facs, ils sont combien à terminer avec un master? 10%? 20%? 20% de la population a un diplôme supérieur à un bac+2, dans ces 20% il y a tous ceux qui ont des diplômes "chômage direct" et on peut estimer la population ayant un diplôme menant à un travail à 12% je pense. Donc cela fait peu mais ces gens là, pour la plupart, ils ont du BOSSER! qu'ils soient riches ou pauvres, ils ont dû BOSSER pour y arriver, comme quoi il n'y a pas de secrets, le travail finit toujours pas payer!
ShoTo Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 C'est marrant ya quelques années beaucoup ici disaient que les GE (X, etc…) étaient antilibéral. Je me souviens même de xcc évoquant un jeune intégrant un lycée prestigieux via une option obscure (ce qui est absolument n'importe quoi).
EcoGuy Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 C'est, en tout cas, ce que voudrait l'UNEF qui se positionne clairement dans cette polémique. Il faut savoir qu'en filigrane il y a autre chose. Ce débat est la partie émergée de l'iceberg. En effet, les projets du gouv en matière de réforme de l'université incluent l'idée de fondre les écoles d'ingénieur (et peut-être de commerce ? Je ne sais pas) dans de "grands pôles d'excellence universitaire". Par exemple, l'Ensi de Caen sont je suis issu, se verrait fondue, avec l'école d'ingé de Rouen, dans le pôle universitaire de Normandie. C'est sur ces pôles universitaires que le gouvernement ferait tomber des pluies d'argent public. Certaines écoles, en embrassant ces fusions, se leurent en pensant bénéficier de ces mannes mais j'imagine que d'autres n'y voient aucun intérêt. Ca provoque inévitablement des tiraillements… Dans ce contexte, provoquer une polémique pour montrer que les "écoles c'est réac", c'est aider les facs à bouffer les écoles en distibuant à l'avance les rôles entre "gentils" et "méchants". Dans ce contexte, la CGE est tombée dans le panneau (il faut dire que Châtel a agité le chiffon rouge en parlant de quotas, alors que pour le gouv il n'en est pas question). A leur place, j'aurai fait valoir que les concours sont "gratuits", que les boursiers ne paient rien (droits d'inscription: 45 F par an en 1995), que les écoles d'ingé ont un recrutement modeste, que les concours c'est républicain, que la fonction publique elle même recrute par concours ! Bref, il y avait de la matière pour se défendre sans prêter le flanc. Ils auraient même pu ajouter qu'ils feraient une campagne de publicité dans les lycées des ZUP et se la faire financer par le gouv ! (puisque c'est lui qui veut…), C'eut été justifié au nom de "l'élargissement de la base de recrutement des écoles", puisqu'il semble que les "zones défavorisées" ne savent pas assez que ces filières leur sont ouvertes. (on sait bien, nous libéraux versés en éco, que comme les préférences temporelles des gens pauvres sont dans l'ensemble plus orientées sur le présent cela implique que l'investissement dans son propre capital humain a une valeur subjective actualisée moins grande que pour les riches qui, dans l'ensemble, valorisent plus l'avenir). Ils pouvaient aussi accepter l'objectif du gouv (30 % contre 23% ajdh) et grenouiller ensuite pour étendre les critères de bourse pour qu'ils aillent dans leur sens… Au lieu de ça, ils s'exposent à la lapidation médiatique. Ce n'est pas malin. Même quand on a raison sur le fond, on peut avoir tort médiatiquement. Moche, mais c'est ainsi dans la social-démocrassie. Il faut savoir argumenter, quitte à être aussi roué que l'adversaire et à user des mêmes ficelles malhonnêtes.
a7R Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 L'Unef demande la fin du monopole de fait des grandes écoles pour la formation d'excellence dans certains secteurs (gestion, administration, ingénieurs) et l'intégration de ces formations au sein des universités. Waouh… c'est fort comme élucubration. Depuis quand les grandes écoles possèdent-elles un monopole ? Il est possible d'accéder aux mêmes postes en passant par une grande école ou par la faculté, l'une d'elle est meilleure dans son domaine, c'est tout. Baser son argumentation sur un tel mensonge, seule l'UNEF pouvait oser. La revalorisation de l'université est à ce prix", ajoute-t-elle. Tiens, l'UNEF dévoile son objectif : n'améliorons pas les universités, sabordons plutôt ce qui marche bien. C'est franco-français comme discours. L'Unef demande aussi "à court terme l'intégration des classes préparatoires au sein des universités et juge nécessaire le rapprochement des grandes écoles de l'université". Afin que l'État possède enfin le monopole de l'enseignement ? Amusant de constater que l'UNEF prône ce qu'elle prétend combattre deux phrases au-dessus.
Alxandr Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 Très bien vu, EcoGuy (sur l'aspect iceberg + la réaction peu stratège de la CGE en effet). Cela me donne envie de suggérer tes idées à l'association des anciens de mon école. Peut-être chacun de nous pourrait-il le faire s'il est passé par une telle école : sur la masse, quelque chose en ressortira peut-être ?
Invité rogermila Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 Il faut savoir qu'en filigrane il y a autre chose. On doit pouvoir s'en douter un peu. Dans ce contexte, provoquer une polémique pour montrer que les "écoles c'est réac", c'est aider les facs à bouffer les écoles en distibuant à l'avance les rôles entre "gentils" et "méchants". Cette manière de présenter les grandes écoles comme des milieux 'réacs' qui forment la majorité des futurs cadres du monde de l'entreprise a toujours plus ou moins existé et s'est amplifié après mai 68 . Il est déplorable que certains essaient de relancer cette polémique, en forçant la caricature, avec d'un coté les "gentils" des universités qui s'efforcent de faire du social et de l'autre les "méchants" des GE qui pratiquent une selection féroce et d'exclusion, au bénéfice d'une élite . que la fonction publique elle même recrute par concours ! ça serait interessant de mesurer les réactions syndicales, si on annonçait que l'accès à l'Ed Nat ne se ferait plus forcèment sur concours, pour permettre aux jeunes issus de l'immigration, qui connaissent davantage les problèmes et la culture des cités, puisqu'ils en sont issus, d'avoir des postes réservés et prioritaires d'enseignants dans ces secteurs.
Invité Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 Il est déplorable que certains essaient de relancer cette polémique, en forçant la caricature, avec d'un coté les "gentils" des universités qui s'efforcent de faire du social et de l'autre les "méchants" des GE qui excluent au bénéfice d'une élite . Alors que c'est totalement faux puisqu'on a mis en évidence que le meilleur ascenseur social ce sont les prépas et les grandes écoles, et justement pas le système universitaire actuel. Cette polémique est encore l'oeuvre du gauchisme ambiant de notre élite politique bien francaise!
Glockinette Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 Etudier est un privilège qui se mérite, pas un droit! + 1000. A noter le contraste avec l'idéologie UNEFienne; à l'époque pas si lointaine où j'étais étudiante, leurs affiches proclamaient exactement le contraire: "Etudier est un droit, pas un privilège!".
Lancelot Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 Espérons que ça ne deviendra pas un prétexte pour remettre les blocages sur le tapis.
Randian shithead Posté 7 janvier 2010 Signaler Posté 7 janvier 2010 Ils mettent aussi en avant le prix d'un étudiant en grande école par rapport au prix d' un étudiant en université. Alors là on touche le fond, parce que quand on sait le nombre de gars qui vont en fac pour la forme pendant des années, ceux là n'apporteront rien à la société et ils coûtent autrement plus cher que ces étudiants de grandes écoles motivés à obtenir un diplôme! Parce que dans ces écoles 100% des gars veulent avoir le diplôme! Dans les facs, ils sont combien à terminer avec un master? 10%? 20%? 20% de la population a un diplôme supérieur à un bac+2, dans ces 20% il y a tous ceux qui ont des diplômes "chômage direct" et on peut estimer la population ayant un diplôme menant à un travail à 12% je pense. Donc cela fait peu mais ces gens là, pour la plupart, ils ont du BOSSER! qu'ils soient riches ou pauvres, ils ont dû BOSSER pour y arriver, comme quoi il n'y a pas de secrets, le travail finit toujours pas payer! Tu ne crois pas si bien dire. En fait quand on divise le budget total des cinq premières années de fac par le nombre d'élèves obtenant un master, on obtient grosso modo le même coût que pour un élève de GE.
jubal Posté 7 janvier 2010 Signaler Posté 7 janvier 2010 Alors que c'est totalement faux puisqu'on a mis en évidence que le meilleur ascenseur social ce sont les prépas et les grandes écoles, et justement pas le système universitaire actuel. Source ? C'est bien possible, mais je voyais pas les GE comme ca. En fait quand on divise le budget total des cinq premières années de fac par le nombre d'élèves obtenant un master, on obtient grosso modo le même coût que pour un élève de GE. C'est un calcul bizarre, qui considere que tout les etudiants qui n'ont pas obtenu un master n'ont rien obtenu. Une license permet de passer de nombreux coucours, comme professeur des ecoles par exemple. Beaucoup d'etudiants prevois de quitter l'universite apres avoir passe leur DEUG, leur license ou leur maitrise, pour ensuite continuer ailleurs (IUFM ou autres). Du coup vu le nombre tres reduit d'etudiants qui vont a l'universite pour faire un DEA/DESS, ca prouve effectivement que le coup d'un eleve de GE est bien superieur a celui d'un eleve d'universite.
dop Posté 7 janvier 2010 Signaler Posté 7 janvier 2010 30% si ils faut les atteindre ils les atteindront. l'ESSEC, Reims management school, Euromed Management… Ce sont des groupes avec plusieurs programmes. Le programme dit ESC recrutant après prépa et beaucoup de plus petits recrutent après bac (ou autre). Il suffira juste de remplir ces programmes de boursiers, de demander un peu de fric en plus à l'Etat (pourquoi se priver) et c'est terminé. Résultat : les boursiers seront considérés comme des étudiant pistonnés sans être plus nombreux alors qu'avant ils étaient vue comme très méritant et valorisé. La majorité (totalité ?) des actions des gouvernements visant à protéger/aider une partie de la population se retourne toujours contre cette dernière.
SilenT BoB Posté 7 janvier 2010 Signaler Posté 7 janvier 2010 30% si ils faut les atteindre ils les atteindront.l'ESSEC, Reims management school, Euromed Management… Ce sont des groupes avec plusieurs programmes. Le programme dit ESC recrutant après prépa et beaucoup de plus petits recrutent après bac (ou autre). Il suffira juste de remplir ces programmes de boursiers, de demander un peu de fric en plus à l'Etat (pourquoi se priver) et c'est terminé. Résultat : les boursiers seront considérés comme des étudiant pistonnés sans être plus nombreux alors qu'avant ils étaient vue comme très méritant et valorisé. La majorité (totalité ?) des actions des gouvernements visant à protéger/aider une partie de la population se retourne toujours contre cette dernière. Oui c'est vrai qu'ils peuvent procéder comme cela, en créant des filières "poubelles" post-bac qui n'auront pas le même nom que l'école (histoire de ne pas ternir le nom) et ensuite de respecter le quotas car l'école en question fera partie du groupe. La sélection, il n'y a rien de tel pour éloigner les moins motivés. Ou alors les écoles déjà privée sous contrat avec l'Etat n'auront qu'à ne plus être sous contrat et faire ce que bon leur semble à 100% et faire payer la partie que paye par les élèves. Comme je l'avais dit plus haut, cela ne ferait pas désemplir les listes de candidats!
Johnnieboy Posté 7 janvier 2010 Signaler Posté 7 janvier 2010 Source ?C'est bien possible, mais je voyais pas les GE comme ca. C'est un calcul bizarre, qui considere que tout les etudiants qui n'ont pas obtenu un master n'ont rien obtenu. Une license permet de passer de nombreux coucours, comme professeur des ecoles par exemple. Beaucoup d'etudiants prevois de quitter l'universite apres avoir passe leur DEUG, leur license ou leur maitrise, pour ensuite continuer ailleurs (IUFM ou autres). Du coup vu le nombre tres reduit d'etudiants qui vont a l'universite pour faire un DEA/DESS, ca prouve effectivement que le coup d'un eleve de GE est bien superieur a celui d'un eleve d'universite. Tu dois plus vivre en France depuis longtemps : le DEUG ça n'existe plus !
Invité rogermila Posté 7 janvier 2010 Signaler Posté 7 janvier 2010 Tu dois plus vivre en France depuis longtemps : le DEUG ça n'existe plus ! N'éxagèrons pas, ça fait pas très longtemps qu'il a été supprimé.
Randian shithead Posté 7 janvier 2010 Signaler Posté 7 janvier 2010 Incroyable : Pecresse sur les concours Qui a foiré ? Le Point ou Pecresse ? Comment peut-on afficher pareille ignorance du dossier qu'on veut réformer ?
Invité Posté 7 janvier 2010 Signaler Posté 7 janvier 2010 Source ?C'est bien possible, mais je voyais pas les GE comme ca. J'essayerai de retrouver le lien mais l'explication est la suivante: La fac offrant de plus en plus un niveau au rabais, les GE sont la garantie que quel que soit l'origine sociale de l'élève, il sera bon. Et puis son tissu relationnel augmente lorsqu'on est en GE et qu'on ne vient pas d'un milieux social favorisé. A l'inverse, la fac refusant de faire le tri, c'est souvent les relations que papa a qui prime pour vraiment obtenir des postes clefs dans la vie professionnelle même à un haut niveau. Il est évident qu'un fils d'ouvrier dans une GE aura plus d'avenir qu'à la fac! Les prépa et les GE, mêmes si les séléctions sont drastiques et d'une certaine façon discriminante culturellement (faut pas non plus nier le facteur social), elle est une garantie pour n'importe quel élève de milieux modéste de réussir professionellement. Alors que la fac, puisqu'elle refuse toute sélection préalable et rabaisse constamment son niveau, et bien ça sera l'employeur qui s'en chargera!
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